Le Deuxieme Amendement Aux Statuts du Fonds
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Information

Vue d’ensemble

NĂ©cessitĂ© d’une rĂ©forme

La rĂ©daction du deuxiĂšme amendement aux statuts du Fonds monĂ©taire international a Ă©tĂ© une tĂąche plus longue et plus compliquĂ©e que la prĂ©paration du premier amendement, qui portait essentiellement crĂ©ation du droit de tirage spĂ©cial (DTS) et est entrĂ© en vigueur le 28 juillet 1969. La crĂ©ation d’un instrument de rĂ©serve international avait Ă©tĂ© compliquĂ©e par les difficultĂ©s que posait une entreprise aussi nouvelle, mais l’existence d’un thĂšme unificateur donnait aux nĂ©gociateurs un cadre Ă  l’intĂ©rieur duquel ils devaient concentrer leurs efforts. En outre, une fois adoptĂ©, le premier amendement avait pu ĂȘtre annexĂ© au texte original des Statuts, sous une forme presque semblable Ă  celle d’un traitĂ© distinct, sans exiger de profondes modifications au texte original. Moins stimulant pour l’esprit, le deuxiĂšme amendement a Ă©tĂ© cependant plus complexe car il consiste en une anthologie de projets non reliĂ©s par un thĂšme commun. Pareille approche encourage la prĂ©sentation de nouvelles propositions et la fragmentation de l’opinion. Par ailleurs, elle complique le travail de rĂ©daction car les modifications requises ont une influence sur l’ensemble des Statuts et ne peuvent simplement leur ĂȘtre ajoutĂ©es les unes aprĂšs les autres.
Pour retrouver les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales de la deuxiĂšme rĂ©vision des statuts du Fonds parmi les dĂ©tails sous lesquels elles disparaissent, et pour mieux les comprendre, il est utile de rappeler les Ă©vĂ©nements qui ont abouti Ă  un accord international sur le deuxiĂšme amendement. Tout a commencĂ© le 15 aoĂ»t 1971 lorsque le PrĂ©sident des Etats-Unis a annoncĂ© que les autoritĂ©s monĂ©taires de son pays renonçaient Ă  assurer la conversion des avoirs officiels en dollars dĂ©tenus par d’autres pays. Beaucoup considĂšrent encore cet Ă©vĂ©nement comme l’illustration du court. poĂšme composĂ© par Joe Brainard, artiste et poĂšte amĂ©ricain contemporain: «Avec l’accĂ©lĂ©ration de l’histoire, chaque jour pour ainsi dire est l’anniversaire de quelque catastrophe.»
Le dollar E.U. Ă©tait auparavant au centre du systĂšme monĂ©taire international créé Ă  Bretton Woods pendant l’étĂ© de 1944 car, lorsque les Statuts entrĂšrent en vigueur, les Etats-Unis s’étaient engagĂ©s Ă  maintenir la valeur de leur monnaie par rapport Ă  l’or en Ă©changeant de l’or contre des dollars avec les autoritĂ©s monĂ©taires des autres pays membres. Ceux-ci pouvaient maintenir le pair de leur monnaie conformĂ©ment aux dispositions des Statuts en intervenant sur les marchĂ©s des changes en dollars E.U. ou en autres monnaies convertibles en dollars. DĂ©sormais, le systĂšme n’avait plus de centre. Les Etats-Unis, qui Ă©taient au premier chef responsables de la crĂ©ation du systĂšme des pairs et avaient eu une influence prĂ©pondĂ©rante lors des nĂ©gociations relatives Ă  sa crĂ©ation, ont signifiĂ© aux autres pays que le systĂšme Ă©tait inadĂ©quat.
DĂšs que le choc causĂ© par les Ă©vĂ©nements d’aoĂčt fut amorti, il fut dĂ©cidĂ© que le systĂšme monĂ©taire international devrait faire l’objet d’un examen attentif et, Ă©ventuellement, d’une rĂ©vision. Le 1er octobre 1971, le Conseil des gouverneurs du Fonds a adoptĂ© une rĂ©solution demandant au Conseil d’administration d’étudier tous les aspects du systĂšme, de rendre compte des rĂ©sultats de cette Ă©tude et de proposer, si possible, le texte des amendements aux Statuts qu’il jugerait nĂ©cessaire pour mettre en Ɠuvre ses recommandations.
Le 18 dĂ©cembre 1971, le Groupe des dix1 concluait l’Accord de Washington, en vertu duquel de nouvelles relations de change devaient ĂȘtre Ă©tablies pour les monnaies des pays membres du groupe. Le mĂȘme jour, le Fonds adoptait une dĂ©cision sur les taux centraux et les marges Ă©largies pour les transactions de change. On pensait Ă  l’époque, et aussi par la suite, qu’on reviendrait Ă  un systĂšme similaire Ă  celui des pairs, bien qu’avec une flexibilitĂ© plus grande que celle permise par les Statuts d’origine, et que la dĂ©cision prise par le Fonds le 18 dĂ©cembre 1971 pouvait servir de modĂšle pour le futur systĂšme. La flexibilitĂ©, on s’en est vite aperçu, d’aprĂšs les opinions exprimĂ©es au nom d’un grand nombre de pays membres, devait comporter la reconnaissance de la validitĂ© des taux flottants dans certaines circonstances, et devait relever de la compĂ©tence du Fonds, bien que ni les circonstances autorisant le flottement, ni la dĂ©limitation prĂ©cise de la compĂ©tence du Fonds n’aient pu ĂȘtre Ă©claircies.

