MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE
eBook - ePub

MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Les Monarchies parlementaires

Philippe Bedei

Share book
  1. 138 pages
  2. French
  3. ePUB (mobile friendly)
  4. Available on iOS & Android
eBook - ePub

MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Les Monarchies parlementaires

Philippe Bedei

Book details
Book preview
Table of contents
Citations

About This Book

Ce mini dictionnaire couvrant l'Histoire de France des Capétiens à la fin de la IVÚme République est le sixiÚme d'une série de dix tomes. Son originalité tient au fait qu'il se concentre, époque par époque, aux personnalités les plus marquantes, aux batailles notables, aux traités et autres évÚnements significatifs. Il permet au lecteur d'embrasser rapidement chaque période sans se noyer dans des évÚnements subalternes. Chaque tome s'achÚve sur quelques réflexions de l'auteur concernant la période examinée.

Frequently asked questions

How do I cancel my subscription?
Simply head over to the account section in settings and click on “Cancel Subscription” - it’s as simple as that. After you cancel, your membership will stay active for the remainder of the time you’ve paid for. Learn more here.
Can/how do I download books?
At the moment all of our mobile-responsive ePub books are available to download via the app. Most of our PDFs are also available to download and we're working on making the final remaining ones downloadable now. Learn more here.
What is the difference between the pricing plans?
Both plans give you full access to the library and all of Perlego’s features. The only differences are the price and subscription period: With the annual plan you’ll save around 30% compared to 12 months on the monthly plan.
What is Perlego?
We are an online textbook subscription service, where you can get access to an entire online library for less than the price of a single book per month. With over 1 million books across 1000+ topics, we’ve got you covered! Learn more here.
Do you support text-to-speech?
Look out for the read-aloud symbol on your next book to see if you can listen to it. The read-aloud tool reads text aloud for you, highlighting the text as it is being read. You can pause it, speed it up and slow it down. Learn more here.
Is MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE an online PDF/ePUB?
Yes, you can access MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE by Philippe Bedei in PDF and/or ePUB format, as well as other popular books in History & World History. We have over one million books available in our catalogue for you to explore.

Information

Year
2021
ISBN
9782322404179
Topic
History
Edition
1
LES PERSONNAGES
Sous Louis XVIII
Louis XVIII
(1755-1824)
Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence et frĂšre de Louis XVI, vĂ©cut 69 ans, mais ne rĂ©gna que dix ans de 1814 Ă  1824, En 1771, il Ă©pousa Marie JosĂ©phine de Savoie, une union qui fut stĂ©rile, Des trois petits-fils de Louis XV qui rĂ©gnĂšrent, il semble admis que le comte de Provence ait Ă©tĂ© le plus intelligent, du moins, certainement le plus habile. Il quitta la France aprĂšs la fuite avortĂ©e de Varennes de Louis XVI, en 1791, et s'installa Ă  Coblence, Naturellement opposĂ© Ă  la RĂ©volution, le comte de Provence devint, aux yeux des royalistes, l'hĂ©ritier naturel de la couronne. Mais il fallut la chute de NapolĂ©on, en avril 1814, pour lui permettre de mettre en place une « premiĂšre » Restauration, Le nouveau roi - Louis XVIII - fit alors promulguer une « Charte » qui dĂ©finit un rĂ©gime de monarchie censitaire. Le drapeau tricolore fut vite abandonnĂ© au profit du drapeau blanc. Cette politique ne fut pas du goĂ»t des Français et permit Ă  NapolĂ©on, Ă©chappĂ© de l'Ăźle d'Elbe, de reprendre la France en vingt jours sans tirer un seul coup de feu. La dĂ©faite de Waterloo sonna le glas des ambitions de l’empereur et l'on assista Ă  une « seconde » Restauration Ă  partir de juillet 1815. Tirant les conclusions de son Ă©chec initial, Louis XVIII mena alors, au grand dam des ultras, une politique assez modĂ©rĂ©e, respectant davantage la charte de 1814.

