Le mal d'Alzheimer III

Juan Moisés de la Serna, Julie Robert

• Editorial: Babelcube Inc.
• Año: 2019
• ISBN:
  9781071514672
• Categoría: Medicine
• Categoría: Neurology

Comment traite-t-on la maladie d'Alzheimer? Quelle est son évolution? Comment peut-on prévenir son évolution? Apprenez au sujet des dernières avancées en termes de prévention et de traitement de la maladie d'Alzheimer.
Un des aspects les plus importants d'une maladie est de savoir comment la vaincre, si elle dispose d'un remède et quel est le traitement. A ce sujet, de nombreux progrès sont réalisés en permanence dans le domaine de la recherche de traitement et de prévention de la maladie d'Alzheimer, comme nous les présenterons dans cet écrit.
Objectif:
L'objectif du livre est de servir de première approche à toute personne touchée de près ou de loin par la maladie d'Alzheimer, qu'elle soit elle-même la personne malade ou qu'il s'agisse d'un proche.
Ce livre cherche à présenter de façon claire les résultats des dernières recherches sur la maladie d'Alzheimer, dans le but de répondre aux questions les plus pertinentes: comment se traite cette maladie? quelle est son évolution? comment se prévient-elle?
Destinataires:
Professionnels de santé qui doivent approfondir leurs connaissances en termes de diagnostic et de traitement de la maladie d'Alzheimer.Professeurs qui souhaitent fournir une information actualisée à leurs élèves sur la maladie d'Alzheimer.Tous ceux qui ont été diagnostiqués de la maladie d'Alzheimer et leurs proches afin de savoir que faire face à cette maladie
Thématique
Ci-dessous, voici le détail de chacune des thématiques principales de cette ouvrage:
Traitement de l'Alzheimer: malgré les limites des traitements actuels, de nouvelles découvertes sont réalisées chaque jour afin de faire face à cette maladieÉvolution de l'Alzheimer: la maladie d'Alzheimer se définit comme une maladie progressive, c'est-à-dire qu'avec le temps, elle provoque la perte des capacités co

le Mal d’Alzheimer III

Comment il se traite ?

Quelle est son évolution ?

Comment peut-on le prévenir ?

––––––––

Dr. Juan Moisés de la Serna

L’Alzheimer s’est répandue, personne ne peut l’arrêter, la famille est venue, et désormais elle pense rester.

Il faut suivre les conseils de ceux qui connaissent bien, je suis certain que c’est pour ton bien dit le spécialiste.

Peu à peu, elle progresse, la cruelle maladie

Retarde-la comme tu peux, aujourd’hui ils peuvent t’aider.

-—AMOUR—-

Table de contenu

Remerciements

Chapitre 1. Traitement de l’ Alzheimer

Chapitre 2. Le rôle de l’accompagnant dans l’ Alzheimer

Chapitre 3. Evolution de l’Alzheimer

Chapitre 4. Prévention de l’Alzheimer

Chapitre 5. Conclusions

Dédié à mes parents

Remerciements

J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont collaboré et apporté à la réalisation de ce texte, partiulièrement au Centre de Référence Estatal de prise en charge des persones atteintes de la maladie d’Alzheimer et autres démences (C.R.E. Alzheimer) de l’IMSERSO, et plus spécifiquement aux personnes qui ont répondu aux questions centrales sur l’Alzheimer, Dª Elena González, Responsable Du Département d’Information, Documentation, Recherche et Evaluation; D. Francisco Javier Gay, Neurologue et Dª. Beatriz Onecha, assistante sociale/ sociologue.

Chapitre 1. Traitement de l’ Alzheimer

Un des problèmes majeurs associés à l’Alzheimer, tient au fait qu'il s'agit d'une maladie neurodégénérative chronique, ce qui signifie que si rien n'est fait, la maladie continuera d'évoluer lentement, touchant davantage de fonctions et de zones du cerveau.

