Dépendance affective
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Dépendance affective

Six étapes pour se prendre en main et agir

Geneviève Krebs

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  1. 193 pages
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Dépendance affective

Six étapes pour se prendre en main et agir

Geneviève Krebs

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Quand la vie semble continuellement jouer les mêmes schémas de souffrance dans vos relations. Quand ce sont toujours les mêmes types de personnes que vous croisez dans votre vie personnelle. Quand le vide et la solitude vous terrifient et vous obligent à rester dans une situation insupportable. Quand le doute s'installe et que vous en êtes arrivé à ne plus savoir d'où vient le souci: vous ou l'autre? Ce livre est fait pour vous!

Êtes-vous prêt pour la belle aventure, de vous libérer enfin de votre schéma de dépendance affective? Oui? Alors, amorcez ce travail en étudiant ce livre. Gardez-le un moment près de vous. Reprenez-le en main. Le chantier sera douloureux, plus ou moins long, mais le résultat sera là. Viendra le jour, peut-être d'ici quelques mois, ou dans un an ou deux... à votre rythme, vous aurez pris le recul suffisant pour affirmer: "Ça y est, je me sens mieux avec moi-même. Je m'apprécie. J'aime la personne que je suis." Et vous soupirerez d'aise au sentiment que cela vous procurera.

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Information

Publisher
Eyrolles
Year
2018
ISBN
9782212326741

Partie 1

Je comprends la dépendance affective

ÉTAPE 1

J’observe les rouages de ma vie

Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre.
Eckhart Tolle
Comprendre qu’on ne devient pas dépendant affectif par hasard est le premier pas vers un mieux. Comprendre que la vie nous amène plusieurs expériences semblables provoquant de la souffrance et de la frustration, dans le but de prendre conscience de certains de nos schémas, est l’assurance de ne pas être maudit comme je peux parfois l’entendre de certaines personnes, mais bel et bien que si les comportements restent les mêmes, les résultats aussi.
Comprendre notre histoire, nos perceptions, nos décisions internes, nos peurs, nos croyances, c’est aussi mieux comprendre ce que nous tentons de rejouer ou de mettre au défi. Comprendre qu’il n’y a pas que des méchants et des gentils dans les relations toxiques, mais bien des personnes en souffrance qui agissent de façon plus ou moins dangereuse.
Comprendre que la dépendance affective est un puissant sentiment de manque à assouvir, et que ce manque est souvent intérieur (de soi à soi-même), et que la réponse à ce manque est pour un dépendant affectif, principalement cherchée à l’extérieur, alors que les clés sont à l’intérieur. Nous sommes la réponse. Personne d’autre !

Qu’est-ce que la dépendance affective ?

La dépendance est une souffrance qui vient d’une blessure qui a provoqué une peur incontrôlée du vide, du rejet et de l’abandon. Un déclencheur qui a fait nous sentir non-aimable, pas assez ceci ou pas assez cela et surtout qui nous maintient dans un état d’insécurité permanent et de manque d’estime de soi. Une situation qui avec le temps, les expériences et les échecs nous a mis plus bas que terre, nous faisant perdre toute confiance en nous et en l’autre. Ces états d’être poussent le dépendant affectif à développer des comportements obsessionnels et à agir avec démesure, acceptant l’inacceptable et s’investissant pour l’autre tel un sauveur, uniquement pour fuir ce sentiment de vide inconsolable.

