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Les concepts de convertibilite selon le Fonds
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
1972eBook ISBN
9781451967340I. Concepts du Fonds
1. La convertibilitĂ© aux termes de lâarticle VIII
Paiements et transferts afférents à des transactions internationales courantes
Les Statuts donnent de la convertibilitĂ© une dĂ©finition dâune complexitĂ© et dâune originalitĂ© sans Ă©gale dans tout le droit international. Câest la dĂ©finition de la forme de convertibilitĂ© que tĂŽt ou tard â et le plus tĂŽt sera le mieux â chaque membre du Fonds est censĂ© adopter pour sa monnaie. Plusieurs membres appliquant dĂ©jĂ cette forme de convertibilitĂ©1, on est fondĂ© Ă lui attacher une importance primordiale.
Lâarticle XIX d) dĂ©finit ainsi les monnaies qui rĂ©pondent Ă cette dĂ©finition de la convertibilitĂ© :
Par avoirs dâun membre en monnaies convertibles, il faut entendre ses avoirs en monnaies dâautres membres qui ne se prĂ©valent pas des dispositions transitoires de lâarticle XIV, section 2, ainsi que ses avoirs en monnaies dâEtats non membres qui peuvent ĂȘtre dĂ©signĂ©s Ă©ventuellement par le Fonds. A cet effet, le terme monnaie comprend notamment les espĂšces mĂ©talliques, la monnaie fiduciaire, les avoirs en banque, les acceptations bancaires et les obligations dâEtat Ă©mises Ă Ă©chĂ©ance maxima de douze mois.
La monnaie dâun membre est donc convertible si le membre ne se prĂ©vaut pas des mesures transitoires de lâarticle XIV, section 2. Cette disposition donne Ă un membre qui se prĂ©vaut de ces mesures certaines prĂ©rogatives pour maintenir, adapter ou introduire des restrictions aux paiements et transferts affĂ©rents aux transactions internationales courantes, comme suit :
Section 2. Restrictions de change
Nonobstant les dispositions de tout autre article des prĂ©sents Statuts, les membres pourront, pendant la pĂ©riode de transition qui suivra la fin de la guerre, maintenir, adapter aux changements de circonstances (et, en ce qui concerne les membres dont les territoires ont Ă©tĂ© occupĂ©s par lâennemi, introduire au besoin) des restrictions sur les paiements et transferts effectuĂ©s Ă lâoccasion dâopĂ©rations internationales courantes. Les membres devront, cependant, dans leur politique des changes, avoir constamment Ă©gard aux objectifs du Fonds; dĂšs que les conditions le permettront, ils devront prendre toutes les mesures possibles pour convenir avec les autres membres des dispositions commerciales et financiĂšres susceptibles de faciliter les paiements internationaux et le maintien de la stabilitĂ© des changes. En particulier, les membres supprimeront les restrictions maintenues en vigueur ou introduites par application de la prĂ©sente section dĂšs quâils sâestimeront en mesure dâĂ©quilibrer, sans ces restrictions, leur balance des paiements, dâune maniĂšre qui ne grĂšve pas exagĂ©rĂ©ment leur accĂšs aux ressources du Fonds.
Officiellement un membre sâabstient ou cesse dâappliquer les dispositions transitoires, en avisant le Fonds, conformĂ©ment Ă lâarticle XIV, section 3, quâil accepte les obligations de lâarticle VIII, sections 2, 3 et 4. La section 3 de lâarticle XIV dispose :
Section 3. Notification
Avant de devenir recevable, conformĂ©ment Ă lâarticle XX, section 4 c) ou d) Ă acheter des monnaies au Fonds, chaque membre devra faire connaĂźtre Ă ce dernier sâil entend se prĂ©valoir des dispositions transitoires prĂ©vues par la section 2 du prĂ©sent article, ou sâil est prĂȘt Ă assumer les obligations de lâarticle VIII, sections 2, 3 et 4. DĂšs quâun membre se prĂ©valant des dispositions transitoires est prĂȘt Ă assumer les obligations ci-dessus mentionnĂ©es, il en avisera le Fonds.
Dans ce contexte, âassumerâ signifie âexĂ©cuterâ. Câest cette notification donnĂ©e par un membre qui confĂšre Ă sa monnaie le statut de monnaie convertible Ă toutes fins prĂ©vues par les Statuts. A la fin dâaoĂ»t 1970, les 35 Etats membres dont la liste figure Ă lâannexe avaient ainsi avisĂ© le Fonds.
