Les Amours du Chico
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Les Amours du Chico

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Les Amours du Chico

About this book

La suite de Pardaillan et Fausta. Au cours de son ambassade à la Cour d'Espagne, Pardaillan est amené à protéger une jeune bohémienne, La Giralda, fiancée d'El Torero, Don César, qui n'est autre que le petit-fils secret et persécuté de Philippe II. Or, Fausta a jeté son dévolu sur El Torero pour mener à bien ses intrigues, et elle bénéficie de l'appui du Grand Inquisiteur Don Espinoza dans ses criminelles manoeuvres. Le chevalier est aidé dans cette lutte par le dévouement absolu d'un pauvre déshérité, le malicieux Chico et sa bien-aimée Juana...

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Information

Chapitre 1 LES IDÉES DE JUANA

Nous avons dit que Pardaillan, mettant à profit le temps, assez long, pendant lequel les conjurés se retiraient un à un, avait eu un entretien assez animé avec le Chico.
Pardaillan avait demandé au petit homme s’il n’existait pas quelque entrée secrète, inconnue des gens qui se trouvaient en ce moment dans la grotte, par où lui, Pardaillan, pourrait entrer et sortir à son gré.
Le nain s’était d’abord fait tirer l’oreille. Pour lui, pénétrer seul et sans autre arme qu’une dague, dans cet antre, c’était une manière de suicide. Il ne pouvait pas comprendre que le seigneur français, qui venait d’échapper par miracle à une mort affreuse, s’exposât ainsi, comme à plaisir. Son affection grandissante lui faisait un devoir de ne pas se prêter à un jeu qui pouvait être fatal à celui qui l’entreprenait.
Mais Pardaillan avait insisté, et comme il avait une manière à lui, tout à fait irrésistible, de demander certaines choses, le nain avait fini par céder et l’avait conduit dans un couloir où se trouvait, affirmait-il, une entrée que nul autre que lui ne connaissait.
On a vu qu’il ne se trompait pas, et qu’en effet, ni Fausta, ni les conjurés ne connaissaient cette entrée.
Pendant que Pardaillan était dans la salle, le nain, horriblement inquiet, se morfondait dans le couloir, la main posée sur le ressort qui actionnait la porte invisible, ne voyant et n’entendant rien de ce qui se passait de l’autre côté de ce mur, contre lequel il s’appuyait, se doutant cependant qu’il y aurait bataille, et attendant, angoissé, le signal convenu pour ouvrir la porte et assurer la retraite de celui qu’il considérait maintenant comme un grand ami. Car Pardaillan, avec son naturel simple et bon enfant, profondément touché d’ailleurs par le sacrifice quasi héroïque du Chico, lui parlait avec une grande douceur qui était allée droit au cœur du petit paria sevré de toute affection, en dehors de son adoration pour Juana.
Lorsque Pardaillan frappa contre le mur les trois coups convenus, le nain s’empressa d’ouvrir et accueillit le chevalier triomphant avec des manifestations d’une joie aussi bruyante que sincère qui l’émurent doucement.
– J’ai bien cru que vous ne sortiriez pas vivant de là-dedans, dit-il, quand il se fut un peu calmé.
– Bah ! répondit Pardaillan en souriant, j’ai la peau trop dure, on ne m’atteint pas aisément.
– J’espère que nous allons nous en aller maintenant ? fit le Chico qui tremblait à la pensée que, pris de quelque nouvelle lubie, le Français ne s’avisât de s’exposer encore, bien inutilement, à son sens.
À sa grande satisfaction, Pardaillan dit :
– Ma foi, oui ! Ce séjour est peut-être agréable pour des bêtes de nuit, mais il n’a rien d’attrayant et il est trop peu hospitalier pour d’honnêtes gens comme Chico. Allons-nous-en donc !
Le soleil se levait radieux, lorsque Pardaillan, accompagné de son petit ami, le nain Chico, fit son entrée dans l’auberge de La Tour.
Tout le personnel s’activait, frottant, lavant, balayant, nettoyant, mettant tout en ordre, car ce jour était un dimanche et la clientèle serait nombreuse.
Dans la vaste cheminée de la cuisine, un feu clair pétillait, et la gouvernante Barbara, pour ne pas en perdre l’habitude, maugréait et bougonnait contre les jeunes maîtresses qui ne veulent en faire qu’à leur tête, et qui, après avoir passé la plus grande partie de la nuit debout, sont levées les premières et parées de leurs plus beaux atours, gênent les serviteurs honnêtes et consciencieux acharnés à leur besogne.
C’est qu’en effet la petite Juana était descendue la première, n’ayant pu trouver le repos espéré.
Elle était bien pâle, la petite Juana, et ses yeux cernés, brillants de fièvre, trahissaient une grande fatigue… ou peut-être des larmes versées abondamment. Mais si inquiète, si fatiguée et si désorientée qu’elle fût, la coquetterie n’avait pas cédé le pas chez elle. Et c’est, parée de ses plus riches et de ses plus beaux vêtements, soigneusement coiffée, finement chaussée – coiffure et chaussures, ses deux plus grandes coquetteries, en vraie Andalouse qu’elle était – qu’elle allait et venait, par habitude, mais l’esprit absent, ne surveillant nullement les serviteurs, ayant toujours l’œil et l’oreille tendus vers la porte d’entrée comme si elle eût attendue quelqu’un.
C’est ainsi qu’elle vit parfaitement, et du premier coup d’œil, entrer Pardaillan, flanqué de Chico, l’air triomphant. Et du même coup le sourire s’épanouit sur la pourpre fleur de grenadier qu’étaient ses lèvres, ses joues si pâles rosirent, et ses yeux inquiets, comme embués de larmes, retrouvèrent tout leur éclat, comme par enchantement.
