Le Vicomte de Bragelonne - Tome II
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Le Vicomte de Bragelonne - Tome II

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Le Vicomte de Bragelonne - Tome II

About this book

La fin de la trilogie des Mousquetaires, consacrée au début du regne de Louis XIV, qui voit Colbert combattre Fouquet, Aramis, devenu général des Jésuites, comploter, et d'Artagnan devenir maréchal de France, puis succomber.

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Information

Chapitre CXXIX – Heureux comme un prince

Au moment oĂč il allait entrer au chĂąteau, Bragelonne avait rencontrĂ© de Guiche.
Mais, avant d’ĂȘtre rencontrĂ© par Raoul, de Guiche avait rencontrĂ© Manicamp, lequel avait rencontrĂ© Malicorne.
Comment Malicorne avait-il rencontrĂ© Manicamp ? Rien de plus simple : il l’avait attendu Ă  son retour de la messe, Ă  laquelle il avait Ă©tĂ© en compagnie de M. de Saint-Aignan.
RĂ©unis, ils s’étaient fĂ©licitĂ©s sur cette bonne fortune, et Manicamp avait profitĂ© de la circonstance pour demander Ă  son ami si quelques Ă©cus n’étaient pas restĂ©s au fond de sa poche.
Celui-ci, sans s’étonner de la question, Ă  laquelle il s’attendait peut-ĂȘtre, avait rĂ©pondu que toute poche dans laquelle on puise toujours sans jamais y rien mettre ressemble aux puits, qui fournissent encore de l’eau pendant l’hiver, mais que les jardiniers finissent par Ă©puiser l’étĂ© ; que sa poche, Ă  lui, Malicorne, avait certainement de la profondeur, et qu’il y aurait plaisir Ă  y puiser en temps d’abondance, mais que, malheureusement, l’abus avait amenĂ© la stĂ©rilitĂ©.
Ce Ă  quoi Manicamp, tout rĂȘveur, avait rĂ©pliquĂ© :
– C’est juste.
– Il s’agirait donc de la remplir, avait ajoutĂ© Malicorne.
– Sans doute ; mais comment ?
– Mais rien de plus facile, cher monsieur Manicamp.
– Bon ! Dites.
– Un office chez Monsieur, et la poche est pleine.
– Cet office, vous l’avez ?
– C’est-à-dire que j’en ai le titre.
– Eh bien ?
– Oui ; mais le titre sans l’office, c’est la bourse sans l’argent.
– C’est juste, avait rĂ©pondu une seconde fois Manicamp.
– Poursuivons donc l’office, avait insistĂ© le titulaire.
– Cher, trĂšs cher, soupira Manicamp, un office chez Monsieur, c’est une des graves difficultĂ©s de notre situation.
– Oh ! oh !
– Sans doute, nous ne pouvons rien demander à Monsieur en ce moment ci.
– Pourquoi donc ?
– Parce que nous sommes en froid avec lui.
– Chose absurde, articula nettement Malicorne.
– Bah ! Et si nous faisons la cour Ă  Madame, dit Manicamp, est-ce que, franchement, nous pouvons agrĂ©er Ă  Monsieur ?
– Justement, si nous faisons la cour Ă  Madame et que nous soyons adroits, nous devons ĂȘtre adorĂ©s de Monsieur.
– Hum !
– Ou nous sommes des sots ! DĂ©pĂȘchez-vous donc, monsieur Manicamp, vous qui ĂȘtes un grand politique, de raccommoder M. de Guiche avec Son Altesse Royale.
– Voyons, que vous a appris M. de Saint-Aignan, à vous, Malicorne ?
– À moi ? Rien ; il m’a questionnĂ©, voilĂ  tout.
– Eh bien ! il a Ă©tĂ© moins discret avec moi.
– Il vous a appris, à vous ?
– Que le roi est amoureux fou de Mlle de La Valliùre.
– Nous savions cela, pardieu ! rĂ©pliqua ironiquement Malicorne, et chacun le crie assez haut pour que tous le sachent, mais, en attendant, faites, je vous prie, comme je vous conseille : parlez Ă  M. de Guiche, et tĂąchez d’obtenir de lui qu’il fasse une dĂ©marche vers Monsieur. Que diable ! il doit bien cela Ă  Son Altesse Royale.
– Mais il faudrait voir de Guiche.
– Il me semble qu’il n’y a point lĂ  une grande difficultĂ©. Faites pour le voir, vous, ce que j’ai fait pour vous voir, moi ; attendez-le, vous savez qu’il est promeneur de son naturel.
– Oui, mais oĂč se promĂšne-t-il ?
– La belle demande, par ma foi ! Il est amoureux de Madame, n’est-ce pas ?
– On le dit.