Lâanalyse des dispositions de lâarticle VIII doit commencer par une distinction entre la section 2 a) et la section 4. La section 2 a) impose aux membres lâobligation de permettre 1) aux payeurs dâacquĂ©rir et dâutiliser des monnaies pour les transactions indiquĂ©es et 2) aux payĂ©s de changer en une autre monnaie le produit de ces transactions. La section 2 a) prĂ©voit la libertĂ© des parties â publiques ou privĂ©es â dâopĂ©rer pour leurs paiements courants sur le marchĂ© des changes des pays membres. En revanche, la section 4 Ă©nonce les rĂšgles applicables aux opĂ©rations de conversion entre les autoritĂ©s monĂ©taires des membres.
La section 2, âExclusion des restrictions sur les paiements courantsâ, dispose dans son premier paragraphe :
a) Sous rĂ©serve des dispositions de lâarticle VII, section 3 b)2, et de lâarticle XIV, section 2, aucun membre nâimposera, sans lâapprobation du Fonds, de restrictions sur la rĂ©alisation des paiements et transferts affĂ©rents Ă des transactions internationales courantes.
Cette disposition doit ĂȘtre examinĂ©e conjointement avec la section ci-dessous de lâarticle VI :
Section 3. ContrĂŽles des transferts de capitaux
Les membres pourront exercer tous les contrĂŽles nĂ©cessaires pour rĂ©glementer les mouvements internationaux de capitaux, mais ils ne pourront exercer ces contrĂŽles dâune maniĂšre qui aurait pour effet de restreindre les paiements pour transactions courantes ou de retarder indĂ»ment les transferts de fonds en rĂšglement dâengagements pris, sauf dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle VII, section 3 b) et Ă lâarticle XIV, section 2.
Il est Ă©vident que la distinction entre les transactions internationales courantes et les transferts de capitaux est essentielle pour comprendre la portĂ©e des dispositions de lâarticle VIII, section 2 a). Les paiements pour transactions courantes sont dĂ©finis de la maniĂšre suivante Ă lâarticle XIX :
i) Par paiements pour transactions courantes, il faut entendre les paiements qui nâont pas pour objet le transfert de capitaux; ils comprennent notamment :
- 1) Tous les paiements dus Ă lâoccasion du commerce extĂ©rieur et autres affaires courantes, y compris les services, ainsi que les facilitĂ©s normales Ă court terme de banque et de crĂ©dit;
- 2) Les paiements dus Ă titre dâintĂ©rĂȘts de prĂȘts ou de revenus nets dâautres investissements;
- 3) Les paiements dâun montant modĂ©rĂ© pour amortissement dâemprunts ou dâinvestissements directs;
- 4) Les envois modĂ©rĂ©s de fonds pour charges familiales dâentretien.
Le Fonds pourra, aprĂšs consultation avec les membres intĂ©ressĂ©s, dĂ©cider si certaines transactions particuliĂšres doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des transactions courantes ou des transactions en capital.
Pour un Ă©conomiste, certaines des transactions Ă©numĂ©rĂ©es Ă lâarticle XIX i) sont des transactions en capital. Cependant, elles sont toutes dĂ©clarĂ©es transactions courantes aux fins des Statuts. En raison du ânotammentâ, le Fonds pourrait dĂ©cider dâajouter dâautres catĂ©gories de transactions aux transactions rĂ©putĂ©es courantes aux fins des Statuts, mais il nâa pas fait usage de ce pouvoir jusquâici. La derniĂšre phrase de lâarticle XIX i) Ă©tablit une procĂ©dure par laquelle le Fonds peut dĂ©cider si telle transaction doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme transaction courante ou transaction en capital. Cette disposition visait manifestement Ă fournir une sorte de procĂ©dure dâarbitrage en cas de divergence de vues entre les parties Ă des transactions dĂ©terminĂ©es3.
