Le 11 septembre et nous
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Le 11 septembre et nous

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Le 11 septembre et nous

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Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001? Chacun se souvient de ce moment précis où il a vu pour la première fois ces images inoubliables. N'est-il pas paradoxal qu'au moment où l'histoire se déroule sous nos yeux nous sommes tentés de nous interroger sur notre propre destinée? Arrêt sur image.La proximité géographique d'abord, mais également les liens aussi profonds qu'ambigus qui nous rattachent à nos voisins du Sud, ont fait en sorte que ces événements ont envoyé une onde de choc qui a traversé toute notre société. En suivant minute par minute l'emploi du temps de ceux qui ont joué un rôle dans cette journée, André Duchesne se sert du 11 septembre comme d'un scanner pour révéler une image fascinante de nous-mêmes. D'abord, en ce jour précis, le hasard ou la nécessité ont voulu que plusieurs événements importants rassemblent Québécois, Canadiens et Américains. Le Québec s'apprêtait à inaugurer à New York toute une série d'événements pour faire la promotion de sa culture. Le 11 septembre était également la date que le NORAD avait choisie pour réaliser un volet de l'exercice Vigilant Guardian, simulation d'attaques aériennes virtuelles arrivant par vagues successives, jusqu'au moment où, partout en Amérique du Nord, les hauts gradés de cette organisation militaire ne savaient plus où s'arrêtait la fiction et où commençait la réalité.Au-delà des grands enjeux historiques ou géopolitiques, sans tenter d'excuser ou d'accabler qui que ce soit, André Duchesne réussit à capter, dans ce livre qui se lit comme un suspense haletant, la densité humaine qui a marqué cette journée, l'émotion qu'elle a créée en chacun de nous.