Elle les vit parfaitement, mais il se trouva, comme par hasard, que juste à ce moment elle remarqua une négligence d’une servante à qui elle se mit à faire des reproches très vifs, des reproches exagérés par rapport à la faute commise, ce qui parut surprendre et chagriner la servante, peu habituée sans doute à une telle sévérité.
Quand elle jugea que le seigneur français avait suffisamment attendu, Juana daigna remarquer sa présence, et avec un joli petit cri de surprise, admirablement jouée, et avec un air d’indifférence hypocrite :
– Ah ! monsieur le chevalier, vous voici de retour ? Savez-vous que vos amis, don Cervantès et don César, sont très inquiets à votre sujet ? dit-elle.
– Bon ! fit Pardaillan en souriant, je vais les rassurer… dans un instant.
Mais, chose bizarre, Juana, qui avait, quelques heures plus tôt, si vivement pressé le Chico de sauver le chevalier, s’il était possible, Juana, qui avait prodigué des promesses sincères de reconnaissance et d’attachement, Juana ne dit pas un mot au nain, dont l’air triomphant se changea en consternation. Elle ne parut même pas le voir ; ou plutôt, si. Elle lui jeta un coup d’œil. Mais un coup d’œil foudroyant, comme si elle eût eu à lui reprocher quelque trahison indigne.
Le pauvre Chico, qui s’attendait à des remerciements bien mérités, somme toute, demeura pétrifié, et son petit visage se crispa douloureusement : « Qu’a-t-elle donc ? Que lui ai-je fait ? »
Juana, sans plus s’occuper du nain, demandait :
– Seigneur, désirez-vous monter vous reposer de suite ? Désirez-vous prendre quelque chose avant ?
– Juana, ma jolie, je désire me restaurer d’abord. Faites-moi donc servir la moindre des choses, quelque tranche de pâté, par exemple, avec deux bouteilles de vin de France.
– Je vais vous servir moi-même, seigneur, dit Juana.
– Honneur auquel je suis très sensible, ma belle enfant ! Pendant que vous y êtes, voyez donc, s’ils ne dorment pas, à rassurer sur mon compte MM. Cervantès et El Torero.…
– Tout de suite, seigneur !
Vive et légère et heureuse, Juana s’élança dans l’escalier pour informer les amis du seigneur français de son retour inespéré, après avoir fait signe à une servante de dresser le couvert.
Lorsque Juana eut disparu, Pardaillan se tourna vers le Chico et, voyant dans ses yeux toujours la même interrogation, il se mit à rire franchement, de son bon rire clair et sonore. Et comme le nain le regardait d’un air de douloureux reproche, il lui dit :
– Tu ne comprends pas, hein ? C’est que tu ne connais pas les femmes !
– Que lui ai-je fait ? murmura le nain de plus en plus interloqué.
Pardaillan haussa les épaules et :
– Tu lui as fait que tu m’as sauvé, dit-il.
– Mais c’est elle qui m’en a prié !
– Précisément !
Et comme le nain ouvrait des yeux énormes, il se mit à rire de tout son cœur.
– Ne cherche pas à comprendre, dit-il. Sache seulement qu’elle t’aime.
– Oh ! fit le Chico incrédule, elle ne m’a pas dit un mot. Elle m’a foudroyé du regard.
– C’est précisément à cause de cela que je dis qu’elle t’aime.
Le nain secoua douloureusement la tête. Pardaillan en eut pitié.
– Écoute, dit-il, et comprends, si tu peux. Juana est contente de me voir vivant…
– Vous voyez bien…
– Mais elle est furieuse après toi.
– Pourquoi ?… Je n’ai fait que lui obéir.
– Justement !… Juana aurait bien voulu que je ne fusse pas tué. Elle n’aurait pas voulu que ce fût toi qui, précisément, me sauvasses.
– Parce que ?
– Parce que je suis ton rival. La femme qui aime n’admet pas qu’on ne soit pas jaloux d’elle. Si tu avais bien aimé Juana, tu eusses été jaloux d’elle. Jaloux, tu ne m’eusses pas sauvé ! Voilà ce qu’elle se dit. Comprends-tu ?
– Mais si je ne vous avais pas sauvé, elle m’eût tourné le dos. Elle m’eût traité d’assassin.
– Parfaitement !
– Alors ?
– Alors il vaut mieux que les choses soient comme elles sont. Ne t’inquiète pas. Juana t’aime… ou t’aimera, morbleu ! As-tu confiance en moi ? Oui ou non ?
– Oui, tiens.
– Alors, laisse-moi faire et ne prends pas des airs d’amoureux transi. Tes affaires vont bien, je t’en réponds.
Ces paroles ne rassurèrent qu’à demi El Chico. Il avait confiance, certes, et puisque le seigneur Pardaillan disait que ses affaires allaient bien, c’est que cela devait être. Mais un seul petit sourire de Juana l’eût rassuré plus que toutes les assurances de l’ami. Néanmoins, pour ne pas désobliger Pardaillan, il s’efforça de refouler son chagrin et de montrer un visage sinon souriant, du moins un peu moins morose.
À ce moment, Juana redescendait et annonçait :
– Ces seigneurs s’habillent. Dans un instant ils rejoindront Votre Seigneurie. En attendant, votre couvert est mis, et si vous voulez prendre place, goûtez cet excellent pâté en attendant l’omelette qui saute.
Pardaillan s’approcha de la table et feignit un grand courroux.
– Comment, un couvert seulement ? fit-il. Mais, malheureuse, ne savez-vous pas que je traite un brave ! Je dis bien : un brave. Et je pense m’y connaître.
Et comme Juana cherchait machinalement quel pouvait être celui qui avait l’honneur d’être qualifié de brave par le seigneur français, le brave des braves :
– Vite ! ajouta Pardaillan, un second couvert pour ce brave, qui est aussi un ami que j’aime.