Lâune des limitations majeures Ă la portĂ©e du concept de convertibilitĂ© aux termes de lâarticle VIII rĂ©side Ă©videmment dans le droit que les membres se rĂ©servent de restreindre les transferts de capitaux. A lâexception de certaines transactions qui seraient traitĂ©es comme transferts de capitaux si elles ne figuraient pas Ă lâarticle XIX /), et quâil importe donc de traiter comme des transactions courantes, les membres peuvent restreindre tous les mouvements de capitaux, que ce soit Ă lâentrĂ©e ou Ă la sortie. Mais, il est bien Ă©vident quâaucune mesure de contrĂŽle adoptĂ©e Ă cet effet par les membres ne saurait ĂȘtre appliquĂ©e dâune façon qui restreigne les paiements au titre de transactions courantes. Lâautre condition requise, Ă savoir que les mesures de contrĂŽle relatives aux capitaux doivent ĂȘtre appliquĂ©es de façon Ă ne pas âretarder indĂ»ment les transferts de fonds en rĂšglement dâengagements prisâ, signifie que lâutilisation ou le transfert dâavoirs non assujettis aux mesures de contrĂŽle des capitaux ne doit pas ĂȘtre contrariĂ© par des retards gĂȘnants dans lâautorisation des paiements ou transferts affĂ©rents aux transactions courantes, par suite des mesures de contrĂŽle destinĂ©es Ă isoler les transferts de capitaux. Bref, en employant lâexpression âretardâ, le Fonds a voulu expliciter que le concept de restriction aux paiements et transferts affĂ©rents aux transactions internationales courantes, dĂ©passant la simple interdiction ou limitation, incluait la gĂȘne que constitue tout retard injustifiĂ© aux autorisations de rĂšglement. Toutefois, le passage de lâarticle VI, section 3, relatif aux âretards indusâ ne signifie pas que si des avoirs ont Ă©tĂ© soumis aux mesures de contrĂŽle des capitaux quâil prĂ©voit, ils devront en ĂȘtre libĂ©rĂ©s pour pouvoir ĂȘtre utilisĂ©s en rĂšglement de transactions courantes.
Le fait que les membres soient, dâune part, tenus dâĂ©viter les restrictions aux paiements et transferts affĂ©rents aux transactions internationales courantes et, dâautre part, libres de rĂ©glementer les transferts de capitaux, dĂ©coule de lâun des objectifs du Fonds, qui est Ă©noncĂ© Ă lâarticle I dans les termes suivants :
iv) De favoriser rĂ©tablissement dâun systĂšme multilatĂ©ral de rĂšglement des transactions courantes entre les Etats membres et lâĂ©limination des restrictions de change qui entravent le dĂ©veloppement du commerce mondial.
Pour les rĂ©dacteurs des Statuts, le contrĂŽle des mouvements de capitaux constituait un moyen dâajustement que les membres devaient pouvoir utiliser sans avoir Ă obtenir lâautorisation du Fonds. En fait, il a Ă©tĂ© prĂ©vu que le Fonds pourrait, dans certaines circonstances, inviter les membres Ă adopter des mesures de contrĂŽle des capitaux4. Les rĂ©dacteurs des Statuts Ă©taient certes convaincus que la libertĂ© dâeffectuer des paiements et de disposer des recettes affĂ©rents aux Ă©changes commerciaux courants et aux autres transactions considĂ©rĂ©es, pour un motif quelconque, comme des transactions internationales courantes, contribuerait au bien-ĂȘtre de tous, mais ils nâĂ©taient pas de cet avis en ce qui concerne le libre transfert des capitaux dâun pays Ă un autre. MĂȘme si certaines formes de transfert de capitaux devaient sâavĂ©rer avantageuses Ă la fois pour le pays exportateur et le pays importateur de capitaux, on ne saurait Ă©riger en principe statutaire la libertĂ© des transferts de capitaux en raison des dĂ©sĂ©quilibres qui pourraient rĂ©sulter de cette libertĂ©5.
Lâarticle VI, section 3, rĂ©serve aux membres le droit de rĂ©glementer les transferts de capitaux, mais lâarticle VIII, section 3, leur prescrit dâĂ©viter les mesures monĂ©taires discriminatoires, sauf autorisation des Statuts ou approbation du Fonds :
Section 3. Exclusion des pratiques monétaires discriminatoires
Aucun membre ne pourra recourir, ou permettre Ă ses organismes financiers visĂ©s Ă lâarticle V, section 1, de recourir Ă des mesures monĂ©taires discriminatoires ou Ă des pratiques de taux de change multiples, sauf autorisation prĂ©vue dans le prĂ©sent Accord ou approbation du Fonds. Si de telles mesures ou de telles pratiques existent Ă la date dâentrĂ©e en vigueur du prĂ©sent Accord, lâEtat membre intĂ©ressĂ© entrera en consultation avec le Fonds au sujet de leur suppression progressive, Ă moins quâelles ne soient maintenues ou quâelles nâaient Ă©tĂ© introduites en vertu de lâarticle XIV, section 2, auquel cas les dispositions de la section 4 de ce dernier article seront applicables.
La question sâest donc posĂ©e de savoir si lâapprobation doit ĂȘtre demandĂ©e pour les mesures de contrĂŽle des mouvements de capitaux lorsquâelles sont de nature discriminatoire. Le Fonds a dĂ©cidĂ© que lâarticle VIII, section 3, ne porte pas atteinte au droit des membres de rĂ©glementer les mouvements de capitaux. De ce fait, les obligations en matiĂšre de convertibilitĂ© ne comportent nullement pour les membres le devoir dâĂ©viter les mesures discriminatoires de contrĂŽle des capitaux6.
