La Case de l'Oncle Tom
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La Case de l'Oncle Tom

Harriet Elizabeth Beecher Stowe

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La Case de l'Oncle Tom

Harriet Elizabeth Beecher Stowe

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Au XIXe siĂšcle, dans le Kentucky, Ă©tat sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son Ă©pouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bontĂ©. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et dĂ©cide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'Ăąge moyen ayant une Ă©pouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idĂ©e rĂ©pugne Ă  Emily qui avait promis Ă  sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considĂšre comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle dĂ©cide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprĂȘte Ă  descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommĂ©e Eva et se lie d'amitiĂ© avec elle. Lorsque Eva tombe Ă  l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le pĂšre d'Eva, Augustine St. Clare, achĂšte Tom et l'emmĂšne chez lui Ă  La Nouvelle OrlĂ©ans, oĂč Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grĂące Ă  la profonde foi chrĂ©tienne qu'ils partagent.

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Information

Year
2020
ISBN
9782322224470
Edition
1

Chapitre 1 - Dans lequel on prĂ©sente au lecteur un homme qui se pique d’humanitĂ©.

À une heure avancĂ©e d’une glaciale aprĂšs-midi de fĂ©vrier, deux gentilshommes Ă©taient assis, en tiers avec une bouteille, dans une confortable salle Ă  manger de la ville de P***, au Kentucky. Pas un domestique n’était prĂ©sent ; et les chaises rapprochĂ©es indiquaient que le sujet en question Ă©tait chaudement dĂ©battu.
Pour les convenances nous disons deux gentilshommes ; mais, envisagĂ© au point de vue critique, l’un n’avait nul droit Ă  ce titre. C’était un homme gros, Ă©pais, carrĂ©, dont les traits communs, l’allure fanfaronne et prĂ©tentieuse, trahissaient un individu de bas Ă©tage, qui cherche, avec ses coudes, Ă  se frayer une route en haut. Sa mise, d’une recherche de mauvais goĂ»t, son gilet bariolĂ© de couleurs voyantes, sa cravate bleue parsemĂ©e de points jaunes, s’étalant avec impudence en un large nƓud, complĂ©taient l’aspect gĂ©nĂ©ral du personnage. Une quantitĂ© de bagues alourdissaient encore ses grosses et larges mains. Il portait une massive chaĂźne de montre en or, Ă  laquelle pendait un Ă©norme faisceau de breloques et de cachets que, dans la chaleur de l’entretien, il maniait et faisait rĂ©sonner avec une Ă©vidente satisfaction. Sa conversation Ă©tait un continuel dĂ©fi portĂ© Ă  la grammaire, entrelardĂ©, Ă  courts intervalles, d’expressions profanes que, malgrĂ© notre respect pour la vĂ©ritĂ©, nous nous dispenserons de transcrire.
Son compagnon, M. Shelby, avait, lui, la tenue et l’apparence d’un gentilhomme. Le luxe de l’ameublement, les dĂ©tails intĂ©rieurs, annonçaient l’aisance et mĂȘme la fortune. Tous deux paraissaient engagĂ©s dans une vive discussion.
« C’est ainsi que je rĂ©glerais », dit M. Shelby.
– Impossible ! je ne peux pas traiter Ă  ce taux. Je ne le peux vraiment pas, monsieur Shelby, rĂ©pliqua l’autre en Ă©levant son verre entre son Ɠil et le jour.
– Le fait est, Haley, que Tom est un sujet hors ligne. Il vaut cette somme-lĂ , n’importe oĂč. RangĂ©, honnĂȘte, capable, rĂ©gissant toute ma ferme comme une horloge.
– Vous voulez dire honnĂȘte, Ă  la façon des nĂšgres, reprit Haley, en se versant un verre d’eau-de-vie.
