Madame Bovary - Interactive Bilingual Edition (English / French)
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Madame Bovary - Interactive Bilingual Edition (English / French)

A Classic of French Literature from the prolific French writer, known for SalammbĂŽ, Sentimental Education, Bouvard et PĂ©cuchet, November and Three Tales

Gustave Flaubert

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Madame Bovary - Interactive Bilingual Edition (English / French)

A Classic of French Literature from the prolific French writer, known for SalammbĂŽ, Sentimental Education, Bouvard et PĂ©cuchet, November and Three Tales

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Informazioni sul libro

This carefully crafted ebook: "Madame Bovary - Interactive Bilingual Edition (English / French)" is formatted for your eReader with a functional and detailed table of contents.Madame Bovary is the French writer Gustave Flaubert's debut novel. The story focuses on a doctor's wife, Emma Bovary, who has adulterous affairs and lives beyond her means in order to escape the banalities and emptiness of provincial life. Though the basic plot is rather simple, even archetypal, the novel's true art lies in its details and hidden patterns. Flaubert was a notorious perfectionist and claimed always to be searching for le mot juste ("the precise word"). Madame Bovary takes place in provincial northern France, near the town of Rouen in Normandy. The story begins and ends with Charles Bovary, a stolid, kindhearted man without much ability or ambition.Gustave Flaubert (1821-1880) was an influential French writer who was perhaps the leading exponent of literary realism of his country. The celebrated short story writer Maupassant was a protégé of Flaubert.

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Informazioni

Editore
e-artnow
Anno
2015
ISBN
9788026837008
Anglais

Madame Bovary

Table des matiĂšres
PREMIÈRE PARTIE
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX

DEUXIEME PARTIE
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV

TROISIEME PARTIE
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
Anglais

PREMIÈRE PARTIE

Table des matiĂšres

I

Table des matiĂšres
Nous Ă©tions Ă  l’Étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillĂ© en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se rĂ©veillĂšrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.
Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maĂźtre d’études :
— Monsieur Roger, lui dit-il Ă  demi-voix, voici un Ă©lĂšve que je vous recommande, il entre en cinquiĂšme. Si son travail et sa conduite sont mĂ©ritoires, il passera dans les grands, oĂč l’appelle son Ăąge.
RestĂ© dans l’angle, derriĂšre la porte, si bien qu’on l’apercevait Ă  peine, le nouveau Ă©tait un gars de la campagne, d’une quinzaine d’annĂ©es environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupĂ©s droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassĂ©. Quoiqu’il ne fĂ»t pas large des Ă©paules, son habit-veste de drap vert Ă  boutons noirs devait le gĂȘner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habituĂ©s Ă  ĂȘtre nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d’un pantalon jaunĂątre trĂšs tirĂ© par les bretelles. Il Ă©tait chaussĂ© de souliers forts, mal cirĂ©s, garnis de clous.
On commença la rĂ©citation des leçons. Il les Ă©couta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n’osant mĂȘme croiser les cuisses, ni s’appuyer sur le coude, et, Ă  deux heures, quand la cloche sonna, le maĂźtre d’études fut obligĂ© de l’avertir, pour qu’il se mĂźt avec nous dans les rangs.
Nous avions l’habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d’avoir ensuite nos mains plus libres ; il fallait, dĂšs le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon Ă  frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussiĂšre ; c’était lĂ  le genre.
Mais, soit qu’il n’eĂ»t pas remarquĂ© cette manoeuvre ou qu’il n’eĂ»t osĂ© s’y soumettre, la priĂšre Ă©tait finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C’était une de ces coiffures d’ordre composite, oĂč l’on retrouve les Ă©lĂ©ments du bonnet Ă  poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbĂ©cile. OvoĂŻde et renflĂ©e de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires ; puis s’alternaient, sĂ©parĂ©s par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonnĂ©, couvert d’une broderie en soutache compliquĂ©e, et d’oĂč pendait, au bout d’un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d’or, en maniĂšre de gland. Elle Ă©tait neuve ; la visiĂšre brillait.
— Levez-vous, dit le professeur.
Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit Ă  rire.
Il se baissa pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d’un coup de coude, il la ramassa encore une fois.
— DĂ©barrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui Ă©tait un homme d’esprit.
Il y eut un rire Ă©clatant des Ă©coliers qui dĂ©contenança le pauvre garçon, si bien qu’il ne savait s’il fallait garder sa casquette Ă  la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tĂȘte. Il se rassit et la posa sur ses genoux.
— Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom.
Le nouveau articula, d’une voix bredouillante, un nom inintelligible.
— RĂ©pĂ©tez !
Le mĂȘme bredouillement de syllabes se fit entendre, couvert par les huĂ©es de la classe.
— Plus haut ! cria le maütre, plus haut !
Le nouveau, prenant alors une rĂ©solution extrĂȘme, ouvrit une bouche dĂ©mesurĂ©e et lança Ă  pleins poumons, comme pour appeler quelqu’un, ce mot : Charbovari.
Ce fut un vacarme qui s’élança d’un bond, monta en crescendo, avec des Ă©clats de voix aigus (on hurlait, on aboyait, on trĂ©pignait, on rĂ©pĂ©tait : Charbovari ! Charbovari !), puis qui roula en notes isolĂ©es, se calmant Ă  grand-peine, et parfois qui reprenait tout Ă  coup sur la ligne d’un banc oĂč saillissait encore çà et lĂ , comme un pĂ©tard mal Ă©teint, quelque rire Ă©touffĂ©.
Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu Ă  peu se rĂ©tablit dans la classe, et le professeur, parvenu Ă  saisir le nom de Charles Bovary, se l’étant fait dicter, Ă©peler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d’aller s’asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hĂ©sita.
— Que cherchez-vous ? demanda le professeur.
— Ma cas
, fit timidement le nouveau, promenant autour de lui des regards inquiets.
— Cinq cents vers Ă  toute la classe ! exclamĂ© d’une voix furieuse, arrĂȘta, comme le Quos ego, une bourrasque nouvelle.
— Restez donc tranquilles ! continuait le professeur indignĂ©, et s’essuyant le front avec son mouchoir qu’il venait de prendre dans sa toque : Quant Ă  vous, le nouveau, vous me copierez vingt fois le verbe ridiculus sum.
Puis, d’une voix plus douce :
— Eh ! vous la retrouverez, votre casquette ; on ne vous l’a pas volĂ©e !
Tout reprit son calme. Les tĂȘtes se courbĂšrent sur les cartons, et le nouveau resta pendant deux heures dans une tenue exemplaire, quoiqu’il y eĂ»t bien, de temps Ă  autre, quelque boulette de papier lancĂ©e d’un bec de plume qui vĂźnt s’éclabousser sur sa figure. Mais il s’essuyait avec la main, et demeurait immobile, les yeux baissĂ©s.
