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Le Deuxieme Amendement Aux Statuts du Fonds
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
1978eBook ISBN
9781451926941Vue dâensemble
NĂ©cessitĂ© dâune rĂ©forme
La rĂ©daction du deuxiĂšme amendement aux statuts du Fonds monĂ©taire international a Ă©tĂ© une tĂąche plus longue et plus compliquĂ©e que la prĂ©paration du premier amendement, qui portait essentiellement crĂ©ation du droit de tirage spĂ©cial (DTS) et est entrĂ© en vigueur le 28 juillet 1969. La crĂ©ation dâun instrument de rĂ©serve international avait Ă©tĂ© compliquĂ©e par les difficultĂ©s que posait une entreprise aussi nouvelle, mais lâexistence dâun thĂšme unificateur donnait aux nĂ©gociateurs un cadre Ă lâintĂ©rieur duquel ils devaient concentrer leurs efforts. En outre, une fois adoptĂ©, le premier amendement avait pu ĂȘtre annexĂ© au texte original des Statuts, sous une forme presque semblable Ă celle dâun traitĂ© distinct, sans exiger de profondes modifications au texte original. Moins stimulant pour lâesprit, le deuxiĂšme amendement a Ă©tĂ© cependant plus complexe car il consiste en une anthologie de projets non reliĂ©s par un thĂšme commun. Pareille approche encourage la prĂ©sentation de nouvelles propositions et la fragmentation de lâopinion. Par ailleurs, elle complique le travail de rĂ©daction car les modifications requises ont une influence sur lâensemble des Statuts et ne peuvent simplement leur ĂȘtre ajoutĂ©es les unes aprĂšs les autres.
Pour retrouver les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales de la deuxiĂšme rĂ©vision des statuts du Fonds parmi les dĂ©tails sous lesquels elles disparaissent, et pour mieux les comprendre, il est utile de rappeler les Ă©vĂ©nements qui ont abouti Ă un accord international sur le deuxiĂšme amendement. Tout a commencĂ© le 15 aoĂ»t 1971 lorsque le PrĂ©sident des Etats-Unis a annoncĂ© que les autoritĂ©s monĂ©taires de son pays renonçaient Ă assurer la conversion des avoirs officiels en dollars dĂ©tenus par dâautres pays. Beaucoup considĂšrent encore cet Ă©vĂ©nement comme lâillustration du court. poĂšme composĂ© par Joe Brainard, artiste et poĂšte amĂ©ricain contemporain: «Avec lâaccĂ©lĂ©ration de lâhistoire, chaque jour pour ainsi dire est lâanniversaire de quelque catastrophe.»
Le dollar E.U. Ă©tait auparavant au centre du systĂšme monĂ©taire international créé Ă Bretton Woods pendant lâĂ©tĂ© de 1944 car, lorsque les Statuts entrĂšrent en vigueur, les Etats-Unis sâĂ©taient engagĂ©s Ă maintenir la valeur de leur monnaie par rapport Ă lâor en Ă©changeant de lâor contre des dollars avec les autoritĂ©s monĂ©taires des autres pays membres. Ceux-ci pouvaient maintenir le pair de leur monnaie conformĂ©ment aux dispositions des Statuts en intervenant sur les marchĂ©s des changes en dollars E.U. ou en autres monnaies convertibles en dollars. DĂ©sormais, le systĂšme nâavait plus de centre. Les Etats-Unis, qui Ă©taient au premier chef responsables de la crĂ©ation du systĂšme des pairs et avaient eu une influence prĂ©pondĂ©rante lors des nĂ©gociations relatives Ă sa crĂ©ation, ont signifiĂ© aux autres pays que le systĂšme Ă©tait inadĂ©quat.
DĂšs que le choc causĂ© par les Ă©vĂ©nements dâaoĂčt fut amorti, il fut dĂ©cidĂ© que le systĂšme monĂ©taire international devrait faire lâobjet dâun examen attentif et, Ă©ventuellement, dâune rĂ©vision. Le 1er octobre 1971, le Conseil des gouverneurs du Fonds a adoptĂ© une rĂ©solution demandant au Conseil dâadministration dâĂ©tudier tous les aspects du systĂšme, de rendre compte des rĂ©sultats de cette Ă©tude et de proposer, si possible, le texte des amendements aux Statuts quâil jugerait nĂ©cessaire pour mettre en Ćuvre ses recommandations.