– Non ; Tom est rĂ©ellement un excellent sujet, sobre, sensĂ©, pieux. Il a gagnĂ© de la religion, il y a quatre ans, Ă  un de leurs campements [8], et je crois qu’il l’a gagnĂ©e tout de bon. Depuis lors je lui ai confiĂ© sans rĂ©serve argent, maison, chevaux ; je l’ai laissĂ© aller et venir dans le pays, et je l’ai toujours trouvĂ© fidĂšle et sĂ»r.
– Il y a des gens qui ne croient pas aux nĂšgres pieux, Shelby, dit Haley, mais moi j’y crois. J’avais un homme, dans le dernier lot que j’ai menĂ© Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans – rien que d’entendre prier cette crĂ©ature, ça valait un sermon. Un vĂ©ritable agneau pour la douceur et la tranquillitĂ© ! J’en ai tirĂ© aussi une bonne somme ronde. Je l’avais achetĂ© au rabais d’un maĂźtre qui Ă©tait forcĂ© de vendre ; j’ai rĂ©alisĂ© sur lui six cents louis de bĂ©nĂ©fice. Oh ! je considĂšre la religion comme une denrĂ©e de prix, pourvu qu’elle soit de bon aloi, et sans tare.
– Eh bien ! Tom a la vraie et la bonne, si jamais il en fut. À la derniĂšre chute des feuilles je l’envoyai seul Ă  Cincinnati pour affaires de nĂ©goce ; au retour, il me rapporta cinq cents dollars. « Tom, lui avais-je dit, je me fie Ă  vous parce que je vous crois chrĂ©tien ; je sais que vous ne voudriez pas me tromper. » Il n’eut garde vraiment. J’étais sĂ»r qu’il me reviendrait ; et pourtant lĂ -bas il ne manquait pas de drĂŽles pour lui dire : « Tom, que ne prenez-vous le chemin du Canada ? » – « Oh ! moi, pas pouvoir : maĂźtre s’ĂȘtre fiĂ© Ă  Tom ! » Je l’ai su par d’autres. Je suis fĂąchĂ© de me sĂ©parer de Tom, je l’avoue. Allons ! il faut qu’il couvre la diffĂ©rence, et solde ma dette ; vous diriez oui, Haley, si vous aviez un peu de conscience.
– J’en ai autant qu’il en faut dans les affaires – tout juste assez pour jurer dessus, dit le marchand d’un ton badin ; et je ne demande pas mieux que de faire ce qui est raisonnable pour obliger des amis, mais c’est par trop exiger d’un pauvre homme – vrai, c’est trop dur ! »
Le marchand soupira d’un air de componction, et se versa une nouvelle rasade.
« Eh bien ! donc, Haley, comment vous plait-il de traiter ?
– N’avez-vous pas quelque chose, garçon ou fille, à jeter dans la balance avec Tom ?
– Hem !
 personne dont je puisse me passer. À dire vrai, il faut une nĂ©cessitĂ© absolue pour me dĂ©cider Ă  vendre. Je n’aime pas Ă  me dĂ©faire de mes mains – c’est un fait. »
Ici, la porte s’ouvrit, et un petit quarteron, de quatre Ă  cinq ans, fit son entrĂ©e dans la salle. Il Ă©tait remarquablement beau et attrayant. Ses cheveux, aussi fins que de la soie grĂšge, tombaient en boucles autour de ses joues rondes, Ă  riantes fossettes, tandis que deux grands yeux noirs, pleins de feu et de douceur, lançaient de dessous ses longs cils des regards curieux. Une jaquette Ă  raies Ă©carlates et jaunes serrait sa taille bien prise et faisait ressortir son opulente et sombre beautĂ©. À un certain mĂ©lange de timiditĂ© et d’assurance comique, on devinait un petit favori du maĂźtre, accoutumĂ© Ă  ĂȘtre remarquĂ© et caressĂ© par lui.
« Holà ! Jim Crow [9], dit M. Shelby en sifflant, et lui tendant une grappe de raisin : happe-moi cela ! »
L’enfant rassembla ses petites forces, et sauta pour atteindre l’appĂąt, aux Ă©clats de rire du maĂźtre.
« Ici, Jim ! ici, petit corbeau ! »
L’enfant s’avança : le maĂźtre passa la main sur sa tĂȘte et lui prit le menton.
« À prĂ©sent, Jim, montre Ă  ce monsieur comment tu sais danser et chanter. »