Aux termes des dispositions de lâarticle VIII, section 2 a), un membre doit ne pas imposer de restriction Ă la rĂ©alisation des paiements affĂ©rents aux transactions internationales courantes. Par consĂ©quent, il doit non seulement permettre Ă ses rĂ©sidents dâutiliser sa monnaie Ă cet effet, mais aussi ne pas les empĂȘcher, au moyen de mesures prohibitives, limitatives ou dilatoires, dâobtenir des monnaies dâautres membres dont ils pourraient avoir besoin pour effectuer, au profit dâautres Etats membres ou de leurs rĂ©sidents, des paiements affĂ©rents aux transactions internationales courantes. La remise obligatoire (câest-Ă -dire les dispositions visant Ă centraliser les devises en contraignant les rĂ©sidents Ă remettre leurs recettes en devises aux autoritĂ©s monĂ©taires) nâest pas une restriction au sens de lâarticle VIII, section 2 a)7. Lâobligation faite Ă un membre de ne pas imposer de restrictions Ă lâachat ou lâutilisation par ses rĂ©sidents de monnaie nationale ou Ă©trangĂšre destinĂ©e au paiement de transactions internationales courantes montre combien il est erronĂ© de penser que cette disposition a pour seul effet dâinstituer ce que lâon dĂ©signe quelquefois par la convertibilitĂ© âexterneâ ou Ă lâusage des ânon-rĂ©sidentsâ.
Lorsque des commentateurs Ă©voquaient lâarticle VIII, section 2 a), comme instituant une convertibilitĂ© âexterneâ ou Ă lâusage des ânon-rĂ©sidentsâ, ils avaient Ă lâesprit lâincidence de cette disposition sur le produit des transactions internationales courantes dĂ©tenu par des non-rĂ©sidents. Il ne serait guĂšre encourageant pour celui qui reçoit un paiement, ni favorable Ă la libĂ©ration des transactions internationales courantes, quâun membre permĂźt le paiement en sa monnaie Ă un non-rĂ©sident qui dĂ©couvrirait alors que la somme est bloquĂ©e entre ses mains. Câest pourquoi la disposition visĂ©e exige que les membres permettent la libertĂ© des âtransfertsâ aussi bien que des âpaiementsâ. La rĂšgle interdisant Ă un membre dâapporter des restrictions aux transferts signifie que les non-rĂ©sidents qui ont reçu de la monnaie de ce membre en paiement de transactions internationales courantes doivent ĂȘtre autorisĂ©s Ă lâĂ©changer contre dâautres monnaies dans un dĂ©lai raisonnable. Sâils tardent Ă le faire, ils risquent de voir ce produit assujetti au pouvoir du membre de contrĂŽler les transferts de capitaux. Sous rĂ©serve de cette Ă©ventualitĂ©, toutefois, le pays Ă©metteur doit permettre aux non-rĂ©sidents de convertir les avoirs en sa monnaie quâils ont acquis au titre de transactions internationales courantes, ou, naturellement, dâutiliser ces avoirs pour effectuer les paiements affĂ©rents Ă dâautres transactions courantes. Le principe selon lequel celui qui reçoit une monnaie doit ĂȘtre autorisĂ© Ă la convertir se justifie par le fait quâil peut ainsi affecter le produit de transactions courantes effectuĂ©es dans un pays Ă de nouvelles transactions courantes dans dâautres pays. Par exemple, si un exportateur rĂ©sident de Patria peut convertir en la monnaie de ce pays un avoir en monnaie de Terra acquis par une transaction courante avec un rĂ©sident de Terra, il lui sera possible dâutiliser en Patria le produit de cette conversion pour acquĂ©rir la monnaie de Regio afin dâeffectuer un paiement affĂ©rent Ă une transaction courante avec un rĂ©sident de Regio. En nâappliquant point de restriction aux transferts, les membres respectent la libertĂ© des parties dâacheter et de vendre sur le marchĂ© de leur choix et contribuent ainsi Ă lâĂ©tablissement dâun âsystĂšme multilatĂ©ral de rĂšglement des transactions couran...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Contents
- Références aux Statuts, aux RÚgles et RÚglements et aux Décisions des Administrateurs
- Note
- Introduction
- I. Concepts du Fonds
- II. Concepts de convertibilitĂ© dans dâautres traitĂ©s
- Résumé
- Annexe
- Footnotes