C’est ainsi que, faute de traitement pour cette maladie, les scientifiques ont cherché comment retarder son évolution, afin d'offrir "davantage de temps" à la personne, qui, accompagnée d'une rééducation neuropsychologique spécifique pour cette maladie, peut également jouir d'une meilleure qualité de viepor ello que, a falta de una cura de ésta maladie, los científicos se han puesto a trabajar por detener esa evolución, con lo que poder ofrecer "más tiempo" a la persona, que, acompañado de una rehabilitación neuropsicológica específica para la maladie, puede ofrecer también mejor calidad de vida.

Les efforts pour réduire l'avancée de la maladie passent désormais autant par la pharmacologie que par l'élaboration d'interventions neuropsychologiques, où il s'agit d'enseigner des astuces permettant de compenser les pertes provoquées par la maladie, principalement des astuces de mémoire qui aident le patient à mener une vie indépendante et la plus normale possible. L'une des difficultés les plus importantes concernant les maladies neurodégénératives comme l'Alzheimer, est de trouver un traitement offrant de bons résultats.

Malgré les efforts réalisés et aux frais d'une quelconque réussite considérable dans ce domaine dans un futur proche, l'efficacité des traitements est très limitée face à cette maladie pesar de los esfuerzos realizados y a expensas de que en un futuro próximo se consiga algún éxito considerable en este campo, la eficacia de los traitements es muy limitada ante esta maladie.

Premièrement parce que celle-ci est le plus souvent diagnostiquée lorsqu'elle est déjà en phase avancée, ce qui rend mineure l'efficacité de la pharmacopée conçue pour cette maladie et qui serait adaptée si elle était détectée dans des phases plus précoces.

Ensuite, les facteurs aidant à prévenir la maladie demeurent inconnus, et bien qu’il existe des données à ce sujet, elles n’apportent aucune conclusion. Cela est dû au fait que les causes exactes de l’apparition de l’Alzheimer n’ont pas été clairement identifiées, rendant impossible la mise en place d’un plan d’action pour lutter contre la maladie et la prèvenir.

Le traitement pharmacologique est prescrit comme une aide à la maladie, de telle sorte qu’il permette de retarder dans la mesure du possible l’avancée de l’Alzheimer.

<<Le traitement de la Maladie d’Alzheimer comporte des thérapies de type pharmacologique et non pharmacologique et doit être multidisciplinaire pour tenter d’englober toutes les sphères touchèes par la maladie (cognitive, de l’attention et comportementale, et fonctionnelle)

Centre de Référence Estatal de l’Alzheimer>>

Bien qu’actuellement les raisons de l’apparition de la maladie d’Alzheimer demeurent inconnues, certaines causes considérées comme facteurs de risque de démence sont connues, telles que les troubles cardiovasculaires.

La catégorie de “troubles cardiovasculaires” inclut plusieurs pathologies comme par exemple l’hypertension, l’hypercholestérolémie (haut taux de cholestérol dans le sang) ou l’insuffisance cardiaque,. Toutes ces pathologies impliquent un traitement médicamenteux spécifique qui facilite le flux sanguin.

Mais le traitement peut se compliquer quand les individus qui souffrent de ces troubles cardiovasculaires sont également touchés par d’autres pathologies aussi importantes que celle d’Alzheimer.

Même si actuellement il n’existe pas de traitement soignant la maladie d’Alzheimer, il existe en revancha sur le marché plusieurs médicaments qui tentent de combattre sa progression, donnant ainsi davantage de temps de qualité de vie au patient, en frênant l’avancée de cette maladie neurodégénérative.

Des études antérieures ont révélé comment certains médicaments particuliers peuvent avoir une certaine incidence sur l’efficacité du traitement d’Alzheimer.

