Des outils pour le changement
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Des outils pour le changement

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Des outils pour le changement

About this book

Le monde se dirige-t-il vers une crise sans précédent où se juxtaposent difficultés économiques, sociales, écologiques et politiques? C'est cette question à facettes multiples qu'examine un collectif de chercheurs de divers horizons. Premier constat: à moins de revoir le modèle de développement actuel et d'y apporter des mesures correctives, les perspectives d'avenir sont plutôt inquiétantes.

Cette crise mondiale marquerait, selon ces chercheurs, le point culminant d'une longue période de politiques de développement qui ont en commun d'avoir engendré des bouleversements à travers le monde, notamment dans les pays en développement. Une approche plus proactive et critique aux études en développement international, ainsi qu'à la façon dont le développement s'élabore sur le terrain, s'avère donc essentielle.

Publié en anglais d'abord, Des outils pour le changement. Une approche critique en études du développement est une référence incontournable pour le lectorat francophone. Ce recueil comprend 49 brefs modules dont chacun aborde les grands thèmes du développement. Il est destiné tout autant aux théoriciens qu'aux professeurs, étudiants et chercheurs qui s'intéressent à une approche critique en études du développement. Qualifié de réalisation remarquable lors de sa sortie en anglais, cet ouvrage permet de mesurer l'ampleur des études du développement en fonction d'une approche critique. Une conviction commune anime cet ouvrage: il est impératif de procéder à des changements qui favoriseront un progrès véritable et durable.