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Chapitre 1

Le 10 septembre 2001

Montréal / New York

Assises côte à côte à bord d’un avion d’Air Canada reliant Montréal à New York, Nadia Seraiocco et Martine Primeau sont fébriles. Depuis des mois, elles multiplient les allers-retours entre les deux villes en préparation de Québec New York 2001, événement de grande envergure destiné à mieux faire connaître le Québec moderne aux habitants de la métropole américaine. Cette fois, leur séjour ne sera pas de courte durée. L’inauguration officielle a lieu dans trois jours, le jeudi 13 septembre.
Comme une quinzaine d’autres personnes associées au projet qui se trouvent à bord de l’avion ayant quitté Dorval tôt en matinée, les deux femmes s’installent à demeure pour les six prochaines semaines. Des dizaines d’autres sont déjà à New York depuis quelques jours ; un dernier groupe doit arriver le lendemain matin.
Au total, plus d’une centaine de personnes, incluant organisateurs, employés, techniciens, chauffeurs, stagiaires, sous-traitants et autres, travaillent à plein temps pour l’organisation. S’y grefferont bientôt, à tour de rôle, les artistes invités et leurs équipes de soutien.
La Délégation générale du Québec est aussi partie prenante. Établie à New York depuis 1940, à l’initiative du ministre des Affaires municipales, de l’Industrie et du Commerce, Oscar Drouin, et du premier ministre libéral, Adélard Godbout, la Délégation portait, à ses débuts, le nom d’Agence générale de la Province de Québec à New York. Dès le départ, elle installe ses pénates au Rockefeller Center, ce qui en fait le plus vieux locataire de ce complexe administratif de Midtown, situé à une dizaine de rues au sud de Central Park.
Sous la direction de Diane Wilhelmy depuis 1998, la Délégation se consacre notamment au volet protocolaire de l’événement. Priorité numéro un : la visite du premier ministre du Québec, Bernard Landry. Chef du gouvernement depuis six mois, ce dernier doit assister à l’inauguration officielle de Québec New York 2001 en compagnie de son homologue, le gouverneur de l’État de New York, George Pataki, et du maire de la métropole, Rudolph Giuliani. M. Landry est attendu avec une importante délégation de dignitaires et de parlementaires, dont la ministre des Relations internationales, Louise Beaudoin. Des représentants des médias sont du voyage.
Au cours de la soirée du 13, tous doivent monter à bord d’un bateau partant de North Cove, minuscule port construit en annexe du World Financial Center (WFC), pour une croisière sur l’Hudson réunissant quelque cinq cents personnes. De là, leur navire doit aller à la rencontre de la caravane fluviale Québec-on-Hudson. Partie de Québec le 1er août, cette caravane de six voiliers, élément de la programmation de Québec New York 2001, descend le fleuve américain, s’arrêtant à plusieurs endroits pour des spectacles, des expositions éphémères et d’autres activités promotionnelles. À bord, on retrouve des artistes tels le conteur Brian Perro, le compositeur et créateur de musique pluridisciplinaire Jean-François Laporte, le collectif Farine Orpheline et l’architecte Nicolas Reeves, inventeur de la harpe à nuages, qui transforme en son (et en temps réel) la structure de nuages passant au-dessus d’elle.
Le 9, les participants ont donné leur dernier spectacle à Peekskill, ville située près de l’Académie militaire de West Point dans l’État de New York. Après quoi, tout le monde se sépare ; certains restent sur les bateaux dans l’attente de la soirée du 13, d’autres rentrent au Québec et d’autres encore partent pour New York.
La soirée du 13 doit se terminer à la pointe sud de Manhattan, où d’immenses projecteurs braqueront leur lumière bleue sur les tours du World Trade Center (WTC). Pour le gouvernement, Québec New York 2001 est une très grosse machine dont le but assumé est de faire la cour à la Grosse Pomme, ses gens d’affaires, ses artistes, ses universitaires, ses médias et ses voyageurs. « C’était le show de notre vie », affirme Louise Beaudoin, alors ministre des Relations internationales, pour qui la mise sur pied de cette grande aventure constituait le principal dossier de la dernière année.
Depuis longtemps, le gouvernement du Québec cherchait une meilleure voie pour faire mousser son nom et son image à l’étranger, avec des résultats pas toujours heureux. « Jusque-là, nos efforts étaient trop dispersés », ajoute l’ancienne ministre. Il fallait trouver autre chose, une façon de créer une « masse critique », de rassembler les forces pour assurer un meilleur rayonnement. À la fin des années 90, on croit avoir trouvé la bonne stratégie : créer un « Bureau des saisons du Québec », organisme autonome ayant néanmoins des liens étroits avec le ministère des Relations internationales, dont le travail était de préparer des événements et de les coordonner. Premier endroit visé : Paris et la France. Un choix logique, compte tenu des liens historiques, culturels et linguistiques unissant le Québec et l’Hexagone. Tenue en 1999, la première « Saison du Québec » est, aux yeux de ses organisateurs, un succès. Un deuxième événement est inscrit au calendrier de 2001. Cette fois, le choix s’arrête sur New York. Là encore, cela va de soi.
Pour le Québec, l’État de New York et la métropole américaine représentent un marché commercial exceptionnel. L’État constitue le premier client outre-frontière, où les ventes du Québec ont atteint 12 milliards de dollars, soit 15 % du total de ses exportations, en 2000.
La province en veut davantage. Au cours d’une rencontre qu’il a eue, quelques mois plus tôt, au Salon d’honneur de l’aéroport de Dorval avec George Pataki, le premier ministre Landry évoque même l’idée de créer un corridor économique entre Montréal, Albany (la capitale de l’État) et New York.
« Nous nous sommes entendus pour continuer à travailler de concert afin d’améliorer le poste de douanes Lacolle-Champlain, qui constitue une des principales étapes dans la circulation des biens et des marchandises entre le Québec et l’État de New York, a déclaré le premier ministre, évoquant la création d’un couloir commercial qui relierait Montréal à Albany et à New York », lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le bureau du gouverneur Pataki, le 18 avril 2001.
« Il s’agissait de créer des liens entre les entreprises », explique l’ancien premier ministre Landry. On souhaite aussi que le développement des affaires débouche sur l’envoi d’une demande formelle au gouvernement du Canada pour simplifier les procédures douanières, notamment chez les camionneurs transportant des produits d’exportation. « Nous trouvions que cela ralentissait l’activité économique et coûtait cher de faire des contrôles sans fin qui nuisaient aux échanges. Le corridor, c’était ça : coopération et fluidité », ajoute M. Landry.
Cela dit, organiser une « Saison du Québec » à New York constituait un défi autrement plus difficile que la foire de Paris. On savait d’emblée qu’il fallait séduire une ville, des gens d’affaires et un public ayant pratiquement tout vu et tout entendu et que susciter leur attention et leurs bonnes critiques n’était pas une sinécure. Le tout, avec un budget d’environ 15 millions de dollars. Une somme à la fois substantielle et limitée, compte tenu du marché visé. Les organisateurs tablent donc sur une « saison » de trois semaines et demie, du 13 septembre au 7 octobre 2001, avec un programme particulièrement chargé. « Il fallait que ce soit un tir groupé et concentré », dit l’ancienne ministre Beaudoin.
