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Rapport annuel 2012 : Un élan collectif pour soutenir la reprise mondiale
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Rapport annuel 2012 : Un élan collectif pour soutenir la reprise mondiale
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Information
Publisher
INTERNATIONAL MONETARY FUNDYear
2012eBook ISBN
97816163541901. Vue D’Ensemble
Une reprise fragile et timide
L’économie mondiale a connu un début de stabilisation au premier trimestre de 2012 après s’être nettement dégradée à la fin de 2011, mais la reprise demeurait fragile à la clôture de l’exercice 2012. Aux États-Unis, l’activité s’est affermie et la croissance est restée vigoureuse dans la plupart des pays émergents et à faible revenu. En revanche, les difficultés récurrentes de la zone euro, qui ont parfois soumis les marchés à une volatilité et des tensions prononcées, sont restées l’un des principaux facteurs de vulnérabilité de l’économie mondiale. D’après les prévisions, la croissance devrait rester atone dans la plupart des pays avancés en raison des inquiétudes suscitées par les déficits et les dettes publics, la poursuite de l’inversion généralisée de l’effet de levier financier et le niveau élevé du chômage. Dans les pays émergents et en développement, les prévisions laissent encore entrevoir une croissance solide, malgré les risques baissiers que ces pays auront à affronter et, pour certains d’entre eux, les risques de surchauffe liés à la forte croissance du crédit.
Des mesures pour venir à bout de la crise
Alors que l’exercice touchait à sa fin, les dirigeants devaient opérer des choix particulièrement délicats compte tenu de la nette prépondérance des risques de dégradation. Dans les pays avancés, les autorités devaient à la fois contrer les risques budgétaires et enclencher fermement la diminution de la dette publique sans tuer la croissance à court terme. Un ajustement à court terme mesuré des finances publiques s’imposait, accompagné de plans solides de rééquilibrage à moyen terme comprenant une réforme des programmes de prestations sociales. Dans ces pays, il fallait soumettre les marchés du travail et de produits à des réformes structurelles pour faire baisser le chômage et doper la croissance. Compte tenu des tensions inflationnistes modérées et des risques qui pesaient sur la croissance, une politique monétaire accommodante restait de mise. Dans les pays émergents et en développement, les autorités devaient mener une politique macroéconomique bien équilibrée pour à la fois contrer les risques liés au ralentissement de l’activité mondiale et, pour certains d’entre eux, empêcher la surchauffe de l’économie. Tous les pays devaient veiller à ce que les groupes les plus vulnérables de la société soient protégés des répercussions de la crise financière.
Les pays devaient continuer de coopérer pour promouvoir la confiance et la stabilité. Pour que la résorption des déséquilibres internationaux et du déficit de demande mondiale puisse se poursuivre, les pays jouissant de taux d’épargne élevés devaient s’efforcer de remédier aux obstacles qui entravent la consommation et l’investissement, en laissant davantage le marché déterminer leurs taux de change. En outre, le secteur financier mondial restait un domaine d’action prioritaire, le premier souci étant de faire en sorte que les nouvelles réglementations financières soient appliquées de façon cohérente dans le monde entier et que les autres déficiences du secteur financier soient corrigées, notamment les problèmes liés aux établissements jugés «trop complexes pour faire faillite», au système bancaire parallèle ainsi qu’à la supervision bancaire internationale et au règlement des faillites bancaires transnationales.
Le financement pour les pays membres
Pendant l’exercice 2012, le FMI a continué de répondre avec souplesse aux besoins de financement de ses membres dans un climat d’incertitude et d’instabilité des marchés financiers. Ses ressources ont continué d’être fortement sollicitées et les engagements ont continué d’augmenter, à un rythme toutefois inférieur à celui de l’exercice précédent. Le Conseil d’administration du FMI a approuvé sept accords de financement non concessionnel au cours de l’exercice. En outre, un nouvel accord subséquent au titre de la ligne de crédit modulable (LCM) a été approuvé en faveur de la Colombie, tandis que les accords LCM existants sont restés en place pour le Mexique et la Pologne.
Parmi les pays membres à faible revenu du FMI, 20 pays ont bénéficié pendant l’exercice de l’approbation, ou de l’augmentation, d’accords soutenus par le fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (fonds fiduciaire RPC). En fin d’exercice, 64 pays membres bénéficiaient de financements concessionnels du FMI. Celui-ci a aussi intensifié son dialogue de politique économique, notamment dans la perspective d’un soutien financier éventuel, avec des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord pour aider leurs gouvernements à gérer les enjeux économiques des transitions en cours depuis le début de l’année 2011.
