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Le regard des pupilles 39-45
- 296 pages
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About this book
C'est afin de perpétuer la Mémoire que nous avons réalisé cet ouvrage sur la période historique et tragique qu'a été la seconde Guerre Mondiale. Nous souhaitons rendre hommage à nos parents, aux femmes et hommes de Toulouse et sa région qui ont combattu pour la liberté de notre pays, souvent au péril de leur vie.
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Information
Ces hommes d’espoir et de liberté

Patriotes, résistants, et entrer en Résistance sur le sol français semble inconcevable tant la répression est puissante en 1940. Pourtant des hommes (et aussi des femmes) se sont engagés avec courage dans l’action, pour convaincre, recruter, ensuite pour créer des liens avec les alliées et la France libre, jusqu’à la Libération de notre Pays. Les premiers Résistants sont souvent seuls, sans moyens, ni armes où argent. Malgré des grandes difficultés ils s’organisent fondent des groupes, des maquis, des réseaux, deviennent solidaires, combattre leur apparaît comme l’unique voie, pour lutter contre la barbarie allemande. En refusant la disparition de notre République, ils ont résisté, ils ont agi en Résistants.
Vincent Auriol
1884-1966

Député de la Haute-Garonne en 1940, il est le seul parlementaire sur 8 que comptait le département à refuser les pleins pouvoirs à Pétain, le 10 juillet 1940 à Vichy, tout comme Léon Blum, juif socialiste, président du Conseil de 1936 à 1937 et de mars à avril 1938 sous le front populaire, il devient député à l'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, les idées de ses deux hommes se rapprochent, et les réunissent. Vincent Auriol, voyant Léon Blum en danger décide de le cacher, mais ils sont tous les deux arrêtés à Colomiers (Haute-Garonne) en septembre 1940.
Vincent Auriol sera libéré en 1941 pour raison de santé, puis assigné à résidence. Il passe en 1942 dans la clandestinité et prend « Morel » comme pseudonyme. Il incorpore les maquis de la Résistance, rejoint la France libre en passant par Londres et Alger.
Séparé de sa femme Michèle et de son fils Paul, tous deux résistants il doutait qu'ils soient en vie. À la libération, il redevient député, éprouvé par l'occupation, par ailleurs l'heure était au « renouveau » et à la génération de la Résistance. Lors de sa reconstruction en novembre 1944, il déclare : « fortifié par ses sacrifices, confirmé dans sa doctrine, rénové dans sa composition… Que le parti socialiste ait surgi de la Résistance avec une âme nouvelle, et un esprit rajeuni ». Tels furent les critères qui orientèrent le choix de son entourage après la Libération, lequel ne fut guère modifié lorsqu’il entra à l’Élysée Président de la République de 1947 à 1954. Léon Blum a été jugé et envoyé en Allemagne au camp de Buchenwald, devenu otage politique, bénéficiant de statut de protégé par sa valeur de monnaie d'échange, il sera libéré en 1945, son frère René Blum aura moins de chance il sera envoyé à Auschwitz où il sera torturé et assassiné. Au musée Clément Ader de Muret (Haute-Garonne), installé dans l’ancienne villa de Vincent Auriol, sont exposés au premier étage trente-quatre insignes et grands colliers de décorations et d’ordre de cavalerie offerts à l’occasion de ses voyages présidentiels, visites officielles ou de rencontres diplomatiques. Elles proviennent de tous les continents, certaines ont une origine très ancienne comme « l’Ordre du Bain d’Angleterre créé en 1725 ». La Légion d’Honneur y occupe une place importante, au côté de l’Ordre de la Libération, de la Médaille militaire.

Lucien Béret
1907-1943
Fondateur des orphelins de guerre la Haute-Garonne
Pupille de la nation guerre 1914-1918