Pour cette opération de charme, on a sorti l’artillerie lourde. Robert Lepage et son cabaret technologique Zulu Time, le Cirque du Soleil, le cirque Éos, les Ballets Jazz de Montréal, l’ensemble Les Violons du Roy, la compagnie de danse Marie Chouinard, le groupe La Bottine souriante, des écrivains tels Lise Bissonnette et Sergio Kokis, les dramaturges Michel Tremblay et Wajdi Mouawad et plusieurs autres artistes sont inscrits au volet culturel des activités. La programmation compte également des volets gastronomiques, technologiques et touristiques.
Dans les conférences de presse tenues respectivement le 29 mai 2001 à Québec et le 30 mai à Montréal, six ministres du gouvernement péquiste se partagent les annonces. Les médias québécois consacrent de longs reportages au projet. Dans tout ce branle-bas, l’idée de nimber les deux tours du World Trade Center de lumière bleue le soir de la première n’est pas fortuite. Car, si les activités de Québec New York 2001 se déroulent aux quatre coins de la ville, c’est au World Financial Center, le voisin du WTC et ses tours jumelles, que s’en trouve le cœur.
À la fois centre d’affaires, administratif et commercial, le WFC n’est pas sans rappeler, avec sa grande place publique flanquée de tours à bureaux, le Complexe Desjardins à Montréal. Cette grande place, c’est le Winter Garden, spectaculaire atrium de quatre mille cinq cents mètres carrés coiffé d’une arcade de panneaux de verre et d’acier haute de trente-six mètres et donnant sur le North Cove et l’Hudson. Au centre, seize palmiers du désert de Mojave atteignent dix mètres de hauteur. Des bancs sont installés sous ces arbres où, en semaine, les gardiennes d’enfants de Battery Park City, le quartier résidentiel voisin, viennent s’y détendre.
La scène principale de Québec New York 2001 est érigée au centre du Winter Garden. Autour de celle-ci, de larges pans de tissus colorés, sur lesquels sont imprimés quelques extraits de textes d’auteurs québécois, sont hissés entre ciel et terre. Du côté est de l’édifice, un grand et large escalier conduit au North Bridge, passage piétonnier couvert reliant le WFC et le WTC, au-dessus de West Street3. Dans cet espace est installée une exposition de Tourisme Québec. Des épreuves translucides de photographies représentant les quatre saisons de l’année au Québec sont placardées sur les fenêtres. Sous l’effet de la lumière du jour, on dirait les vitraux d’une cathédrale moderne.
À l’extérieur, une immense bannière portant l’inscription www.quebecnewyork.com recouvre un côté du North Bridge. « Il y a la bagatelle de 278 000 voitures qui passent chaque semaine sur West Street, ici, au pied du World Trade Center. On croit que beaucoup de gens vont voir ça », dit en souriant Rémy Charest, directeur des relations publiques de l’événement, dans une entrevue (jamais diffusée) donnée à Claude Deschênes. Journaliste culturel à la télévision de Radio-Canada, Deschênes est à New York pour le spectacle des trente ans de carrière de Michael Jackson.
Le quartier général des organisateurs se trouve à l’hôtel Embassy Suites, voisin du WFC. Là, deux expositions, l’une sur la technologie de pointe (Québec Wise) et l’autre, organisée par le Centre de design de l’Université du Québec à Montréal, sur la transformation architecturale du Vieux-Montréal (New Montréal), sont en montage. « À l’origine, ces deux expositions devaient être présentées dans le hall de la tour nord du World Trade Center, à la sortie du North Bridge, mais nous les avons déplacées à l’Embassy parce que les autorités du WTC ne pouvaient nous garantir les permis pour toute la durée de l’événement », raconte Michel Létourneau, alors directeur général du Bureau des saisons du Québec.
Létourneau et plusieurs dirigeants de l’organisation logeront à l’Embassy. Une suite y a aussi été réservée pour Bernard Landry. D’autres suites sont louées sur la mezzanine du 2e étage pour aménager les bureaux du personnel.
C’est à l’Embassy que Martine Primeau et Nadia Seraiocco travailleront au cours des prochaines semaines. La première est chargée de projet, responsable de la publicité et de la promotion de l’événement. La seconde, également chargée de projet, doit s’occuper des relations de presse, avec les médias tant québécois que new-yorkais.
Comme d’autres collègues, les deux femmes logent dans des appartements situés à proximité de leur lieu de travail. À Martine Primeau, on attribue un logis rue Albany, dans Battery Park City, quartier coincé entre West Street et l’Hudson. Sa collègue Seraiocco hérite d’un pied-à-terre au 32e étage du 200, Rector Place, une rue au sud d’Albany.
À leur arrivée à l’aéroport LaGuardia, les employés de Québec New York 2001 montent à bord de navettes louées par l’organisation et sont conduits à leur appartement respectif. Martine Primeau est la première déposée.
Depuis douze ans, Primeau est chargée de communications au Service de protection contre les incendies (SPIM) de la Ville de Montréal. Ses services ont été « prêtés » au comité organisateur pour six mois. « J’avais entendu dire qu’il y avait un poste de coordination de la publicité et de la promotion. Comme j’avais envie de participer à un événement international, j’avais demandé ce transfert temporaire », raconte-t-elle. Après avoir pris possession de ses clés, Martine Primeau se rend à son appartement. Elle dépose ses valises et entreprend de faire une reconnaissance du quartier qui sera le sien pour les prochaines semaines. « C’était un endroit où je n’étais jamais allée. Je voulais savoir où j’étais située. »
Durant sa promenade, elle constate à quel point elle est près de Battery Park, le grand parc à la pointe sud de l’île d’où l’on aperçoit la Statue de la liberté. C’est aussi de là que partent les navettes fluviales pour Staten Island. Primeau profite de l’occasion pour faire des courses, repérer quelques fournisseurs de services et mémoriser des points de repère. Elle marche et chronomètre deux trajets différents entre son appartement et l’Embassy Suites. Il y a moins de quatre minutes de marche pour le premier et de cinq à six minutes de marche pour le second. Rassurée par cette reconnaissance, elle se rend à l’Embassy pour y poursuivre sa journée de travail.
Nadia Seraiocco passe aussi à son appartement avant de filer à l’Embassy pour prendre possession de son bureau, qu’elle partage avec deux collègues. Son agenda est chargé. À treize heures trente, le jour même, elle a une rencontre avec des représentants de The Kreisberg Group, une agence de relations publiques et de marketing spécialisée dans le domaine culturel qui est située dans la 25e Rue, dans le quartier Chelsea. Fondée en 1984, la firme n’est pas tombée de la dernière pluie. Elle compte parmi ses clients des dizaines de musées, des galeries d’art, des fondations, des universités, des jardins botaniques, des firmes d’architectes, etc. La liste de ses prestigieux clients n’en finit plus. The Kreisberg Group est la principale agence de relations publiques retenue par Québec New York 2001 pour faire mousser sa visibilité. L’autre, Makovsky, pilote le dossier des relations publiques dans les volets affaires, sciences et technologies.
Après sa rencontre, Seraiocco retourne à son bureau de l’Embassy. Martine Primeau y est aussi, ainsi que plusieurs autres membres de la délégation qui prévoient rester tard au boulot. À soixante-douze heures de l’ouverture officielle de l’événement, on ne compte pas les heures de travail, la pression s’accentue mais l’atmosphère est bonne. Tout le monde est excité. C’est l’ivresse des derniers moments avant la première.
Dehors, il pleut.

