Douzillac. Parcours de Poilus
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Douzillac. Parcours de Poilus

André-Pierre Chavatte

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  1. 368 pages
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Douzillac. Parcours de Poilus

André-Pierre Chavatte

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DOUZILLAC. Un village français comme des milliers d'autres au début de la première guerre mondiale. Dans ce livre, 192 hommes, natifs ou résidant à Douzillac, d'âges et de conditions différents qui vont être plongés dans l'enfer des tranchées sont recensés. Les parcours de ces hommes pendant les cinq années de guerre, leurs blessures souvent, les décorations si méritées, les décès de 49 d'entre eux, c'est ce que veut retracer cet ouvrage.Les lecteurs pourront y retrouver un père, un grand-père ou un arrière-grand-père. Les généalogistes y trouveront des renseignements pouvant compléter leurs recherches.Des cartes postales des casernes par lesquelles sont passés ces Poilus Douzillacois imagent ce récit.

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Information

Year
2014
ISBN
9782322029969
Edition
1
Topic
History
Index
History

Pourquoi les appeler les « Poilus » ?1

Le terme « Poilu » immortalisé par la Grande Guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné au 8,5 millions de soldats Français, est apparu bien avant 1914, selon l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme).
Il s’agit, en effet, d’un terme militaire, datant de plus d’un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court. Il désignait également dans le langage familier quelqu’un de courageux.
L’expression la plus ancienne est « un brave à trois poils » que l’on trouve chez Molière en 1659 dans les « Précieuses Ridicules ».
Les « Bleuets » devenaient des « Poilus ».
Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c’est-à-dire « qui a du poil », puis « poilu », ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d’intrépide, sens que le mot a déjà dans « Médecin de campagne » de Balzac (1833). Le poilu désignait auparavant le grognard d’Austerlitz.
Mais c’est surtout dans les tranchées que cette épithète s’est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.
Ces « poilus » accueillaient les « bleuets », surnom donné aux jeunes soldats qui, après leurs classes, rejoignaient le front et qui, à leur tour, prenaient le nom de « poilus ».

1 Source : Nouvelobs.com

Centième anniversaire du début de la première guerre mondiale.

