MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE
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MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Les Monarchies parlementaires

Philippe Bedei

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MINI DICTIONNAIRE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Les Monarchies parlementaires

Philippe Bedei

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Ce mini dictionnaire couvrant l'Histoire de France des Capétiens à la fin de la IVème République est le sixième d'une série de dix tomes. Son originalité tient au fait qu'il se concentre, époque par époque, aux personnalités les plus marquantes, aux batailles notables, aux traités et autres évènements significatifs. Il permet au lecteur d'embrasser rapidement chaque période sans se noyer dans des évènements subalternes. Chaque tome s'achève sur quelques réflexions de l'auteur concernant la période examinée.

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Información

Año
2021
ISBN
9782322404179
Edición
1
Categoría
History
Categoría
World History
LES PERSONNAGES
Sous Louis XVIII
Louis XVIII
(1755-1824)
Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence et frère de Louis XVI, vécut 69 ans, mais ne régna que dix ans de 1814 à 1824, En 1771, il épousa Marie Joséphine de Savoie, une union qui fut stérile, Des trois petits-fils de Louis XV qui régnèrent, il semble admis que le comte de Provence ait été le plus intelligent, du moins, certainement le plus habile. Il quitta la France après la fuite avortée de Varennes de Louis XVI, en 1791, et s'installa à Coblence, Naturellement opposé à la Révolution, le comte de Provence devint, aux yeux des royalistes, l'héritier naturel de la couronne. Mais il fallut la chute de Napoléon, en avril 1814, pour lui permettre de mettre en place une « première » Restauration, Le nouveau roi - Louis XVIII - fit alors promulguer une « Charte » qui définit un régime de monarchie censitaire. Le drapeau tricolore fut vite abandonné au profit du drapeau blanc. Cette politique ne fut pas du goût des Français et permit à Napoléon, échappé de l'île d'Elbe, de reprendre la France en vingt jours sans tirer un seul coup de feu. La défaite de Waterloo sonna le glas des ambitions de l’empereur et l'on assista à une « seconde » Restauration à partir de juillet 1815. Tirant les conclusions de son échec initial, Louis XVIII mena alors, au grand dam des ultras, une politique assez modérée, respectant davantage la charte de 1814.

Pierre Royer-Collard

(1763-1845)
D'origine paysanne, cet intellectuel de formation janséniste eut un rôle non négligeable dans les épisodes historiques de la Révolution jusqu'à la « Monarchie de Juillet ». D'abord sensible aux idées girondines, on le revit sous le Directoire où il devint membre du Conseil des Cinq-Cents. Acquis progressivement à l'idée d'une monarchie modérée et libérale, il s'opposa à « l'aventure » Bonaparte. Devenu professeur d'histoire de la philosophie moderne à la Sorbonne, il enseigna jusqu'en 1814. Il introduisit notamment la pensée de Thomas Reid, un philosophe écossais plaçant le « sens commun » à la base de toute recherche philosophique. Député de la Marne, ses discours, empreints d'éloquence parlementaire, firent de lui le leader naturel des « doctrinaires ». Après l’assassinat, en 1820, du duc de Berry qui vit le retour des ultras, ses partisans perdirent l’occasion de maintenir une monarchie libérale. En 1822, Royer-Collard prit position contre la loi liberticide sur la presse. En 1827, à l’apogée de sa gloire, l'Académie française le reçut triomphalement. Il fut alors nommé président de la Chambre des députés en février 1828. À ce titre, c’est lui qui, en mars 1830, présenta l'adresse des 221 à Charles X. Ses textes et sa pensée eurent une grande influence sur l'action des dirigeants à venir que furent Guizot et Molé.

Denis Frayssinous

(1765-1841)
Denis Frayssinous fut ordonné prêtre au moment de la Révolution, mais refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé. Il exerça alors de façon clandestine son ministère. Par la suite, il se fit connaître comme conférencier, notamment à Saint-Sulpice. Lorsque les relations de Napoléon avec le Pape Pie VII se tendirent, l'abbé Frayssinous dut interrompre ses conférences, en 1809, pour les reprendre à la Restauration, en 1814. À compter de cette période, il fut de ceux qui contribuèrent grandement au renouveau du christianisme en France. Nommé premier aumônier du roi Louis XVIII, en 1821, puis évêque d'Hermopolis, il prit part à l'action publique en acceptant la charge de « Grand maître des Universités », en juin 1822. Le roi le fit alors entrer à la Chambre des pairs avec le titre de comte. En 1822, il fut élu également à l'Académie française. Lorsque Charles X succéda à Louis XVIII, en 1824, la mainmise du religieux sur l'enseignement supérieur s'accentua. Cela se traduisit par la nomination de Monseigneur Frayssinous au poste de ministre des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction Publique dans le gouvernement ultra de Villèle. Puis par celle de ministre des Cultes dans le gouvernement de Jean-Baptiste de Martignac. En 1833, il rejoignit Charles X à Prague pour être le précepteur du duc de Bordeaux.

