Antonine Maillet : Les trésors cachés - Our Hidden Treasures
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Antonine Maillet : Les trésors cachés - Our Hidden Treasures

Antonine Maillet

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Antonine Maillet : Les trésors cachés - Our Hidden Treasures

Antonine Maillet

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A veritable artist, Maillet becomes a "creator of sounds, of colours, of forms and words." As she speaks, she paints a vast landscape of mountains and oceans, history and story, using the tools on her palette: blending the colours of myths and those of contemporary issues, creating an epic poem in a profoundly personal voice. This country she portrays is both young and old, speaks two languages, has a rich subconscious, and aspirations. She ends her lecture by re-telling a story originally written by Rabelais— which, incidentally, was penned the same year as the discovery of America.
The grande dame of storytelling uses her art to make an appeal for solidarity, in favour of the protection of cultures and the preservation of languages. Will her country, she asks, the one made "of many faces" and paradoxes, "be able to give nations of diverse origins their rightful place?"
Renowned, notably, for her iconic play La Sagouine, Antonine Maillet received the prestigious Prix Goncourt for her novel Pélagie-la-Charette, thereby becoming the first non-European laureate of the most prestigious award in France. Since then, she has published over twenty novels and many plays, and also translated several celebrated authors such as Shakespeare. She is the recipient of numerous literary awards, including the Governor General Literary Award, the Royal Society of Canada's Lorne Pierce Medal, and the Prix Goncourt.
This book is bilingual.

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Information

Table des matières

Avant-propos
Introduction
L’honorable Wade MacLauchlan
Les trésors cachés
Antonine Maillet
Postface La Grande Émancipation : les Acadiens dans le monde d’aujourd’hui
Margaret Conrad
Notes biographiques
Centre des arts de la Confédération, lauréats de la médaille Symons

