Le travail, et après?
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Le travail, et après?

Rodolphe Christin, Jean-Christophe Giuliani, Philippe Godard, Bernard Legros

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Le travail, et après?

Rodolphe Christin, Jean-Christophe Giuliani, Philippe Godard, Bernard Legros

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À droite comme à gauche, on a fait du «travail» un absolu, une norme incontournable. En s'attaquant à sa position centrale dans nos vies, les auteurs entendent mettre à mal ce consensus afin de «penser contre le travail» et ainsi dépasser un système qui souvent nous broie. Car quelle est la véritable nature du travail dont on nous serine tant les vertus? N'y a-t-il pas une hypocrisie récurrente à encourager un système qui défend encore que le travail rend libre alors qu'il devient de plus en plus rare?

Plutôt que chercher à aménager le travail pour le faire perdurer, les auteurs tentent d'imaginer des voies de sortie. Leurs critiques rejoignent plusieurs sphères du travail: le mythe du plein emploi, le salariat, le management et ses ravages, la servitude volontaire des cadres et des classes moyennes ou encore le rôle de l'éducation arrimée au monde de l'entreprise. Leur but commun: un désir de remettre en cause le dogme du travail pour tous, du travail comme élément structurant de la vie individuelle et collective, de l'activité rémunérée comme horizon existentiel prépondérant. Sans orthodoxie, c'est dans un ici et maintenant, sur nos lieux de travail et dans notre quotidien, que les auteurs nous invitent à prendre le parti de limiter, de contrer ou de refuser ce qui nous nie et nous détruit, en fonction de nos propres capacités.

Mettre en question le travail devient un impératif quand tout un monde gravite autour de ce paradigme: celui de la (sur)production et de la (sur)consommation qui ne prend pas en compte les limites de la planète. Cela n'est plus possible; l'heure est venue de réfléchir à son après.