Je comprends que je suis la solution

Tant que le dépendant affectif n’a pas compris que la réponse à son mal-être est en lui, il continue à la chercher à l’extérieur. Et une fois qu’il pense l’avoir identifiée à l’extérieur, au travers d’un conjoint, d’un ami, d’une activité sportive, de la nourriture, de sexe, d’alcool, etc., il pense que « l’autre ou la chose » est indispensable à sa vie, sa survie, et en devient dépendant, totalement « accro ».
Dans la dépendance affective, l’enjeu est de trouver une personne capable de combler le manque cruellement ressenti. Et pour être aimé ou apprécié, le dépendant affectif est prêt à tout. Il se demande en permanence comment être et quoi faire pour que cela fasse plaisir, pour que cela soit remarqué, pour que cela soit apprécié et qu’en retour, de l’attention, de la tendresse, de la reconnaissance ou de l’amour lui soit donné. Mais cette façon de faire est chronophage. Et le résultat obtenu ne vient satisfaire le besoin qu’un laps de temps… celui de recommencer pour avoir et avoir encore, et encore.
C’est du vécu !
Mathilde qui venait me consulter se plaignait de ce sentiment de solitude qui l’habitait alors même qu’elle vivait en couple, et avait des enfants. Ce vide qu’elle ressentait et la faisait souffrir, elle ne le supportait plus et pour que cela cesse, elle avait trouvé la parade du papillonnage, allant de flirt en aventure sans lendemain. Juste pour remplir l’instant et la sensation d’exister et de vivre des moments précieux durant lesquels elle avait l’illusion d’être l’actrice principale. Il lui aura fallu du temps pour se rendre compte qu’elle aurait pu divorcer ou changer cent fois de partenaires, que son état interne lui semblerait toujours aussi vide et douloureux.
L’amour et la dépendance n’ont rien en commun et n’ont rien à faire ensemble. Si sans vous en rendre compte vous vous êtes investis dans une relation pour combler un manque ou une peur de manquer, peut-être vous êtes-vous rendu compte assez rapidement que l’autre ne sera jamais à la hauteur pour combler le vide que vous ressentez. Posez-vous la question en toute honnêteté. Il aura beau faire tout son possible et tous les efforts pour répondre à vos besoins, il n’y parviendra pas. Il est nécessaire de prendre conscience qu’en tant que dépendant affectif, c’est entre les mains de l’autre que vous remettez votre capacité à vous sentir heureux, ou pas. Quelle grande responsabilité-pouvoir pour l’autre ! Et quel grand dépouillement pour vous ! Il va donc falloir faire le maximum pour surtout ne jamais perdre l’autre, au risque sinon, de perdre votre bol d’énergie, votre bouffée d’air, votre espoir du lendemain, votre équilibre et votre joie de vivre. L’autre deviendra alors l’objet de votre souffrance. Il n’y a pas vraiment de place pour l’amour dans tout cela. Non ?

Je comprends comment s’alimente la dépendance affective

La dépendance est motivée par nos peurs et nos angoisses et non par l’amour, dans le cas d’une relation amoureuse, même si le mot « affection » se retrouve dans l’appellation « dépendance affective ». Ici « affection » n’a rien à voir avec sentiment amoureux, mais bien affection dans le sens d’« atteinte d’un mal-être » due à une peur incontrôlable.
Prenez un peu de recul et demandez-vous si la motivation et l’intention profonde au moment du début de votre relation étaient sincèrement de l’amour ou l’heureux événement qui a pu vous sortir de la solitude, et combler ce sentiment de vide qui vous a si souvent tiré vers le bas.
Il peut arriver que dans une relation, certaines circonstances ou événements nous amènent à ressentir de la souffrance. Le test est simple pour savoir si cela est dû à la dépendance ou à un souci autre. Si l’amour existe dans votre couple alors vous saurez surmonter ce passage douloureux et la relation durera dans le temps. Si la souffrance est due au fait que l’autre ne parvient plus à combler votre vide, alors la relation prendra rapidement fin, ou entrera dans des allées et venues de séparations et de retrouvailles. La séparation ultime est de toute façon inévitable. Mais le prix à payer est parfois cher.
Si vous vous sentez comme pris au piège d’injonctions internes qui vous disent : « Reste là, elle a besoin de toi », ou « Que diraient les autres si je partais », ou « Je ne m’en sortirai pas seul », alors posez-vous sérieusement la question, de l’amour vrai ou de la dépendance ?
À propos d’amour…
Savez-vous faire la différence entre : amour, passion, amitié amoureuse, attirance physique, tendresse et dépendance ?
Amusez-vous à écrire la définition que vous avez de tous ces termes.
En tirez-vous des conclusions ? Avez-vous une idée plus claire du type d’amour que vous cherchez et ce que ça pourrait vous apporter ?