À dire vrai, si Juana était surprise et intriguée, le Chico ne l’était pas moins. Comme elle, il se demandait qui pouvait être cet ami dont parlait Pardaillan.
Quoi qu’il en soit, Juana se hâta de réparer le mal, et curieuse, comme toute fille d’Ève, elle attendit. Elle n’attendit pas longtemps, du reste.
Pardaillan, une lueur de malice dans l’œil, s’approcha de la table et, désignant l’escabeau au nain confus de cet honneur, au grand ébahissement de Juana qui n’en pouvait croire ses yeux ni ses oreilles :
– Ça, mon ami Chico, fit-il gaiement, assieds-toi là, en face de moi, et soupons, morbleu ! Nous ne l’avons pas volé, que t’en semble ?
Chico commençait à considérer Pardaillan comme un être exceptionnel, plus grand, plus noble, meilleur en tout cas que tous ceux qu’il avait appris à respecter. Non qu’on se fût donné la peine de lui apprendre quelque chose, mais de voir et d’entendre autour de soi, on se forme sans s’en apercevoir. Pour lui, un désir de Pardaillan devenait un ordre à exécuter sans discuter, et séance tenante. En outre, il ne manquait ni de fierté ni de dignité, bien qu’on l’eût fort étonné sans doute en lui disant qu’il possédait ces qualités.
Pardaillan ayant dit : « Assieds-toi là », le nain s’assit et avec une aisance parfaite se mit à faire honneur à ce festin improvisé. Pardaillan, d’ailleurs, paraissait se faire un plaisir de le traiter comme on traite un hôte de marque.
Sur ces entrefaites, Cervantès et le Torero étaient descendus et, assis à la même table, choquaient leurs verres contre les verres de Pardaillan et de Chico.
Naturellement Cervantès et le Torero, s’ils furent surpris de voir le chevalier attablé avec le petit vagabond, se gardèrent bien d’en laisser rien paraître. Et puisque Pardaillan traitait le Chico sur un pied d’égalité, c’est qu’il avait sans doute de bonnes raisons pour cela, et ils s’empressèrent de l’imiter. En sorte que Juana vit avec une stupeur qui allait grandissant ces personnages, qu’elle vénérait au-dessus de tout, témoigner une grande considération à son éternelle poupée, cette poupée à qui elle croyait faire un très grand honneur en lui permettant de baiser le bout de son soulier.
Elle ne disait rien, la petite Juana ; mais Pardaillan, amusé, lisait sur sa physionomie mobile et loyale toutes les questions qu’elle se posait sans oser les formuler tout haut. Et pour la renseigner indirectement, il feignit de s’en prendre à Cervantès et à don César, à qui il se mit à faire, en l’arrangeant à sa manière, le récit de sa délivrance par le Chico.
– Croiriez-vous, dit-il à un certain moment, que ce petit diable a osé lever la dague sur moi ? À telles enseignes que je me demande comment je suis encore vivant.
– Ah bah ! fit Cervantès sans railler, le petit est brave ?
– Plus que vous ne croyez, dit gravement Pardaillan. Dans la petite poitrine de cette réduction d’homme bat un cœur ferme et généreux Et je sais bien des hommes forts, réputés braves et généreux, qui n’auraient jamais été capables de montrer la moitié de la grandeur d’âme et de courage de ce petit héros. Il n’est pas de bravoure comparable à celle qui s’ignore. Je vous expliquerai un jour peut-être ce qu’a fait cet enfant Pour le moment, sachez que je l’aime et l’estime, et je vous prie de le traiter en ami, non pour l’amour de moi, mais pour lui-même.
– Chevalier, dit gravement Cervantès, du moment que vous le jugez digne de votre amitié, nous nous honorerons de faire comme vous.
Par exemple, le Chico ne savait quelle contenance garder. Il était heureux, certes, mais ces compliments de la part d’hommes qu’il regardait comme des héros, le plongeaient dans une gêne qu’il ne parvenait pas à surmonter. Cependant, nous devons dire qu’il louchait constamment du côté de Juana pour juger de l’effet produit sur elle par ces louanges qu’on faisait de sa petite personne. Et il avait lieu d’être satisfait, car Juana, maintenant, le regardait d’un tout autre œil et lui faisait son plus gracieux sourire… Aussi le cœur du nain s’épanouissait d’aise, et s’il avait osé, il aurait baisé la main de Pardaillan en signe de soumission et de gratitude, car il était trop fin pour n’avoir pas deviné que toute la scène avait été imaginée par le chevalier, à seule fin d’impressionner Juana et la faire revenir de sa bouderie, réelle ou affectée. Et les résultats de cette comédie étaient très visibles pour lui, si modeste et si aveuglé par la passion qu’il fût.
Après avoir ainsi frappé indirectement l’esprit de la fillette, Pardaillan la prit à partie directement et, moitié plaisant moitié sérieux :
– C’est vous, ma gracieuse Juana, qui avez pris soin de cet abandonné, votre compagnon d’enfance. Par lui qui m’a sauvé, je vous suis redevable. Je ne l’oublierai pas, croyez-le. Mais une chose qu’il faut que vous sachiez, c’est que la femme qui aura le bonheur d’être aimée de Chico pourra compter sur cet amour jusqu’à la mort. Jamais cœur plus vaillant et plus fidèle n’a battu dans une poitrine d’homme.
Juana ne dit rien, mais elle fit une jolie moue qui signifiait :
– Vous ne m’apprenez rien de nouveau.
Pardaillan se montra très sobre d’explications. C’était du reste assez son habitude. Il se garda de souffler mot de ce qu’il avait surpris concernant le Torero et ne dit que juste ce qu’il fallait pour faire...

