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Perspectives économiques régionales : Afrique subsaharienne: Maintenir la croissance
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
2011eBook ISBN
97816163512671. Maintenir la croissance
Introduction Et Résumé
Tout porte à croire que l’année en cours sera, elle aussi, une année encourageante pour la plupart des économies d’Afrique subsaharienne. Sous l’effet surtout du dynamisme de la demande intérieure, mais aussi du niveau élevé des cours des produits de base, l’économie de la région devrait croître de 5¼ % en 2011. Pour 2012, nos projections de référence laissent entrevoir une croissance meilleure, de 5¾ %, en tenant compte notamment des mesures ponctuelles de stimulation de la production dans plusieurs pays.
Mais il y a des fantômes au banquet. Bien que le niveau élevé des cours des produits de base puisse être bénéfique pour la région, la hausse des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, maintenant amplifiée par la sécheresse qui sévit par endroits, a mis à mal les budgets des pauvres et, dans plusieurs pays, provoqué une poussée d’inflation. De plus, les hésitations de la reprise mondiale menacent d’assombrir les perspectives d’exportation et de croissance. En particulier, nos projections pour 2012 reposent en grande partie sur l’hypothèse que le rythme de croissance de l’économie mondiale se maintiendra autour de 4 %. Si la croissance continue de ralentir dans les pays avancés et que la demande mondiale s’en trouve freinée, l’expansion en cours dans la région connaîtra vraisemblablement de grandes difficultés, les pays les plus exposés étant l’Afrique du Sud et quelques autres qui sont plus intégrés à l’économie mondiale.
Au cours des mois à venir, les autorités devront gérer un équilibre délicat entre, d’une part, la nécessité d’affronter les défis engendrés par la vigueur de la croissance et les récents chocs exogènes et, d’autre part, celle d’éviter les effets potentiellement négatifs d’un nouveau ralentissement de l’activité mondiale. Comme toujours, beaucoup dépendra de la situation particulière de chaque pays, mais l’on peut poser certains principes généraux.
- Dans certains pays moins dynamiques, qui sont surtout des pays à revenu intermédiaire, parmi lesquels l’Afrique du Sud, et où la liberté d’action des autorités n’est pas soumise à des contraintes financières, la production et l’emploi n’ont toujours pas retrouvé leurs niveaux d’avant la crise. Il est clair que, en pareil cas, les pouvoirs publics doivent continuer de soutenir la croissance de la production, à plus forte raison si la croissance de l’économie mondiale vacille.
- Dans la plupart des pays à faible revenu, la croissance continue de s’accélérer, mais les autorités tardent à abandonner l’orientation accommodante qu’ils avaient donnée à leur politique économique face au ralentissement mondial. Certains ont déjà pris tellement de retard à cet égard que l’inflation y est en forte hausse. Dans ces conditions:
- Pour autant que l’économie mondiale suive le scénario de référence décrit dans les Perspectives de l’économie mondiale, qui prévoit une croissance régulière mais faible, ces pays devraient fonder résolument leur politique budgétaire sur des considérations de moyen terme et resserrer leur politique monétaire partout où l’inflation hors alimentation a dépassé 10 %.
- En cas de ralentissement de l’activité mondiale, sous réserve des contraintes de financement, les autorités devraient s’attacher à maintenir les initiatives de dépenses déjà prévues, en laissant jouer les stabilisateurs automatiques du côté des recettes. Cependant, si le ralentissement mondial devait persister, il faudra alors revoir les projets de dépenses pour s’assurer qu’ils sont compatibles avec un fléchissement de la croissance et les hypothèses de financement. Là où l’inflation hors alimentation est élevée, il conviendrait d’attendre qu’elle retombe en dessous de 10 % pour soutenir l’activité au moyen de la politique monétaire.
- En ce qui concerne les pays exportateurs de pétrole, l’amélioration des termes de l’échange offre une bonne occasion de constituer des marges de manœuvre pour parer à un regain de volatilité des prix.
Certains signes encourageants indiquent que la croissance vigoureuse enregistrée récemment par la région a été d’assez bonne qualité. Les chapitres analytiques de cette édition des Perspectives économiques régionales étudient en particulier deux aspects touchant à la qualité de la croissance:
- Le chapitre 2 examine le caractère plus ou moins solidaire de la croissance vigoureuse enregistrée récemment par la région, en se fondant essentiellement sur une analyse détaillée de l’évolution de la consommation des quartiles les plus pauvres de la population dans six pays. Globalement, dans trois des économies à croissance forte de cet échantillon, la croissance économique a été relativement solidaire, les quartiles les plus pauvres de la population ayant bénéficié d’augmentations annuelles assez remarquables de la consommation. Conjugués à d’autres signes que la pauvreté a nettement reculé et que les indicateurs sociaux se sont sensiblement améliorés dans les pays à croissance forte de la région, tous ces éléments renforcent de façon importante l’idée que la croissance joue un rôle central.
- Le chapitre 3 examine dans quelle mesure les pays ont pu percer sur de nouveaux marchés porteurs. Au cours de la décennie écoulée, il y a eu une réorientation rapide et prononcée des exportations vers la Chine, l’Inde et d’autres pays en développement. Désormais, plus de la moitié des échanges commerciaux de la région (exportations et importations) s’effectuent avec des pays autres que les partenaires traditionnels; et les flux d’investissements évoluent dans le même sens. La réorientation du commerce a notamment pour avantage immédiat de réduire la volatilité des exportations et de la production.
Croissance Et Risques
L’année 2011 se caractérise par deux évolutions contrastées dans la région. D’un côté, la croissance n’a jamais été aussi forte et généralisée depuis de nombreuses années dans beaucoup de pays. D’un autre côté, les événements survenus en 2011 dans le monde et dans les différents pays de la région ont mis en évidence la fragilité des conditions économiques en Afrique subsaharienne. En particulier, la flambée des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie entraîne des bouleversements dans de nombreux pays de la région, surtout pour les populations urbaines pauvres; de plus, la sécheresse dans l’Est de l’Afrique entraîne une immense détresse humaine, avec notamment le déplacement de près d’un million de personnes de la Somalie vers l’Éthiopie et le Kenya. En outre, le regain de turbulences sur les marchés financiers mondiaux et la mise à nu des faiblesses des économies avancées vont sans doute accentuer les risques de décélération par rapport à nos projections centrales. Cette section, consacrée aux évolutions macroéconomiques engendrées par ces deux tendances, présente notre scénario de référence, selon lequel les risques de décélération, qui menacent désormais de faire tomber la croissance de l’activité économique mondiale en dessous de 4 %, demeurent contenus.
Si l’expansion de l’économie mondiale se poursuit au rythme de 4 % en 2011 et 2012, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait rester assez vigoureuse cette année et l’année prochaine (graphiques 1.1 et 1.2 et tableau 1.1). En particulier:
- Dans la plupart des sept pays exportateurs de pétrole de la région, le dynamisme persistant de la demande de pétrole devrait alimenter une hausse de la production de pétrole et de gaz, et les activités non pétrolières, surtout dans le secteur public, sont soutenues par la remontée des recettes provenant des hydrocarbures—un schéma particulièrement évident en Angola. En conséquence, la croissance devrait, selon les projections, atteindre en moyenne 6 % cette année et 7 % en 2012 dans les pays exportateurs de pétrole.
- Dans les pays à revenu intermédiaire, maintenant au nombre de onze1, la croissance devrait être de l’ordre de 4 à 4½ % en 2011 et 2012, taux moins élevé qu’avant la crise financière mondiale. Les turbulences qui ont agité récemment les marchés mondiaux, ainsi que l’effet de freinage qu’elles auront probablement sur la croissance des pays avancés, devraient limiter la croissance en Afrique du Sud à 3½ % cette année et l’année prochaine. Autre pays faisant exception dans ce groupe, le Swaziland a de graves problèmes budgétaires qui entraîneront une réduction des dépenses publiques et privées.
- Dans les vingt-six pays à faible revenu et États fragiles de la région, la vigueur de la croissance observée récemment devrait se maintenir. Hormis en Côte d’Ivoire, où le conflit civil a fortement perturbé l’activité économique cette année, la croissance des pays à faible revenu et des États fragiles devrait, d’après les projections, atteindre environ 6 % en moyenne (5 % si l’on inclut la Côte d’Ivoire) et frôler 7 % en 2012. Ce dynamisme continu de la croissance en 2012 s’explique en partie par les nouvelles productions minières dans plusieurs pays, dont le Niger et la Sierra Leone.
Graphique 1.1. Afrique subsaharienne: croissance de la production

