La San-Felice - Tome III
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La San-Felice - Tome III

About this book

Septembre 1798. Suite a son retour d'Aboukir ou il a vaincu Bonaparte, lord Nelson, accompagné de la flotte britannique, est reçu en triomphateur par la cour de Naples. L'ambassadeur français Garat fait irruption dans cette manifestation d'hostilité anti-française et promet la guerre au Royaume de Naples. Trop vite cependant: le soir meme, Salvato Palmieri, agent envoyé de Rome par le général Championnet, et qui devait l'informer de la situation des Français et l'inviter a gagner du temps, est attaqué par les sbires de la reine Marie-Caroline de Naples. Laissé pour mort, il est recueilli par Luisa San Felice, jeune Napolitaine épouse du chevalier San Felice, vieil homme de lumieres et bibliothécaire a la cour. Confié par le sort a ses soins, Salvato s'éprend de Luisa - et réciproquement. Marie-Caroline convainc le roi Ferdinand de la nécessité d'entrer sans retard en guerre contre les Français maßtres de Rome, en faisant valoir l'appui des Anglais que l'irrésistible Lady Hamilton a pu obtenir de Nelson. C'est bientÎt chose faite. Les Français sont repoussés, le général Mack s'empare de Rome, Ferdinand y triomphe, mais, contre toute attente, la riposte française est fulgurante et sans appel: ils reprennent la ville, l'armée napolitaine est déconfite, et le roi rentre piteusement chez lui. C'est la porte ouverte aux soldats de la République, qui marchent sur Naples. La cour fuit vers Palerme, en Sicile...

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Information

CXI – LE SECRET DE LUISA.

Restée seule, Luisa retomba sur sa chaise et demeura immobile, perdue dans un abßme de réflexions.
Et d’abord quel pouvait ĂȘtre cet ennemi cachĂ© et anonyme si bien au courant de tout ce qui se passait dans la maison, et qui, dans une dĂ©nonciation adressĂ©e au comitĂ© royaliste, avait mentionnĂ© les moindres dĂ©tails de la vie privĂ©e de Luisa ?
Quatre personnes seulement connaissaient les dĂ©tails mentionnĂ©s dans la dĂ©nonciation. Le docteur Cirillo, Michel le Fou, la sorciĂšre Nanno et Giovannina. Le docteur Cirillo ! le soupçon ne pouvait pas mĂȘme s’arrĂȘter sur lui ; Michel le Fou eĂ»t donnĂ© sar vie pour sa sƓur de lait.
Restaient la sorciĂšre Nanno et Giovannina.
La sorciĂšre Nanno pouvait dĂ©noncer Salvato et Luisa Ă  une Ă©poque oĂč cette dĂ©nonciation eĂ»t Ă©tĂ© payĂ©e ce qu’elle valait : elle ne l’avait point fait. On ne pouvait donc attribuer Ă  la cupiditĂ© la dĂ©nonciation qu’avait reçue Backer, elle ne pouvait ĂȘtre l’effet de la haine.
Giovannina : les soupçons s’arrĂȘtĂšrent et, quoique bien vaguement, se fixĂšrent sur elle.
Quelle cause Giovannina pouvait-elle avoir de haĂŻr sa maĂźtresse ?
Évidemment, aucune ne se prĂ©sentait Ă  l’esprit de Luisa ; cependant, dĂ©jĂ  depuis longtemps la jeune femme remarquait dans l’humeur de sa camĂ©riste des altĂ©rations qui, tant qu’elle n’avait point eu Ă  s’en rendre compte, lui avaient paru de simples bizarreries de caractĂšre, mais qui maintenant lui revenaient en mĂ©moire et lui inspiraient des doutes sans lui donner une explication. Elle avait surpris chez sa femme de chambre des coups d’Ɠil furtifs, des sourires mauvais, des paroles amĂšres, et cela surtout depuis la nuit oĂč, devant s’embarquer, au lieu de s’embarquer elle Ă©tait revenue Ă  la maison, et avait, d’une façon inattendue, reparu aux yeux de la jeune fille. Ces signes de mĂ©contentement Ă©taient devenus plus frĂ©quents encore depuis l’arrivĂ©e des Français Ă  Naples, et surtout depuis qu’elle et Salvato s’étaient revus.