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Section 1

Une introduction

Adopter une approche critique en études du développement suppose de repenser les théories et les pratiques du développement, de réexaminer les concepts servant à décrire le monde réel, mais aussi les hypothèses et les croyances derrière ces concepts. Cela suppose aussi de revoir les théories formulées afin d’expliquer les réalités de l’ordre établi, en particulier les inégalités structurelles et les injustices profondément enracinées. L’analyse sociale critique est scientifique dans le sens le plus large du terme, car la réalité sert de base à la théorie et cette dernière est ensuite mise à l’épreuve au moyen de nouvelles recherches empiriques. Elle se montre toutefois critique à l’égard des grands récits explicatifs (idéologies) qui décrivent la structure sociale de manière à présenter les « perdants » de l’entreprise sociale comme les complices de leur propre exploitation parce qu’ils ont été socialisés à accepter la supériorité des « gagnants ». L’un des buts d’une approche critique en études du développement consiste justement à révéler la fonction sociale de ces récits et les contrevérités fondamentales qu’ils transmettent au sujet de la réalité sociale.
Le premier module de cette section retrace l’évolution des théories du développement. Il examine les concepts fondamentaux et les idées maîtresses du changement et du développement, puis il révèle leur application dans les analyses et dans les pratiques. Il s’agit là d’une tâche essentielle parce que ces concepts et ces idées façonnent profondément la manière dont nous percevons la problématique du développement, déterminons la forme d’analyse appropriée et envisageons l’action sociale possible, voire souhaitable. Trop souvent, ces concepts et ces idées ne proviennent pas d’une démarche scientifique de confrontation continue entre les théories et les faits. Ils découlent plutôt d’une idéologie formulée afin de justifier l’ascendance et la domination d’une classe sociale ou d’un groupe, d’ouvrir la porte à l’appropriation des ressources par cette classe ou ce groupe et de motiver la dépossession structurelle des classes ou des groupes subalternes.
Dans le module 27, Anthony O’Malley explore ce thème en examinant les principales conceptions du développement et les principales formes d’analyse critique. Sa question centrale concerne les concepts de structures sociales et d’action sociale. Le terme « structure » désigne la manière dont la société est organisée, y compris les pratiques institutionnelles qui façonnent les comportements sociaux et qui déterminent les limites des actions individuelles ou des stratégies sociales dictées par la conscience. Bien qu’il soit possible d’envisager le « développement » comme le résultat des actions sociales entreprises en empruntant les « passages » ouverts à l’intérieur des structures sociales et institutionnelles, les analystes ou les chercheurs ont tendance à mettre l’accent sur l’une ou l’autre de ces deux dimensions.
L’analyse du développement peut se faire dans une perspective stratégique : le développement est alors considéré comme le résultat des actions conscientes d’un acteur ou agent ; il devient une question de buts, de moyens et d’actions sociales. Les analyses et les théories adoptant une perspective stratégique ont généralement tendance à minimiser l’importance et les caractéristiques de la structure sociale qui déterminent ou conditionnent les actions. Elles privilégient plutôt la liberté, le désir, la volonté, les buts et les objectifs des individus. Cette conception des êtres humains à l’œuvre dans la société est souvent appelée le volontarisme.
L’analyse du développement peut également se faire dans une perspective structurelle : le développement est alors considéré comme le résultat de forces échappant au contrôle des individus et découlant des structures sociales et institutionnelles. Certaines théories privilégient l’intentionnalité, les actions et les stratégies des individus. Elles mettent l’accent sur les comportements orientés vers des buts et sur les instruments que se donnent les individus ou les petits groupes afin d’atteindre ces buts. C’est ce que signifie la notion d’« action sociale ». La perspective structurelle étudie donc les actions sociales et les acteurs sociaux créateurs de l’organisation sociale, laquelle résulte de la combinaison des désirs et des buts des individus exprimés dans un contexte où évoluent d’autres acteurs individuels agissant de manière délibérée.
Les auteurs du présent recueil adoptent une approche critique pour proposer une réflexion rigoureuse sur les interactions complexes et incroyablement dynamiques entre les individus et la société, entre l’action sociale et les structures sociales. Ils soulignent constamment l’importance du conditionnement et, à divers degrés selon les auteurs, les aspects déterminants des structures sociales et des processus connexes du changement et du développement dans un lieu précis et à une époque donnée. Ils peuvent ainsi examiner les inégalités structurelles clairement présentes dans les rapports de production et étudier les relations de pouvoir qui déterminent les expériences, les chances et les possibilités d’épanouissement des individus : bref, « qui obtient quoi ». L’analyse structurelle est la seule méthode efficace pour appréhender l’existence très réelle d’une structure mondiale au sein de laquelle évoluent les peuples de tous les pays, une structure qui délimite et conditionne en grande partie les trajectoires possibles pour le développement individuel ou collectif.
L’extrait suivant, tiré du texte « Gregory Mankiw ou le Tao du néoconservatisme », illustre bien le pouvoir de l’idéologie dans l’analyse du développement. D’après cet extrait, Mankiw, l’un des économistes les plus réputés de notre époque, manifeste une profonde ignorance de la réalité empirique, en particulier celle du « vrai monde » des sociétés en développement. Son ignorance aurait de quoi surprendre si elle n’était parfaitement compréhensible dans son cadre idéologique. En fait, l’idéologie de Mankiw a pour effet global – et même pour but, dirait-on moins charitablement – de recouvrir d’un voile d’idées fausses la situation réelle du monde en fournissant une sorte de fable sociale pour justifier les configurations, les politiques et les actions sociales qui, une fois soumises à la vérification d’une analyse critique plus attentive, apparaissent dans toute leur vérité : des régimes politiques et des actions sociales servant les intérêts de la minorité – les riches et les dominants – au détriment de la majorité – les pauvres et les dominés.