Cheyenne Mountain (Colorado)

Depuis la signature, le 12 mai 1958, de l’accord entre le Canada et les États-Unis ayant mené à la création du NORAD, la principale tâc...

Table of contents

  1. Couverture
  2. Les Éditions du Boréal
  3. Titre
  4. Faux-titre
  5. Crédits
  6. Dédicace
  7. Exergue
  8. Avertissement
  9. Carte de Manhattan
  10. Carte de Lower Manhattan
  11. Introduction
  12. Chapitre 1 Le 10septembre 2001
  13. Chapitre 2 Au pied des tours (8h —8h55)
  14. Chapitre 3 L’attaque (8h54 —9h03)
  15. Chapitre 4 Une attaque concertée (9h03)
  16. Chapitre 5 L’attaque se poursuit (9h03 —9h40)
  17. Chapitre 6 Le ciel se ferme (9h40 —10h)
  18. Chapitre 7 «Je refuse de mourir» (10h —10h28)
  19. Chapitre 8 «Effrayant, Pierre!» (10h28)
  20. Chapitre 9 Réfugiés sur une île meurtrie (10h28 —12h)
  21. Chapitre 10 Un avion suspect (12h —15h)
  22. Chapitre 11 L’orage (15h —18h)
  23. Chapitre 12 La tempête est passée
  24. Chapitre 13 Le départ
  25. Épilogue
  26. Annexes
  27. Bibliographie
  28. Remerciements
  29. Notes
  30. Quatrième de couverture