J’observe mon histoire

La souffrance est le signe visible, physique et psychologique d’un état inconscient. En acceptant de travailler sur l’origine de ce sentiment de manque et de vide, les prises de conscience se font, et la douleur s’éloigne. On dit que la personne se dissocie.
Comprendre est le maître mot pour une transformation. Comprendre est une étape de douleur, mais incontournable pour modifier un système comportemental.
Si vous voulez qu’un problème se résolve dans votre vie, cela doit passer par l’analyse de ce qui a provoqué la situation. Oubliez de pointer les autres du doigt, et décortiquez votre système de pensées et de comportements.
Savoir que vous avez créé une situation, c’est aussi savoir qu’il est possible de la déprogrammer, donc de créer autre chose à la place, qui aura d’autres effets. Une fois que l’on a compris, plus rien ne peut être comme avant. Au besoin, faites-vous aider.

Je crois au changement

La situation n’est pas perdue. Vous pouvez transformer les choses et sortir de la dépendance affective ! J’ai entendu des dizaines de fois, des personnes ayant vécu des échecs sentimentaux à répétition, me dire comme résignées, que leur chance est passée, que la situation est celle-ci et qu’elles doivent accepter que le temps du bonheur et de la sérénité soit terminé. Qu’elles ont eu leur carte à jouer, qu’elles n’ont pas su profiter des expériences et opportunités, et tant pis pour elles : c’est manqué ! Ces personnes-là ne sont pas forcément âgées. On peut être résigné à 20 ans, découragé à 30 et totalement éteint à tout âge aussi.
Mais une personne anciennement dépendante affective peut vivre une relation sereine et épanouie avec son partenaire de vie. L’autre n’est plus là pour combler un manque et apporter le bonheur. Le bonheur est là, insufflé par soi-même. L’autre peut y contribuer tout en agissant pour son propre bonheur et sa liberté d’être et d’agir.
Les prochains chapitres sont là pour vous aider à amorcer ce lourd changement. La deuxième partie de l’ouvrage, au travers des exercices d’introspection vous permettra d’approfondir ce travail et, par les questionnements et remises en question, d’avancer vers une forme de libération.

ÉTAPE 2

Je change ma façon de voir et d’être

Dites que vous l’avez et vous l’aurez. Agissez comme si vous l’aviez, et ce sera à vous !
Richard Bach
L’amour de soi est la clé, et il n’est jamais trop tard pour commencer à porter un regard bienveillant sur soi. C’est au moment où l’amour de soi s’installe que l’on ressent en son être, une énergie différente, comme un soulagement, un lâcher-prise, une aisance dans le bien-être. La personne sait alors se détendre. Elle a moins d’attentes et sait répondre par elle-même à ses besoins. Oui, mais comment faire ?
Il y a le temps pour pleurer sur soi, sur sa situation, sur son histoire, sur ses traumatismes, sur ses manques et ses frustrations. Et il y a le temps où c’est incontournable d’agir, de tester d’autres façons de faire, et de sortir de la passivité et du subir, pour aller vers ce que l’on veut pour soi. La nostalgie d’un ailleurs où il fait meilleur vivre nous coupe du présent pour, soit nous retenir dans le négatif du passé, soit rester dans une attente d’un avenir meilleur, sans le construire vraiment. Vous ne pensez pas que cela suffit ? Que la situation dans laquelle vous êtes a assez duré ?
C’est du vécu !
Laurent est venu me consulter après une vingtaine d’années à courir psychologues et psychiatres. Après avoir effectué deux analyses, ses premiers mots pour m’expliquer sa situation restaient encore figés sur « la faute à ses parents », « normale avec le contexte dans lequel j’ai évolué », etc. Il éprouvait encore ce besoin d’être reconnu dans les frustrations liées à son histoire. De mariages en divorces, il ne se rendait pas compte de l’importance de son comportement addictif, et de l’impact de ses plaintes permanentes à propos du passé. Il avait oublié de vivre sa vie. La première question que je lui ai posée a été : « Et maintenant, pour vous, que voulez-vous ? » Il n’a pas su répondre.

Je me regarde tel que je suis

Osez sortir de votre zone de confort aussi inconfortable cela puisse être. Oui, vous ne savez pas ce que vous obtiendrez à la place… Peut-être perdrez-vous… Mais peut-être pas ! La solution, le mieux est là. Au...

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