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Souvenirs Militaires
About this book
« Scènes pittoresques de bivouacs ou de batailles, intéressant les campagnes de Pologne, d'Espagne, de Russie et d'Allemagne et s'achevant sur le portrait de Marmont que le justifie. »
p 163 - Professeur Jean Tulard, Bibliographie Critique Des Mémoires Sur Le Consulat Et L'Empire, Droz, Genève, 1971
Auguste Thirion (1787-1869)
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Histoire de la Grande-BretagneCHAPITRE VI — CAMPAGNE DE RUSSIE (1812)
Vingt-Neuvième Souvenir - Guerre
Pendant tout le temps que nous restâmes en Hanovre, devenue Westphalie, nous nous apprêtâmes pour la gigantesque campagne de Russie, nous recevions de France de nombreux renforts et faisions dans le pays même des remontes en chevaux excellents. Le cheval hanovrien est haut de taille, robuste, dur, seulement il doit être monté plus tard que le mecklembourgeois, que le danois, mais s'il faut l'attendre un peu plus que ses voisins, il dure aussi bien plus longtemps, et des chevaux de 20 à 25 ans, parfaitement conservés, sont très communs dans ce pays.
Jamais plus belle cavalerie ne s'était vue, jamais les régiments n'avaient atteint un effectif aussi élévée, et jamais cavalerie n'avait été si bien montée. On n'avait encore pour aucune campagne pris des soins aussi minutieux en tous genres. Nous traversâmes l'Allemagne et la Pologne lentement, à petites journées; des repos fréquents firent que nos chevaux, loin d'être fatigués, s'étaient formés et se trouvaient plus vigoureux qu'au départ. C'est ainsi que nous arrivâmes sur la frontière du vaste empire de Russie, où nous reçûmes notre organisation définitive. Mon régiment fit partie du 1er corps de cavalerie ainsi composé:
Trois divisions de cavalerie, la première de cavalerie légère, pot-pourri d'armes et de nations différentes, deux régiments de lanciers polonais, 16ème de chasseurs français, le régiment de lanciers rouges de Hambourg, et les hussards noirs de Prusse, sous le commandement du général Bruyères; 1ère division de grosse cavalerie, général Saint-Germain, 2ème, 3ème et 9ème cuirassiers, avec le 1er lanciers pour nous éclairer.
2ème division de grosse cavalerie; général Valence, 6ème, 11ème et 12ème cuirassiers et 5ème de lanciers pour éclaireurs.
Le 1er corps de cavalerie était sous les ordres du général Nansouty. Nos régiments étaient si nombreux, que trois avaient été jugés suffisants pour former une division et que chaque régiment formait à lui seul une brigade, avec un général de brigade, organisation vicieuse, quant aux brigades, en ce qu'un général pour chaque régiment n'était pas un commandement analogue au grade de général et, qu'en outre, il annihilait en quelque sorte le commandement du colonel et devait inévitablement amener de la mésintelligence entre ces deux chefs. Le général attaché à mon régiment était Bruno, de Metz, excellent homme, un peu conteur et auquel je devrais en vouloir, car, m'ayant pris en confiance, il m'a accablé de missions et de courses, tandis que mes camarades se reposaient et que je les eusse volontiers imité.
Trentième Souvenir - Le Niémen
Le jour où nous arrivâmes sur le Niémen, la terre était tellement couverte d'hommes et de chevaux, qu'à peine trouvions-nous de la place pour nous camper. Une fourmilière n'est pas plus agitée que le plateau qui domine le coteau descendant sur le fleuve et cette variété d'uniformes se remuant en tous sens, le bruit de cette multitude, celui incessant des tambours, des trompettes, des musiques, tout cela rendait ce moment solennel et le tableau curieux. La nuit venue, le spectacle changea; des milliers de feux, s'étendant à perte de vue, illuminaient la plaine et le coteau bordant le Niémen, et, au milieu de ces feux, ce demi-million d'hommes se remuant formait un tableau scénique et aussi curieux que rare. Hélas ! combien peu des personnages de ce tableau peuvent aujourd'hui en parler ! Que sont devenus ces hommes de bronze de la Grande-Armée, ces conquérants de l'Europe ? Ce qu'ils sont devenus ? Ils sont, à peu d'exception, tous morts; les uns, de la belle mort du soldat sur la champ de bataille; d'autres, de misère ou de faim. Ceux échappés en petit nombre à ces fléaux, ont rapporté au foyer paternel les douleurs occasionnés par leurs blessures ou par les souffrances, fruit amer des fatigues, du climat, des nuits pendant lesquelles, durant deux mois, de Moscou à la Prusse, la neige servait de lit aux malheureux privés de feux, d'aliments et même d'eau pour se désaltérer, suçant la neige pour remplacer l'eau. Ces tristes idées ne nous occupaient point sur le Niémen; pleins de santé et d'espérance, fiers du nom de Français et de notre uniforme, nous rêvions gloire, avancement, conquête, et quand le soleil se leva radieux sur notre immense camp, nous n'aspirions qu'à franchir ce fleuve qui serpentait à nos pieds et envahir le pays ennemi auquel il servait de barrière.