– Eh bien ! il se promĂšne du cĂŽtĂ© des appartements de Madame.
– Eh ! tenez, mon cher Malicorne, vous ne vous trompiez pas, le voici qui vient.
– Et pourquoi voulez-vous que je me trompe ? Avez-vous remarquĂ© que ce soit mon habitude ? Dites. Voyons, il n’est tel que de s’entendre. Voyons, vous avez besoin d’argent ?
– Ah ! fit lamentablement Manicamp.
– Moi, j’ai besoin de mon office. Que Malicorne ait l’office, Malicorne aura de l’argent. Ce n’est pas plus difficile que cela.
– Eh bien ! alors, soyez tranquille. Je vais faire de mon mieux.
– Faites.
De Guiche s’avançait ; Malicorne tira de son cĂŽtĂ©, Manicamp happa de Guiche.
Le comte Ă©tait rĂȘveur et sombre.
– Dites-moi quelle rime vous cherchez, mon cher comte, dit Manicamp. J’en tiens une excellente pour faire le pendant de la vître, surtout si la vître est en ame.
De Guiche secoua la tĂȘte, et, reconnaissant un ami, il lui prit le bras.
– Mon cher Manicamp, dit-il, je cherche autre chose qu’une rime.
– Que cherchez-vous ?
– Et vous allez m’aider Ă  trouver ce que je cherche, continua le comte, vous qui ĂȘtes un paresseux, c’est-Ă -dire un esprit d’ingĂ©niositĂ©.
– J’apprĂȘte mon ingĂ©niositĂ©, cher comte.
– VoilĂ  le fait : je veux me rapprocher d’une maison oĂč j’ai affaire.
– Il faut aller du cĂŽtĂ© de cette maison, dit Manicamp.
– Bon. Mais cette maison est habitĂ©e par un mari jaloux.
– Est-il plus jaloux que le chien Cerberus ?
– Non, pas plus, mais autant.
– A-t-il trois gueules, comme ce dĂ©sespĂ©rant gardien des enfers ? Oh ! ne haussez pas les Ă©paules, mon cher comte ; je fais cette question avec une raison parfaite, attendu que les poĂštes prĂ©tendent que, pour flĂ©chir mon Cerberus, il faut que le voyageur apporte un gĂąteau. Or, moi qui vois la chose du cĂŽtĂ© de la prose, c’est-Ă -dire du cĂŽtĂ© de la rĂ©alitĂ©, je dis : « Un gĂąteau, c’est bien peu pour trois gueules. Si votre jaloux a trois gueules, comte, demandez trois gĂąteaux. »
– Manicamp, des conseils comme celui-là, j’en irai chercher chez M. Beautru.
– Pour en avoir de meilleurs, monsieur le comte, dit Manicamp avec un sĂ©rieux comique, vous adopterez alors une formule plus nette que celle que vous m’avez exposĂ©e.
– Ah ! si Raoul Ă©tait lĂ , dit de Guiche, il me comprendrait, lui.
– Je le crois, surtout si vous lui disiez : J’aimerais fort à voir Madame de plus prùs, mais je crains Monsieur, qui est jaloux.
– Manicamp ! s’écria le comte avec colĂšre et en essayant d’écraser le railleur sous son regard.
Mais le railleur ne parut pas ressentir la plus petite émotion.
– Qu’y a-t-il donc, mon cher comte ? demanda Manicamp.
– Comment ! c’est ainsi que vous blasphĂ©mez les noms les plus sacrĂ©s ! s’écria de Guiche.
– Quels noms ?
– Monsieur ! Madame ! les premiers noms du royaume.
– Mon cher comte, vous vous trompez Ă©trangement, et je ne vous ai pas nommĂ© les premiers noms du royaume. Je vous ai rĂ©pondu Ă  propos d’un mari jaloux que vous ne me nommiez pas, mais qui nĂ©cessairement a une femme ; je vous ai rĂ©pondu : Pour voir Madame, rapprochez-vous de Monsieur.
– Mauvais plaisant, dit en souriant le comte, est-ce cela que tu as dit ?
– Pas autre chose.
– Bien ! alors.
– Maintenant, ajouta Manicamp, voulez-vous qu’il s’agisse de Mme la duchesse
 et de M. le duc
 soit, je vous dirai : « Rapprochons-nous de cette maison quelle qu’elle soit ; car c’est une tactique qui, dans aucun cas, ne peut ĂȘtre dĂ©favorable Ă  votre amour. »
– Ah ! Manicamp, un prĂ©texte, un bon prĂ©texte, trouve-le-moi ?
– Un prĂ©texte, pardieu ! cent prĂ©textes, mille prĂ©textes. Si Malicorne Ă©tait lĂ , c’est lui qui vous aurait dĂ©jĂ  trouvĂ© cinquante mille prĂ©textes excellents !
– Qu’est-ce que Malicorne ? dit de Guiche en clignant des yeux comme un homme qui cherche. Il me semble que je connais ce nom-là