La modernisation des outils de financement
Pendant l’exercice écoulé, le Conseil d’administration a approuvé un ensemble de réformes qui visent à accroître la souplesse et la portée des instruments de financement du FMI, de manière que celui-ci soit mieux à même de fournir des liquidités et une aide d’urgence aux pays membres qui en ont besoin. Ces changements permettront au FMI de répondre avec plus de souplesse aux divers besoins de liquidité des pays membres qui appliquent de bonnes politiques et dont la situation économique est foncièrement solide, mais qui se heurtent à des risques de contagion («victimes innocentes de la crise»), et d’accorder une aide financière d’urgence dans un plus grand nombre de cas que les seules catastrophes naturelles et situations postconflit couvertes jusque-là.
Les réformes ont consisté à remplacer la ligne de crédit de précaution (LCP) par la ligne de précaution et de liquidité (LPL), qui est plus souple. La LPL peut être utilisée dans un éventail plus large de circonstances, en particulier comme assurance contre d’éventuels chocs futurs et comme guichet de liquidité à court terme pour répondre aux besoins de pays membres dont la situation économique et le cadre institutionnel sont foncièrement solides, notamment les victimes innocentes de la crise. Les dispositifs d’aide d’urgence qui étaient en place au FMI (l’assistance d’urgence en cas de catastrophe naturelle et l’assistance d’urgence postconflit) ont été fusionnés en un nouvel instrument de financement rapide (IFR), qui peut être utilisé pour financer en urgence tous les types de besoins de balance des paiements, notamment en cas de chocs exogènes.
Le renforcement de la surveillance
Des mesures importantes ont été prises pendant l’exercice pour améliorer les méthodes et les résultats de la surveillance exercée par le FMI. Le Conseil d’administration a procédé à un examen complet des activités de surveillance du FMI, dans le cadre de l’examen triennal de la surveillance. Cet examen a conclu que des progrès sensibles avaient été accomplis en matière de surveillance depuis le dernier examen, en 2008, mais les administrateurs ont validé le plan d’action de la Directrice générale visant à renforcer la surveillance dans six grands domaines: interconnexions, évaluation des risques, stabilité financière, stabilité extérieure, cadre juridique et influence. En particulier, le Conseil a estimé que l’analyse des retombées extérieures pour les cinq grandes économies systémiques, effectuée pour la première fois en 2011, avait contribué de façon utile à la surveillance du FMI, et il a recommandé que l’expérience soit renouvelée avant la prochaine évaluation. Le FMI a aussi entrepris l’élaboration d’un plan de travail pour la surveillance du secteur financier dont l’objectif est de définir les priorités stratégiques et opérationnelles des activités du FMI dans ce domaine. En ce qui concerne la stabilité extérieure, le Conseil est convenu de poursuivre les travaux en vue d’élargir l’analyse au-delà des taux de change pour y englober des évaluations des comptes extérieurs qui soient cohérentes au plan multilatéral. Quant au cadre juridique de la surveillance du FMI, le Conseil d’administration a engagé la réflexion sur sa mise à jour en vue de rendre la surveillance plus efficace. Il est prévu que le Conseil poursuive cette réflexion pendant l’exercice 2013.
Le FMI a aussi publié un nouveau rapport consolidé sur la surveillance multilatérale en octobre 2011 et en avril 2012 pour encourager la réflexion entre responsables et accroître le rôle du Comité monétaire et financier international (CMFI). Les administrateurs sont convenus que, dans l’exercice de sa surveillance, le FMI pouvait accorder une plus grande attention à l’objectif d’une croissance sans exclusion, au chômage et aux autres aspects sociaux qui ont une forte influence sur le plan macroéconomique, en mettant à profit l’expertise d’autres institutions. Le FMI a aussi axé ses travaux sur plusieurs grands domaines relevant de ses compétences fondamentales, à savoir les flux de capitaux, la modernisation du cadre budgétaire et de l’analyse de viabilité de la dette, et la gestion des difficultés qu’une flambée des cours des produits de base engendre pour les autorités des pays à faible revenu.
Le FMI a continué d’affiner son évaluation des risques économiques. En conjonction avec l’exercice d’alerte avancée, il a poursuivi l’amélioration de ses cadres d’analyse en les adaptant mieux à l’évaluation des facteurs de vulnérabilité et des risques qui se font jour dans les pays avancés, les pays émergents et les pays à faible revenu. Préparé en collaboration avec le Conseil de stabilité financière (CSF) et présenté deux fois par an au CMFI, l’exercice d’alerte avancée vise à identifier 1) les risques à faible probabilité mais à forte incidence sur l’économie mondiale, 2) les mesures à prendre pour atténuer ces risques et réduire les facteurs de vulnérabilité, et 3) les aspects à approfondir lors des prochains exercices d’alerte avancée.
La crise mondiale ayant fait ressortir avec une acuité particulière le rôle crucial des données dans la préparation aux crises et dans leur prévention, le FMI a poursuivi pendant l’exercice les efforts qu’il déploie sans relâche pour améliorer la qualité des données fournies par les pays membres et pour rendre plus accessibles les données qu’il produit et qu’il gère lui-même. La huitième revue des normes du FMI en matière de données a été achevée en février 2012 et l’institution s’est particulièrement attachée pendant l’exercice écoulé à améliorer l’accès en ligne à ses données.