Le 18 dĂ©cembre 1971, le Groupe des dix1 concluait lâAccord de Washington, en vertu duquel de nouvelles relations de change devaient ĂȘtre Ă©tablies pour les monnaies des pays membres du groupe. Le mĂȘme jour, le Fonds adoptait une dĂ©cision sur les taux centraux et les marges Ă©largies pour les transactions de change. On pensait Ă lâĂ©poque, et aussi par la suite, quâon reviendrait Ă un systĂšme similaire Ă celui des pairs, bien quâavec une flexibilitĂ© plus grande que celle permise par les Statuts dâorigine, et que la dĂ©cision prise par le Fonds le 18 dĂ©cembre 1971 pouvait servir de modĂšle pour le futur systĂšme. La flexibilitĂ©, on sâen est vite aperçu, dâaprĂšs les opinions exprimĂ©es au nom dâun grand nombre de pays membres, devait comporter la reconnaissance de la validitĂ© des taux flottants dans certaines circonstances, et devait relever de la compĂ©tence du Fonds, bien que ni les circonstances autorisant le flottement, ni la dĂ©limitation prĂ©cise de la compĂ©tence du Fonds nâaient pu ĂȘtre Ă©claircies.
Négociation de la réforme
En aoĂ»t 1972, conformĂ©ment Ă la rĂ©solution du 1er octobre 1971, le Conseil dâadministration transmettait au Conseil des gouverneurs un rapport intitulĂ© RĂ©forme du systĂšme monĂ©taire international. Ce rapport est devenu, en fait, lâordre du jour du ComitĂ© des vingt. Lâexpression «ordre du jour» ne donne cependant quâune mĂ©diocre idĂ©e des qualitĂ©s dâingĂ©niositĂ© et de lâenvergure de ce rapport, mĂȘme sâil ne contenait aucun projet dâamendement et si ses auteurs avaient Ă©vitĂ© de faire des propositions particuliĂšres.
Le Conseil des gouverneurs avait dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© en juillet 1972 de crĂ©er le ComitĂ© des vingt, dont le nom officiel Ă©tait «le ComitĂ© ad hoc pour la rĂ©forme du systĂšme monĂ©taire international et les questions connexes». Le ComitĂ© des vingt est nĂ© des longs dĂ©bats qui se sont dĂ©roulĂ©s entre les membres du Fonds sur le meilleur moyen de nĂ©gocier la rĂ©forme. Il est frĂ©quent que les nĂ©gociations internationales se heurtent, dĂšs le dĂ©part, Ă ce quâon appelle parfois le problĂšme de la forme de la table. A cette occasion, la nature aussi bien politique quâĂ©conomique du sujet des nĂ©gociations fut lâune des raisons ayant incitĂ© les pays membres Ă constituer un nouvel organe composĂ© de ministres ou dâautres reprĂ©sentants ayant des responsabilitĂ©s politiques ou officielles dans leur pays. La composition du ComitĂ© fut dĂ©terminĂ©e par les 20 pays ou groupes de pays membres du Fonds qui nomment ou Ă©lisent leurs administrateurs. Chaque pays ou groupe de pays dĂ©signa un membre du ComitĂ©, mais celui-ci Ă©tait assistĂ© dâun grand nombre dâassociĂ©s et de conseillers, de sorte que lâon comptait beaucoup plus de 20 membres du Fonds, reprĂ©sentĂ©s aux dĂ©libĂ©rations par des ministres ou dâautres personnalitĂ©s officielles.