Enfin les trompettes se firent entendre et notre corps de cavalerie, en qualité de premier corps destiné par son numéro à tenir la tête pendant la campagne, se mit en mouvement et la division Bruyères passa le fameux pont. De notre position élevée, nous vîmes la tête des colonnes traverser la petite plaine qui sépare le fleuve d'une forêt et s'engager dans cette forêt. Mon régiment, tête de la 2ème division, suivit le mouvement, et au moment où nous mettions en marche, le ciel se couvrit de nuages, un orage éclata si subitement que nous n'eûmes pas le temps de déboucler nos manteaux et de nous en couvrir. jamais je n'avais reçu une telle trombe d'eau sur le corps, mais, par compensation, cela ne dura pas longtemps et la pluie cessait à peu près, quand, à la tête du régiment, je passai le fleuve. Je dis à la tête, parce que ce jour j'étais d'avant-garde et je marchais en avant même des trompettes.
Quand, à l'armée, on passe un pont ou un défilé, à mesure que l'obstacle est franchi, la tête fait halte pour attendre la queue et la dispenser de doubler l'allure pour la rattraper. En conséquence, l'escadron du 1er lanciers, attaché en qualité d'éclaireurs à notre division, était en bataille au fond de la plaine, mon régiment, à mesure qu'il arrivait, formait derrière les lanciers une ligne parallèle.
La 6ème compagnie était sur le pont quand un coup de tonnerre retentit avec tant de violence que, spontanément, toutes les têtes se baissèrent sur l'encolure des chevaux comme à un mouvement d'exercice. J'ai vu et entendu dans ma vie bien des orages, mais jamais rien qui approchât de la détonation du coup de tonnerre du Niémen. Du temps des augures, les généraux respectifs des deux armées en auraient tiré parti, l'un pour dire à ses légions: « Voyez, les dieux se déclarent pour nous, la foudre nous accompagne, en même temps que nos aigles envahissent et frappent la terre ennemie » ; l'autre, pour s'écrier: « Les dieux sont pour nous, condamnent l'agression injuste de nos ennemis et les foudroient au premier pas qu'ils font sur notre territoire sacré » . Pour nous, soldats de la Grande-Armée, qui croyions très peu aux augures, mais beaucoup au droit canon, nous n'étions occupés qu'à nous sécher, car ce maudit orage nous avait mouillés comme des canards. Cet effroyable coup de tonnerre avait pourtant eu un résultat; la nue en s'ouvrant avait jeté sa foudre sur le pont de bateau sur lequel à cet instant passait la 6ème compagnie. La foudre tomba en petites pierres dont quelques-unes frappèrent sur les cuirasses; l'une d'entre elles atteignit à la joues M. Henri Vandendrier, depuis mort à Metz, lieutenant-colonel en retraite. Le cheval du maréchal des logis porteur de l'étendard fut tellement effrayé, soit par la détonation, soit par les grêlons de la foudre, qu'il sauta dans le fleuve et gagna le bord à la nage; pendant son voyage nautique, on ne voyait hors de l'eau que la tête du pauvre baigneur et la bâton de l'étendard attaché à la selle. Voilà sous quels auspices je passai le Niémen et entrai sur le territoire russe; la suite n'a que trop répondu à ces fâcheux pronostics.
Trente-Et-Unième Souvenir - Vilna
Nos premiers jours de marche purent nous donner une idée du triste pays que nous allions conquérir; beaucoup de forêts, de rares villages, si pauvres qu'ils étaient dans l'impossibilité de fournir des vivres aux deux armées, surtout à la nôtre, forte de 500,000 hommes et arrivant chaque jour sur un territoire épuisé par l'armée russe qui, en se retirant, détruisait et incendiait tout pour nous enlever jusqu'aux moindres ressources. Nous marchâmes sans rencontrer d'ennemis jusqu'à Vilna, où nous eûmes l'espoir de trouver des vivres pour nos chevaux et pour nous, car la première pensée du cavalier, ses premiers soins sont pour son cheval, il ne pense à lui que quand son compagnon est débarrassé de sa charge et fourni de sa provende. Nous nous réjouissons non seulement de bien régaler nos chevaux d'avoine, dont ils manquaient depuis notre arrivée en Russie, mais nous préparions nos sacs pour en faire une provision de quelques jours, car nous avions trouvé sur le bord de la rivière un port contenant un approvisionnement considérable d'avoine; mais, ô déception, nos chevaux la refusèrent formellement parce que les Russes, ayant mis le feux à leur magasin, l'odeur de la fumée dont l'avoine était imprégnée les dégoûta. On ne saurait croire combien l'odorat du cheval est fin et combien l'odeur de la fumée ou du brûlé lui est antipathique.