Dans son dĂ©dain trop grand de l’humble position de Giovannina, il ne lui vint pas mĂȘme Ă  l’idĂ©e qu’elle pĂ»t aimer Salvato et ĂȘtre jalouse, et que les mĂȘmes passions qui s’agitaient dans le cƓur de la grande dame pussent s’agiter dans le cƓur de la paysanne.
Seulement, ces soupçons de haine de la part de Giovannina persistÚrent sans que la cause de cette haine lui fût connue.
Elle prit la carte fleurdelisĂ©e, la mit dans sa poitrine, et, s’éclairant elle-mĂȘme, elle sortit du cabinet du chevalier, en referma la porte et passa dans sa chambre Ă  coucher.
Dans sa chambre à coucher, elle trouva Giovannina, qui lui préparait sa toilette de nuit.
PrĂ©venue qu’elle Ă©tait contre la jeune fille, elle surprit le coup d’Ɠil dont celle-ci l’accueillit Ă  son entrĂ©e dans sa chambre. Ce coup d’Ɠil malfaisant fut suivi d’un sourire gracieux ; mais le sourire ne fut point tellement rapide, que la premiĂšre impression ne demeurĂąt dans son esprit.
Ne pouvant se douter de ce qui s’était passĂ©, et n’ayant aucune idĂ©e des soupçons qui germaient dans le cƓur de sa maĂźtresse, Nina voulut entamer une conversation avec elle. Cette conversation, quelques dĂ©tours qu’elle eĂ»t pris, si Luisa lui eĂ»t permis de continuer, eĂ»t certainement abouti Ă  la visite qu’elle venait de recevoir ; mais Luisa y coupa court en lui disant sĂšchement qu’elle n’avait pas besoin de ses services.
Nina tressaillit, – elle n’était point habituĂ©e Ă  ĂȘtre congĂ©diĂ©e si durement, – et, avec son mauvais sourire, elle regagna sa chambre.
La visite du jeune banquier lui donnait fort Ă  penser. AprĂšs lui avoir dĂ©fendu sa porte, non-seulement Luisa avait consenti Ă  le recevoir Ă  deux heures du matin, mais encore elle l’avait reçu loin de tous les regards, les portes fermĂ©es, et dans l’appartement du chevalier.
Luisa, il est vrai, avait accueilli le jeune homme avec une physionomie sĂ©vĂšre ; mais, Ă  son dĂ©part, elle Ă©tait rentrĂ©e dans sa chambre le visage prĂ©occupĂ© seulement, attendri mĂȘme. On voyait que ses yeux avaient, sinon pleurĂ©, du moins senti l’humiditĂ© des larmes.
Qui avait pu ramener cette fiĂšre Luisa Ă  des sentiments plus doux ?
L’amour du beau jeune homme avait-il trouvĂ© grĂące dans son cƓur, et y avait-il place dans ce cƓur pour un amour nouveau Ă  cĂŽtĂ© de l’amour ancien ?
C’était impossible Ă  croire ; cependant, ce qui venait de se passer Ă©tait bien extraordinaire.
Luisa, nous l’avons dit, avait remarquĂ© le mauvais regard de Giovannina ; mais elle avait Ă  rĂ©flĂ©chir sur quelque chose de plus grave que le nom du dĂ©nonciateur Ă  trouver. Elle avait Ă  rĂ©flĂ©chir sur l’emploi qu’elle ferait de ce secret sans compromettre celui qui le lui avait confiĂ©, et comment elle sauverait Salvato sans perdre Backer.
Il fallait, avant tout, qu’elle vĂźt le jeune officier ; mais elle ne le voyait jamais que le soir chez la duchesse. LĂ , leur rencontre Ă©tait toute naturelle, le salon de la duchesse Ă©tant, comme l’avait dit Backer, un vĂ©ritable club.
Or, c’était bien du temps perdu que d’attendre un soir sur trois jours : c’était un jour de perdu. Il fallait donc l’envoyer chercher, et Ă  Michele seul on pouvait confier un message de cette espĂšce.
Elle Ă©tendit le bras pour sonner Giovannina ; mais, depuis dix minutes Ă  peu prĂšs qu’elle l’avait renvoyĂ©e, Giovannina Ă©tait peut-ĂȘtre couchĂ©e. Luisa pensa qu’il Ă©tait plus simple d’aller Ă  la chambre de la jeune fille et de lui porter l’ordre que de la forcer Ă  le venir chercher.
La chambre de Giovannina n’était sĂ©parĂ©e de celle de sa maĂźtresse que par le corridor qui conduisait chez la duchesse Fusco.
