le Mal dâAlzheimer III
Comment il se traite ?
Quelle est son Ă©volution ?
Comment peut-on le prévenir ?
ââââââââ
Dr. Juan Moisés de la Serna
LâAlzheimer sâest rĂ©pandue, personne ne peut lâarrĂȘter, la famille est venue, et dĂ©sormais elle pense rester.
Il faut suivre les conseils de ceux qui connaissent bien, je suis certain que câest pour ton bien dit le spĂ©cialiste.
Peu Ă peu, elle progresse, la cruelle maladie
Retarde-la comme tu peux, aujourdâhui ils peuvent tâaider.
-âAMOURâ-
Table de contenu
Remerciements
Chapitre 1. Traitement de lâ Alzheimer
Chapitre 2. Le rĂŽle de lâaccompagnant dans lâ Alzheimer
Chapitre 3. Evolution de lâAlzheimer
Chapitre 4. PrĂ©vention de lâAlzheimer
Chapitre 5. Conclusions
Dédié à mes parents
Remerciements
Jâaimerais remercier toutes les personnes qui ont collaborĂ© et apportĂ© Ă la rĂ©alisation de ce texte, partiuliĂšrement au Centre de RĂ©fĂ©rence Estatal de prise en charge des persones atteintes de la maladie dâAlzheimer et autres dĂ©mences (C.R.E. Alzheimer) de lâIMSERSO, et plus spĂ©cifiquement aux personnes qui ont rĂ©pondu aux questions centrales sur lâAlzheimer, DÂȘ Elena GonzĂĄlez, Responsable Du DĂ©partement dâInformation, Documentation, Recherche et Evaluation; D. Francisco Javier Gay, Neurologue et DÂȘ. Beatriz Onecha, assistante sociale/ sociologue.
Chapitre 1. Traitement de lâ Alzheimer
Un des problĂšmes majeurs associĂ©s Ă lâAlzheimer, tient au fait qu'il s'agit d'une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative chronique, ce qui signifie que si rien n'est fait, la maladie continuera d'Ă©voluer lentement, touchant davantage de fonctions et de zones du cerveau.
Câest ainsi que, faute de traitement pour cette maladie, les scientifiques ont cherchĂ© comment retarder son Ă©volution, afin d'offrir "davantage de temps" Ă la personne, qui, accompagnĂ©e d'une rĂ©Ă©ducation neuropsychologique spĂ©cifique pour cette maladie, peut Ă©galement jouir d'une meilleure qualitĂ© de viepor ello que, a falta de una cura de Ă©sta maladie, los cientĂficos se han puesto a trabajar por detener esa evoluciĂłn, con lo que poder ofrecer "mĂĄs tiempo" a la persona, que, acompañado de una rehabilitaciĂłn neuropsicolĂłgica especĂfica para la maladie, puede ofrecer tambiĂ©n mejor calidad de vida.
Les efforts pour rĂ©duire l'avancĂ©e de la maladie passent dĂ©sormais autant par la pharmacologie que par l'Ă©laboration d'interventions neuropsychologiques, oĂč il s'agit d'enseigner des astuces permettant de compenser les pertes provoquĂ©es par la maladie, principalement des astuces de mĂ©moire qui aident le patient Ă mener une vie indĂ©pendante et la plus normale possible. L'une des difficultĂ©s les plus importantes concernant les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives comme l'Alzheimer, est de trouver un traitement offrant de bons rĂ©sultats.
MalgrĂ© les efforts rĂ©alisĂ©s et aux frais d'une quelconque rĂ©ussite considĂ©rable dans ce domaine dans un futur proche, l'efficacitĂ© des traitements est trĂšs limitĂ©e face Ă cette maladie pesar de los esfuerzos realizados y a expensas de que en un futuro prĂłximo se consiga algĂșn Ă©xito considerable en este campo, la eficacia de los traitements es muy limitada ante esta maladie.
