Les Louves de Machecoul - Tome II
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Les Louves de Machecoul - Tome II

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Les Louves de Machecoul - Tome II

About this book

Apres une rapide évocation des guerres civiles de Vendée de 1793-94, l'intrigue se déroule entre 1831 et 1832. Filles jumelles et bùtardes d'un ancien combattant royaliste de 1793, le marquis de Souday, Mary et Bertha, auxquelles on prete, bien a tort, une sulfureuse réputation, sont cruellement surnommées «les louves de Machecoul». Loin de ces médisances, elles vivent sereinement leur solitude jusqu'au jour ou le sort place sur le chemin deux nouveaux personnages: le baron Michel de la Logerie, fils d'un bourgeois enrichi par l'Empire, et Marie-Caroline de Bourbon, duchesse de Berry, qui veut offrir le trÎne de France a son fils en réveillant l'esprit royaliste vendéen. Des leur premiere rencontre, les jeunes filles s'éprennent de Michel qui, pour sa part, tombe sous le charme de la douce Mary et s'engage, par amour pour elle, aux cÎtés de la duchesse...
Roman méconnu de Dumas, Les louves de Machecoul s'avere pourtant une oeuvre riche, dense et palpitante, empreint d'une vie étourdissante et d'un puissant souffle romanesque.

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Information

LVI – La clef des champs

Environ deux heures aprĂšs l’incarcĂ©ration d’Aubin Courte-Joie, la sentinelle du petit poste entendit une charrette qui montait le chemin de l’intĂ©rieur des terres ; selon sa consigne, elle cria : « Qui vive ? » et, lorsque la charrette ne fut plus qu’à quelque distance, elle lui ordonna d’arrĂȘter.
La charrette ou plutÎt le charretier obéit.
Le caporal et quatre soldats sortirent du poste pour reconnaĂźtre charretier et charrette.
La charrette Ă©tait une honnĂȘte voiture chargĂ©e de foin qui ressemblait Ă  toutes celles qui avaient dĂ©filĂ© sur la route de Nantes, pendant la soirĂ©e ; un homme seul la conduisait : il expliqua qu’il allait Ă  Saint-Philbert porter ce foin Ă  son propriĂ©taire ; il ajouta qu’il avait pris sur sa nuit pour Ă©conomiser un temps prĂ©cieux Ă  cette Ă©poque de l’annĂ©e, et le sous-officier ordonna de le laisser passer.
Mais cette bonne volontĂ© sembla complĂštement perdue pour le pauvre homme : sa charrette, attelĂ©e d’un seul cheval, s’était arrĂȘtĂ©e sur le point le plus vertical de la montĂ©e, et, quelques efforts que fissent le cheval et le charretier, il fut impossible Ă  la voiture de faire un pas de plus.
– S’il y a du bon sens, dit le caporal, d’accabler ainsi une pauvre bĂȘte ! Vous voyez bien que votre cheval en a deux fois plus qu’il n’en peut porter.
– Quel dommage, dit un autre, que le sergent ait mis Ă  la porte cette espĂšce de taureau mal astiquĂ© que nous avions tout Ă  l’heure ! nous l’aurions attelĂ© Ă  cĂŽtĂ© du cheval, et il aurait donnĂ© un fier coup de collier.
– Oh ! il faut encore supposer qu’il eĂ»t bien voulu se laisser atteler, dit un autre.
Si celui qui venait de prononcer ces paroles eĂ»t pu voir ce qui se passait Ă  l’arriĂšre de la charrette, il eĂ»t immĂ©diatement compris qu’en effet Trigaud ne se serait pas laissĂ© atteler, si on l’eĂ»t attelĂ© pour tirer en avant.
En outre, il se fĂ»t rendu compte de la difficultĂ© que le cheval Ă©prouvait Ă  enlever la voiture ; car cette difficultĂ© n’était due, pour la plus grande part, qu’au mendiant, qui, complĂštement perdu, au reste, dans l’obscuritĂ©, avait saisi la barre de bois qui servait Ă  assujettir la charge, et qui, renversĂ© en arriĂšre, opposait – avec un succĂšs qui dĂ©passait tous ceux qu’il avait obtenus dans la soirĂ©e – sa force Ă  la force du cheval.
– Voulez-vous que nous vous donnions un coup de main ? dit le caporal.