Négociation de la réforme

En aoĂ»t 1972, conformĂ©ment Ă  la rĂ©solution du 1er octobre 1971, le Conseil d’administration transmettait au Conseil des gouverneurs un rapport intitulĂ© RĂ©forme du systĂšme monĂ©taire international. Ce rapport est devenu, en fait, l’ordre du jour du ComitĂ© des vingt. L’expression «ordre du jour» ne donne cependant qu’une mĂ©diocre idĂ©e des qualitĂ©s d’ingĂ©niositĂ© et de l’envergure de ce rapport, mĂȘme s’il ne contenait aucun projet d’amendement et si ses auteurs avaient Ă©vitĂ© de faire des propositions particuliĂšres.
Le Conseil des gouverneurs avait dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© en juillet 1972 de crĂ©er le ComitĂ© des vingt, dont le nom officiel Ă©tait «le ComitĂ© ad hoc pour la rĂ©forme du systĂšme monĂ©taire international et les questions connexes». Le ComitĂ© des vingt est nĂ© des longs dĂ©bats qui se sont dĂ©roulĂ©s entre les membres du Fonds sur le meilleur moyen de nĂ©gocier la rĂ©forme. Il est frĂ©quent que les nĂ©gociations internationales se heurtent, dĂšs le dĂ©part, Ă  ce qu’on appelle parfois le problĂšme de la forme de la table. A cette occasion, la nature aussi bien politique qu’économique du sujet des nĂ©gociations fut l’une des raisons ayant incitĂ© les pays membres Ă  constituer un nouvel organe composĂ© de ministres ou d’autres reprĂ©sentants ayant des responsabilitĂ©s politiques ou officielles dans leur pays. La composition du ComitĂ© fut dĂ©terminĂ©e par les 20 pays ou groupes de pays membres du Fonds qui nomment ou Ă©lisent leurs administrateurs. Chaque pays ou groupe de pays dĂ©signa un membre du ComitĂ©, mais celui-ci Ă©tait assistĂ© d’un grand nombre d’associĂ©s et de conseillers, de sorte que l’on comptait beaucoup plus de 20 membres du Fonds, reprĂ©sentĂ©s aux dĂ©libĂ©rations par des ministres ou d’autres personnalitĂ©s officielles.
Bien que le terme «ad hoc» ait Ă©tĂ© retenu pour traduire le souci de certains pays membres et de certains administrateurs de ne pas faire du ComitĂ© un organe permanent du Fonds, son successeur, le ComitĂ© intĂ©rimaire du Conseil des gouverneurs sur le systĂšme monĂ©taire international, a Ă©tĂ© formĂ© en octobre 1974 aprĂšs que le ComitĂ© des vingt eut cessĂ© d’exister. Parmi les raisons qui ont prĂ©sidĂ© Ă  cette dĂ©cision, on a fait valoir l’utilitĂ© du ComitĂ© des vingt, la conclusion Ă  laquelle on Ă©tait arrivĂ©, Ă  savoir qu’une rĂ©forme globale du systĂšme monĂ©taire international aurait un caractĂšre Ă©volutif et devrait ĂȘtre supervisĂ©e par un comitĂ© reconstituĂ© et, enfin, le dĂ©sir de renforcer les pouvoirs du Fonds en crĂ©ant, Ă  l’intĂ©rieur de sa structure, un organe permanent composĂ© de personnes ayant des responsabilitĂ©s politiques ou officielles dans leur propre pays. Il se peut que le ComitĂ© intĂ©rimaire soit, Ă  son tour, remplacĂ© par le CollĂšge. Les dispositions appelĂ©es Ă  rĂ©gir le CollĂšge ont Ă©tĂ© influencĂ©es par les rĂ©solutions portant crĂ©ation des deux comitĂ©s et par l’expĂ©rience qu’ils ont acquise. Le CollĂšge serait un organe du Fonds habilitĂ© par les Statuts Ă  prendre des dĂ©cisions, Ă  la diffĂ©rence des deux autres comitĂ©s