Pierre Royer-Collard

(1763-1845)
D'origine paysanne, cet intellectuel de formation jansĂ©niste eut un rĂŽle non nĂ©gligeable dans les Ă©pisodes historiques de la RĂ©volution jusqu'Ă  la « Monarchie de Juillet ». D'abord sensible aux idĂ©es girondines, on le revit sous le Directoire oĂč il devint membre du Conseil des Cinq-Cents. Acquis progressivement Ă  l'idĂ©e d'une monarchie modĂ©rĂ©e et libĂ©rale, il s'opposa Ă  « l'aventure » Bonaparte. Devenu professeur d'histoire de la philosophie moderne Ă  la Sorbonne, il enseigna jusqu'en 1814. Il introduisit notamment la pensĂ©e de Thomas Reid, un philosophe Ă©cossais plaçant le « sens commun » Ă  la base de toute recherche philosophique. DĂ©putĂ© de la Marne, ses discours, empreints d'Ă©loquence parlementaire, firent de lui le leader naturel des « doctrinaires ». AprĂšs l’assassinat, en 1820, du duc de Berry qui vit le retour des ultras, ses partisans perdirent l’occasion de maintenir une monarchie libĂ©rale. En 1822, Royer-Collard prit position contre la loi liberticide sur la presse. En 1827, Ă  l’apogĂ©e de sa gloire, l'AcadĂ©mie française le reçut triomphalement. Il fut alors nommĂ© prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s en fĂ©vrier 1828. À ce titre, c’est lui qui, en mars 1830, prĂ©senta l'adresse des 221 Ă  Charles X. Ses textes et sa pensĂ©e eurent une grande influence sur l'action des dirigeants Ă  venir que furent Guizot et MolĂ©.

Denis Frayssinous

(1765-1841)
Denis Frayssinous fut ordonnĂ© prĂȘtre au moment de la RĂ©volution, mais refusa de prĂȘter serment Ă  la constitution civile du clergĂ©. Il exerça alors de façon clandestine son ministĂšre. Par la suite, il se fit connaĂźtre comme confĂ©rencier, notamment Ă  Saint-Sulpice. Lorsque les relations de NapolĂ©on avec le Pape Pie VII se tendirent, l'abbĂ© Frayssinous dut interrompre ses confĂ©rences, en 1809, pour les reprendre Ă  la Restauration, en 1814. À compter de cette pĂ©riode, il fut de ceux qui contribuĂšrent grandement au renouveau du christianisme en France. NommĂ© premier aumĂŽnier du roi Louis XVIII, en 1821, puis Ă©vĂȘque d'Hermopolis, il prit part Ă  l'action publique en acceptant la charge de « Grand maĂźtre des UniversitĂ©s », en juin 1822. Le roi le fit alors entrer Ă  la Chambre des pairs avec le titre de comte. En 1822, il fut Ă©lu Ă©galement Ă  l'AcadĂ©mie française. Lorsque Charles X succĂ©da Ă  Louis XVIII, en 1824, la mainmise du religieux sur l'enseignement supĂ©rieur s'accentua. Cela se traduisit par la nomination de Monseigneur Frayssinous au poste de ministre des Affaires ecclĂ©siastiques et de l'Instruction Publique dans le gouvernement ultra de VillĂšle. Puis par celle de ministre des Cultes dans le gouvernement de Jean-Baptiste de Martignac. En 1833, il rejoignit Charles X Ă  Prague pour ĂȘtre le prĂ©cepteur du duc de Bordeaux.