Duc de Richelieu

(1766-1822)
Curieux destin que ce lointain descendant du cardinal de Richelieu. Durant la Révolution, ce jeune duc s’engagea au service de la Russie. Son valeureux comportement lui valut l’amitié du tsar Alexandre. Pendant l’épisode napoléonien, le tsar le nomma gouverneur d'Odessa, en 1803, puis de toute la province méridionale. Rappelé, dès 1814, par Louis XVIII, qui le fit pair de France, le duc n'accepta qu’à contrecœur de succéder à Talleyrand, pour mener de difficiles négociations avec les alliés. Son amitié avec le tsar lui permit d'obtenir l'atténuation des sacrifices imposés à la France. Il signa le second traité de Paris, en novembre 1815. Par sa scrupuleuse exécution des clauses financières, par son attitude à la fois fière et prudente, il gagna la confiance des gouvernements alliés. Au congrès d’Aix-la-Chapelle, en 1818 il obtint la fin de l'occupation étrangère. À l'intérieur, il soutint la lutte menée par Decazes contre la droite royaliste, mais en décembre 1818, en désaccord avec ce dernier, il quitta le gouvernement. Rappelé en mars 1820, dans le désarroi consécutif à l’assassinat du duc de Berry, il fit passer une législation répressive et une nouvelle loi électorale. Mal soutenu par le roi et la droite, il se retira en décembre 1822. Le duc de Richelieu laissa le souvenir d'un ministre compétent et dévoué, d'un rare désintéressement.

Jacques Antoine Manuel

(1775-1827)
Cet homme, né d'une famille de magistrats, s’enrôla initialement dans l’armée d'Italie. Son courage lui valut de devenir officier et de participer notamment à la célèbre bataille du Pont d'Arcole, sous le commandement de Bonaparte. Mais blessé, il fut rendu à la vie civile. Embrassant alors la carrière d'avocat, il en vint rapidement à s'intéresser à la politique. Il rencontra très vite des difficultés avec les « ultras » étant l'un de ceux préférant Napoléon II à la restauration des Bourbons. Réélu député en 1818, il se rallia cependant à Louis XVIII, dès lors que ce dernier préservait l'essentiel des conquêtes politiques et sociales de la Révolution et du Consulat. Grand orateur, ses opinions libérales tranchées lui valurent de nombreux ennemis parmi les ultras réactionnaires. Cela ne l'empêcha pas d'être réélu député de Vendée, en 1820 et 1823. Fin février 1823, Manuel prononça un discours sur l’expédition d’Espagne, dans lequel certains virent une justification de la déchéance de Louis XVI en 1792, par comparaison avec la situation du roi d'Espagne, en 1823. Ulcérés, les députés ultras demandèrent et obtinrent son exclusion de l'Assemblée. Bravant sa déchéance, Manuel revint le lendemain. Il fallut faire appel à la gendarmerie pour l’expulser de force. Il fut cependant ovationné par la foule en sortant de l’Assemblée.

Duc de Berry

(1778-1820)
Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry était le second fils du comte d'Artois, frère du roi Louis XVIII. Le duc de Berry était donc l'un des deux héritiers présomptifs de la branche des bourbons, avec son aîné Louis Antoine. Dès le début de la Révolution française, le duc de Berry émigra. De 1792 à 1797, il servit lui-même dans l'armée de Condé puis passa en Grande-Bretagne. Sur place, il eut une liaison avec une certaine Amy Brown avec qui il eut deux filles, dont il avoua publiquement l'existence. En mai 1814, le duc de Berry revint en France lors de la Première Restauration. Pendant les Cent-Jours, il suivit Louis XVIII à Gand. Mais politiquement, le duc de Berry était (comme son père) un ultra-royaliste, très proche de la franc-maçonnerie. En juin 1816, il épousa la princesse Marie-Caroline de Naples. Lorsqu'un bonapartiste l'assassina en février 1820, pour selon ses aveux « détruire la souche des bourbons ». Son raisonnement s'appuyait sur l'âge des prétendants. Le comte d'Artois avait 63 ans et ses deux fils, 45 et 42 ans. En éliminant le cadet, les possibilités de perpétuer la branche s'amenuisaient fortement. En réalité, l'épouse du duc de Berry était enceinte au moment de l'assassinat. Fin septembre 1820, elle mit au monde un fils posthume, Henri, que l'on ne tarda pas à appeler « l'enfant du miracle »