Le petit garçon entonna, d’une voix claire et sonore, un de ces chants grotesques qu’affectionnent les nĂšgres, et qu’il accompagna d’évolutions comiques des mains, des pieds, de tout le corps, Ă  l’unisson de la musique.
« Bravo ! s’écria Haley, lui jetant un quartier d’orange.
– À prĂ©sent, Jim, reprit le maĂźtre, marche comme le vieil oncle Cudjoe quand il a son rhumatisme. »
À l’instant les membres flexibles de l’enfant se contournĂšrent, tandis que, le dos courbĂ© en deux, la canne du maĂźtre Ă  la main, il faisait en boitant le tour de la chambre, grimant de rides son visage enfantin, et crachant de droite Ă  gauche, Ă  l’imitation du vieillard. Les deux spectateurs riaient Ă  gorge dĂ©ployĂ©e.
« Maintenant montre-nous comment le vieux Robbins entonne la psalmodie. »
L’enfant allongea dĂ©mesurĂ©ment sa mine de chĂ©rubin, et nasilla l’air du psaume avec une imperturbable gravitĂ©.
« Hourra ! bravo ! dit Haley, voilĂ  un curieux petit singe ! Ce gaillard-lĂ  promet. Tenez, ajouta-t-il, frappant tout Ă  coup sur l’épaule de Shelby, mettez ce petit drĂŽle pour appoint, et je rĂšgle l’affaire. – Vrai ! – voyons, c’est ce qui s’appelle ĂȘtre raisonnable. »
À ce moment, la porte, doucement entrouverte, laissa passer une jeune quarteronne d’environ vingt-cinq ans.
Il suffisait de comparer l’enfant Ă  la femme pour reconnaĂźtre la mĂšre ; mĂȘmes yeux profonds et noirs, mĂȘmes longs cils, mĂȘmes ondes de cheveux soyeux. À travers la teinte brune de sa peau on voyait rougir ses joues sous le regard hardi que l’étranger fixait sur elle avec une impudente admiration. Ses vĂȘtements propres et soignĂ©s faisaient ressortir l’élĂ©gance de sa taille. Une main dĂ©licate, un pied petit et bien fait, une cheville moulĂ©e, Ă©taient des valeurs de prix qui n’échappĂšrent pas Ă  l’examen scrutateur du marchand, accoutumĂ© Ă  juger d’un coup d’Ɠil les points capitaux de l’article femelle.
« Que veux-tu, Éliza ? dit son maĂźtre en la voyant s’arrĂȘter sur le seuil avec hĂ©sitation.
– Je venais chercher Henri, s’il vous plaĂźt, monsieur. »
L’enfant bondit vers elle, et lui montra le butin qu’il avait rassemblĂ© dans un pli de sa robe.
« Eh bien ! emmÚne-le, dit M. Shelby. »
Elle prit l’enfant dans ses bras et sortit prĂ©cipitamment.
« Par Jupiter ! s’écria le marchand, voilĂ  un fameux article ! À la Nouvelle-OrlĂ©ans vous pourriez, ma foi, faire votre fortune rien qu’avec cette fille. J’ai vu payer un millier de dollars des crĂ©atures qui n’étaient pas moitiĂ© si belles.
– Je ne compte pas sur elle pour m’enrichir, » dit sĂšchement M. Shelby ; et afin de donner un autre tour Ă  la conversation, il dĂ©boucha une nouvelle bouteille, et pria son hĂŽte de lui en dire son avis.
« Capital monsieur ! – du premier crĂ» ! » Puis, frappant encore familiĂšrement sur l’épaule de Shelby, il ajouta : Voyons, traitons de cette fille. Que vous en offrirai-je ?
 Combien en voulez-vous ?
– Monsieur Haley, elle n’est pas Ă  vendre, dit Shelby ; ma femme ne s’en dĂ©ferait pas pour son pesant d’or.
– Bah ! c’est ce que disent toujours les femmes, parce qu’elles n’entendent rien au calcul ; mais montrez-leur seulement ce qu’on peut acheter de bijoux, de plumes, de babioles, avec le poids en or de leur nĂ©gresse favorite, et cela change la thĂšse.
– Je vous dis une fois pour toutes qu’il n’y a pas Ă  en parler, Haley ; j’ai dit non, et c’est non, reprit Shelby d’un ton dĂ©cidĂ©.
– Vous me donnerez au moins l’enfant. Convenez qu’à cause de lui j’ai joliment rabattu de mes prĂ©tentions.
– Et que pourriez-vous faire de l’enfant ?