Cette chambre Ă©tait fermĂ©e par une porte vitrĂ©e seulement. La lumiĂšre y brillait encore, et, soit que le pas de Luisa fĂ»t si lĂ©ger que Giovannina ne pĂ»t l’entendre, soit que l’occupation Ă  laquelle elle se livrait l’absorbĂąt trop profondĂ©ment pour qu’elle songeĂąt Ă  autre chose, Luisa, en arrivant Ă  la porte, put voir, Ă  travers le rideau de fine mousseline qui en couvrait le vitrage, sa femme de chambre assise Ă  une table et Ă©crivant.
Comme peu importait Ă  Luisa de savoir Ă  qui Giovannina Ă©crivait, elle ouvrit tout simplement et tout naturellement la porte. Mais sans doute il importait Ă  Giovannina que sa maĂźtresse ne sĂ»t point qu’elle Ă©crivait ; car elle poussa un faible cri de surprise et se leva pour se placer entre Luisa et sa lettre.
Quoique étonnée que Nina écrivßt à trois heures du matin, au lieu de se coucher et de dormir, Luisa ne lui fit aucune question, et se contenta de lui dire :
– Je voudrais voir Michele ce matin d’aussi bonne heure que possible : faites-le-lui savoir.
Puis, refermant la porte et rentrant chez elle, Luisa laissa sa femme de chambre libre de continuer sa lettre.
Comme on le comprend bien, Luisa dormit peu. Vers sept heures du matin, elle entendit du bruit dans la maison : c’était Giovannina qui se levait et sortait pour accomplir l’ordre de sa maĂźtresse.
Giovannina fut absente pendant prĂšs d’une heure et demie. Il est vrai qu’elle rentra avec Michele. Pour que la commission de sa maĂźtresse fĂ»t bien faite, elle avait voulu sans doute la faire elle-mĂȘme.
Au premier coup d’Ɠil que le lazzarone jeta sur Luisa, il comprit qu’il venait de se passer quelque chose de grave.
Luisa Ă©tait tout Ă  la fois pĂąle et fiĂ©vreuse ; ses yeux Ă©taient entourĂ©s de ce cercle bleuĂątre qui dĂ©nonce l’insomnie.
– Qu’as-tu donc, petite sƓur ? demanda Michele avec inquiĂ©tude.
– Rien, rĂ©pondit Luisa en essayant de sourire ; seulement, le plus promptement possible j’ai besoin de voir Salvato.
– Ce ne sera pas difficile, petite sƓur, et un saut est vite fait d’ici au palais d’Angri.
Et, en effet, Salvato logeait, avec le gĂ©nĂ©ral Championnet, rue Toledo, Ă  ce mĂȘme palais d’Angri oĂč, soixante ans plus tard, logea Garibaldi.
– Alors, dit Luisa, va, et reviens vite !
Michele ne fit qu’un saut, comme il avait dit ; mais, avant qu’il fĂ»t revenu, un soldat de planton apportait une lettre de Salvato.
Elle était conçue en ces termes :
« Ma bien-aimĂ©e Luisa, ce matin, Ă  cinq heures, j’ai reçu l’ordre du gĂ©nĂ©ral de partir pour Salerne et d’y organiser une colonne que l’on envoie en Basilicate, oĂč, Ă  ce qu’il paraĂźt, nous avons quelques troubles. J’estime que cette organisation, en y mettant toute l’activitĂ© possible, me prendra deux jours. Je pense donc ĂȘtre de retour vendredi soir.
» Si j’espĂ©rais, Ă  mon retour, trouver la fenĂȘtre de la ruelle ouverte, et si je pouvais passer une heure avec vous dans la chambre heureuse, je bĂ©nirais presque mon exil de deux jours qui me vaudrait une pareille faveur.
» J’ai laissĂ© au palais d’Angri des hommes chargĂ©s de m’apporter mes lettres. J’en attends plusieurs, mais je n’en espĂšre qu’une.
» Oh ! l’adorable soirĂ©e que j’ai passĂ©e hier ! oh ! l’ennuyeuse soirĂ©e que je vais passer aujourd’hui !
» Au revoir, ma belle madone au Palmier ! J’attends et j’espĂšre.
» Votre SALVATO. »
Luisa fit un geste de désespoir.
Si Salvato n’était de retour que vendredi soir, comment aurait-elle le temps de le soustraire au massacre de la nuit ?