Duc de Richelieu

(1766-1822)
Curieux destin que ce lointain descendant du cardinal de Richelieu. Durant la RĂ©volution, ce jeune duc s’engagea au service de la Russie. Son valeureux comportement lui valut l’amitiĂ© du tsar Alexandre. Pendant l’épisode napolĂ©onien, le tsar le nomma gouverneur d'Odessa, en 1803, puis de toute la province mĂ©ridionale. RappelĂ©, dĂšs 1814, par Louis XVIII, qui le fit pair de France, le duc n'accepta qu’à contrecƓur de succĂ©der Ă  Talleyrand, pour mener de difficiles nĂ©gociations avec les alliĂ©s. Son amitiĂ© avec le tsar lui permit d'obtenir l'attĂ©nuation des sacrifices imposĂ©s Ă  la France. Il signa le second traitĂ© de Paris, en novembre 1815. Par sa scrupuleuse exĂ©cution des clauses financiĂšres, par son attitude Ă  la fois fiĂšre et prudente, il gagna la confiance des gouvernements alliĂ©s. Au congrĂšs d’Aix-la-Chapelle, en 1818 il obtint la fin de l'occupation Ă©trangĂšre. À l'intĂ©rieur, il soutint la lutte menĂ©e par Decazes contre la droite royaliste, mais en dĂ©cembre 1818, en dĂ©saccord avec ce dernier, il quitta le gouvernement. RappelĂ© en mars 1820, dans le dĂ©sarroi consĂ©cutif Ă  l’assassinat du duc de Berry, il fit passer une lĂ©gislation rĂ©pressive et une nouvelle loi Ă©lectorale. Mal soutenu par le roi et la droite, il se retira en dĂ©cembre 1822. Le duc de Richelieu laissa le souvenir d'un ministre compĂ©tent et dĂ©vouĂ©, d'un rare dĂ©sintĂ©ressement.

Jacques Antoine Manuel

(1775-1827)
Cet homme, nĂ© d'une famille de magistrats, s’enrĂŽla initialement dans l’armĂ©e d'Italie. Son courage lui valut de devenir officier et de participer notamment Ă  la cĂ©lĂšbre bataille du Pont d'Arcole, sous le commandement de Bonaparte. Mais blessĂ©, il fut rendu Ă  la vie civile. Embrassant alors la carriĂšre d'avocat, il en vint rapidement Ă  s'intĂ©resser Ă  la politique. Il rencontra trĂšs vite des difficultĂ©s avec les « ultras » Ă©tant l'un de ceux prĂ©fĂ©rant NapolĂ©on II Ă  la restauration des Bourbons. RĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© en 1818, il se rallia cependant Ă  Louis XVIII, dĂšs lors que ce dernier prĂ©servait l'essentiel des conquĂȘtes politiques et sociales de la RĂ©volution et du Consulat. Grand orateur, ses opinions libĂ©rales tranchĂ©es lui valurent de nombreux ennemis parmi les ultras rĂ©actionnaires. Cela ne l'empĂȘcha pas d'ĂȘtre rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© de VendĂ©e, en 1820 et 1823. Fin fĂ©vrier 1823, Manuel prononça un discours sur l’expĂ©dition d’Espagne, dans lequel certains virent une justification de la dĂ©chĂ©ance de Louis XVI en 1792, par comparaison avec la situation du roi d'Espagne, en 1823. UlcĂ©rĂ©s, les dĂ©putĂ©s ultras demandĂšrent et obtinrent son exclusion de l'AssemblĂ©e. Bravant sa dĂ©chĂ©ance, Manuel revint le lendemain. Il fallut faire appel Ă  la gendarmerie pour l’expulser de force. Il fut cependant ovationnĂ© par la foule en sortant de l’AssemblĂ©e.

