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Rapport annuel 2010 : Pour une reprise mondiale équilibrée
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
2010eBook ISBN
97816163501851. Vue D’ensemble

Au moment où l’exercice 2010 touchait à sa fin1, l’économie mondiale semblait émerger de la pire récession que le monde ait connue depuis soixante ans. La reprise demeurait toutefois inégale: la croissance était très vigoureuse dans certaines économies, mais le redressement apparaissait plus timide dans d’autres, tandis que les risques baissiers s’accentuaient – et cette tendance persistait au début de l’exercice 2011. Des mesures s’imposent pour contrer ces risques et créer les conditions d’une croissance à nouveau forte et soutenue de l’économie mondiale.
Pendant tout l’exercice, le FMI est demeuré le point cardinal des efforts déployés par la communauté internationale pour replacer durablement l’économie mondiale sur une trajectoire de croissance. Il s’est employé essentiellement à fournir des conseils aux pays membres pour soutenir la reprise, renforcer le dispositif de sécurité financière à l’échelle mondiale et consolider le système financier international. Les travaux engagés pour renforcer le FMI ont avancé, en particulier la révision de sa mission, la modernisation de sa fonction de surveillance, les mesures visant à assurer sa sécurité financière et la réforme de sa structure de gouvernance. Pour ce qui est des autres domaines, la restructuration des volets «recettes» et «dépenses» du budget a été poursuivie, la politique de ressources humaines modifiée, la transparence accrue, et les actions d’information et de sensibilisation élargies.
La Sortie de la Grande Récession
La crise financière mondiale qui a éclaté en 2008 a eu des effets dévastateurs sur l’économie mondiale. Le crédit s’est raréfié, les échanges commerciaux se sont effondrés, les flux de capitaux se sont taris, la croissance s’est affaissée, et le chômage a fortement augmenté. La crise est née dans plusieurs économies avancées (et, plus particulièrement, dans les secteurs financiers de ces pays), mais elle n’a pas tardé à se propager aux quatre coins de la planète.
Faisant preuve d’un esprit de coopération sans précédent, les pouvoirs publics ont réagi à la crise en prenant des mesures ambitieuses et énergiques sur les plans monétaire et budgétaire et dans le secteur financier. Ces actions concertées ont réussi à arrêter, puis à inverser la dégradation de la situation économique. Les conditions se sont ainsi améliorées sur les marchés financiers, et les premiers signes de reprise sont apparus au second semestre de 2009, la croissance commençant à monter en régime au début de 2010. Cependant, la reprise est restée modérée et inégale, les pays avancés enregistrant une croissance relativement faible tandis que l’activité redémarrait avec vigueur dans la plupart des marchés émergents et des pays à faible revenu.
La reprise se poursuit, mais des risques considérables subsistent. Il importera tout particulièrement de réduire les risques souverains, qui pourraient menacer la stabilité financière et prolonger la crise, du fait que l’endettement public s’est sensiblement alourdi. La résorption des mesures d’assouplissement monétaire, bien qu’elle soit nécessaire et déjà engagée dans les grands pays émergents et certains pays avancés, pourrait être différée dans les principaux pays avancés au profit d’un ajustement budgétaire et du retrait des aides consenties en urgence au secteur financier. La persistance d’un chômage élevé continue de poser un défi majeur qui a des conséquences à la fois macroéconomiques et sociales, et qui laisse craindre la transformation du chômage temporaire en chômage structurel. La réforme financière doit aussi faire partie des priorités des pouvoirs publics. La teneur de cette réforme est clairement définie: une amélioration quantitative et qualitative du capital et une meilleure gestion des risques de liquidité, une boîte à outils pour traiter les risques systémiques en général et les établissements trop importants pour faire faillite en particulier, et un cadre pratique de nature à faciliter les procédures de règlement transnationales. Enfin, pour que l’économie mondiale retrouve durablement une croissance robuste, la demande doit être rééquilibrée entre les différents pays.
Le Rôle Joué par le FMI Pour Favoriser une Reprise Durable
Pendant l’exercice 2010, le FMI a contribué de façon fondamentale au redressement de l’activité économique mondiale. Face à la crise, il a prôné l’adoption de politiques de nature à soutenir la reprise et à créer les conditions d’une croissance soutenue, en jouant en particulier un rôle essentiel lors des réunions du Groupe des Vingt (G-20), et il a apporté son concours à certains pays au moyen de vastes programmes, et notamment le recours, à titre de précaution, à la ligne de crédit modulable (LCM). Il a aussi adopté de nouvelles mesures et préconisé l’adaptation de la politique économique dans plusieurs domaines:
- Renforcement du dispositif de sécurité financière à l’échelle mondiale. Le FMI a accru ses ressources prêtables pendant l’exercice 2010, et il a approuvé et procédé à une allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) pour injecter de la liquidité dans l’économie mondiale. Il a révisé et élargi ses facilités de crédit afin qu’elles continuent de correspondre aux besoins des pays membres pendant toute la durée de la crise et par la suite. Pour atténuer les effets particulièrement sensibles de la crise sur de nombreux pays à faible revenu, le FMI a accru sa capacité de prêt concessionnel et modifié le cadre dans lequel il effectue ce type de prêt. Au cours de l’exercice, le Conseil d’administration a approuvé 14 accords de financement non concessionnels, pour un montant total de 72,2 milliards de DTS, dont la majorité (52,2 milliards de DTS) en liaison avec la LCM. En outre, les engagements de prêts au titre des facilités concessionnelles en faveur des pays à faible revenu ont fortement augmenté et atteint 2,2 milliards de DTS.