Elle aurait le temps de mourir avec lui Ă  peine !
Le planton attendait une réponse.
Qu’allait rĂ©pondre Luisa ? Elle n’en savait rien. Sans doute, la conspiration Ă©tait organisĂ©e Ă  Salerne comme Ă  Naples. Le rĂ©vĂ©lateur n’avait-il pas dit qu’elle devait Ă©clater Ă  Naples et dans ses environs ?
Elle crut un instant qu’elle allait devenir folle.
Giovannina, implacable comme la haine, lui répétait que le messager attendait une réponse.
Elle prit une plume et écrivit :
« Je reçois votre lettre, mon frĂšre bien-aimĂ©. En toute autre circonstance, je me serais contentĂ©e de vous rĂ©pondre : « Vous aurez votre fenĂȘtre ouverte, » et je vous attendrai dans la chambre heureuse. » Mais il faut que je vous voie avant deux jours. Je vous enverrai aujourd’hui Michele Ă  Salerne ; il vous portera une lettre de moi, que je vous Ă©crirai aussitĂŽt que j’aurai remis un peu d’ordre dans mes idĂ©es.
» Si vous quittez votre hĂŽtel, ou le palais de l’Intendance, ou le logement que vous aurez choisi enfin et oĂč Michele ira vous chercher, dites oĂč vous serez, afin que, partout oĂč vous serez, il vous trouve.
Votre sƓur, LUISA. »
Elle ferma, cacheta cette lettre et la remit au planton.
Celui-ci se croisa dans le jardin avec Michele.
Michele venait annoncer Ă  Luisa ce que Luisa savait dĂ©jĂ , c’est-Ă -dire l’absence de Salvato et l’ordre qu’il avait donnĂ© de lui envoyer ses lettres Ă  Salerne.
Luisa le pria de rester Ă  la maison. Elle aurait sans doute, dans la journĂ©e, quelques commissions importantes Ă  lui donner ; peut-ĂȘtre l’enverrait-elle Ă  Salerne.
Puis, plus agitĂ©e que jamais, elle rentra dans sa chambre et s’y enferma.
Michele, qui avait l’habitude de voir sa sƓur de lait si calme, se retourna vers la jeune femme de chambre.
– Qu’a donc ce matin Luisa ? lui demanda-t-il. Est-ce que, depuis que je suis devenu raisonnable, elle deviendrait folle, par hasard ?
– Je ne sais, rĂ©pondĂźt Giovannina ; mais elle est ainsi depuis la visite que lui a faite, cette nuit, M. AndrĂ© Backer.
Michele vit le mauvais sourire qui passait sur les lĂšvres de Giovannina. Ce n’était point la premiĂšre fois qu’il le remarquait, mais, cette fois, ce sourire avait une telle expression de haine, que peut-ĂȘtre allait-il en demander l’explication, lorsque Luisa sortit de sa chambre enveloppĂ©e d’une mante de voyage. Son visage, plus ferme, sinon plus calme, donnait Ă  sa physionomie l’impression d’une rĂ©solution prise et Ă  laquelle il eĂ»t Ă©tĂ© inutile de s’opposer.
– Michele, dit-elle, tu peux disposer de toute ta journĂ©e, n’est-ce pas ?
– De toute ma journĂ©e, de toute ma nuit, de toute ma semaine.
– Alors, viens avec moi.
Puis, se retournant vers Giovannina :
– Si je ne reviens pas ce soir, ne soyez pas inquiùte, dit-elle ; cependant, attendez-moi toute la nuit.
Et, faisant signe Ă  Michele de la suivre, elle sortit la premiĂšre.
– Madame, pour la premiĂšre fois de sa vie, ne m’a pas tutoyĂ©e, dit Giovannina Ă  Michele ; tĂąchez donc de savoir d’elle pourquoi.
– Bon ! rĂ©pondit le lazzarone, elle t’aura vue sourire.
Et il descendit rapidement le perron pour rejoindre Luisa, qui l’attendait impatiente à la porte du jardin.
À Naples, les moyens de locomotion sont faciles, justement parce qu’il n’y a aucun service officiel arrĂȘtĂ©.
S’il s’agit, par exemple, d’aller à Salerne et que le vent soit favorable, on traverse le golfe en barque, on prend une voiture à Castellamare, et l’on est à Salerne en trois heures et demie ou quatre heures.