Table of contents

  1. Titre
  2. Chapitre 1 - LES IDÉES DE JUANA
  3. Chapitre 2 - FAUSTA ET LE TORERO
  4. Chapitre 3 - LE FILS DU ROI
  5. Chapitre 4 - ENTRETIEN DE PARDAILLAN ET DU TORERO
  6. Chapitre 5 - DANS L’ARÈNE
  7. Chapitre 6 - LE PLAN DE FAUSTA
  8. Chapitre 7 - LA CORRIDA
  9. Chapitre 8 - LE CHICO REJOINT PARDAILLAN
  10. Chapitre 9 - L’ORAGE ÉCLATE
  11. Chapitre 10 - LE TRIOMPHE DU CHICO
  12. Chapitre 11 - VIVE LE ROI CARLOS !
  13. Chapitre 12 - L’ÉPÉE DE PARDAILLAN
  14. Chapitre 13 - LES AMOURS DU CHICO
  15. Chapitre 14 - FAUSTA
  16. Chapitre 15 - LE REPAS DE TANTALE
  17. Chapitre 16 - LE PLANCHER MOUVANT
  18. Chapitre 17 - LE PHILTRE DU MOINE
  19. Chapitre 18 - CHANGEMENT DE RÔLES
  20. Chapitre 19 - LIBRE !
  21. Chapitre 20 - BIB-ALZAR
  22. Chapitre 21 - BARBA-ROJA
  23. Chapitre 22 - L’AVEU DU CHICO
  24. Chapitre 23 - L’ÉCHAPPÉ DE L’ENFER
  25. Épilogue
  26. Notes de bas de page