- Maintien des mesures de relance jusqu’à ce que l’on constate une reprise soutenue de la demande privée, tandis que sont élaborées, expliquées, puis engagées des stratégies crédibles de rééquilibrage à moyen terme des finances publiques, en fonction de la situation particulière de chaque pays. Le FMI a conseillé aux pouvoirs publics d’appliquer intégralement leurs mesures de relance budgétaire, sauf dans le cas des pays confrontés à une forte hausse des primes de risque, où l’assainissement des finances publiques ne pouvait pas attendre. Si la situation macroéconomique évolue comme le prévoit le FMI dans son rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale, la plupart des économies avancées devraient commencer à rééquilibrer leurs finances publiques en 2011. Les stratégies d’assainissement doivent être appliquées de manière à favoriser la croissance autant que possible et être accompagnées de réformes structurelles de nature à stimuler la croissance potentielle. Dans la mesure où les anticipations inflationnistes restent bien ancrées, la politique monétaire pourrait rester accommodante pendant le rééquilibrage budgétaire. Du fait que les pays émergents connaissent une reprise plus rapide que les pays avancés, ils devront être les premiers à resserrer leur politique monétaire. Pour la période à venir, le FMI conseille aux pays de donner la priorité non plus aux mesures de relance budgétaire, mais au rééquilibrage de leurs finances publiques.
- Réformes visant à renforcer le système financier mondial. Les estimations du FMI concernant les pertes subies par les systèmes financiers pendant la crise ont été revues à la baisse dans le courant de l’exercice 2010 tandis que la croissance redémarrait et que les marchés financiers rebondissaient, mais, dans bien des cas, les bilans des établissements financiers sont restés tendus. Dès lors, le FMI a prôné l’assainissement des bilans ainsi que la refonte de la réglementation et de la supervision du secteur financier, mesures qu’il jugeait indispensables pour réduire les risques et soutenir la croissance du crédit nécessaire à une reprise durable.
- Rééquilibrage de la croissance mondiale. Le FMI a conseillé aux pays qui affichaient des déficits extérieurs excessifs avant la crise de mettre en place des plans de rééquilibrage de leurs finances publiques pour préserver la confiance des investisseurs, de manière, là aussi, à favoriser autant que possible la croissance. Il incomberait alors aux pays qui enregistrent des excédents courants excessifs de stimuler la demande mondiale en faisant en sorte que leur croissance soit davantage tirée par la demande intérieure que par les exportations. Les monnaies des pays à déficits excessifs se dépréciant, il s’ensuit que celles des pays excédentaires doivent s’apprécier. Le FMI préconise que le rééquilibrage soit étayé par une réforme du secteur financier et par des politiques structurelles appropriées tant dans les pays excédentaires que dans les pays déficitaires.
- Renforcement des capacités. La crise a accru l’importance de l’assistance technique du FMI en tant que moyen pour les pays membres de se doter des capacités d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques macroéconomiques saines. Le FMI a répondu immédiatement aux besoins croissants dans ce domaine, en fournissant une assistance technique à plusieurs pays, en particulier pour les aider à faire face aux conséquences macroéconomiques de la crise.

Fabrication de bonbonnes de gaz de pétrole dans une usine de Cikarang, en Indonésie.

Réunion du CMFI lors de l’Assemblée annuelle 2009 au Centre des congrès d’Istanbul.
Renforcement du FMI en Prévision des Défis à Venir
Alors que se terminait l’exercice 2010, des risques considérables continuaient de peser sur la reprise et semblaient devoir persister pendant un certain temps encore. Des efforts particuliers ont donc été déployés en cours d’exercice pour renforcer le FMI afin qu’il soit tout à fait prêt à assumer son rôle évolutif au sein de l’économie mondiale. Lors de l’Assemblée annuelle d’Istanbul en octobre 2009, le Comité monétaire et financier international (CMFI) a fixé les grandes priorités de l’institution pour la période à venir:
- réviser la mission de l’institution de manière à ce qu’elle englobe l’ensemble des politiques macroéconomiques et des politiques touchant au secteur financier qui influent sur la stabilité mondiale;
- continuer de renforcer la capacité financière de l’institution, pour aider les pays membres qui se heurtent à des problèmes de balance des paiements, dus notamment à l’instabilité financière, et réduire le besoin qu’ils ressentent d’accumuler des réserves excessives;
- recentrer la surveillance multilatérale et mieux l’intégrer à la surveillance bilatérale, et renforcer encore la surveillance transnationale, régionale et multilatérale;
- réformer la gouvernance du FMI, afin d’accroître la légitimité et l’efficacité de l’institution.