– Attendez que j’essaye encore, rĂ©pondit le conducteur, qui avait obliquĂ© sa voiture de façon Ă  diminuer la rapiditĂ© de la pente, et qui, rassemblant son cheval par la bride, se disposait Ă  faire une tentative qui le disculpĂąt du reproche qui lui Ă©tait adressĂ©.
Il fouetta vigoureusement la bĂȘte en l’actionnant de la voix et en tirant sur le bridon ; les soldats joignirent leurs excitations aux siennes ; le cheval roidit ses quatre membres en faisant jaillir des milliers d’étincelles des cailloux du chemin, puis l’animal s’abattit, et, au mĂȘme instant, comme si les roues eussent rencontrĂ© quelque obstacle qui eĂ»t dĂ©rangĂ© leur Ă©quilibre, la charrette pencha Ă  gauche et versa le long du bĂątiment.
Les soldats se prĂ©cipitĂšrent sur le devant et s’empressĂšrent Ă  dĂ©gager le cheval du harnais. Il rĂ©sulta de cet empressement qu’ils n’aperçurent pas Trigaud, qui, satisfait, sans doute, d’un rĂ©sultat auquel il avait puissamment contribuĂ© en se glissant sous la voiture, en la soulevant avec ses Ă©paules herculĂ©ennes, et enfin en lui faisant perdre son centre de gravitĂ©, se retirait tranquillement et disparaissait derriĂšre une haie.
– Veux-tu que nous t’aidions à remettre ton chariot sur sa quille ? dit le caporal au paysan. Seulement, il faudra que tu ailles chercher un cheval de renfort.
– Ah ! par ma foi, non, dit le charretier. Demain, il fera jour ! C’est le bon Dieu qui ne veut pas que je continue ma route : il ne faut pas aller contre sa volontĂ©.
Et, en achevant ces mots, le paysan jeta les traits sur la croupe de son cheval, repoussa la sellette, monta sa bĂȘte, et s’éloigna aprĂšs avoir souhaitĂ© le bonsoir aux soldats.
À deux cents pas du corps de garde, Trigaud le rejoignit.
– Eh bien, lui demanda le paysan, est-ce bien manƓuvrĂ© et es-tu content ?
– Oui, rĂ©pondit Trigaud, c’est bien ainsi que le gars Aubin Courte-Joie l’avait ordonnĂ©.
– Bonne chance, alors ! Moi, je vais remettre le cheval oĂč je l’avais pris ; c’est plus commode que la charrette. Mais, quand le charretier s’éveillera demain et qu’il cherchera son foin, il sera bien Ă©tonnĂ© de le trouver lĂ -haut !
– Bon ! tu lui raconteras que c’est pour le bien de la chose, repartit Trigaud, et il ne dira rien.
Les deux hommes se quittĂšrent.
Trigaud, seulement, ne s’éloigna point ; il continua de rĂŽder dans les environs jusqu’à ce qu’il entendĂźt sonner onze heures Ă  Saint-Colombin ; alors il remonta vers le poste, ses sabots Ă  la main, et, sans faire aucun bruit, sans Ă©veiller l’attention de la sentinelle, qu’il entendait aller et venir, il put se rapprocher du soupirail de la prison.
Une fois lĂ , il tira doucement le foin de la voiture et le renversa sur le sol de façon Ă  en former un lit trĂšs-Ă©pais ; puis, sur ce lit, il abaissa doucement la meule qui fermait le soupirail du cachot, se pencha vers cette ouverture, brisa les planches qui la fermaient intĂ©rieurement, tira Ă  lui Courte-Joie, que Michel poussait par-derriĂšre, amena ensuite le jeune baron en lui tendant les mains ; aprĂšs quoi, plaçant chacun d’eux sur une de ses Ă©paules, et toujours pieds nus, Trigaud, malgrĂ© sa corpulence et le double poids dont il Ă©tait chargĂ©, s’éloigna du poste sans faire plus de bruit qu’un chat qui marche sur un tapis.
Lorsque Trigaud eut fait environ cinq cents pas, il s’arrĂȘta, non qu’il fĂ»t fatiguĂ©, mais parce qu’Aubin Courte-Joie le voulait ainsi.
Michel se laissa glisser Ă  terre, et, fouillant dans sa poche, il y prit une poignĂ©e de monnaie mĂȘlĂ©e de piĂšces d’or qu’il dĂ©posa dans la large main de Trigaud.