Duc de Berry

(1778-1820)
Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry Ă©tait le second fils du comte d'Artois, frĂšre du roi Louis XVIII. Le duc de Berry Ă©tait donc l'un des deux hĂ©ritiers prĂ©somptifs de la branche des bourbons, avec son aĂźnĂ© Louis Antoine. DĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution française, le duc de Berry Ă©migra. De 1792 Ă  1797, il servit lui-mĂȘme dans l'armĂ©e de CondĂ© puis passa en Grande-Bretagne. Sur place, il eut une liaison avec une certaine Amy Brown avec qui il eut deux filles, dont il avoua publiquement l'existence. En mai 1814, le duc de Berry revint en France lors de la PremiĂšre Restauration. Pendant les Cent-Jours, il suivit Louis XVIII Ă  Gand. Mais politiquement, le duc de Berry Ă©tait (comme son pĂšre) un ultra-royaliste, trĂšs proche de la franc-maçonnerie. En juin 1816, il Ă©pousa la princesse Marie-Caroline de Naples. Lorsqu'un bonapartiste l'assassina en fĂ©vrier 1820, pour selon ses aveux « dĂ©truire la souche des bourbons ». Son raisonnement s'appuyait sur l'Ăąge des prĂ©tendants. Le comte d'Artois avait 63 ans et ses deux fils, 45 et 42 ans. En Ă©liminant le cadet, les possibilitĂ©s de perpĂ©tuer la branche s'amenuisaient fortement. En rĂ©alitĂ©, l'Ă©pouse du duc de Berry Ă©tait enceinte au moment de l'assassinat. Fin septembre 1820, elle mit au monde un fils posthume, Henri, que l'on ne tarda pas Ă  appeler « l'enfant du miracle »

Elie Decazes

(1780-1860)
Élie Decazes Ă©tait juriste de formation. Bien qu'il fĂ»t quelque temps dans l'entourage de Louis Bonaparte, il accueillit avec joie le retour de la royautĂ© en France. Introduit par le baron Louis auprĂšs de Louis XVIII, ce dernier apprĂ©cia rapidement cet homme modĂ©rĂ©, qui voulait selon sa formule restĂ©e cĂ©lĂšbre «royaliser la nation et nationaliser la monarchie». TrĂšs vite, Decazes fut nommĂ© PrĂ©fet de police en juillet 1815, dĂ©putĂ© le mois suivant puis ministre de la Police en septembre, Ă  la place de FouchĂ© disgraciĂ©. Decazes qui avait l'oreille de Louis XVIII – ce dernier l'appelait affectueusement «mon fils » - s'employa alors Ă  calmer les ardeurs de la Chambre ultra-royaliste. Celle-ci, revancharde de 1815, voulait chasser tous les «traĂźtres» bonapartistes. Decazes mit un an Ă  convaincre le roi qu'il fallait remplacer cette chambre « introuvable » et excessive par une reprĂ©sentation nationale plus conforme Ă  la rĂ©alitĂ© sociologique du pays. De fait les Ă©lections d’octobre 1816 donnĂšrent au pays une majoritĂ© moins rĂ©actionnaire. Decazes put alors mener jusqu'en fĂ©vrier 1820 une politique plus libĂ©rale qui permit au pays d'Ă©viter de nouvelles tensions. Il chuta cependant lorsque les ultras accusĂšrent sa politique modĂ©rĂ©e d'avoir favorisĂ© l'assassinat du duc de Berry, l'un des hĂ©ritiers prĂ©somptifs Ă  la couronne de France.