Si le vent est contraire, on prend une voiture Ă  Naples, Ă  la premiĂšre place, au premier angle de rue, au premier carrefour ; on contourne le golfe par Resina, Portici, Torre-del-Greco ; on s’enfonce dans la montagne par la Cava, et l’on arrive Ă  Salerne Ă  peu prĂšs dans le mĂȘme espace de temps.
À peine sur le quai, Michele s’informa du but du voyage, et, ayant appris que le but du voyage Ă©tait Salerne, demanda Ă  sa sƓur de lait...

Table of contents

  1. Titre
  2. LXXVI – OÙ MICHELE SE FACHE SÉRIEUSEMENT AVEC LE BECCAÏO.
  3. LXXVII – FATALITÉ.
  4. LXXVIII – JUSTICE DE DIEU.
  5. LXXIX – LA TRÊVE.
  6. LXXX – LES TROIS PARTIS DE NAPLES AU COMMENCEMENT DE L’ANNÉE 1789.
  7. LXXXI – OÙ CE QUI DEVAIT ARRIVER ARRIVE.
  8. LXXXII – LE PRINCE DE MALITERNO.
  9. LXXXIII – RUPTURE DE L’ARMISTICE.
  10. LXXXIV – UN GEOLIER QUI S’HUMANISE.
  11. LXXXV – QUELLE ÉTAIT LA DIPLOMATIE DU GOUVERNEUR DU CHATEAU SAINT-ELME.
  12. LXXXVI – CE QU’ATTENDAIT LE GOUVERNEUR DU CHATEAU SAINT-ELME.
  13. LXXXVII – OÙ L’ON VOIT ENFIN COMMENT LE DRAPEAU FRANÇAIS AVAIT ÉTÉ ARBORÉ SUR LE CHATEAU SAINT-ELME.
  14. LXXXVIII – LES FOURCHES CAUDINES.
  15. LXXXIX – PREMIÈRE JOURNÉE.
  16. XC – LA NUIT.
  17. XCI – DEUXIÈME JOURNÉE.
  18. XCII – TROISIÈME JOURNÉE.
  19. XCIII – SAINT JANVIER ET VIRGILE
  20. XCIV – OÙ LE LECTEUR RENTRE DANS LA MAISON DU PALMIER.
  21. XCV – LE VƒU DE MICHELE.
  22. XCVI – SAINT JANVIER PATRON DE NAPLES.
  23. XCVII – OÙ L’AUTEUR EST FORCÉ D’EMPRUNTER À SON LIVRE DU CORRICOLO UN CHAPITRE TOUT FAIT, N’ESPÉRANT PAS FAIRE MIEUX.
  24. XCVIII – COMMENT SAINT JANVIER FIT SON MIRACLE ET DE LA PART QU’Y PRIT CHAMPIONNET.
  25. XCIX – LA RÉPUBLIQUE PARTHÉNOPÉENNE.
  26. C – UN GRAIN.
  27. CI – LA TEMPÊTE
  28. CII – OÙ LE ROI RECOUVRE ENFIN L’APPÉTIT.
  29. CIII – QUELLE ÉTAIT LA GRÂCE QU’AVAIT À DEMANDER LE PILOTE.
  30. CIV – LA ROYAUTÉ À PALERME.
  31. CV – LES NOUVELLES.
  32. CVI – COMMENT LE PRINCE HÉRÉDITAIRE POUVAIT ÊTRE, À LA FOIS, EN SICILE ET EN CALABRE.
  33. CVII – DIPLÔME DU CARDINAL RUFFO.
  34. CVIII – LE PREMIER PAS VERS NAPLES.
  35. CIX – ELEONORA FONSECA PIMENTEL.
  36. CX – ANDRÉ BACKER.
  37. CXI – LE SECRET DE LUISA.
  38. CXII – MICHELE LE SAGE.
  39. CXIII – LES SCRUPULES DE MICHELE.
  40. CXIV – L’ARRESTATION.
  41. CXV – L’APOTHÉOSE.
  42. CXVI – LES SANFÉDISTES.
  43. CXVII – OÙ LE FAUX DUC DE CALABRE FAIT CE QU’AURAIT DU FAIRE LE VRAI DUC.
  44. CXVIII – NICCOLA ADDONE.
  45. CXIX – LE VAUTOUR ET LE CHACAL.
  46. À propos de cette Ă©dition Ă©lectronique
  47. Notes de bas de page