Le soir, Ă  l’Étude, il tira ses bouts de manches de son pupitre, mit en ordre ses petites affaires, rĂ©gla soigneusement son papier. Nous le vĂźmes qui travaillait en conscience, cherchant tous les mots dans le dictionnaire et se donnant beaucoup de mal. GrĂące, sans doute, Ă  cette bonne volontĂ© dont il fit preuve, il dut de ne pas descendre dans la classe infĂ©rieure ; car, s’il savait passablement ses rĂšgles, il n’avait guĂšre d’élĂ©gance dans les tournures. C’était le curĂ© de son village qui lui avait commencĂ© le latin, ses parents, par Ă©conomie, ne l’ayant envoyĂ© au collĂšge que le plus tard possible.
Son pĂšre, M. Charles-Denis-BartholomĂ© Bovary, ancien aide-chirurgien-major, compromis, vers 1812, dans des affaires de conscription, et forcĂ©, vers cette Ă©poque, de quitter le service, avait alors profitĂ© de ses avantages personnels pour saisir au passage une dot de soixante mille francs, qui s’offrait en la fille d’un marchand bonnetier, devenue amoureuse de sa tournure. Bel homme, hĂąbleur, faisant sonner haut ses Ă©perons, portant des favoris rejoints aux moustaches, les doigts toujours garnis de bagues et habillĂ© de couleurs voyantes, il avait l’aspect d’un brave, avec l’entrain facile d’un commis voyageur. Une fois mariĂ©, il vĂ©cut deux ou trois ans sur la fortune de sa femme, dĂźnant bien, se levant tard, fumant dans de grandes pipes en porcelaine, ne rentrant le soir qu’aprĂšs le spectacle et frĂ©quentant les cafĂ©s. Le beau-pĂšre mourut et laissa peu de chose ; il en fut indignĂ©, se lança dans la fabrique, y perdit quelque argent, puis se retira dans la campagne, oĂč il voulut faire valoir. Mais, comme il ne s’entendait guĂšre plus en culture qu’en indiennes, qu’il montait ses chevaux au lieu de les envoyer au labour, buvait son cidre en bouteilles au lieu de le vendre en barriques, mangeait les plus belles volailles de sa cour et graissait ses souliers de chasse avec le lard de ses cochons, il ne tarda point Ă  s’apercevoir qu’il valait mieux planter lĂ  toute spĂ©culation.
Moyennant deux cents francs par an, il trouva donc Ă  louer dans un village, sur les confins du pays de Caux et de la Picardie, une sorte de logis moitiĂ© ferme, moitiĂ© maison de maĂźtre ; et, chagrin, rongĂ© de regrets, accusant le ciel, jaloux contre tout le monde, il s’enferma dĂšs l’ñge de quarante-cinq ans, dĂ©goĂ»tĂ© des hommes, disait-il, et dĂ©cidĂ© Ă  vivre en paix.
Sa femme avait Ă©tĂ© folle de lui autrefois ; elle l’avait aimĂ© avec mille servilitĂ©s qui l’avaient dĂ©tachĂ© d’elle encore davantage. EnjouĂ©e jadis, expansive et tout aimante, elle Ă©tait, en vieillissant, devenue (Ă  la façon du vin Ă©ventĂ© qui se tourne en vinaigre) d’humeur difficile, piaillarde, nerveuse. Elle avait tant souffert, sans se plaindre, d’abord, quand elle le voyait courir aprĂšs toutes les gotons de village et que vingt mauvais lieux le lui renvoyaient le soir, blasĂ© et puant l’ivresse ! Puis l’orgueil s’était rĂ©voltĂ©. Alors elle s’était tue, avalant sa rage dans un stoĂŻcisme muet, qu’elle garda jusqu’à sa mort. Elle Ă©tait sans cesse en courses, en affaires. Elle allait chez les avouĂ©s, chez le prĂ©sident, se rappelait l’échĂ©ance des billets, obtenait des retards ; et, Ă  la maison, repassait, cousait, blanchissait, surveillait les ouvriers, soldait les mĂ©moires, tandis que, sans s’inquiĂ©ter de rien, Monsieur, continuellement engourdi dans une somnolence boudeuse dont il ne se rĂ©veillait que pour lui dire des choses dĂ©sobligeantes, restait Ă  fumer au coin du feu, en crachant dans les cendres.
Quand elle eut un enfant, il le fallut mettre en nourrice. RentrĂ© chez eux, le marmot fut gĂątĂ© comme un prince. Sa mĂšre le nourrissait de confitures ; son pĂšre le laissait courir sans souliers, et, pour faire le philosophe, disait mĂȘme qu’il pouvait bien aller tout nu, comme les enfants des bĂȘtes. À l’encontre des tendances maternelles, il avait en tĂȘte un certain idĂ©al viril de l’enfance, d’aprĂšs lequel il tĂąchait de former son fils, voulant qu’on l’élevĂąt durement, Ă  la spartiate, pour lui faire une bonne constitution. Il l’envoyait se coucher sans feu, lui apprenait Ă  boire de grands coups de rhum et Ă  insulter les processions. Mais, naturellement paisible, le petit rĂ©pondait mal Ă  ses efforts. Sa mĂšre le traĂźnait toujours aprĂšs elle ; elle lui dĂ©coupait des cartons, lui racontait des histoires, s’entretenait avec lui dans des monologues sans fin, pleins de gaietĂ©s mĂ©lancoliques et de chatteries babillardes. Dans l’isolement de sa vie, elle reporta sur cette tĂȘte d’enfant toutes ses vanitĂ©s Ă©parses, brisĂ©es. Elle rĂȘvait de hautes positions, elle le voyait dĂ©jĂ  grand, beau, spirituel, Ă©tabli, dans les ponts et chaussĂ©es ou dans la magistrature. Elle lui apprit Ă  lire, et mĂȘme lui enseigna, sur un vieux piano qu’elle avait, Ă  chanter deux ou trois petites romances. Mais, Ă  tout cela, M. Bovary, peu soucieux des lettres, disait que ce n’était pas la peine ! Auraient-ils jamais de quoi l’entretenir dans les Ă©coles du gouvernement...

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