PremiÚrement parce que celle-ci est le plus souvent diagnostiquée lorsqu'elle est déjà en phase avancée, ce qui rend mineure l'efficacité de la pharmacopée conçue pour cette maladie et qui serait adaptée si elle était détectée dans des phases plus précoces.
Ensuite, les facteurs aidant Ă prĂ©venir la maladie demeurent inconnus, et bien quâil existe des donnĂ©es Ă ce sujet, elles nâapportent aucune conclusion. Cela est dĂ» au fait que les causes exactes de lâapparition de lâAlzheimer nâont pas Ă©tĂ© clairement identifiĂ©es, rendant impossible la mise en place dâun plan dâaction pour lutter contre la maladie et la prĂšvenir.
Le traitement pharmacologique est prescrit comme une aide Ă la maladie, de telle sorte quâil permette de retarder dans la mesure du possible lâavancĂ©e de lâAlzheimer.
<<Le traitement de la Maladie dâAlzheimer comporte des thĂ©rapies de type pharmacologique et non pharmacologique et doit ĂȘtre multidisciplinaire pour tenter dâenglober toutes les sphĂšres touchĂšes par la maladie (cognitive, de lâattention et comportementale, et fonctionnelle)
Centre de RĂ©fĂ©rence Estatal de lâAlzheimer>>
Bien quâactuellement les raisons de lâapparition de la maladie dâAlzheimer demeurent inconnues, certaines causes considĂ©rĂ©es comme facteurs de risque de dĂ©mence sont connues, telles que les troubles cardiovasculaires.
La catĂ©gorie de âtroubles cardiovasculairesâ inclut plusieurs pathologies comme par exemple lâhypertension, lâhypercholestĂ©rolĂ©mie (haut taux de cholestĂ©rol dans le sang) ou lâinsuffisance cardiaque,. Toutes ces pathologies impliquent un traitement mĂ©dicamenteux spĂ©cifique qui facilite le flux sanguin.
Mais le traitement peut se compliquer quand les individus qui souffrent de ces troubles cardiovasculaires sont Ă©galement touchĂ©s par dâautres pathologies aussi importantes que celle dâAlzheimer.
MĂȘme si actuellement il nâexiste pas de traitement soignant la maladie dâAlzheimer, il existe en revancha sur le marchĂ© plusieurs mĂ©dicaments qui tentent de combattre sa progression, donnant ainsi davantage de temps de qualitĂ© de vie au patient, en frĂȘnant lâavancĂ©e de cette maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative.
Des Ă©tudes antĂ©rieures ont rĂ©vĂ©lĂ© comment certains mĂ©dicaments particuliers peuvent avoir une certaine incidence sur lâefficacitĂ© du traitement dâAlzheimer.
Il faut prendre en compte, en outre, que lâĂąge dea tendance Ă ĂȘtre Ă©levĂ©, ce qui doit ĂȘtre pris en compte dans le calibrage de la mĂ©dication afin quâelle soit la plus efficace possible pour combattre autant la progresion de la maladie dâAlzheimer comme le trouble cardiovasculaire spĂ©cifique dont souffre chaque patient.
De ce constat surgit lâimportance dâavoir une indication sur le pourcentage de patients dâAlzheimer qui prennent des mĂ©dicaments pour traiter les troubles cardiovasculaires. Câest prĂ©cisĂ©ment ce que cherche Ă vĂ©rifier lâInstitut Karolinska, lâUniversitĂ© de Stockhol, lâHĂŽpital Universitaire de Karolinska (SuĂšde) et le Centre International de Recherche Clinique et HĂŽpital Universitaire de Santa Ana (RĂ©publique TchĂšque), dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans la revue scientifique Alzheimer's Research & Therapy.
Lâanalyse des donnĂ©es a impliquĂ© la consultation du Registre National du Gouvernement SuĂ©dois, des annĂ©es 2007 Ă 2012, incluyant vingt-huit mille sept-cent vingt-deux patients diagnostiquĂ©s de dĂ©mence, desquels seulement vingt-et-un mille quatre-cent cinquante-huit firent partie de lâĂ©tude, 42% Ă©taient des femmes, qui avaient prĂ©cisĂ©ment Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s dâAlzheimer.