Prosper de Barente

(1782-1866)
Ami de nombre de personnalitĂ©s plus connues que lui tels Talleyrand, Guizot ou Benjamin Constant, cet homme brillant et placide traversa trois rĂ©volutions en Ă©tant l'un des piliers de la monarchie parlementaire en France, ÉlevĂ© Ă  la dignitĂ© de pair de France, en mars 1819, il dĂ©fendit avec tact et finesse ses idĂ©es libĂ©rales. Il prit alors place, en compagnie de Royer-Collard, dans les rangs de l’opposition comme l’un des principaux orateurs des « doctrinaires ». Le ministĂšre de rĂ©action qui succĂ©da au ministĂšre Decazes,, en fĂ©vrier 1820, l'Ă©limina du Conseil d’État, Barante se livra alors entiĂšrement Ă  ses travaux historiques, tout en s’associant, Ă  la Chambre des pairs, Ă  l'opposition de la majoritĂ© de tous les ministĂšres de la Restauration, Ă  l’exception de celui de Martignac. Plus tard, Louis-Philippe fit de cet homme un ambassadeur au royaume de PiĂ©mont-Sardaigne puis en Russie, Ă  Saint-PĂ©tersbourg, Durant toutes ces annĂ©es, il entretint avec ses nombreux amis une active correspondance tout en menant Ă  bien une abondante Ɠuvre littĂ©raire. DĂšs 1828, son « Histoire des ducs de Bourgogne » lui avait assurĂ© son Ă©lection Ă  l'AcadĂ©mie, La rĂ©volution de 1848 mit un terme dĂ©finitif Ă  sa vie politique, Elle fit alors de lui un observateur vigilant des Ă©vĂ©nements politiques, un chroniqueur infatigable, lucide, souvent visionnaire.
Sous Charles X
Charles X
(1757-1836)
Charles d'Artois n'était pas forcément prédestiné à occuper le trÎne de France. CinquiÚme garçon de Louis de France, le fils de Louis XV qui ne régna pas car mort avant son pÚre, il n'était pas écrit qu'une « Restauration » eut lieu aprÚs la Révolution et la longue épopée napoléonienne. En outre, il fallut que Charles bénéficie d'un certain nombre de circonstances favorables avec les décÚs prématurés des deux premiers garçons du dauphin, de son frÚre Louis décapité, en 1793, et de Louis XVIII mort en 1824. Mais Charles bénéficiait d'une bonne santé qui lui permit d'accéder au trÎne de France, à l'ùge avancé de 67 ans. Jusqu'à cette date, les avis le concernant n'étaient pas trÚs favorables, La premiÚre partie de sa vie fut futile, multipliant les maßtresses et se passionnant pour la chasse. Quand il s'intéressa à la politique, il cautionna les positions des « ultras » et versa dans un mysticisme religieux surprenant. Lorsqu'il succéda à Louis XVIII, faisant fi de tous les évÚnements antérieurs qui avaient bouleversé les relations sociales et politiques en France depuis plus de trente ans, il mena une politique réactionnaire d'Ancien Régime (lois sur le sacrilÚge et l'indemnisation des émigrés, ordonnances de Saint-Cloud) qui ne pouvait mener qu'à sa chute. Celle-ci intervint sans surprise lors des trois célÚbres « Glorieuses » de juillet 1830.

« Baron » Louis

(1755-1837)
Joseph-Louis fut, pendant prĂšs de trente ans, un grand spĂ©cialiste des finances publiques. RemarquĂ© dĂšs juillet 1790 par Talleyrand, Joseph-Louis se forma Ă  la finance en Angleterre, puis revint en France aprĂšs le 18 brumaire. L'Empire le vit alors entamer une carriĂšre de haut fonctionnaire dans le sillage de Talleyrand, au ministĂšre des Finances puis au Conseil d'État, en qualitĂ© de maĂźtre des requĂȘtes. NommĂ© baron d'Empire, en 1806, on l'appela bientĂŽt le « baron Louis ». La chute de l’Empire et la Restauration lui permirent de continuer de donner toute sa mesure. Pour Ă©pargner au pays une nouvelle banqueroute, il n'hĂ©sita pas Ă  dĂ©mobiliser une grande partie de l'armĂ©e impĂ©riale qu'il mit en «demi-solde». Il fut confirmĂ© Ă  ce poste par Louis XVIII qu'il va occuper, par intermittence, Ă  cinq reprises, en acquĂ©rant une rĂ©putation de grand technicien des finances. Il parvint notamment Ă  trouver des recettes permettant Ă  la France d'apurer, relativement vite...

Table of contents