qui ne pouvaient avoir que des fonctions consultatives. HiĂ©rarchiquement, le CollĂšge se situerait entre le Conseil des gouverneurs et le Conseil d’administration, mais il serait, quant Ă  l’esprit, plus proche du premier car il serait composĂ© de gouverneurs, de ministres ou de personnes de rang comparable et il superviserait la gestion et l’adaptation du systĂšme monĂ©taire international. Le CollĂšge supplĂ©erait le Conseil des gouverneurs, mais il serait de taille plus restreinte, car ce dernier est dĂ©jĂ  composĂ© (1er aoĂ»t 1978) de 134 gouverneurs et ce nombre augmente chaque fois qu’un nouveau membre adhĂšre au Fonds.
Le ComitĂ© des vingt et l’organe subsidiaire constituĂ© par les supplĂ©ants qui Ă©taient chargĂ©s de prĂ©parer le travail du ComitĂ© se sont rĂ©unis entre septembre 1972 et juin 1974 pour discuter de la rĂ©forme. Ces discussions, qui se sont dĂ©roulĂ©es entre ministres, entre hauts fonctionnaires, et au sein des groupes de travail d’experts techniques de pays membres du Fonds, ont Ă©tĂ© remarquables par la qualitĂ© de l’analyse des diffĂ©rents systĂšmes possibles.
A l’issue de ses travaux, le ComitĂ© des vingt a soumis au Conseil des gouverneurs un rapport et un Plan de rĂ©forme2 datĂ© du 14 juin 1974. Le ComitĂ© et les hypothĂšses sur lesquelles il avait travaillĂ©, s’est trouvĂ© dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements et les nĂ©gociateurs furent forcĂ©s de conclure qu’un accord sur un nouveau systĂšme Ă©tait impossible. La poussĂ©e de l’inflation et l’incidence sur la balance des paiements des pays membres du renchĂ©rissement des importations de pĂ©trole ont encore rendu l’avenir trop incertain pour que le ComitĂ© puisse donner plus qu’une indication sur l’orientation gĂ©nĂ©rale que le systĂšme pourrait prendre. Les termes utilisĂ©s sont prudents: le verbe est «pourrait» Ă©voluer et non «évoluerait» ou «devrait Ă©voluer». Les efforts qui ont abouti au Plan de rĂ©forme ont-ils Ă©tĂ© vains? Cette question nous rappelle une anecdote racontĂ©e par A. J. Liebling. Celui-ci traversait l’Atlantique Ă  bord d’un navire marchand au cours de la deuxiĂšme guerre mondiale lorsqu’une brusque secousse du bateau fit tomber Ă  l’eau le dentier du capitaine. «Ne vous inquiĂ©tez pas, dit ce dernier pour rassurer Liebling, une chose n’est pas perdue tant qu’on sait oĂč elle est.» Nous savons en effet oĂč trouver les idĂ©es du Plan de rĂ©forme et de ses annexes.
Le Plan de rĂ©forme comprenait deux parties. Dans la premiĂšre partie, le ComitĂ© prĂ©sentait les Ă©lĂ©ments d’un systĂšme rĂ©formĂ© sur lesquels un accord avait pu intervenir. Dix questions qui n’avaient pu faire l’objet d’un accord Ă©taient traitĂ©es Ă  part dans les dix annexes prĂ©parĂ©es par le PrĂ©sident et les Vice-prĂ©sidents des supplĂ©ants. La deuxiĂšme partie du Plan de rĂ©forme Ă©tait intitulĂ©e «Mesures immĂ©diates». Le ComitĂ© y Ă©voquait ou examinait un certain nombre de mesures qui devaient ou pouvaient ĂȘtre ...

Table of contents

  1. Cover Page
  2. Title Page
  3. Copyright Page
  4. Contents
  5. Note Liminaire
  6. Vue d’ensemble
  7. Premiers effets du deuxiĂšme amendement
  8. Footnotes