Nous étions tellement nombreux et serrés dans nos bivouacs près de Vilna, que nous manquâmes de bois pour faire du feu et pourtant nous en aurions eu bien besoin, car cette nuit de Vilna, devenue fatalement historique, fut longue et cruelle. Dans la soirée s'éleva un vent de nord-ouest qui, toute la nuit, souffla avec violence, nous couvrant de pluie ou plutôt de neige fondue. Chaque cavalier, accroupi sur lui-même, enveloppé de son manteau, n'osait changer de place, cherchant par cette immobilité à conserver sous son manteau une terre moins mouillée et moins froide, et quand au point du jour on sonna à cheval, à grand'peine pûmes-nous brider nos chevaux et monter dessus. Je me rappelle que le mien était tellement engourdi qu'il pouvait à peine marcher, qu'il chancelait comme un homme ivre et que je le promenais devant ma compagnie pour le réchauffer et remettre le sang en circulation. Il a été reconnu que cette fatale nuit de Vilna avait coûté 10,000 chevaux à l'armée française, et comme si les chevaux étaient plus précieux que les hommes, tous les historiens ou narrateurs de la campagne de Russie parlent de cette perte de chevaux et aucun ne parle du nombre d'hommes que cette nuit a enlevé à l'armée. Il est pourtant certain que vu la quantité d'hommes tombés malades à la suite de ce bivouac, cette nuit coûta aussi cher qu'une bataille. Mais qu'étaient-ce que des hommes en moins ? Les chevaux coûtaient de l'argent, tandis que les rangs de l'armée se repeuplaient au moyen d'un décret qui n'était qu'une coupe de plus dans la forêt humaine.
On prétend que c'est à Vilna que l'empereur Alexandre, qui assistait à un bal, reçut la nouvelle du passage du Niémen par les Français, ce qui interrompit le bal d'une manière très désagréable à l'autocrate.
Trente-Deuxième Souvenir - Les Russes
Nous marchâmes encore quelques jours sans rencontrer d'obstacles, et nous ne concevions pas que l'armée russe ne fût pas aux frontières de sa patrie pour en défendre l'entrée, encore moins que nous fussions si longtemps sans la rencontrer; aussi, de notre côté, le désir de combattre s'était emparé de tous les soldats, au point que quand nous entendîmes les premiers coups de canons russes et que nous vîmes leurs lances, ce fut une allégresse générale; l'exclamation enfin ! sortit de toutes nos poitrines et notre cavalerie légère, par la vivacité de ses charges et ta vigueur de ses attaques, dut donner aux Russes la conviction qu'ils avaient devant eux de rudes agresseurs.
Cette guerre était sous le rapport des privations et de la fatigue très pénible pour la cavalerie; en Russie, pays de plaine, ce fut la cavalerie qui suivit constamment l'avant-garde. On sait que l'été, très court en ce pays, n'a pour ainsi dire pas de nuit; pendant cette saison, à 11 heures du soir, elle commence et ne dure que deux heures, car à 1 heure du matin, le jour revient et encore, pendant ces deux heures, n'est-ce qu'un crépuscule qui couvre la terre d'un voile transparent. On peut juger par là de la longueur des jours que nous avions à passer à cheval, constamment en face de l'ennemi et aux prises avec lui. Nous faisions, en poussant les Russes, 2 à 4 lieues par jour, seulement, chevaux et hommes étant accablés par la fatigue, succombant de sommeil et de nourriture, une trêve s'établissait de 11 heures du matin à 2 heures, les deux armées s'arrêtaient d'un accord tacite en vue l'une de l'autre et toutes deux se livraient au repos pour recommencer ensuite, nous, notre persévérante attaque; les Russes, leur incessante résistance.
Dans cette fatale et gigantesque campagne, nous n'avions pas chaque soir, comme dans celle d'Allemagne qui l'avait précédée, un bon et riche village près duquel nous établissions nos bivouacs, et qui nous fournissait fourrages pour les chevaux et vivres pour les hommes. L'armée russe, en se retirant, incendiait toutes les villes, tous les villages et souvent notre cavalerie légère chargeait l'ennemi avec acharnement pour lui ôter le temps de mettre le feu aux localités qu'il était forcé d'abandonner.