Par décision du Président de la République, le Ministre des Anciens Combattants, M. Kader Arif a fixé le 19 juin 2013 la feuille de route concernant le 100ème anniversaire du début du premier conflit mondial.
Même si tout un chacun (et je suis un de ceux-là) ne comprend pas le pourquoi d'une commémoration du début d'un conflit (il est à mon humble avis plus logique d'en commémorer la fin!), le gouvernement annonce la célébration d'un "évènement majeur" et souhaite "en faire un moment de fierté nationale et une occasion de rassembler tous les Français autour d'une mémoire apaisée".
Le Ministre pointe également le potentiel économique d'un tel évènement à une époque où le "tourisme mémoriel" explose.
La première cérémonie a eu lieu le 14 juillet 2014. Ce jour-là, des porte-drapeaux et des groupes de jeunes issus des nations ayant participé à la Grande Guerre, ont défilé sur les Champs-Elysées.
Le deuxième temps fort du cycle mémoriel a eu lieu deux semaines plus tard, le 31 juillet lors du centième anniversaire de l'assassinat de Jean Jaurès, puis le 3 août, date anniversaire de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. Ce jour-là, la France a voulu proposer aux anciens pays belligérants que soient partout observées une ou deux minutes de silence. L'initiative voulait rappeler la gravité de l'entrée en guerre sans l'enfermer dans sa seule dimension franco-allemande.
Lors de cette guerre on dénombre environ 40 millions de victimes civiles et militaires (19 millions de morts et 21 millions de blessés).
Pour la France qui comptait en 1914 une population de 39,6 millions d'habitants, les pertes militaires s'évaluent à 1397800 morts, les pertes civiles à 300000 morts, les blessés militaires à 4266000.
27% des jeunes hommes de 18 à 27 ans sont tombés au champ d'honneur.
Douzillac ne fait pas exception à la règle et a payé un lourd tribut à cette guerre: 49 morts sur les 192 jeunes hommes qui y ont participé.
Le prix d'une vie.
Quelques familles reçurent, après le décès au front d'un mari ou d'un fils, un secours de 150 francs pour les soldats, de 300 francs pour les gradés (sous-officiers ou officiers), à croire que la vie d'un homme ne vaut que par la présence de galons ou d'épaulettes.
En se rapportant à sa valeur de l'époque, le franc de 1914 vaudrait actuellement 2€21, celui de 1915 1€89, celui de 1920 ... 0€64•
La vie d'un soldat était donc estimé, en 1915 à 283€50• Sans commentaire!
L'armée d'active, l'armée de réserve, l'armée territoriale.
Pendant la première guerre mondiale, selon son âge, chaque homme doit s'acquitter de ses obligations militaires, en étant incorporé:
  • soit dans l'armée d'active (régiments numérotés de 1 à 176. L'armée d'active est composée d'hommes âgés de 21 à 23 ans, c'est-à-dire nés en 1891, 1892, 1893 et au-delà. (Durée du service actif 3 ans).
  • soit dans l'armée de réserve (régiments numérotés de 201 à 421). L'armée de réserve est composée d'hommes âgés de 24 à 33 ans, c'est-à-dire nés entre 1881 et 1890 (Durée du service de réserve 11 ans).
  • soit dans l'armée territoriale. La territoriale est composée d'hommes âgés de 34 à 39 ans, c'est-à-dire nés entre 1875 et 1880 (Durée du service territorial 7 ans). Pendant la guerre les territoriaux étaient surnommés les Pépères.
  • soit dans la réserve de l'armée territoriale. Elle est composée des hommes âgés de 40 à 45 ans, c'est-à-dire nés entre 1868 et 1874. Rapidement, la réserve de l'armée territoriale incorporera des hommes âgés de 46 à 49 ans, cest-à-dire nés entre 1865 et 1868.
Les régiments de réserve et la territoriale accueillaient tous les mobilisables ayant déjà effectué leur service militaire, ou y ayant échappé pour une raison ou une autre: exemptés, réformés, sursitaires, omis ...
Les régiments de réserve se rattachaient aux régiments d'active, dont ils reprenaient la numérotation augmentée de 200. Le régiment de réserve du 108ème R.I (Bergerac) devenait ainsi le 308ème R.I. Très vite, lors du conflit, il n'y eut plus de différence entre les régiments d'active et ceux de la réserve.
Bien que les régiments territoriaux n'aient pas été prévus pour participer directement aux combats, certains régiments montèrent au front, notamment dans le Nord et dans l'Est. De plus, fin août 1914, c'est-à-dire au début du conflit, les plus jeunes classes des territoriaux furent intégrées dans des régiments d'infanterie d'active et de réserve pour compenser les pertes.
Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux existants furent officiellement dissous ... et les hommes dispersés parmi les régiments d'active et de réserve.

Léopold ALBOUQUERQUES

Léopold ALBOUQUERQUES est né le 7/6/1892 à Bordeaux.
Il est recruté au bureau de recrutement de Libourne.
Il fait partie de la classe 1892 et porte le n° de recrutement 1211.
Il fait partie du 6ème Régiment d’Infanterie lorsqu’il est tué à l’ennemi le 11/10/1918 au combat de ? , commune d’Etaves et Bocquiaux.
Il est inscrit sur le monument aux morts de Douzillac. (Son acte de décès est transcrit sur les registres de la commune de Caumont en Gironde).
La caserne du 6ème Régiment d’Infanterie à l’Ile d’Oléron
Le 6ème Régiment d’Infanterie, en 1918, est engagé en Lorraine de janvier à juin, puis participe à la bataille de Picardie de début août à novembre. C’est lors de cette bataille de Picardie que Léopold ALBOUQUERQUES est tué.

Jules Joseph ALGENIR

Jules Joseph ALGENIR est né le 6/3/1897 à Douzillac.
Il est le fils de Pierre et de Marie MAGNE.
Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.
Renseignements de la fiche matriculaire
2R1125 AD Dordogne
Classe : 1917.
N° matricule de recrutement : 829.
Détail des services et mutations diverses :
Incorporé au 8ème Régiment du Génie le 9/1/1916.
Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 9/1/1916.
Détaché comme poseur à La Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans en gare de Périgueux le 17/3/1919.
Classé affectation spéciale (3ème Section des Chemins de Fer) comme poseur à la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans le 28/5/1919.
Passé à la 3ème Section des Chemins de Fer de campagne le 27/12/1920.
Certificat de bonne conduite accordé.
Passé en domicile dans la subdivision de Libourne le 29/4/1927.
Réintégré dans sa subdivision d’origine le 13/9/1934.
Campagnes :
Contre l’Allemagne :
  • Intérieur : du 9/1/1916 au 4/5/1917.
  • Aux Armées : du 5/5...

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