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Informazioni

Anno
2017
ISBN
9782897193102

Notes

1. En novembre 1884, à Chicago, le IVe congrès des «Trade Unions» décide qu’à partir du 1er mai 1886 la journée normale de travail sera fixée à huit heures.
2. Dans un article publié en août 2015 dans Le Monde diplomatique, Yanis Varoufakis, ancien ministre des Finances du gouvernement d’Alexis Tsipras, explique que le FMI «insistait pour que nous [le gouvernement grec de Syriza] détruisions ce qu’il restait de droit du travail tout en supprimant les garde-fous protégeant les professions libérales».
3. Notamment par ceux qui ne tiennent aucun compte de l’avertissement proféré par Anselm Jappe: «Le sujet est le substrat, l’acteur, le porteur dont le système fétichiste de valorisation de la valeur a besoin pour assurer la production et la consommation. Il n’est pas complètement identique à l’individu ou à l’être humain, lequel peut parfois sentir la forme-sujet comme une camisole de force (par exemple, le rôle du mâle, ou du “gagnant”). C’est pourquoi Marx a appelé le sujet de la valorisation de la valeur le “sujet automate” – ce sujet est le contraire de l’autonomie et de la liberté à laquelle on associe habituellement le concept de “sujet”. Le sujet est alors ce à l’égard duquel il faut s’émanciper, et non ce à travers lequel et en vue duquel il faut s’émanciper. S’il est ainsi, le dépassement du capitalisme ne peut pas consister dans le triomphe d’un sujet créé par le développement capitaliste lui-même.» Cf. Pour une nouvelle critique sociale (c’est nous qui soulignons), disponible ici: <http://pensee-radicale-en-construction.overblog.com/2014/04/pour-une-nouvelle-critique-sociale-anselm-jappe.html>).
4. Il est en effet notable et logique que les pensées visant la justice sociale et l’émancipation, et appelant à lutter contre le capitalisme, lui soient toutes contemporaines. Elles ont été étayées par l’exploitation massive du prolétariat par le système capitaliste. Liées à lui par une relation dialectique, les théories contestataires usent donc, bon gré mal gré, de catégories intellectuelles issues de son univers historique et culturel.
5. William Morris, Comment nous pourrions vivre, Paris, Le passager clandestin, 2010, p. 69.
6. Une approche réellement anthropologique devrait pouvoir restituer les différentes représentations culturelles de l’activité de subsistance. En recourant par exemple à cette terminologie, l’économiste Jean-Marie Harribey n’échappe pas à ce travers, malgré tout l’intérêt du texte auquel nous faisons ici référence: «Travail, emploi, activité: essai de clarification de quelques concepts», Économies et Sociétés, série «Économie du travail», A.B. no 20, 3, 1998, p. 5-59.
7. Le philosophe Bernard Stiegler oppose le travail et l’emploi, ce dernier terme désignant chez lui le travail salarié, affublé de valeurs négatives comme la standardisation et la «répétition machinale et stupide». Ce faisant, il réserve au travail une définition positive: «Le travail, c’est ce qu’on appelait autrefois l’ouvrage. Dans le mot “ouvrage”, on entend le verbe “ouvrir”. “Ouvrer” veut dire opérer. Un travailleur ouvre un monde, qui peut être un tout petit monde, mais un monde – plutôt que ce qui nous apparaît de plus en plus comme étant l’immonde.» Le choix d’appeler «travail» l’utopie contributive que le philosophe appelle de ses vœux nous semble malheureusement propice à entretenir l’ambiguïté sur sa nature et ses réalités. Cf. Bernard Stiegler, entretien avec Ariel Kyrou, L’emploi est mort, vive le travail!, Paris, Mille et une nuits, 2015.
8. Jean-Marie Harribey, «Travail, emploi, activité», op. cit.
9. André Gorz, Métamorphoses du travail, critique de la raison économique, Paris, Gallimard, 1988, p. 346.
10. Cf. l’ouvrage collectif coordonné par Anne Dhoquois, Recréer le plein emploi, une utopie réaliste, Paris, HD Ateliers Henry Dougier, 2015.
11. Bernard Stiegler, L’emploi est mort, vive le travail!, op. cit., p. 51.
12. «Comment la révolution numérique favorise “l’apparition d’un robotariat”», L’Express emploi, 24 septembre 2015.
13. Albert Cossery, Les couleurs de l’infamie, Paris, Joëlle Losfeld, 1999.
14. Michel Capron, «La responsabilité sociale d’entreprise», dans L’Encyclopédie du développement durable, no 99, juillet 1999.
15. André Gorz, Métamorphoses du travail, op. cit., p. 297.
16. Gilbert Rist, Le Développement, histoire d’une croyance occidentale, Paris, Presses de Sciences Po, 2001.
17. Catherine Bodet et Thomas Lamarche, «La Responsabilité sociale des entreprises comme innovation institutionnelle. Une lecture régulationniste», Revue de la régulation – Capitalisme, institutions, pouvoirs, Maison des Sciences de l’Homme, Paris Nord, no 1, juin 2007.
18. Ibid.
19. Claude Albagli et Georges Henault (dir.), La création d’entreprises en Afrique, Vanves, EDICEF, 1996, p. 56.
20. Cf. Paul Ariès, Le Mésusage. Essai sur l’hypercapitalisme, Lyon, Parangon, 2007.
21. Comme le souligne bien Anselm Jappe: «La décomposition actuelle du système n’est nullement due à des efforts de ses ennemis révolutionnaires, ni même à une espèce de résistance passive, par exemple contre le travail. Il s’agit plutôt du fait que la base de la vie de tout un chacun dans la société marchande, c’est-à-dire la transformation perpétuelle de travail en capital et de capital en travail – donc la consommation productrice de la force de travail et la valorisation du capital – est visiblement en train de s’épuiser, essentiellement à cause du remplacement de la force de travail vivant par des technologies. Cela jette, d’une manière toujours plus visible, dans la panique tous les sujets dont la vie dépend, directement ou indirectement, de cette valorisation du travail, qu’il s’agisse du PDG d’une «entreprise moyenne» européenne ou d’un milicien africain pilleur, d’un allocataire d’aide sociale américain ou d’un mineur russe. D’une manière ou d’une autre, chacun a l’impression que le terrain est en train de se dérober sous ses pieds, et c’est cette lutte autour d’un gâteau toujours plus ...

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