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Le FMI et la pauvreté : Département des finances publiques
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
1999eBook ISBN
9781557757852Table des matières
Avant-propos
La pauvreté et les missions du FMI
La place de la pauvreté dans les conseils du FMI
Politique macroéconomique saine
Protection sociale à court terme des pauvres
Amélioration de la composition des dépenses publiques
La place de la pauvreté dans les programmes appuyés par le FMI: l’expérience de pays à faible revenu
Inflation
Croissance
Composition des dépenses
Dépenses sociales
Dépenses militaires
Autres aspects de la composition des dépenses’
Dispositifs de sécurité sociale
La réduction de la pauvreté et de l’inégalité des revenus dans les programmes appuyés par le FMI
Les autres grandes activités du FMI et la pauvreté
Résumé et conclusions
Références
Encadré
FAS/FASR: une facilité c onces s tonnelle pour aider les pauvres
Tableaux
1. Échantillon de 36 pays ayant bénéficié de prêts FAS/FASR
2. Échantillon de 66 pays ayant appliqué des programmes appuyés par le FMI
3. Pays FAS/FASR: résumé des dépenses (classification économique)
Graphiques
1. Programmes appuyés par la FAS/FASR: dépenses d’éducation et de santé réelles par habitant
2. Programmes appuyés par la FAS/FASR: dépenses sociales, 1986–96
3. Programmes appuyés par la FAS/FASR: taux de scolarisation primaire et de mortalité infantile
4. Programmes appuyés par la FAS/FASR: dépenses publiques
5. Programmes appuyés par la FAS/FASR: taux de pauvreté et coefficients de Gini
Les symboles et conventions ci-après sont utilisés dans la présente brochure:
… indique que les données ne sont pas disponibles.
— indique que les chiffre est égal à zéro ou inférieur à la moitié de l’unité correspondant au dernier chiffre retenu, ou que la rubrique est sans objet.
– entre des années ou des mois (par exemple 1994—95 ou janvier—juin) indique la période couverte, de la première à la dernière année ou du premier au dernier mois, inclusivement.
/ entre deux années (par exemple 1994/95) indique une campagne agricole ou un exercice budgétaire (financier).
Les chiffre ayant été arrondis, il se peut que les totaux ne correspondent pas exactement à la somme de leurs composantes.
Dans la présente brochure, le terme «paysÍ ne se rapporte pas nécessairement à une entité territoriale constituant un état au sens où l’entendent le droit et les usages internationaux. Il s’applique également à un certain nombre d’entités territoriales qui ne sont pas des états, mais sur lesquelles des statistiques sont établies et publiées au plan international de façon distincte et indépendante.
Composition des dépenses
Dépenses sociales
Sur la base des informations dont on dispose pour les 66 pays ayant appliqué un programme appuyé par le FMI pendant la période 1986–96, le niveau des dépenses d’éducation et de santé a dans l’ensemble été assez bon. Ces dépenses ont davantage varié dans les 32 pays ayant appliqué un programme FAS ou FASR (pays FAS/FASR). Les indicateurs sociaux se sont en général améliorés, avec des différences selon les pays. Les données publiées dans la présente étude ne tiennent pas compte des dépenses d’éducation et de santé éventuellement importantes financées par le secteur privé4.
Nombre des pays de l’échantillon se sont efforcés d’accroître les dépenses réelles d’éducation et de santé et d’améliorer le rendement de leurs dépenses. Une comparaison entre la dernière année pour laquelle des données sont disponibles et l’année antérieure au programme (définie comme l’année précédant le premier programme appuyé par le FMI) montre que les dépenses publiques réelles d’éducation ont augmenté de 44% (43% dans les pays FAS/FASR). Les dépenses réelles par habitant ont progressé en moyenne de 0,9% par an dans les 66 pays et de 2,8% par an dans les pays FAS/FASR (graphiques 1 et 2). Cependant, cette augmentation des dépenses d’éducation a sensiblement varié selon les régions. Dans les pays africains, ces dépenses ont moins augmenté, ne progressant que de 2% en termes réels par an (contre 11% par an dans les autres pays FAS/FASR); en fait, à cause de cette faible augmentation et de la forte croissance démographique en Afrique, les dépenses d’éducation par habitant ont diminué de 0,7% par an, en moyenne, contre une hausse de 9% par an dans les autres pays FAS/FASR5, Dans les 66 pays, les dépenses publiques réelles de santé ont augmenté de 61% (79% dans les pays FAS/FASR). Les dépenses de santé ont progressé en termes réels dans tous les pays FAS/FASR sauf huit, leur niveau par habitant s’élevant en moyenne de 2,8% par an (graphiques 1 et 2). Comme celles d’éducation, les dépenses de santé ont moins augmenté dans les pays africains FAS/FASR, leur niveau réel par habitant ne progressant que de 2,5% par an (contre 3,3% dans les autres pays FAS/FASR). La part des dépenses d’éducation et celle des dépenses de santé ont augmenté dans le total des dépenses, ce qui indique que ces secteurs ont revêtu une priorité plus élevée dans les programmes appuyés par le FMI.
Graphique 1. Programmes Appuyés par la FAS/FASR: Dépenses D’Éducation et de Santé Réelles par Habitant
(Variation annuelle moyenne en pourcentage)