Gregory Mankiw ou le Tao du néoconservatisme par Gilles Raveaud
Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de Gregory Mankiw. Pourtant, ce professeur d’économie de Harvard et ancien conseiller de George W. Bush est reconnu comme l’un des plus brillants économistes de notre génération. C’est aussi l’un des propagandistes les plus efficaces et les plus talentueux de notre époque. Sa cible : les jeunes étudiants d’économie. Son champ d’action : les universités du monde entier. Son arme : le manuel le plus vendu au monde, 36 chapitres et 800 pages de jolis graphiques en couleurs, de récits captivants et d’anecdotes intéressantes.
Le plus troublant dans ce manuel c’est que Mankiw y présente l’économie comme une discipline unifiée, entièrement vouée au programme appelé le […] « néolibéralisme ». Mankiw pense que le marché offre la solution universelle […] Si un problème persiste, c’est uniquement pour l’une des deux raisons suivantes : ou bien le marché est imparfait ou bien il est inexistant […].
Pour […] Mankiw, le chômage existe uniquement en raison […] des prestations de chômage, des syndicats et du salaire minimum. En fait, de tels instruments de « protection » sociale accentuent le chômage. Mankiw expose sa vision comme si elle faisait consensus parmi les économistes. En réalité, un bon nombre d’entre eux admettent que le marché du travail est un « marché » très particulier. En effet, le prix du produit qu’est la main-d’œuvre – le salaire – n’est pas fixé de la même manière que le prix des autres « biens » […] par les forces de la concurrence s’exprimant dans le jeu de l’offre et de la demande.
La pollution offre un autre exemple des imperfections du marché ou, dans certains cas, d’un marché inexistant. Mankiw reconnaît que, parfois, le marché ne garantit pas que l’environnement reste propre ; il en résulte alors une pollution excessive (que les économistes appellent, en termes techniques, une « externalité négative »). Mais où se trouve la solution ? Selon Mankiw, il suffit de définir le droit de polluer comme une forme de propriété susceptible de faire l’objet d’un commerce – ce qui revient à transformer la pollution en marchandise et à établir un système d’échange pour en assurer le commerce. Les autorités publiques accordent alors à des entreprises polluantes des « permis de polluer » (qui les autorisent à produire une certaine quantité de pollution). Les entreprises achètent et vendent ces permis sur le marché, selon la quantité de pollution qu’elles comptent produire durant l’année. Moins il y a de permis, plus leur prix est élevé, donc plus l’incitation à réduire la pollution devient forte […] Le problème tient au fait que Mankiw […] minimise le rôle des règlements que le gouvernement met en place pour régir la production polluante, diminuer la consommation ou gérer les déchets. Il ne soulève pas davantage la possibilité d’utiliser les énergies renouvelables. Mankiw soutient même que nous ne sommes pas en train d’épuiser nos ressources parce que, si tel était le cas, le prix du pétrole serait beaucoup plus élevé. Le changement climatique est un autre problème crucial, imputable à la croissance constante de l’activité économique, qui ne mérite même pas une mention dans l’index de son manuel.
Dans le chapitre où il traite de la croissance, Mankiw aborde seulement deux forces de production : le capital et le travail. Il n’y est fait aucune mention de la connaissance ou de la technologie en tant que forces de production. Les travailleurs et les entreprises n’utilisent pas la terre ou l’électricité, le gaz ou le charbon […] L’énergie et les ressources naturelles étant absentes du modèle de Mankiw, elles ne peuvent poser problème – du moins, pour les économistes.
[…] Puisque le marché est un bon moyen d’organiser l’activité économique, l’offre et la demande sont à peu près tout ce qu’il faut savoir de l’économie. Tout ce que vous désirez, vous pouvez l’acheter sur le marché, qu’il s’agisse de tomates, d’un logement, d’une voiture ou de soins de santé. Voilà pour la demande. De l’autre côté […], les entreprises se livrent concurrence pour offrir aux consommateurs les dernières nouveautés en fait de vêtements, de logements ou de téléphones cellulaires. Voilà pour l’offre. Lorsque l’offre dépasse la demande, les prix diminuent […] Lorsque la demande dépasse l’offre, les prix augmentent (p. ex. une guerre en Côte d’Ivoire réduit l’offre de cacao) […].
Mankiw habitue ses lecteurs à accorder une place centrale à l’idée des choix et des désirs individuels. Il emploie rarement les termes « les pauvres » et « les riches ». Fait plus surprenant, il ne mentionne aucunement le pouvoir des grandes entreprises […]. C’est que le monde de Mankiw se compose de petites entreprises fonctionnant à l’intérieur d’un marché parfaitement concurrentiel […].
Mankiw minimise les inégalités, même si l’écart grandissant entre riches et pauvres depuis une décennie retient l’attention de plus en plus d’économistes, même de ceux du courant dominant […] Il est évident […] que le véritable intérêt de Mankiw n’est pas de former les étudiants afin qu’ils saisissent les complexités de l’économie, mais plutôt de façonner les esprits […] des citoyens et futurs leaders partout dans le monde. Le métathéorème qui traverse tout son manuel est celui du volontarisme : il n’existe aucune structure sociale globale et déterminante. Le monde se compose plutôt d’une foule d’individus isolés, acteurs de leur propre destin, poussés par leurs désirs, le tout formant un système sui generis. Dans ce […] monde fantasmé, la justice et l’équité règnent : chacun obtient ce qu’il mérite et peut librement faire des choix dans un contexte d’égalité des chances. C’est aussi un monde où, grâce à la magie du marché, de l’entreprise privée et du droit de propriété, le niveau de vie augmente sans cesse. « C’est un monde merveilleux. » En fait, ce serait le cas, si seulement ce monde existait.