– Si vous le connaissez ! je crois bien ; vous devez trente mille Ă©cus Ă  son pĂšre.
– Ah ! oui ; c’est ce digne garçon d’OrlĂ©ans

– À qui vous avez promis un office chez Monsieur ; pas le mari jaloux, l’autre.
– Eh bien ! puisqu’il a tant d’esprit, ton ami Malicorne, qu’il me trouve donc un moyen d’ĂȘtre adorĂ© de Monsieur, qu’il me trouve un prĂ©texte pour faire ma paix avec lui.
– Soit, je lui en parlerai.
– Mais qui nous arrive là ?
– C’est le vicomte de Bragelonne.
– Raoul ! Oui, en effet.
Et de Guiche marcha rapidement au-devant du jeune homme.
– C’est vous, mon cher Raoul ? dit de Guiche.
– Oui, je vous cherchais pour vous faire mes adieux, cher ami ! rĂ©pliqua Raoul en serrant la main du comte. Bonjour, monsieur Manicamp.
– Comment ! tu pars, vicomte ?
– Oui, je pars
 Mission du roi.
– OĂč vas-tu ?
– Je vais Ă  Londres. De ce pas, je vais chez Madame ; elle doit me remettre une lettre pour Sa MajestĂ© le roi Charles II.
– Tu la trouveras seule, car Monsieur est sorti.
– Pour aller ?

– Pour aller au bain.
– Alors, cher ami, toi qui es des gentilshommes de Monsieur, charge-toi de lui faire mes excuses. Je l’eusse attendu pour prendre ses ordres, si le dĂ©sir de mon prompt dĂ©part ne m’avait Ă©tĂ© manifestĂ© par M. Fouquet, et de la part de Sa MajestĂ©.
Manicamp poussa de Guiche du coude.
– VoilĂ  le prĂ©texte, dit-il.
– Lequel ?
– Les excuses de M. de Bragelonne.
– Faible prĂ©texte, dit de Guiche.
– Excellent, si Monsieur ne vous en veut pas ; mĂ©chant comme tout autre, si Monsieur vous en veut.
– Vous avez raison, Manicamp ; un prĂ©texte, quel qu’il soit, c’est tout ce qu’il me faut. Ainsi donc, bon voyage, cher Raoul !
Et là-dessus les deux amis s’embrassùrent.
Cinq minutes aprĂšs, Raoul entrait chez Madame, comme l’y avait invitĂ© Mlle de Montalais.
Madame Ă©tait encore Ă  la table oĂč elle avait Ă©crit sa lettre. Devant elle brĂ»lait la bougie de cire rose qui lui avait servi Ă  la cacheter. Seulement, dans sa prĂ©occupation, car Madame paraissait fort prĂ©occupĂ©e, elle avait oubliĂ© de souffler cette bougie.
Bragelonne Ă©tait attendu : on l’annonça aussitĂŽt qu’il parut.
Bragelonne Ă©tait l’élĂ©gance mĂȘme : il Ă©tait impossible de le voir une fois sans se le rappeler toujours ; et non seuleme...