Trigaud fit mine de verser ce qu’il venait de recevoir dans une poche encore deux fois plus large que la main Ă  laquelle elle servait de rĂ©cipient.
Mais Aubin l’arrĂȘta.
– Rends cela à monsieur, dit-il : nous ne recevons pas des deux mains.
– Comment ! des deux mains ? demanda Michel.
– Oui ; nous ne vous avons pas obligĂ©, personnellement, autant que vous le supposez peut-ĂȘtre, dit Courte-Joie.
– Je ne vous comprends pas, mon ami.
– Mon jeune monsieur, continua le cul-de-jatte, Ă  prĂ©sent que nous sommes dehors, j’avouerai franchement que je vous ai un peu menti tout Ă  l’heure, quand je vous ai dit que je m’étais fait mettre sous les verrous dans le seul but de vous en tirer ; mais il fallait bien obtenir de vous un peu d’aide ; sans cela, il m’eĂ»t Ă©tĂ© impossible de me hisser jusqu’au soupirail et de vous en sortir aprĂšs moi ! À prĂ©sent donc que, grĂące Ă  votre bonne volontĂ© et Ă  la poigne de mon ami Trigaud, notre Ă©vasion s’est opĂ©rĂ©e sans encombre, je dois vous confesser que vous n’avez fait qu’échanger votre captivitĂ© contre une autre.
– Qu’est-ce que cela signifie ?
– Cela signifie que tout Ă  l’heure vous Ă©tiez dans une prison humide et malsaine, que maintenant vous vous trouvez au milieu des champs par une nuit sereine et calme, mais que vous n’en ĂȘtes pas moins en prison.
– En prison ?
– Ou du moins prisonnier.
– Prisonnier de qui ?
– De moi, donc !
– De vous ? fit Michel en riant.
– Oui, pour le quart d’heure. Ah ! vous avez beau rire : prisonnier, jusqu’à ce que je vous aie consignĂ© aux mains qui vous rĂ©clament.
– Et quelles sont ces mains ?
– Quant Ă  cela, vous le verrez par vous-mĂȘme
 Je m’acquitte de ma mission, rien de plus, rien de moins. Il ne faut pas vous dĂ©sespĂ©rer, voilĂ  tout ce que je puis vous dire ; on pourrait tomber plus mal que vous ne l’avez fait.
– Mais enfin
 ?
– Eh bien, au nom de services qui m’avaient Ă©tĂ© rendus, et en payant grassement mon pauvre diable de Trigaud, on m’a dit : « DĂ©livrez M. le baron Michel de la Logerie et amenez-le-moi. » Je vous ai dĂ©livrĂ©, monsieur le baron, et je vous amĂšne.
– Écoutez, dit le jeune homme, qui ne comprenait absolument rien Ă  ce que lui disait l’hĂŽtelier de Montaigu, cette fois, voici ma bourse tout entiĂšre ; seulement, mettez-moi sur le chemin de la Logerie, oĂč je veux rentrer ce soir, et recevez mes remercĂźments.
Michel pensait que ses deux libĂ©rateurs n’avaient point trouvĂ© la rĂ©compense Ă  la hauteur du service qu’ils lui avaient rendu.
– Monsieur, rĂ©pondit Courte-Joie avec toute la dignitĂ© dont il Ă©tait susceptible, mon compĂšre Trigaud ne peut accepter de vous cette rĂ©compense, puisqu’il a Ă©tĂ© payĂ© pour faire exactement le contraire de ce que vous lui demandez ; quant Ă  moi, je ne sais si vous me connaissez ; en tout cas, je vais me faire connaĂźtre. Je suis un honnĂȘte nĂ©gociant que quelques diffĂ©rences d’opinion avec le gouvernement ont contraint de quitter son Ă©tablissement ; mais, si misĂ©rable que soit en ce moment mon extĂ©rieur, sachez que je rends des services et que je n’en vends pas.
– Mais oĂč diable allez-vous me conduire ? demanda Michel, qui Ă©tait bien loin de s’attendre Ă  tant de susceptibilitĂ© de la part de son interlocuteur.
– Veuillez nous suivre, et, avant une heure, je vous promets que vous le saurez.