Module 1

L’évolution d’une idée

Une approche critique en études du développement

Jane Parpart
Université Dalhousie, Canada ; Université des Antilles, Jamaïque
Henry Veltmeyer
Université Saint Mary’s, Canada ; Université autonome de Zacatecas, Mexique
Selon Wolfgang Sachs (1992), l’idée du « développement » a vu le jour dans le cadre d’un projet géopolitique visant à éloigner du communisme les pays libérés du joug colonial et à les guider vers la voie capitaliste déjà tracée par les démocraties d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord. Dans ce contexte, Tucker (1999) parle du développement comme d’une forme d’impérialisme culturel, c’est-à-dire le fait d’imposer une idée pour protéger les intérêts de la domination impériale. Quoi qu’il en soit, il est possible de distinguer six « décennies de développement » qui s’échelonnent de 1948, date à laquelle le président Truman a lancé son programme en quatre points, jusqu’à nos jours. Dans ce module, les auteurs retracent l’évolution des idées qui ont été associées au projet du développement durant toutes ces décennies. Ils examinent les contextes changeants qui ont façonné ces idées, puis entraîné des transformations notables dans les théories et les pratiques (voir l’article de Parpart et Veltmeyer [2004] consacré entièrement à ce thème).

1. À l’origine de l’idée du développement : les théories des années 1950 et 1960

Comme domaine d’études ou comme projet géopolitique des gouvernements et des organisations internationales, « le développement » apparaît à la fin des années 1940 sous la forme de deux grands courants. Des théoriciens comme Walter Rostow (1960) et sir Arthur Lewis (1954), qui s’intéressent au « développement économique » à l’intérieur du système capitaliste, dominent alors la théorie et la pratique. Des économistes politiques marxistes comme Paul Baran (1957) et des « structuralistes latino-américains » comme Raúl Prebisch et Fernando Cardoso ont moins d’influence dans les milieux du développement, mais ils jettent tout de même les bases des perspectives critiques qui émergeront dans les années 1970 (voir à ce sujet les modules 5 à 7).
Plusieurs facteurs ont créé un contexte propice à l’évolution de la théorie du développement, qu’il s’agisse des mouvements de lutte anticoloniale et des mouvements nationalistes connexes, de l’émergence d’un affrontement idéologique Est-Ouest ou encore de la guerre froide. De plus, le cadre institutionnel des accords de Bretton Woods, qui a défini « l’ordre économique mondial », a favorisé une période de croissance sans précédent. D’ailleurs, des historiens français ont appelé cette longue période « les Trente Glorieuses » et d’autres auteurs l’ont célébrée en la qualifiant d’« âge d’or du capitalisme » (Marglin et Schor, 1990).
Dans ce contexte géopolitique et dans ce cadre institutionnel, le développement représente, sur le plan des conditions matérielles, un progrès relatif de la croissance économique par habitant et, sur le plan des structures, il signifie l’industrialisation et la modernisation. Conçu ainsi, le développement présente les caractéristiques suivantes : 1) une augmentation des taux d’épargne et d’investissement, c’est-à-dire l’accumulation du capital physique et financier ; 2) l’investissement de ce capital dans l’industrie : chaque unité de capital investi rapporte, en théorie, jusqu’à cinq fois le rendement du capital investi en agriculture, ce qui a des effets multiplicateurs importants sur les revenus et les emplois ; 3) en l’absence d’une classe capitaliste endogène forte, l’État assure les « fonctions fondamentales du capital » dans le processus de production, c’est-à-dire l’investissement, l’entrepreneuriat et la gestion ; 4) la nationalisation d’entreprises dans des industries et des secteurs stratégiques ; 5) l’orientation interne de la production qui, avec l’augmentation des salaires sur une longue période, permet l’expansion du marché intérieur ; 6) la réglementation des marchés, intérieurs et autres, ainsi que la protection ou le versement de subventions pour les entreprises produisant pour le marché intérieur, ce qui les met à l’abri de la concurrence mondiale ; et 7) la modernisation de l’État, des appareils de production et des institutions sociales afin de les réorienter vers des valeurs et des normes fonctionnelles pour assurer la croissance économique.

2. La protection du capitalisme contre lui-même : une décennie de réformes

Durant les années 1970, dans le contexte d’une crise de la production généralisée, le projet du ...

Table of contents

  1. Couverture
  2. Titre de page
  3. Droit d’auteur
  4. Table des matières
  5. Dédicace
  6. Remerciements
  7. Un recueil aux multiples usages
  8. Préface
  9. Avant-propos de l’édition française
  10. Avant-propos
  11. Section 1: Une introduction
  12. Section 2: Le retour de l’histoire
  13. Section 3: Une réflexion critique sur le développement
  14. Section 4: Un système en crise
  15. Section 5: La dimension internationale
  16. Section 6: L’État, les classes sociales et le développement
  17. Section 7: La problématique de la pauvreté
  18. Section 8: Vers un nouveau paradigme
  19. Section 9: Le pouvoir et le développement : les dimensions du genre et de la classe sociale
  20. Section 10: La culture, les connaissances et l’éducation pour le développement
  21. Section 11: La transformation de l’agriculture et le développement rural
  22. Section 12: Le développement capitaliste et le marché du travail
  23. Section 13: La nature, l’énergie et le développement
  24. Section 14: Le développement en marge
  25. Section 15: Un regard dans le rétroviseur, puis en avant !
  26. Bibliographie