Sherlock Holmes
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Sherlock Holmes

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Sherlock Holmes

About this book

Sherlock Holmes was written in the year 1899 by Arthur Conan Doyle. This book is one of the most popular novels of Arthur Conan Doyle, and has been translated into several other languages around the world.

This book is published by Booklassic which brings young readers closer to classic literature globally.

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Information

Publisher
Booklassic
eBook ISBN
9789635255405
Subtopic
Drama

ACTE PREMIER

DÉCOR : Un salon dans la maison des Murray, vieille demeure triste et en mauvais état, dans un lointain quartier de Londres. Cependant, la pièce est vaste et conserve un certain aspect de grandeur. Un escalier au fond de la pièce conduit au premier étage, dont on entrevoit le palier. À droite, une porte donnant dans le vestibule. Une large fenêtre occupe la plus grande partie du côté droit.
Le mobilier, qui a été riche, est d'ancienne mode et fané; un piano. À gauche du spectateur, un meuble, genre secrétaire, ou armoire à une porte, dans le compartiment inférieur duquel se trouve un coffre-fort avec des combinaisons de lettres. Lampes allumées.

SCÈNE I

MADGE MURRAY, BENJAMIN
Mme Murray est une belle personne brune d'une trentaine d'années, au visage et aux yeux durs. Elle est habillée avec recherche.
Benjamin entre, portant un plateau sur lequel est un journal. C'est un maître d'hôtel, tenue irréprochable.
BENJAMIN. – C'est à la troisième page, madame, en haut de la deuxième colonne.
MADGE. – Merci !
BENJAMIN, pendant que Madge prend le journal. – Je demande pardon à Madame, mais la femme de chambre voudrait lui dire quelques mots.
Madge a pris le journal et s'est assise sur un fauteuil, puis a commencé à lire.
MADGE, les yeux fixés sur le journal. – Je n'ai pas le temps pour le moment.
BENJAMIN. – Bien, madame.
MADGE, sans lever les yeux du journal. – Laquelle des deux femmes de chambre est-ce ?
BENJAMIN, s'arrêtant. – Thérèse, madame.
MADGE, paraissant surprise. – Thérèse ?
BENJAMIN. – Oui, madame.
MADGE. – Avez-vous idée de ce qu'elle veut me dire ?
BENJAMIN. – Pas du tout, madame.
MADGE. – Eh bien ! qu'elle vous le communique. Je ne la verrai que quand je saurai ce qu'elle désire.
BENJAMIN. – Je ferai la commission, madame. Il sort, en fermant soigneusement la porte derrière lui.
Madge, une fois seule, examine avec attention le journal. Elle s'approche d'une des lampes pour pouvoir lire plus facilement.
Benjamin rentre doucement. Il reste un moment à la porte et observe Madge occupée à sa lecture. Celle-ci l'a terminée et se lève avec irritation. Jetant violemment son journal sur le piano, elle se dirige vers le meuble qui contient le coffre-fort. Après avoir ouvert la porte de bois, elle fixe ardemment les yeux sur les rouleaux des lettres, puis elle referme brusquement la porte. À ce moment, elle voit Benjamin et se calme immédiatement. Celui-ci prend la mine d'un homme qui vient seulement d'entrer dans la pièce.
BENJAMIN. – Je ne peux pas faire entendre raison à Thérèse. Elle insiste pour parler à madame.
MADGE. – Eh bien ! qu'elle attende à demain.
BENJAMIN. – C'est ce que je lui ai dit, mais elle m'a répondu qu'elle ne sera plus ici demain.
MADGE, étonnée. – Qu'est-ce que cela signifie ?
BENJAMIN. – Je demande pardon à madame; mais il me semble qu'elle a l'air un peu étrange depuis quelque temps.
MADGE. – C'est bon ! Dites-lui de venir.
Benjamin s'incline et va pour sortir.
MADGE, le rappelant. – Ah ! Benjamin ! Le maître d'hôtel s'arrête. Qu'est-ce qui vous a donc fait croire en m'apportant ce journal, que je prenais un intérêt quelconque à cette annonce de mariage qu'il contient ?
BENJAMIN, avec déférence. – J'avais entendu madame causer avec monsieur des personnes que ce mariage concerne. C'est ce qui m'avait fait croire que cela pouvait l'intéresser.
MADGE. – Benjamin, vous êtes intelligent, et j'aime cette qualité chez mes serviteurs… Souvenez-vous cependant que s'il est bon, pour un maître d'hôtel, d'avoir de l'esprit, il peut être mauvais d'en avoir trop.
BENJAMIN. – Je me le tiendrai pour dit, madame.
MADGE. – Maintenant envoyez-moi Thérèse !
BENJAMIN. – Bien, madame.
Il sort.

