La Pisanelle

Gabriele d'Annunzio, Annamaria Andreoli, Giorgio Zanetti, Annamaria Andreoli, Giorgio Zanetti

• Editore: Mondadori
• Anno: 2014
• Print ISBN: 9788804627098
• eBook ISBN: 9788852041822
• Argomento: Letteratura
• Categoria: Teatro

Notizia sul testo, Note di commento, Cronologia della vita di Gabriele d'Annunzio a cura di Annamaria Andreoli. Nell'ebook si ripropone il testo di La Pisanelle ou le jeu de la rose et de la mort raccolto in Tragedie, sogni e misteri, a cura di Annamaria Andreoli, con la collaborazione di Giorgio Zanetti, «I Meridiani», Mondadori, Milano 2013. Gli apparati informativi riproducono quelli pubblicati nell?edizione dei «Meridiani»; la Cronologia riproduce quella pubblicata nel primo tomo delle Prose di ricerca (a cura di Annamaria Andreoli e Giorgio Zanetti, «I Meridiani», Mondadori, Milano 2005). Attesa per anni, La Pisanelle è l'unica commedia scritta da d'Annunzio, composta e rappresentata nel 1913; il testo originale è in francese, e sarà volto in italiano da Ettore Janni in quello stesso anno (versione che qui si riproduce). Esule in Francia, messo all'Indice dopo Le Martyre de Saint Sébastien, il poeta abruzzese decide di sfidare il mondo della teatrocrazia parigina sul terreno che più gli è congeniale: quello dell'erudizione antiquaria e del Medioevo italiano. Ambienta quindi la sua opera, nella quale ogni dettaglio è tratto da fonti storiche e filologiche, all'epoca delle gloriose Repubbliche marinare e mette in scena una vicenda dal netto sapore boccaccesco: la Pisanella è una meretrice proveniente dalla città toscana che, giunta nell'isola di Cipro, viene scambiata per una santa. Il testo, per chi riesca a decifrarne la fitta trama di allusioni colte, è esilarante e ricco di rimandi ai grandi della letteratura drammatica, da Shakespeare all'amato Zola.

LA PISANELLE
OU
LE JEU DE LA ROSE ET DE LA MORT¹

Comédie en trois actes et un prologue
[1913]

LE PROLOGUE²

LES PERSONNAGES

La Reine – Sire Huguet

Le Prince de Tyr

Les neuf évêques latins – Les quatre évêques grecs

Le Maître du Temple – Le Maréchal de l’Hôpital

Le Prince d’Antioche – Le Prince de Galilée

Le Sénéchal – Le Chambellan – Le Bouteiller

Le Turcoplier – Le Bailli de la Secrète

Le Vicomte de Nicosie

Le Baile de Venise – Le Consul pisan

Le Seigneur d’Arsur – Le Seigneur de Césarée

Le Seigneur de Barut – Le Comte de Japhe

Le Comte d’Edesse – Toute la baronnie

L’aumônier

Eudes et les pages d’outremer

Cormes et les archers boulgres

Les serviteurs de la table – Le ménestrel

Les hauts et les bas ménétriers

Les «personnaiges vifs» de la Fée Mélusine

et de Raimondin

La mendiante – Les affamés

Dans le royaume latin de Cypre, en l’an de sécheresse où la Reine Vénus réapparut près de sa ville d’Amathonte, sous le règne des Princes de la maison de Lusignan.

On aperçoit, dans le Palais du Roy latin de Cypre, la grande salle dite «la Volte» parce qu’elle est faite en voûte, entourée d’arcatures sur colonnettes de marbre jaune de Sparte, parée de tapis de haute lice ouvragés d’or qui représentent les Sept péchés mortels, la Fable de Tantale, la Prise de Jéricho, l’Histoire de Blancandin et Orgueillouse d’amour. Elle est desservie par une loge à laquelle donne accès une porte que garde une compagnie de mercenaires boulgres. L’autre porte, dite des Reliefs, est fermée sur le Jardin de la myrrhe où s’assemblent les mendiants pour attendre qu’on leur distribue les restes du festin. Frère Léon, cordelier de l’étroite observance, aumônier du Roy, se tient debout, là, sous son capuce, le dos au vantail, patient et silencieux.

Aux tables dressées en forme de potence, toutes jonchées de roses incarnates, sont assis les évêques de l’Eglise latine et de l’Eglise grecque, neuf et quatre, car le dixième latin, l’archevêque de Nicosie, est absent. Et on y voit l’oncle de Sire Huguet, le Prince de Tyr, connétable du Royaume, entre le Maréchal de l’Hôpital et le Maître du Temple. On y voit le Prince d’Antioche et le Prince de Galilée, le Sénéchal, le Chambellan, le Bouteiller, le Turcoplier, le Bailli de la Secrète, le Vicomte de Nicosie, la fleur de la Chevalerie et de la Baronnie franque, et aussi le Baile de Venise et le Consul pisan.

Au chef de la table, la Reine mère est assise près du Roy jeunet. Devant elle est la Nef d’orfèvrerie avec ses mâts, ses agrès, ses bannières; et autour de la Nef sont quatre botequins chargés d’épices. Devant lui est le Languier branchu d’où pendent les épreuves pour l’essai des met et des boissons; et sous l’arbret d’or sont les salières. Des écuyers tranchants, des échansons, des valets, des garçonnets, des esclaves orientau...

Indice dei contenuti

• Copertina
• Frontespizio
• Nota all’edizione
• LA PISANELLE
• La Pisanella volta in verso italiano da Ettore Janni
• Tavola delle sigle e delle abbreviazioni
• Notizia sul testo e note di commento
• Cronologia
• Piano dell’opera
• Copyright