L’assistance technique et la formation
Face à une forte demande, les contributions généreuses des donateurs ont permis au FMI de fournir environ 17% d’assistance technique de plus sur le terrain que lors de l’exercice précédent, en faisant bénéficier de son aide la quasi-totalité des pays membres. L’assistance technique, fonction essentielle du FMI, renforce les capacités des pays membres dans plusieurs domaines, dont les finances publiques, les structures légales et juridiques, les marchés monétaire et financier, et les statistiques. Au cours de l’exercice, le FMI s’est employé en particulier à aider les pays à gérer les conséquences immédiates de l’atonie de la croissance mondiale, des turbulences en Europe et de la volatilité persistante des marchés financiers. Plus fondamentalement, l’assistance technique a été axée sur le renforcement des structures et du cadre institutionnel pour permettre une croissance soutenue. La prestation d’assistance technique a augmenté dans tous les domaines pendant l’exercice, avec une pointe particulière de la demande d’assistance en matière budgétaire.
À la suite du rapport d’un groupe spécial chargé d’évaluer la stratégie du FMI en matière d’assistance technique, le FMI a annoncé au début de 2012 la décision de fusionner deux unités opérationnelles, à savoir l’Institut du FMI et le Bureau de la gestion de l’assistance technique, en un nouvel Institut pour le développement des capacités. Ce nouveau département, qui a commencé à fonctionner en mai 2012, fournit de l’assistance technique et assure des formations pour aider les pays membres à renforcer leurs capacités et mettre en place les institutions économiques et financières indispensables.
Réformer le FMI en fonction de l’évolution du profil des pays membres
Comme l’ont noté à de nombreuses occasions la direction et les autres instances du FMI, la mise en œuvre des réformes de gouvernance approuvées est essentielle pour garantir la représentativité, la légitimité et la crédibilité de l’institution. Pendant l’exercice 2012, le Conseil d’administration a suivi de près l’adoption par les pays membres des réformes des quotes-parts et de la gouvernance approuvées en 2010 par le Conseil des gouverneurs, en insistant sur l’importance d’accélérer le pas pour que ces réformes puissent entrer en vigueur avant l’Assemblée annuelle de 2012. Il a aussi lancé un examen de la formule de calcul des quotes-parts du FMI, qui détermine le niveau de la quote-part de chaque membre.
Depuis l’éclatement de la crise mondiale, le FMI a veillé sans relâche à disposer de ressources suffisantes pour répondre à un accroissement éventuel des besoins des pays membres et il a poursuivi ses efforts dans ce sens pendant l’exercice 2012. Les ressources mises à sa disposition grâce à un élargissement des nouveaux accords d’emprunt (NAE) ont été augmentées (et s’établissaient à près de 370 milliards de DTS3, soit 574 milliards de dollars, en fin d’exercice) et les NAE élargis ont été réactivés deux fois pour assurer aux pays un accès immédiat aux ressources du FMI en cas de besoin. Les pays membres ont annoncé des apports bilatéraux de 430 milliards de dollars au total de ressources supplémentaires pendant l’exercice 2012. La collecte de fonds pour accroître les ressources destinées à aider les pays à faible revenu s’est aussi poursuivie pendant l’exercice et le Conseil d’administration a approuvé l’utilisation d’une partie des bénéfices exceptionnels tirés des récentes ventes d’or dans le cadre d’une stratégie visant à recueillir des fonds additionnels pour bonifier le taux d’intérêt des financements concessionnels accordés aux pays membres à faible revenu.
Plusieurs changements sont intervenus au niveau de la direction du FMI pendant l’exercice 2012. À la fin de juin 2011, le Conseil d’administration a nommé Christine Lagarde au poste de Directrice générale du FMI et Présidente du Conseil d’administration pour un mandat de cinq ans à compter du mois de juillet. Mme Lagarde est la première femme à occuper ces fonctions depuis la création de l’institution en 1944. Peu après, David Lipton a été nommé Premier Directeur général adjoint en remplacement de John Lipsky et Min Zhu a été nommé a...
Table of contents
- Cover Page
- Title Page
- Contents
- Message de la Directrice Générale et Présidente du Conseil D’administration
- Conseil D’administration
- Lettre de Transmission au Conseil Des Gouverneurs
- 1 | Vue D’ensemble
- 2 | Évolution Économique et FinanciÈre Mondiale
- 3 | Soutenir La Reprise Mondiale
- 4 | Renforcer Les Capacités Pour Pérenniser la Croissance
- 5 | Gouvernance, Finances et Responsabilisation
- Administrateurs et Administrateurs Suppléants
- Cadres de Direction
- Organigramme du FMI
- Notes
- Encadrés
- Footnotes