Sources: autorités des pays; estimations des services du FMI
Graphique 2. Programmes Appuyés par la FAS/FASR: Dépenses Sociales, 1986–96
(Variations moyennes)

Sources: autorités des pays; estimations des services du FMI
Note: Les variations moyennes portent sur la période comprise entre l’année antérieure au programme et la dernière année pour laquelle des données sont disponibles.
Bien que de nombreux facteurs puissent influencer la relation entre les dépenses publiques et les indicateurs sociaux, l’augmentation des dépenses d’éducation et de santé a coïncidé avec une amélioration des indicateurs dans ces deux domaines. Le taux d’analphabétisme a diminué de 2,4% par an depuis le début du premier programme appuyé par le FMI, et les progrès ont été comparables dans les pays FAS/FASR. Les taux bruts de scolarisation primaire et secondaire ont progressé plus fortement dans les pays FAS/FASR (environ 12% en moyenne entre l’année antérieure au programme et la dernière année pour laquelle des données sont disponibles) que dans l’échantillon de 66 pays (6 à 9% approximativement en moyenne pendant la même période). Là encore, l’alphabétisation a été comparativement moins rapide dans les pays africains FAS/FASR, les taux bruts de scolarisation primaire ayant en général moins augmenté que dans les autres pays (graphique 3).
Graphique 3. Programmes Appuyés par la FAS/PASR: Taux de Scolarisation Primaire et de Mortalité Infantile
(Variation annuelle moyenne)

Sources: Banque mondiale, base de données de World Development Indicator’s; Annuaire statistique de l’UNESCO
Note: Une amélioration des taux de mortalité infantile est indiquée par une augmentation.
Dans le secteur de la santé, l’accès aux soins de santé est passé, en moyenne, de 69 à 79% de la population, l’augmentation ayant été forte (60–74%) dans les pays FAS/FASR. Une amélioration — importante dans certains pays FAS/FASR — a également été constatée dans les domaines de l’immunisation, de l’accès à l’eau potable et de l’hygiène. En même temps, l’espérance de vie a augmenté de 0,3% par an (0,2% dans les pays FAS/FASR) et la mortalité infantile a diminué de 1,8% par an (1,7% dans les pays FAS/FASR). Les progrès dans le domaine de la santé ont été plus faibles dans les pays africains que dans les autres pays de l’échantillon.
La réduction de la pauvreté qui est imputable aux dépenses sociales dépend fondamentalement de leur répartition intrasectorielle (voir supra). Dans leur étude précédente sur les pays FAS/FASR pour la période 1986–95, Abed et autres (1998) ont montré que la répartition des prestations financées par les dépenses sociales favorise de façon disproportionnée les groupes à revenu élevé. La faculté qu’ont ces groupes de saisir une fraction disproportionnée de ces prestations traduit peut-être la distorsion en faveur des populations urbaines dans l’accès aux services sociaux6. Dans le secteur de l’éducation, les 20% les plus pauvres et les 20% les plus riches de la population dans un groupe de huit pays ont reçu en moyenne 13% et 32%, respectivement, des prestations. Pour améliorer l’incidence distributive des dépenses, les autorités devraient consacrer davantage de crédits à l’enseignement primaire et imposer des redevances d’utilisation aux étudiants de l’enseignement supérieur, en accordant parallèlement des aides financières aux étudiants pauvres. Dans le cas des cinq pays FAS/FASR pour lesquels des données en matière de santé sont disponibles, les 20% les plus pauvres ont reçu en moyenne 12% seulement des prestations financées par les dépenses de soins de santé, contre 30% pour les 20% les plus riches (voir Abed et autres, 1998). Là encore, les pays pourraient améliorer l’incidence distributive en privilégiant les soins de santé primaires et préventifs par rapport aux soins curatifs et hospitaliers. Une analyse récente de Gupta, Clements et Tiongson (à publier) confirme les conclusions d’Abed et a...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Copyright Page
- Table des matières
- Avant-propos
- La pauvreté et les missions du FMI
- La place de la pauvreté dans les conseils du FMI
- La place de la pauvreté dans les programmes appuyés par le FMI: l’expérience de pays à faible revenu
- La réduction de la pauvreté et de l’inégalité des revenus dans les programmes appuyés par le FMI
- Les autres grandes activités du FMI et la pauvreté
- Résumé et conclusions
- Références
- Encadré
- Footnotes