Rien de facile à incendier comme un village russe, dont les maisons sont construites en bois et couvertes en chaume; les quatre murs d'enceinte se composent de troncs de sapin sciés en deux dans leur longueur, superposés les uns sur les autres, le côté plat en dedans et le bombé en dehors; aux quatre angles les extrémités de ces bois s'enchevêtrent et se lient les unes aux autres. Ces maisons renferment un fourneau en terre servant à chauffer la misérable habitation, et le feu incessant qu'on y entretient pendant 8 mois de l'année sèche les bois des murailles de manière à les carboniser et, outre cette chaleur, la fumée se répand dans l'habitation et noircit les parois des murailles et du plafond de bois, l'usage des cheminées étant inconnu ou impossible faute de matériaux. Cette fumée épaisse et noire tend toujours à monter, aussi la partie qui touche le plafond est la plus épaisse et s'éclaircit à mesure qu'elle descend jusqu'à la hauteur de deux trous qui servent de fenêtre et de cheminée.
On conçoit comment des maisons construites dans de telles conditions sont faciles à incendier, aussi les villages sont-ils arrangés d'une manière préservatrice. Les maisons construites sur une même ligne des deux côtés de la route sont séparées les unes des autres par un assez grand intervalle; chaque maison par derrière a une sortie donnant sur une sorte de verger de 80 à 100 mètres de long, conduisant à un autre bâtiment qui se compose d'écuries et de granges. De la maison à la grange, des poteaux et des pieux encadrent le terrain uniformément et parallèlement. La perte de la maison est peu de choses pour le paysan russe, qui trouve dans la forêt voisine de quoi reconstruire promptement sa demeure. Sa sollicitude se porte sur la seconde ligne de bâtiments qui renferment ses bestiaux, ses grains et ses fourrages, c'est-à-dire toute sa fortune, ses moyens d'existence pour lui et sa famille.
Le pays plat manque de sources; aussi nous souffrions, je crois, encore plus de la soif que de la faim; quand les villages sont privés d'un cours d'eau, les habitants sont réduits à creuser derrière leurs maisons un trou destiné à devenir une mare, un réceptacle d'eau pluvieuse et de neige qui doit s'y fondre. En été, cette eau croupit et devient une boisson affreuse que les Russes rendent pourtant buvable en la mettant dans un vase, la laissant déposer et jetant ensuite dedans quelques morceaux de glace conservés à cet effet. Cette ressource pouvait suffire aux besoins d'un ménage, mais qu'était-ce pour la multitude d'hommes et de chevaux altérés qui remplaçait les rares habitants. Nous étions d'autant plus altérés que toute la journée, en outre de la chaleur du soleil, nous marchions dans un sable, ou plutôt une poussière si fine que nos chevaux y entraient à plusieurs pouces de profondeur.
Le nuage de poussière que cela produisait était tel que nous ne distinguions pas les cavaliers qui nous précédaient, que souvent nous ne voyions plus les oreilles de nos montures, nous fiant pour la marche à l'instinct et à la clairvoyance de ces pauvres chevaux dont les yeux, par leur conformation, ne sont point des sujets à se remplir de poussière comme ceux des hommes. La grande route qui mène à Moscou est très belle, très large, encadrée de chaque côté par un fossé, au-delà duquel existe une contre-allée. Aussi quelquefois, tant sur la route que sur les deux contre-allées, marchions-nous sur cinq colonnes. Dans chaque contre-allée, sur du gazon, une ou deux divisions d'infanterie, sur le côté droit de la route, une colonne de cavalerie légère, sur le côté gauche, une de grosse cavalerie, et dans le milieu, la colonne formée par toutes...
Table of contents
- Page titre
- Nécrologie.
- État de Services
- CHAPITRE PREMIER - AN IV ET 1805. - ALLEMAGNE
- CHAPITRE II - CAMPAGNES DE PRUSSE, DE POLOGNE ET DE SILESIE (1806, 1807, 1808)
- CHAPITRE III - CAMPAGNES D'ESPAGNE ET DE PORTUGAL (1809, 1810)
- CHAPITRE IV - RETOUR EN FRANCE (1811)
- CHAPITRE V - CAMPAGNE DE HANOVRE (1811)
- CHAPITRE VI - CAMPAGNE DE RUSSIE (1812)
- CHAPITRE VII - CAMPAGNES DE SAXE ET D'Allemagne (1813)
- CHAPITRE VIII - MARMONT (1814)
- CHAPITRE IX - ORLEANS (1815)
- LOUIS XVIII - (1816)
- L'ODEON - (1818)