Avant-propos

Décernée chaque année par le Centre des arts de la Confédération à un lauréat ayant contribué de façon exceptionnelle à la société canadienne, la médaille Symons est l’une des distinctions les plus prestigieuses au Canada.
Fondé en 1964 pour marquer le centenaire de la Conférence de Charlottetown, première étape vers la genèse de la nation canadienne, le Centre des arts de la Confédération est l’institution commémorative nationale établie en l’honneur des Pères de la Confédération. Cent ans plus tôt, ceux-ci se réunissaient à la Province House, l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard logée dans un élégant édifice néoclassique, pour discuter de l’union des provinces de l’Amérique du Nord britannique. En 1867, cette union donnait naissance au Canada tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Toute la population du Canada a joué un rôle dans l’établissement du Centre comme institution nationale qui honore les Pères de la Confédération, car toutes les provinces, de même que le gouvernement fédéral, se sont engagées à verser 15 cents par habitant pour sa construction. C’était la première fois que les provinces acceptaient de verser des fonds pour une institution située hors de leurs frontières. Le Centre, qui occupe tout un pâté de maisons, se trouve à proximité de la Province House à Charlottetown, site historique de la conférence de 1864. Il comprend plusieurs salles de spectacle, un musée d’art, un restaurant et une boutique de cadeaux.
En tant que seule institution commémorative canadienne établie en l’honneur des Pères de la Confédération, le Centre des arts de la Confédération a pour mandat d’inspirer la population canadienne et de l’inciter à célébrer la naissance et l’évolution de la Confédération canadienne grâce aux arts visuels et aux arts de la scène, à l’éducation artistique, au patrimoine et aux initiatives publiques, comme la médaille Symons. Lors de l’inauguration du Centre par Sa Majesté la reine Élizabeth le 6 octobre 1964, le premier ministre de l’époque, le très honorable Lester B. Pearson, a déclaré : « [L’édifice commémoratif des Pères de la Confédération] rend hommage aux célèbres fondateurs de notre Confédération. Il est aussi voué à encourager l’enrichissement de l’esprit et le délice du cœur, ces notions intangibles, mais précieuses, qui donnent sens aux sociétés et aident à en faire une civilisation et une culture. »
La présentation annuelle de la médaille Symons aide le Centre à jouer ce rôle : encourager ce qui donne sens à la société canadienne et ce qui en fait une civilisation et une culture. Ainsi la population canadienne a-t-elle l’occasion de reconnaître une contribution exceptionnelle à notre société et de réfléchir à son identité et à son avenir. L’attribution de la médaille est l’occasion, pour le lauréat, de prononcer une grande conférence sur l’état de la Confédération canadienne et sur sa place dans le monde. Il s’agit là d’une plateforme nationale permettant de discuter de l’état actuel et futur de notre pays et de ses perspectives sur la scène internationale contemporaine. La cérémonie de la médaille Symons et la causerie qui l’accompagne ont généralement lieu à l’automne, à Charlottetown, pour marquer l’anniversaire de la rencontre des Pères de la Confédération en 1864.
La médaille a été nommée en l’honneur du professeur Thomas H.B. Symons, grand ami du Centre des arts de la Confédération et membre de son conseil d’administration pendant plusieurs années. Premier recteur de l’université Trent, en Ontario, le professeur Symons est bien connu pour ses recherches en études canadiennes, surtout dans les domaines de politiques publiques, notamment en matière de culture, d’histoire et d’éducation.
Depuis 2004, le Centre des arts de la Confédération a honoré seize grands Canadiens : l’honorable Jean Charest, ancien premier ministre du Québec (2004), l’honorable Roy McMurtry, ancien procureur général et juge en chef de l’Ontario (2005), Mark Starowizc, communicateur distingué (2006), l’honorable Peter Lougheed, ancien premier ministre de l’Alberta, et l’honorable John Crosbie, ancien ministre fédéral et lieutenant-gouverneur de Terre-Neuve-et-Labrador (2007), Ian Wilson, ancien archiviste national, et la très honorable Beverley McLaughlin, juge en chef du Canada (2008), Mary Simon, dirigeante inuke, ancienne diplomate canadienne et présidente du Conseil de l’Arctique (2009), le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada (2010), Ivan Fellegi, ancien statisticien en chef du Canada (2011), David Suzuki, célèbre écologiste et communicateur (2012), Son Altesse Royale le Prince de Galles (2014), Stephen Lewis, ancien chef du Nouveau parti démocratique de l’Ontario et ancien ambassadeur aux Nations Unies (2014), et Paul Gross, comédien et réalisateur canadien de renom (2015).
La récipiendaire 2016 de la médaille Symons est Antonine Maillet, romancière, dramaturge et universitaire acadienne, et l’une des plus grandes écrivaines de la littérature canadienne. Sa pièce La Sagouine (1971) s’est s’imposée comme un classique du théâtre franco-canadien. Son roman Pélagie-la-Charrette (1979) fut la première oeuvre non européenne à recevoir le Prix Goncourt, le prix littéraire le plus prestigieux en France. Pélagie a rendu Antonine Maillet célèbre en France, et plus d’un million d’exemplaires y ont été vendus.
La Sagouine et Pélagie comptent parmi les plus grandes figures emblématiques créées par un écrivain canadien. La Sagouine est un soliloque prononcé par le personnage éponyme de la pièce, une laveuse de planchers acadienne, personnage auquel la comédienne Viola Léger, qui l’a fréquemment incarné, est intimement associée. Pélagie-la-Charrette, c’est l’histoire du peuple acadien qui, après le Grand Dérangement de 1755, entame le long et difficile retour à la terre natale. Cette épopée célèbre la détermination et la volonté de vivre des Acadiens, notamment chez la chef des déportés, Pélagie. Comme La Sagouine, Pélagie-la-Charrette célèbre également la langue riche, colorée et distincte des Acadiens, qu’Antonine Maillet a tant fait pour préserver et célébrer.
L’imaginaire littéraire d’Antonine Maillet a inspiré la création du Pays de la Sagouine, un remarquable parc thématique sur l’histoire et la culture acadiennes, situé tout près de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick, où elle est née et garde toujours une résidence d’été. Depuis plus de vingt ans, Le Pays de la Sagouine insuffle vie à l’histoire acadienne, passée et présente.
L’honorable Antonine Maillet est née en 1929 à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick, et habite à Montréal, au Québec. Elle est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise de l’Université de Moncton, et d’un doctorat en littérature de l’Université Laval. Elle a enseigné la littérature et le folklore à l’Université Laval ainsi qu’à l’Université de Montréal.
Les succès de La Sagouine et de Pélagie-la-Charrette ont propulsé Antonine Maillet à l’avant-scène de la littérature de langue française – non seulement canadienne, mais mondiale. Elle est l’auteure d’une cinquantaine de livres, dont des romans, des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre, des essais et des traductions (y compris des traductions vers le français de Shakespeare, Ben Jonson et George Bernard Shaw). Son plus récent ouvrage, Lettres de mon phare, paru en 2016, est un recueil de réflexions, d’histoires et de souvenirs qu’elle a écrit dans son studio de Bouctouche – studio ayant la forme d’un phare et donnant la vue sur le détroit de Northumberland, face à l’Île-du-Prince-Édouard.
L’œuvre remarquable d’Antonine Maillet, traduit dans de nombreuses langues, est une immense contribution à la littérature de langue française au Canada et dans le monde et confère à l’écrivaine le statut d’ambassadrice non officielle mais bien-aimée des Acadiens.
Dans son allocution de la médaille Symons, Antonine Maillet décrit sa propre redécouverte des trésors cachés issus de la tradition orale acadienne, de même que le rôle de la culture populaire acadienne dans la préservation de la richesse linguistique de la France du XVIe siècle. En effet, l’Acadie a préservé la langue et le vocabulaire propres au français de cette époque, qui précède la réforme de la langue du XVIIe siècle ; ceux-ci ont été source d’inspiration pour ses propres œuvres. En montrant sa propre expérience et la vitalité de la culture acadienne, elle demande si le Canada aura la sagesse nécessaire pour chérir et préserver ses nombreuses cultures et leurs joyaux culturels. Elle met le Canada au défi de devenir un chef de file mondial en matière de reconnaissance et de conservation culturelles, et de paver la voie vers l’avènement des « peuples confédérés » sur toute la planète, où chaque culture y trouvera la place qui lui est due.
Le Centre des arts de la Confédération est ravi d’avoir pu compter sur Margaret Conrad pour répondre à l’allocution d’Antonine Maillet lors de la cérémonie d’attribution de la médaille Symons 2016. ...

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