Bien que le terme «ad hoc» ait Ă©tĂ© retenu pour traduire le souci de certains pays membres et de certains administrateurs de ne pas faire du ComitĂ© un organe permanent du Fonds, son successeur, le ComitĂ© intĂ©rimaire du Conseil des gouverneurs sur le systĂšme monĂ©taire international, a Ă©tĂ© formĂ© en octobre 1974 aprĂšs que le ComitĂ© des vingt eut cessĂ© dâexister. Parmi les raisons qui ont prĂ©sidĂ© Ă cette dĂ©cision, on a fait valoir lâutilitĂ© du ComitĂ© des vingt, la conclusion Ă laquelle on Ă©tait arrivĂ©, Ă savoir quâune rĂ©forme globale du systĂšme monĂ©taire international aurait un caractĂšre Ă©volutif et devrait ĂȘtre supervisĂ©e par un comitĂ© reconstituĂ© et, enfin, le dĂ©sir de renforcer les pouvoirs du Fonds en crĂ©ant, Ă lâintĂ©rieur de sa structure, un organe permanent composĂ© de personnes ayant des responsabilitĂ©s politiques ou officielles dans leur propre pays. Il se peut que le ComitĂ© intĂ©rimaire soit, Ă son tour, remplacĂ© par le CollĂšge. Les dispositions appelĂ©es Ă rĂ©gir le CollĂšge ont Ă©tĂ© influencĂ©es par les rĂ©solutions portant crĂ©ation des deux comitĂ©s et par lâexpĂ©rience quâils ont acquise. Le CollĂšge serait un organe du Fonds habilitĂ© par les Statuts Ă prendre des dĂ©cisions, Ă la diffĂ©rence des deux autres comitĂ©s qui ne pouvaient avoir que des fonctions consultatives. HiĂ©rarchiquement, le CollĂšge se situerait entre le Conseil des gouverneurs et le Conseil dâadministration, mais il serait, quant Ă lâesprit, plus proche du premier car il serait composĂ© de gouverneurs, de ministres ou de personnes de rang comparable et il superviserait la gestion et lâadaptation du systĂšme monĂ©taire international. Le CollĂšge supplĂ©erait le Conseil des gouverneurs, mais il serait de taille plus restreinte, car ce dernier est dĂ©jĂ composĂ© (1er aoĂ»t 1978) de 134 gouverneurs et ce nombre augmente chaque fois quâun nouveau membre adhĂšre au Fonds.
Le ComitĂ© des vingt et lâorgane subsidiaire constituĂ© par les supplĂ©ants qui Ă©taient chargĂ©s de prĂ©parer le travail du ComitĂ© se sont rĂ©unis entre septembre 1972 et juin 1974 pour discuter de la rĂ©forme. Ces discussions, qui se sont dĂ©roulĂ©es entre ministres, entre hauts fonctionnaires, et au sein des groupes de travail dâexperts techniques de pays membres du Fonds, ont Ă©tĂ© remarquables par la qualitĂ© de lâanalyse des diffĂ©rents systĂšmes possibles.
A lâissue de ses travaux, le ComitĂ© des vingt a soumis au Conseil des gouverneurs un rapport et un Plan de rĂ©forme2 datĂ© du 14 juin 1974. Le ComitĂ© et les hypothĂšses sur lesquelles il avait travaillĂ©, sâest trouvĂ© dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements et les nĂ©gociateurs furent forcĂ©s de conclure quâun accord sur un nouveau systĂšme Ă©tait impossible. La poussĂ©e de lâinflation et lâincidence sur la balance des paiements des pays membres du renchĂ©rissement des importations de pĂ©trole ont encore rendu lâavenir trop incertain pour que le ComitĂ© puisse donner plus quâune indication sur lâorientation gĂ©nĂ©rale que le systĂšme pourrait prendre. Les termes utilisĂ©s sont prudents: le verbe est «pourrait» Ă©voluer et non «évoluerait» ou «devrait Ă©voluer». Les efforts qui ont abouti au Plan de rĂ©forme ont-ils Ă©tĂ© vains? Cette question nous rappelle une anecdote racontĂ©e par A. J. Liebling. Celui-ci traversait lâAtlantique Ă bord dâun navire marchand au cours de la deuxiĂšme guerre mondiale lorsquâune brusque secousse du bateau fit tomber Ă lâeau le dentier du capitaine. «Ne vous inquiĂ©tez pas, dit ce dernier pour rassurer Liebling, une chose nâest pas perdue tant quâon sait oĂč elle est.» Nous savons en effet oĂč trouver les idĂ©es du Plan de rĂ©forme et de ses annexes.
Le Plan de rĂ©forme comprenait deux parties. Dans la premiĂšre partie, le ComitĂ© prĂ©sentait les Ă©lĂ©ments dâun systĂšme rĂ©formĂ© sur lesquels un accord avait pu intervenir. Dix questions qui nâavaient pu faire lâobjet dâun accord Ă©taient traitĂ©es Ă part dans les dix annexes prĂ©parĂ©es par le PrĂ©sident et les Vice-prĂ©sidents des supplĂ©ants. La deuxiĂšme partie du Plan de rĂ©forme Ă©tait intitulĂ©e «Mesures immĂ©diates». Le ComitĂ© y Ă©voquait ou examinait un certain nombre de mesures qui devaient ou pouvaient ĂȘtre ...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Copyright Page
- Contents
- Note Liminaire
- Vue dâensemble
- Premiers effets du deuxiĂšme amendement
- Footnotes