Table of contents

  1. Titre
  2. Chapitre LXXII – La grandeur de l'Ă©vĂȘque de Vannes
  3. Chapitre LXXIII – OĂč Porthos commence Ă  ĂȘtre fĂąchĂ© d'ĂȘtre venu avec d'Artagnan
  4. Chapitre LXXIV – OĂč d'Artagnan court, oĂč Porthos ronfle, oĂč Aramis conseille
  5. Chapitre LXXV – OĂč M. Fouquet agit
  6. Chapitre LXXVI – OĂč d'Artagnan finit par mettre enfin la main sur son brevet de capitaine
  7. Chapitre LXXVII – Un amoureux et une maütresse
  8. Chapitre LXXVIII – OĂč l'on voit enfin reparaĂźtre la vĂ©ritable hĂ©roĂŻne de cette histoire
  9. Chapitre LXXIX – Malicorne et Manicamp
  10. Chapitre LXXX – Manicamp et Malicorne
  11. Chapitre LXXXI – La cour de l'hîtel Grammont
  12. Chapitre LXXXII – Le portrait de Madame
  13. Chapitre LXXXIII – Au Havre
  14. Chapitre LXXXIV – En mer
  15. Chapitre LXXXV – Les tentes
  16. Chapitre LXXXVI – La nuit
  17. Chapitre LXXXVII – Du Havre à Paris
  18. Chapitre LXXXVIII – Ce que le Chevalier de Lorraine pensait de Madame
  19. Chapitre LXXXIX – La surprise de mademoiselle de Montalais
  20. Chapitre XC – Le consentement d'Athos
  21. Chapitre XCI – Monsieur est jaloux du duc de Buckingham
  22. Chapitre XCII – For ever !
  23. Chapitre XCIII – OĂč sa MajestĂ© Louis XIV ne trouve Melle de La ValliĂšre ni assez riche, ni assez jolie pour un gentilhomme du rang du vicomte de Bragelonne
  24. Chapitre XCIV – Une foule de coups d'Ă©pĂ©e dans l'eau
  25. Chapitre XCV – M. Baisemeaux de Montlezun
  26. Chapitre XCVI – Le jeu du roi
  27. Chapitre XCVII – Les petits comptes de M. Baisemeaux de Montlezun
  28. Chapitre XCVIII – Le dĂ©jeuner de M. de Baisemeaux
  29. Chapitre XCIX – Le deuxiùme de la Bertaudiùre
  30. Chapitre C – Les deux amies
  31. Chapitre CI – L’argenterie de Mme de Belliùre
  32. Chapitre CII – La dot
  33. Chapitre CIII – Le terrain de Dieu
  34. Chapitre CIV – Triple amour
  35. Chapitre CV – La jalousie de M. de Lorraine
  36. Chapitre CVI – Monsieur est jaloux de Guiche
  37. Chapitre CVII – Le mĂ©diateur
  38. Chapitre CVIII – Les conseilleurs
  39. Chapitre CIX – Fontainebleau
  40. Chapitre CX – Le bain
  41. Chapitre CXI – La chasse aux papillons
  42. Chapitre CXII – Ce que l’on prend en chassant aux papillons
  43. Chapitre CXIII – Le ballet des Saisons
  44. Chapitre CXIV – Les nymphes du parc de Fontainebleau
  45. Chapitre CXV – Ce qui se disait sous le chĂȘne royal
  46. Chapitre CXVI – L’inquiĂ©tude du roi
  47. Chapitre CXVII – Le secret du roi
  48. Chapitre CXVIII – Courses de nuit
  49. Chapitre CXIX – OĂč Madame acquiert la preuve que l’on peut, en Ă©coutant, entendre ce qui se dit
  50. Chapitre CXX – La correspondance d’Aramis
  51. Chapitre CXXI – Le commis d’ordre
  52. Chapitre CXXII – Fontainebleau à deux heures du matin
  53. Chapitre CXXIII – Le labyrinthe
  54. Chapitre CXXIV – Comment Malicorne avait Ă©tĂ© dĂ©logĂ© de l’hĂŽtel du Beau-Paon
  55. Chapitre CXXV – Ce qui s’était passĂ© en rĂ©alitĂ© Ă  l’auberge du Beau-Paon
  56. Chapitre CXXVI – Un jĂ©suite de la onziĂšme annĂ©e
  57. Chapitre CXXVII – Le secret de l’État
  58. Chapitre CXXVIII – Mission
  59. Chapitre CXXIX – Heureux comme un prince
  60. Chapitre CXXX – Histoire d’une naïade et d’une dryade
  61. Chapitre CXXXI – Fin de l’histoire d’une naïade et d’une dryade
  62. À propos de cette Ă©dition Ă©lectronique
  63. Notes de bas de page