Elie Decazes

(1780-1860)
Élie Decazes était juriste de formation. Bien qu'il fût quelque temps dans l'entourage de Louis Bonaparte, il accueillit avec joie le retour de la royauté en France. Introduit par le baron Louis auprès de Louis XVIII, ce dernier apprécia rapidement cet homme modéré, qui voulait selon sa formule restée célèbre «royaliser la nation et nationaliser la monarchie». Très vite, Decazes fut nommé Préfet de police en juillet 1815, député le mois suivant puis ministre de la Police en septembre, à la place de Fouché disgracié. Decazes qui avait l'oreille de Louis XVIII – ce dernier l'appelait affectueusement «mon fils » - s'employa alors à calmer les ardeurs de la Chambre ultra-royaliste. Celle-ci, revancharde de 1815, voulait chasser tous les «traîtres» bonapartistes. Decazes mit un an à convaincre le roi qu'il fallait remplacer cette chambre « introuvable » et excessive par une représentation nationale plus conforme à la réalité sociologique du pays. De fait les élections d’octobre 1816 donnèrent au pays une majorité moins réactionnaire. Decazes put alors mener jusqu'en février 1820 une politique plus libérale qui permit au pays d'éviter de nouvelles tensions. Il chuta cependant lorsque les ultras accusèrent sa politique modérée d'avoir favorisé l'assassinat du duc de Berry, l'un des héritiers présomptifs à la couronne de France.

Prosper de Barente

(1782-1866)
Ami de nombre de personnalités plus connues que lui tels Talleyrand, Guizot ou Benjamin Constant, cet homme brillant et placide traversa trois révolutions en étant l'un des piliers de la monarchie parlementaire en France, Élevé à la dignité de pair de France, en mars 1819, il défendit avec tact et finesse ses idées libérales. Il prit alors place, en compagnie de Royer-Collard, dans les rangs de l’opposition comme l’un des principaux orateurs des « doctrinaires ». Le ministère de réaction qui succéda au ministère Decazes,, en février 1820, l'élimina du Conseil d’État, Barante se livra alors entièrement à ses travaux historiques, tout en s’associant, à la Chambre des pairs, à l'opposition de la majorité de tous les ministères de la Restauration, à l’exception de celui de Martignac. Plus tard, Louis-Philippe fit de cet homme un ambassadeur au royaume de Piémont-Sardaigne puis en Russie, à Saint-Pétersbourg, Durant toutes ces années, il entretint avec ses nombreux amis une active correspondance tout en menant à bien une abondante œuvre littéraire. Dès 1828, son « Histoire des ducs de Bourgogne » lui avait assuré son élection à l'Académie, La révolution de 1848 mit un terme définitif à sa vie politique, Elle fit alors de lui un observateur vigilant des événements politiques, un chroniqueur infatigable, lucide, souvent visionnaire.
Sous Charles X
Charles X
(1757-1836)
Charles d'Artois n'était pas forcément prédestiné à occuper le trône de France. Cinquième garçon de Louis de France, le fils de Louis XV qui ne régna pas car mort avant son père, il n'était pas écrit qu'une « Restauration » eut lieu après la Révolution et la longue épopée napoléonienne. En outre, il fallut que Charles bénéficie d'un certain nombre de circonstances favorables avec les décès prématurés des deux premiers garçons du dauphin, de son frère Louis décapité, en 1793, et de Louis XVIII mort en 1824. Mais Charles bénéficiait d'une bonne santé qui lui permit d'accéder au trône de France, à l'âge avancé de 67 ans. Jusqu'à cette date, les avis le concernant n'étaient pas très favorables, La première partie de sa vie fut futile, multipliant les maîtresses et se passionnant pour la chasse. Quand il s'intéressa à la politique, il cautionna les positions des « ultras » et versa dans un mysticisme religieux surprenant. Lorsqu'il succéda à Louis XVIII, faisant fi de tous les évènements antérieurs qui avaient bouleversé les relations sociales et politiques en France depuis plus de trente ans, il mena une politique réactionnaire d'Ancien Régime (lois sur le sacrilège et l'indemnisation des émigrés, ordonnances de Saint-Cloud) qui ne pouvait mener qu'à sa chute. Celle-ci intervint sans surprise lors des trois célèbres « Glorieuses » de juillet 1830.

« Baron » Louis

(1755-1837)
Joseph-Louis fut, pendant près de trente ans, un grand spécialiste des finances publiques. Remarqué dès juillet 1790 par Talleyrand, Joseph-Louis se forma à la finance en Angleterre, puis revint en France après le 18 brumaire. L'Empire le vit alors entamer une carrière de haut fonctionnaire dans le sillage de Talleyrand, au ministère des Finances puis au Conseil d'État, en qualité de maître des requêtes. Nommé baron d'Empire, en 1806, on l'appela bientôt le « baron Louis ». La chute de l’Empire et la Restauration lui permirent de continuer de donner toute sa mesure. Pour épargner au pays une nouvelle banqueroute, il n'hésita pas à démobiliser une grande partie de l'armée impériale qu'il mit en «demi-solde». Il fut confirmé à ce poste par Louis XVIII qu'il va occuper, par intermittence, à cinq reprises, en acquérant une réputation de grand technicien des finances. Il parvint notamment à trouver des recettes permettant à la France d'apurer, relativement vite...

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