Il faut prendre en compte, en outre, que l’âge dea tendance à être élevé, ce qui doit être pris en compte dans le calibrage de la médication afin qu’elle soit la plus efficace possible pour combattre autant la progresion de la maladie d’Alzheimer comme le trouble cardiovasculaire spécifique dont souffre chaque patient.

De ce constat surgit l’importance d’avoir une indication sur le pourcentage de patients d’Alzheimer qui prennent des médicaments pour traiter les troubles cardiovasculaires. C’est précisément ce que cherche à vérifier l’Institut Karolinska, l’Université de Stockhol, l’Hôpital Universitaire de Karolinska (Suède) et le Centre International de Recherche Clinique et Hôpital Universitaire de Santa Ana (République Tchèque), dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Alzheimer's Research & Therapy.

L’analyse des données a impliqué la consultation du Registre National du Gouvernement Suédois, des années 2007 à 2012, incluyant vingt-huit mille sept-cent vingt-deux patients diagnostiqués de démence, desquels seulement vingt-et-un mille quatre-cent cinquante-huit firent partie de l’étude, 42% étaient des femmes, qui avaient précisément été diagnostiqués d’Alzheimer.

Les résultats à ce sujet sont clairs, plus de 65% des personnes qui participèrent à l’étude étaient également traitées pour des troubles cardiovasculaires.

De plus, l’étude indique qu’un ensemble de données n’a pas été pris en compte, comme le fait que les hommes prennent davantage de médicaments pour le coeur que les femmes; que les personnes qui vivent seules prennent moins de médicaments pour le coeur; et que plus on vieillit, plus la consommation de médicaments augmente.

Comme les auteurs indiquent dans cette étude, cela doit être un facteur important au moment d’établir un traitement complet, pour qu’en aucun cas, l’un des traitements puisse affecter négativement l’autre. Il est donc nécessaire de créer des médicaments qui prennent en charge les deux pathologies.

De plus, l’étude ne s’intéresse pas à la relation existente entre ces deux pathologies, au-delà de démontrer que les troubles cardiovasculaires sont un facteur de risque. Il est bon à savoir que les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires sont associées à un type particulier de personalité, le type A, associé à d’importants niveaux de competitivité et de stress, ce qui invite à se demander si les personnes avec une personnalité de type A ont de plus fortes probabilités de développer la maladie d’Alzheimer.

En parallèle à ce traitement pharmacologique qui lutte principalement au niveau neurologique dans le cerveau, les thérapies favorables à la rééducation en centres spécialisés et effectuées par des professionnels qualifiés se sont révélées être une méthode relativement efficace.

Ces thérapies, élaborées par des centres professionels, s’attèlent à restimuler l’activité cérébrale et d’établir de nouveaux chemins de communication en son sein, dans le but de pouvoir accéder aux souvenirs tout en utilisant d’autres stratégies mnémotechniques capables de contourner le problème.

Cela permet de récupérer une partie de la mémoire qui jusqu’alors avait été perdue à cause de sa non-utilisation ou simplement par manque d’attention. De telle sorte que le patient peut avoir l’impression de retrouver entièrement la mémoire dans les premières étapes du traitement, voir même avoir une meilleure mémoire que celle dont le patient a pu disposer ces dernières années.

Toutefois, il ne s’agit que d’une stratégie qui enraye l’évolution de la maladie, et qui impliquera un effort continu pour que cette stratégie s’avère efficiente et ne perde pas en utilité par manque d’utilisation.

Malgré les avancées actuelles en termes de traitements, la recherche se poursuit, autant dans le domaine de la psychopharmacologie cherchant à trouver un traitement pouvant guérir l’Alzheimer, qu’en cherchant à favoriser une meilleure qualité de vie en explorant des thérapies qui n’avaient pas été envisagées pour cette population au départ, comme la méditation de pleine conscience, une technique où l’on entraîne son attention et sa concentration par le biais d’exercices relativement faciles à mettre en oeuvre. Mais peut-on utiliser la ple...