SCÈNE II

Madge reste un moment songeuse. Puis elle reprend le journal et relit le passage qui l'avait intéressée. On entend la porte extérieure de la maison se fermer violemment. Madge lève la tête et se dirige vers la porte du vestibule.
Entre Murray. C'est un homme grand, solidement bâti, au visage résolu. Sa mine est soignée et son extérieur serait séduisant si son regard, à de certains moments, ne prenait un aspect encore plus dur que celui de sa femme.
MADGE, vivement. – Eh bien ? As-tu trouvé notre homme ?
MURRAY. – Non. Il va au meuble dont il ouvre nerveusement la porte; il donne un tour ou deux aux lettres tout en parlant. Il n'était pas chez lui… Ah ! Il va falloir appeler un serrurier !
MADGE, vivement. – Non ! non ! à aucun prix ! ce serait une imprudence !
MURRAY. – Pourtant, il faut croire quelque chose. Revenant au coffre-fort. Je ne connais rien à ces satanés engins. Et nous n'avons plus un instant à perdre ! Il y a du nouveau.
MADGE. – Quelque chose de grave ?
MURRAY. – Et d'inquiétant !… Les hauts personnages que vise notre opération viennent de mettre dans leur jeu Sherlock Holmes…
MADGE, tressautant. – Sherlock Holmes ? Le détective amateur ?
MURRAY. – Parbleu !… Comme s'il y en avait un autre !
MADGE. – Comment sais-tu cela ?
MURRAY. – Je l'ai appris par des gens qui sont intéressés à savoir exactement tout ce qui concerne Sherlock Holmes… Toutes les fois qu’il s'attelle à une nouvelle affaire, ils sont renseignés.
MADGE. – Eh bien ! Tout Sherlock Holmes qu'il est, que fera-t-il ?
MURRAY. – Je n'en sais rien, mais sûrement il fera quelque chose… Il a beau n'être qu'un détective privé, un amateur, il voit autrement clair et loin que la vraie police. La preuve, c'est que dès qu'il y a quelque part, sur toute la surface du monde civilisé, un problème à résoudre, un écheveau difficile à débrouiller, c'est à lui qu'on s'adresse. Et quand une fois il a pris une affaire en main, il n'est pas long à agir.
MADGE. – Alors, il n'y a pas à tergiverser, et puisque tu n'as pu dénicher Bribb, il faut sur-le-champ trouver quelqu'un qui s'acquitte de la besogne à sa place.
MURRAY. – Bribb peut encore venir. J'ai laissé un mot à son bar habituel et j'ai lancé sur sa piste quelques camarades. Avec un grondement de mauvaise humeur. Quelle déveine ! Dire que voici dix-huit mois que nous trimballons avec nous ces deux femmes, que nous les amadouons, que nous les dorlotons, et que juste au moment où nous croyons enfin les avoir amenées au point que nous désirions, cette mâtine de fille nous joue un tour pareil ! Regardant l'escalier. Si je montais la voir et causer un instant avec elle… peut-être arriverais-je à la convaincre.
MADGE. – Vas-y, si tu veux, mais tu n'obtiendras rien par la violence.
MURRAY. – Eh bien ! J'essaierai de la douceur, quoique ce ne soit guère dans mes cordes.
À ce moment Thérèse entre.
MADGE. – Ah ! c'est vous, Thérèse ! … Attendez une seconde, je vais vous parler. Remontant vers l'escalier. Surtout, Jim, garde ton sang-froid.
MURRAY. – Sois tranquille !

SCÈNE III

MADGE, THÉRÈSE, puis MISTRESS BRENT
THÉRÈSE. – Benjamin, le maître d'hôtel, m'a dit que madame avait à me parler.
MADGE. – C'est plutôt vous, paraît-il, qui désiriez me voir… Est-ce vrai, ce qu'on me dit : Vous voulez quitter la maison ?
THÉRÈSE. – Oui, madame.
MADGE. – Et pour quel motif, s'il vous plaît ?
THÉRÈSE. – Je désire retourner à Paris. Je ne m'accommode décidément pas de l'Angleterre. J'ai comme qui dirait le mal du pays.
MADGE. – Pourtant, voilà deux ans que vous êtes à mon service, et vous ne vous plaigniez pas ?
THÉRÈSE. – C'est possible, madame, mais aujourd'hui n'est pas hier ! Et puis, s'il faut tout dire, il se passe ici depuis quelque temps des choses qui ne me plaisent pas.
MADGE, vivement. – Vraiment ? À quelles choses faites-vous allusion, s'il vous plaît ?
THÉRÈSE. – Que madame ne me force pas à dire tout ce que je pense ! … Ce qui se trame dans cette maison ! … La façon qu'a monsieur de traiter la jeune dame qui est là-haut ! … Tout ça ne me va pas… Je préfère m'en aller.
MADGE. – Vous ne savez pas ce que vous dites ! La personne dont vous parlez est souffrante ! Sa maladie est, pour nous, un grave sujet e préoccupation… et nous avons, au contraire, pour sa santé, tous les soins, tous les ménagements possibles.
À ce moment, un gémissement prolongé part de l'étage supérieur. Les deux femmes s'arrêtent immobiles. Au même instant, entre en scène, descendant par l'escalier, mistress Brent, une femme âgée, à l'air distingué, aux cheveux blancs, vêtue d'une robe d'intérieur.
MISTRESS BRENT, gémissant. – Mon enfant !
MADGE, allant à elle, entre ses dents. – Qu'est-ce que vous venez faire ici ?
M...

Table of contents

  1. Titre
  2. ACTE PREMIER
  3. ACTE II
  4. ACTE III
  5. ACTE IV
  6. ACTE V
  7. À propos de cette édition électronique