Révision de la mission du FMI
Lors de l’Assemblée annuelle d’octobre 2009, le CMFI a invité le FMI à «réexaminer sa mission de manière à y inclure l’ensemble des politiques macroéconomiques et financières qui influent sur la stabilité mondiale», et à lui remettre un rapport à ce sujet d’ici à l’Assemblée annuelle de 2010. La surveillance, les questions de financement et la stabilité du système monétaire international – domaines qui relèvent de la mission statutaire du FMI – sont devenues les principaux thèmes des études réalisées par les services de l’institution ainsi que des débats du Conseil d’administration pendant les derniers mois de l’exercice 2010 et le sont restés pendant l’exercice en cours.
Financement pour le XXIe siècle
Les ressources du FMI
Pendant l’exercice, le Conseil d’administration s’est employé en particulier à faire en sorte que le FMI dispose de ressources suffisantes pour répondre aux demandes potentielles. Conformément aux objectifs énoncés par les dirigeants du G-20 en avril 2009 et approuvés ensuite par le CMFI, le FMI a pris de façon rapide et résolue des dispositions pour évaluer les ressources dont il disposait et faire en sorte qu’elles restent à la hauteur des besoins des pays membres. Des entretiens ont été engagés durant le premier semestre de 20092 avec plusieurs pays membres en vue de la conclusion éventuelle de nouveaux accords d’emprunt bilatéraux, et quinze de ces accords ont été signés et sont entrés en vigueur pendant l’exercice 2010. Dans le cadre d’un dispositif d’émission obligataire réservé aux pays membres et aux banques centrales et approuvé par le Conseil d’administration pendant l’exercice, trois accords bilatéraux prévoyant la souscription d’obligations du FMI ont aussi été signés et sont entrés en vigueur. Les ressources empruntées par le biais de ces divers accords ont été utilisées pour la première fois en juillet 2009.
En même temps que les accords d’emprunt bilatéraux étaient mis en place pour fournir rapidement des financements supplémentaires en cas de crise, le FMI a pris des dispositions pour accroître de façon plus permanente les ressources qu’il peut prêter. En novembre 2009, les participants existants et potentiels aux Nouveaux Accords d’emprunt (NAE)3 du FMI se sont entendus pour élargir et assouplir ces accords. Le Conseil d’administration a ensuite adopté une décision portant les NAE à 367,5 milliards de DTS (environ 550 milliards de dollars, au taux de change en fin d’exercice) et ajoutant treize nouveaux participants, notamment plusieurs pays émergents. Lors de discussions ultérieures sur l’adéquation et la composition des ressources prêtables du FMI, les administrateurs ont souligné que, en dépit du montant élevé des ressources disponibles au titre des NAE, le FMI était et devait rester une institution fondée sur un système de quotes-parts, et la plupart d’entre eux ont exprimé l’avis qu’il était hautement souhaitable d’accroître les quotes-parts de manière à ce que le FMI ait assez de ressources pour répondre aux besoins des pays membres dans la plupart des cas.
Le financement pour les pays membres
Tout en veillant à disposer de ressources suffisantes, le FMI a consacré des efforts considérables pendant l’exercice à affiner sa panoplie d’instruments de prêt pour pouvoir répondre aux besoins des pays membres pendant la crise et par la suite. À la fin de l’exercice 2009, le Conseil d’administration a approuvé une refonte du cadre de l’aide non concessionnelle du FMI et, durant l’exercice 2010, il a examiné plusieurs avant-projets de nouvelles modifications, notamment 1) des aménagements de la LCM, en particulier l’extension de la durée de l’aide consentie, une meilleure prévisibilité des critères d’admissibilité et la suppression du plafonnement informel des concours; 2) la création d’une ligne de crédit préventive (LCP) pour les pays qui ne sont pas admissibles au bénéfice de la LCM mais qui mènent de bonnes politiques économiques; et 3) la mise au point d’un mécanisme par lequel le FMI pourrait offrir des lignes de liquidité aux pays dont les politiques peuvent avoir des effets sur l’ensemble du système. Il est aussi prévu d’approfondir la réflexion sur le renforcement des liens avec les arrangements financiers régionaux.
Poursuivant l...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Copyright Page
- Table Des Matières
- Message du Directeur Général et Président du Conseil D’administration
- Lettre de Transmission au Conseil des Gouverneurs
- 1 Vue D’ensemble
- 2 Évolution de L’économie Mondiale et des Marchés Financiers
- 3 Œuvrer pour une Reprise Mondiale Durable
- 4 Reneorcer le FMI pour Relever les défis à venir
- 5 Finances, Organisation et Responsabilisation
- Encadrés
- Administrateurs et Administrateurs Suppléants
- Cadres de Direction
- Organigramme du FMI
- Notes