Les rĂ©sultats Ă ce sujet sont clairs, plus de 65% des personnes qui participĂšrent Ă lâĂ©tude Ă©taient Ă©galement traitĂ©es pour des troubles cardiovasculaires.
De plus, lâĂ©tude indique quâun ensemble de donnĂ©es nâa pas Ă©tĂ© pris en compte, comme le fait que les hommes prennent davantage de mĂ©dicaments pour le coeur que les femmes; que les personnes qui vivent seules prennent moins de mĂ©dicaments pour le coeur; et que plus on vieillit, plus la consommation de mĂ©dicaments augmente.
Comme les auteurs indiquent dans cette Ă©tude, cela doit ĂȘtre un facteur important au moment dâĂ©tablir un traitement complet, pour quâen aucun cas, lâun des traitements puisse affecter nĂ©gativement lâautre. Il est donc nĂ©cessaire de crĂ©er des mĂ©dicaments qui prennent en charge les deux pathologies.
De plus, lâĂ©tude ne sâintĂ©resse pas Ă la relation existente entre ces deux pathologies, au-delĂ de dĂ©montrer que les troubles cardiovasculaires sont un facteur de risque. Il est bon Ă savoir que les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires sont associĂ©es Ă un type particulier de personalitĂ©, le type A, associĂ© Ă dâimportants niveaux de competitivitĂ© et de stress, ce qui invite Ă se demander si les personnes avec une personnalitĂ© de type A ont de plus fortes probabilitĂ©s de dĂ©velopper la maladie dâAlzheimer.
En parallĂšle Ă ce traitement pharmacologique qui lutte principalement au niveau neurologique dans le cerveau, les thĂ©rapies favorables Ă la rĂ©Ă©ducation en centres spĂ©cialisĂ©s et effectuĂ©es par des professionnels qualifiĂ©s se sont rĂ©vĂ©lĂ©es ĂȘtre une mĂ©thode relativement efficace.
Ces thĂ©rapies, Ă©laborĂ©es par des centres professionels, sâattĂšlent Ă restimuler lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale et dâĂ©tablir de nouveaux chemins de communication en son sein, dans le but de pouvoir accĂ©der aux souvenirs tout en utilisant dâautres stratĂ©gies mnĂ©motechniques capables de contourner le problĂšme.
Cela permet de rĂ©cupĂ©rer une partie de la mĂ©moire qui jusquâalors avait Ă©tĂ© perdue Ă cause de sa non-utilisation ou simplement par manque dâattention. De telle sorte que le patient peut avoir lâimpression de retrouver entiĂšrement la mĂ©moire dans les premiĂšres Ă©tapes du traitement, voir mĂȘme avoir une meilleure mĂ©moire que celle dont le patient a pu disposer ces derniĂšres annĂ©es.
Toutefois, il ne sâagit que dâune stratĂ©gie qui enraye lâĂ©volution de la maladie, et qui impliquera un effort continu pour que cette stratĂ©gie sâavĂšre efficiente et ne perde pas en utilitĂ© par manque dâutilisation.
MalgrĂ© les avancĂ©es actuelles en termes de traitements, la recherche se poursuit, autant dans le domaine de la psychopharmacologie cherchant Ă trouver un traitement pouvant guĂ©rir lâAlzheimer, quâen cherchant Ă favoriser une meilleure qualitĂ© de vie en explorant des thĂ©rapies qui nâavaient pas Ă©tĂ© envisagĂ©es pour cette population au dĂ©part, comme la mĂ©ditation de pleine conscience, une technique oĂč lâon entraĂźne son attention et sa concentration par le biais dâexercices relativement faciles Ă mettre en oeuvre. Mais peut-on utiliser la ple...