– Vous suivre, quand vous me dĂ©clarez que je suis votre prisonnier ? Ah ! par exemple, ce serait trop de bonne volontĂ© de ma part ; n’y comptez pas.
Courte-Joie ne rĂ©pondit rien ; mais un seul coup d’Ɠil lui suffit pour indiquer Ă  Trigaud ce qu’il avait Ă  faire, et le jeune baron n’avait point achevĂ© sa phrase et fait un pas en avant, que le mendiant, allongeant son bras comme un grappin, l’avait saisi au collet.
Il voulut crier, aimant mieux ĂȘtre le prisonnier des soldats que celui de Trigaud ; mais, de la main qui lui restait libre, le mendiant emprisonna le visage du baron aussi bien qu’eĂ»t pu le faire la fameuse poire d’angoisse de M. de VendĂŽme, et ils firent ainsi six ou sept cents pas Ă  travers champs, avec la rapiditĂ© de chevaux de course ; car Michel, Ă  demi suspendu en l’air par le bras du colosse, ne faisait qu’effleurer le sol de la pointe de ses pieds.
– Assez, Trigaud ! reprit Courte-Joie, qui avait repris sa place sur les Ă©paules du mendiant, que cette double charge ne semblait prĂ©occuper en aucun point ; assez ! le jeune baron doit ĂȘtre Ă  prĂ©sent suffisamment dĂ©goĂ»tĂ© de son idĂ©e de retourner Ă  la Logerie. On nous l’a, d’ailleurs, assez recommandĂ© pour que nous n’avariions pas la marchandise.
Puis, au moment oĂč Trigaud faisait halte :
– Voyons, dit Aubin s’adressant Ă  Michel Ă  demi suffoquĂ©, serez-vous raisonnable maintenant ?
– Vous ĂȘtes les plus forts, je n’ai point d’armes, rĂ©pondit le jeune baron ; il faut bien que je me rĂ©signe Ă  endurer vos mauvais traitements.
– Mauvais traitements ? Ah ! n’allez pas prononcer ces mots-lĂ  ; car je m’adresserais Ă  votre honneur et je vous prierais de dĂ©clarer s’il n’est pas vrai que, tant dans le cachot des bleus que sur la route, vous n’avez cessĂ© de me dire que vous vouliez rentrer Ă  la Logerie, et que c’est par cette obstination que vous m’avez forcĂ© d’employer la violence.
– Eh bien, au moins, nommez-moi maintenant la personne qui vous a enjoint de vous occuper de moi et de me conduire à elle.
– Ceci m’a Ă©tĂ© dĂ©fendu positivement, dit Aubin Courte-Joie ; mais, sans transgresser les ordres que j’ai reçus, je puis vous dire que cette personne est tout Ă  fait de vos amies.
Un froid mortel passa dans le cƓur de Michel.
Il songeait Ă  Bertha.
Le pauvre garçon pensait que mademoiselle de Souday avait reçu sa lettre, que la louve offensĂ©e l’attendait, et, bien que l’explication qui devait rĂ©sulter de l’entrevue lui fĂ»t pĂ©nible, il sentait que sa dĂ©licatesse ne pouvait s’y refuser.
– Bien, dit-il, je sais qui m’attend.
– Vous le savez ?
– Oui : c’est mademoiselle de Souday.
Aubin Courte-Joie ne rĂ©pondit pas ; mais il regarda Trigaud d’un air qui voulait dire : « Il a, par ma foi, devinĂ© ! »
Michel surprit et comprit ce regard.
– Marchons, dit-il.
– Et vous n’essayerez plus de vous sauver ?
– Non.
– Parole d’honneur ?
– Parole d’honneur.
– Eh bien, puisque vous voilĂ  raisonnable, nous allons vous rendre les moyens de ne pas vous Ă©corcher les pieds dans les ronces et de ne pas les engluer dans cette maudite terre glaise, qui nous fait des bottes de sept livres.
Michel eut bientĂŽt l’explication de ces paroles ; car, ayant traversĂ© la route Ă  la suite de Trigaud, il n’eut pas fait une centaine de pas dans le bois qui bordait cette route, qu’il entendit le hennissement d’un cheval.
– Mon cheval ! s’écria le jeune baron sans mĂȘme essayer de dissimuler sa surprise.
– Croyiez-vous donc que nous vous l’avions volĂ© ? demanda Aubin Courte-Joie.