Né à Toulouse et arrête le 9 octobre 1943 sur son lieu de travail à la suite d’une dénonciation. Bien que torturé pendant plusieurs jours par la police allemande il ne parla pas et mourut des sévices reçus. Le directeur de l’hôpital à qui son corps fut amené refusa le permis d’inhumer.
Militant de la section Française de l’internationale ouvrière (S.F.I.O), membre de la Grande loge de France, agent P2 du réseau Brutus Lucien Béret était le fils d’un conseiller municipal de Toulouse, mort pour la France en 14-18. La propagande socialiste se révèle très active dans certaines entreprises et administrations toulousaine, dont le tri postal de la gare de Toulouse. Lucien, marié, domicilié au 33 rue de Venise à Toulouse, chef de bureau, participa aux activités du Comité d’action socialiste, au noyautage des administrations publiques (N.A.P) ainsi qu’au réseau France au combat. Responsable du groupe socialiste clandestin du Pont des Demoiselles, il interceptait les courriers destinés à la Gestapo.
Proche de Léon et Henriette Achiary, pour le réseau Froment, Lucien Béret constitua un groupe qui arrêtait les lettres suspectes et fournissait les circulaires préfectorales. Il avait chez lui un poste émetteur. Manipulé par Pitou, agent allemand qui le dénonça, il fut arrêté en octobre 1943. Lucien Béret est le premier martyr socialiste pour la cause de la Résistance.
Un square dans la ville de Toulouse porte son nom.
Une plaque à l’angle de la rue des Martyrs de la Libération (à côté du Monument de la Résistance).

Son épouse Paulette, fut homologuée agent P1 du réseau Brutus de juin 1942 à septembre 1944.
Sa sœur, Odette, qui avait caché des juifs et des résistants recherchés, fut arrêtée en juin 1944 et déportée.
Pierre Combatalade
L'Inspecteur « Jacky »
1917-1984

Pierre est né à Decazeville (Aveyron), en 1917, est entré dans la résistance en décembre 1940 et faisait partie du Réseau Morhange.
Il avait rejoint la Police Nationale à sa création et fut affecté sur la ligne de démarcation en Saône et Loire. De retour à Toulouse, il travaille sous les ordres du commissaire principal François Dedieu (qui mit son appartement à la disposition de la résistance ; il y cache des documents et fait disparaître un carnet de noms lors d’une perquisition), lui-même membre de la Résistance et œuvrant pour Morhange.
Celui-ci fut muté à Clermont pour avoir arrêté les miliciens assassins de Maurice Sarraut et avait aussi fait remettre en liberté un résistant, sa femme et le soldat canadien qu’ils hébergeaient.
Pierre participe à l’arrestation, à l’interrogatoire et à l’exécution de Dibinger, un ancien adjudant de l’Armée de l’Air, devenu indic de la Gestapo. Le traître Miquel est exécuté de même. Une action menée contre un convoi des services de sécurité allemand qui se traduit par la mort de cinq occupants et par la saisie d’un important stock d’archives.
Pierre « Jacky » a dix-sept actions d’éliminations d’agents ennemis. Dénoncé, il doit prendre le maquis avec un autre policier, Léo Hamard, avec lequel il travaillait souvent. Il était également chargé des liaisons avec les filières d’évasion vers l’Espagne, qui partaient de Perpignan.
Gravement blessé lors d’un affrontement avec le service de renseignements nazi (S.D) Pierre est arrêté le 2 juin 1944 et emprisonné sans avoir été soigné, avec un poumon perforé. Il signe un engagement dans les troupes de choc de la Gestapo, est décoré par les Allemands et enfermé dans un local moins surveillé de l’hôpital Purpan, d’où il put s’enfuir, le 2 juillet, déguisé en ouvrier. Il peut quitter Toulouse dans un camion rempli de policiers du Groupe Mobile de Réserve, mis à sa disposition par le Commandant Pierre Marquette. Ce même officier de police a fourni, le 19 août 1944 au Groupe Morhange, des hommes et des véhicules pour aider à la Libération de Toulouse.
Quelques inspecteurs y prennent part aussi dont l’Inspecteur Mathieu, proche du Groupe.
« Jacky » Combatalade est promu commissaire de police et homologué capitaine, comme ancien chef d’une mission de sabotage.
Il démissionne de la police fin 1945, refusant sa nomination à Limoges.
Il fut l’un des plus jeunes Commissaires de France.
Jean Delattre
1915-1944