Sources: FMI, Perspectives de l’économie mondiale et base de données du Département Afrique.
Graphique 1.2. Afrique subsaharienne: indicateurs macroéconomiques, décembre 2005–juin 20111

Sources: FMI, base de données de International Financial Statistics et base de données du Département Afrique.
Note: Le nombre de pays couverts est limité par la disponibilité de données mensuelles. Par exemple, les chiffres relatifs à l’inflation selon l’IPC couvrent 33 pays sur 42, selon la période considérée; pour les réserves, seuls 31 pays sont utilisés, qui représentent environ 95 % des réserves de l’Afrique subsaharienne en 2010.
1Lorsque l’on ne dispose pas encore de données pour juin 2011, les graphiques s’arrêtent en mai 2011.
Tableau 1.1. Afrique subsaharienne: agrégats macroéconomiques, 2004–12

Sources: FMI, Perspectives de l’économie mondiale et base de données du Département Afrique.
Dans un grand nombre de pays de la région, l’inflation s’est accélérée de façon perceptible, et de manière très prononcée dans certains pays d’Afrique de l’Est:
- Pour toute l’Afrique subsaharienne, l’inflation des prix à la consommation a été en moyenne de 10 % en juin 2011, contre 7½ % un an plus tôt. Dans un quart des économies de la région, l’inflation dépasse désormais 10 % (g...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Copyright Page
- Table des matières
- Sigles et acronymes
- Remerciements
- 1. Maintenir la croissance
- 2. Dans quelle mesure la forte croissance récente de l’Afrique a-t-elle été solidaire?
- 3. Nouveaux partenariats de l’Afrique subsaharienne avec des pays émergents : perspectives et défis
- Appendice statistique
- Bibliographie
- Publications du Département Afrique du FMI, 2009–11
- Encadrés
- Footnotes