– Alors, comment se fait-il que je ne vous aie pas retrouvĂ© Ă  l’endroit oĂč je vous l’avais confiĂ© ?
– Dame, rĂ©pondit Aubin, je vais vous dire : nous avons vu rĂŽder ...

Table of contents

  1. Titre
  2. XLVI – OĂč maĂźtre Jacques tient le serment qu’il a fait Ă  Aubin Courte-Joie
  3. XLVII – OĂč il est dĂ©montrĂ© que tous les juifs ne sont pas de JĂ©rusalem, et tous les Turcs de Tunis
  4. XLVIII – Maütre Marc
  5. XLIX – De quelle façon on voyageait dans le dĂ©partement de la Loire-InfĂ©rieure, au mois de mai 1832
  6. L – Un peu d’histoire ne gñte rien
  7. LI – OĂč Petit-Pierre se dĂ©cide Ă  faire contre fortune bon cƓur
  8. LII – Comment Jean Oullier prouva que, lorsque le vin est tirĂ©, il n’y a rien de mieux Ă  faire que de le boire
  9. LIII – OĂč il est expliquĂ© comment et pourquoi le baron Michel avait pris le parti d’aller Ă  Nantes
  10. LIV – OĂč la brebis, croyant rentrer au bercail, tombe dans une chausse-trape
  11. LV – OĂč Trigaud montre que, s’il eĂ»t Ă©tĂ© Ă  la place d’Hercule, il eĂ»t probablement accompli vingt-quatre travaux au lieu de douze
  12. LVI – La clef des champs
  13. LVII – OĂč Mary est victorieuse Ă  la façon de Pyrrhus
  14. LVIII – OĂč le baron Michel trouve, pour s’appuyer, un chĂȘne au lieu d’un roseau
  15. LIX – Les derniers chevaliers de la royautĂ©
  16. LX – OĂč Jean Oullier ment pour le bien de la cause
  17. LXI – OĂč le geĂŽlier et le prisonnier se sauvent ensemble
  18. LXII – Le champ de bataille
  19. LXIII – Aprùs le combat
  20. LXIV – Le chĂąteau de la PĂ©nissiĂšre
  21. LXV – La lande de BouaimĂ©
  22. LXVI – OĂč la maison Aubin Courte-Joie et compagnie, fait honneur Ă  sa raison sociale
  23. LXVII – OĂč les secours arrivent d’oĂč on ne les attendait guĂšre
  24. LXVIII – Sur la grande route
  25. LXIX – Ce qu’il advint de Jean Oullier
  26. LXX – Les batteries de maütre Courtin
  27. LXXI – OĂč Mme la baronne de la Logerie, en croyant faire les affaires de son fils, fait celles de Petit-Pierre
  28. LXXII – Marches et contremarches
  29. LXXIII – OĂč les amours de Michel semblent commencer Ă  prendre une meilleure tournure
  30. LXXIV – Comme quoi il y a pĂȘcheur et pĂȘcheur
  31. LXXV – Interrogatoire et confrontation
  32. LXXVI – OĂč l’on retrouve le gĂ©nĂ©ral et oĂč l’on voit qu’il n’était pas changĂ©
  33. LXXVII – OĂč Courtin est encore une fois dĂ©sappointĂ©
  34. LXXVIII – OĂč le marquis de Souday drague des huĂźtres et pĂȘche Picaut
  35. LXXIX – Ce qui se passait dans deux maisons inhabitĂ©es
  36. LXXX – OĂč Courtin touche enfin du bout du doigt Ă  ses cinquante mille francs
  37. LXXXI – L’auberge du « Grand Saint Jacques »
  38. LXXXII – Les deux Judas
  39. LXXXIII – ƒIL POUR ƒIL, DENT POUR DENT
  40. LXXXIV – Les pantalons rouges
  41. LXXXV – La louve blessĂ©e
  42. LXXXVI – La plaque de cheminĂ©e
  43. LXXXVII – Trois cƓurs brisĂ©s
  44. LXXXVIII – Le bourreau de Dieu
  45. LXXXIX – OĂč l’on voit qu’un homme qui a cinquante mille francs sur lui peut quelquefois ĂȘtre fort gĂȘnĂ©
  46. Épilogue
  47. À propos de cette Ă©dition Ă©lectronique
  48. Notes de bas de page