Enfant, il avait du caractère et devient plus responsable au décès de sa mère ; il avait alors 14 ans.
Sa jeunesse, en quelques années, sa ligne de conduite avaient été tracées. Élevé dans un milieu essentiellement socialiste de Walincourt (Nord). Il avait 18 ans, quand il adhéra au parti.
Employé de banque amoureux de sa liberté à 20 ans, il créa le premier groupe de jeunesse socialiste dans sa commune. Peu de temps après, il fut licencié sans même un certificat de travail (son patron étant le châtelain du village). Ce licenciement le peina et le révolta. À dater de ce jour il fit sienne la phrase de Léon Blum : « Il faut s'emparer de l’État, par quelques moyens que ce soit. »
En le privant de travail, on fit de lui un mécontent, un aigri. En lui donnant des loisirs, on l'orienta vers la pensée en l'action révolutionnaire. On lui avait déclaré la guerre les événements lui permirent de relever le gant.
Durant l'hiver 1935-1936, le groupe qu'il dirige inonda la région de tracts et devint secrétaire à la presse des jeunesses socialistes de l’arrondissement de Cambrai (Nord). Il avait une foi absolue en l'idéal politique, qu'il servait. Il mit tout en œuvre : l'occupation des ateliers et parfois des mairies, les réunions succédant aux réunions, le pick-up électrisant la foule, le micro dénonçant le patron récalcitrant, et parfois comme à Villers-Outreau (Nord) l'arrivée théâtrale d'une cuisine roulante du premier régiment de Cambrai. En quelques jours furent signées les contrats collectifs les plus élevés de France dans la lingerie et la broderie, industries le concernant plus particulièrement.
À la création de l'union locale des syndicats de Walincourt et environs, il fut nommé secrétaire.
En novembre 1936, se trouvant à Paris à la fédération socialiste il eut connaissance d'un centre de ravitaillement antifasciste d'Espagne il lui fut demandé d'accompagner un convoi. Tenté par le désir de voir de près cette lutte, heureux de rendre service à ses frères espagnols des brigades internationales il accepta.
Ses actions sur Barcelone, Caspe (Espagne), son arrestation, prisons, cachots, ses nombreux courriers passés avec l'aide d'un de ses gardiens qui, bénévolement lui rendit l’inestimable service de transmettre ses lettres adressées à la Mairie de Walincourt (Nord), qui réunit son conseil, les syndicats alertés etc. mirent tout en œuvre pour le faire sortir d'Espagne et organiser son retour en France.
Un an après son retour d'Espagne, il décida d'écrire un journal.
Après avoir vécu la révolution espagnole, il alla voir le marxisme en Russie…
Début 1939, il quitte son village pour Paris, employé dans une entreprise Nationale tout en continuant ses activités politiques ; celles-ci devenant dangereuses, fin 1939, il quitte avec l'accord de son entreprise Paris pour la zone libre ; il gagne le sud-ouest, Castillonnès (Lot-et-Garonne) Villefranche...
Table of contents
- Sommaire
- Préface de Carole Delga, ancienne Ministre, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
- Préface « Le regard des pupilles 39-45 », Georges Méric, Président du Conseil départemental de la Haute-Garonne
- Préface de Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole
- Préface de Jean-Jacques Mirassou, ancien Sénateur
- Les Orphelins de Guerre Les Filles et Fils des Tués de la Haute-Garonne évoquent l'Histoire de leur mouvement
- Notre délégation départementale Haute-Garonne a célébré deux plaques mémorielles
- Quelques témoignages des pupilles de Toulouse et de la région
- Prologue : Nous Pupilles de la Nation - des Morts pour la France, Orphelins de guerre de la Haute-Garonne
- Dans la tourmente chaotique de cette conflagration 1939-1945
- Charles de Gaulle
- Jean Moulin
- Drôle de guerre
- Toulouse libre fière de sa liberté
- La Résistance s’organise
- Hommage à ces femmes résistantes
- Les femmes méritantes
- Ces hommes d’espoir et de liberté
- Les héros de la Résistance
- Résistants espagnols et italiens en région toulousaine
- Photos de Guérilleros à St Gaudens
- Les camps
- Le destin tragique de la « communauté juive toulousaine »
- Mémorial de la Shoah, Toulouse
- Témoignage extrait de « hier comme aujourd’hui »
- Témoignage d’Albert Seifer : Le cardinal Saliège… m’a sauvé
- J’étais l’aumônier des camps du sud-ouest de la France (1940-1942)
- Les Justes des Nations de Midi-Pyrénées qui sauvèrent des familles juives de la barbarie
- Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et hommage aux « Justes » de France
- Roger Attali, « Témoignage où l’esprit rejoint l’âme »
- Les Fusillés
- Contexte des arrestations des fusillés du Bois de la Reulle (Haute-Garonne)
- Les fusillées de Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne)
- Les groupes mènent des actions directes et de contre-espionnage
- Groupe Matabiau, Toulouse (Haute-Garonne)
- Groupe Morhange
- Les Maquisards, des hommes déterminés
- Les massacres
- Les « porte-drapeau »
- Nuit et brouillard, Jean Ferrat
- Chant des Partisans
- Bibliographie
- Lexique
- Remerciements
- Composition du bureau de l’association départementale de la Haute-Garonne Les Filles et Fils des Tués - Morts pour la France - Orphelins de Guerre
- Page de copyright