– Oh ! j’ai un ami qui exploite cette branche de commerce. Il lui faut de beaux garçons Ă  Ă©lever pour le marchĂ©. Article de fantaisie – ça se vend aux riches, qui ont de quoi payer la beautĂ©, pour le service de la table et de l’antichambre. Un joli garçon qui ouvre la porte, qui vient au premier coup de sonnette, donne du relief Ă  une grande maison. L’article est en hausse, et ce petit lutin est si comique, si bon chanteur, qu’il ira Ă  mon ami comme un gant.
– J’aimerais mieux ne pas le vendre, dit M. Shelby d’un ton soucieux. Le fait est que je suis un homme humain, et qu’il me rĂ©pugne d’enlever l’enfant Ă  sa mĂšre.
– Ah ! ça vous rĂ©pugne ? – oui – c’est assez naturel. Je comprends. Il est horriblement dĂ©sagrĂ©able quelquefois d’avoir affaire aux femmes. Je hais toutes ces criailleries, toutes ces pleurnicheries ! mais j’ai ma façon d’arranger les choses. Il n’y a qu’à envoyer la mĂšre un peu loin, pour un jour, ou deux, pour une semaine, c’est selon ; alors tout se fait tranquillement – c’est fini quand elle revient. Votre femme pourrait lui donner une paire de pendants d’oreilles, une robe neuve, ou quelque autre bagatelle, pour l’indemniser.
– Je craindrais que cela ne suffüt pas.
– Oh ! que si, Dieu vous bĂ©nisse ! Ces crĂ©atures-lĂ  ne sont pas comme les blanches, voyez-vous : elles passent vite lĂ -dessus, pour peu qu’on sache s’y prendre. Il y en a qui prĂ©tendent, ajouta le marchand d’un air candide et confidentiel, que notre genre de commerce endurcit le cƓur. Eh bien, je ne m’en suis jamais aperçu. Il est vrai que je n’opĂšre pas comme certaines gens. J’en ai vu arracher l’enfant des bras de la mĂšre, et le mettre en vente, la femme criant tout le temps comme une folle. – C’est une dĂ©testable mĂ©thode ! – l’article s’endommage, et devient quelquefois tout Ă  fait impropre au service. J’ai connu, Ă  OrlĂ©ans [10] une superbe fille que ce procĂ©dĂ© a complĂštement perdue. L’homme qui la marchandait ne voulait pas de son marmot. C’était une de ces femmes de race, qui ne sont pas commodes quand le sang leur monte Ă  la tĂȘte. Elle serrait l’enfant dans ses bras, elle s’y cramponnait ; elle parlait !
 C’était terrible Ă  voir et Ă  entendre ! Rien que d’y songer, mon sang se fige ! Quand, aprĂšs lui avoir enlevĂ© l’enfant de force, ils l’enfermĂšrent, elle tourna folle furieuse, et mourut au bout d’une semaine. Un dĂ©ficit net de mille dollars, monsieur ! et cela faute de s’y bien prendre. Il vaut toujours mieux faire les choses humainement : c’est mon principe. »
Le marchand se renversa sur sa chaise, et croisa les bras d’un air de vertueux contentement, se croyant pour le moins un second Wilberforce.
Il semblait avoir ce sujet fort Ă  cƓur ; car tandis que M. Shelby, tout pensif, pelait une orange, il reprit avec une certaine modestie, et comme poussĂ© par la force de ses convictions :
« Il ne convient guĂšre de se louer soi-mĂȘme ; mais je le dis parce que c’est la pure vĂ©ritĂ©. Je passe pour amener au marchĂ© les plus beaux troupeaux de nĂšgres, – du moins on me l’a dit, non pas une fois, mais cent, – tous articles en bon Ă©tat – gras, dispos ! je perds aussi peu d’hommes que n’importe lequel de mes confrĂšres, – et cela, grĂące Ă  ma maniĂšre de procĂ©der. Je m’en vante, monsieur, l’humanitĂ© est mon fort, la clef de voĂ»te de mes opĂ©rations.
M. Shelby, ne sachant que dire, murmura : « En vérité !
– Eh bien ! on s’est moquĂ© de mes principes, monsieur ; on m’en raille : ils ne sont pas populaires ; mais j’y ai tenu, j’y tiens, et j’y tiendrai ; d’autant plus que j’ai rĂ©alisĂ© ...

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