Tommy Douglas
eBook - ePub

Tommy Douglas

Vincent Lam, Alain Roy

Compartir libro
  1. 242 páginas
  2. French
  3. ePUB (apto para móviles)
  4. Disponible en iOS y Android
eBook - ePub

Tommy Douglas

Vincent Lam, Alain Roy

Detalles del libro
Vista previa del libro
Índice
Citas

Información del libro

Homme des Prairies, Tommy Douglas était d'ascendance écossaise. Il croyait profondément en l'apport du mouvement coopératif au bien commun. Il se lança d'abord dans une carrière de boxeur avant de devenir ministre de l'Église baptiste. Il abandonna ensuite la chaire du prêcheur pour la tribune du politicien et se fit connaître comme un redoutable orateur. Il fut pendant dix-sept ans premier ministre de la Saskatchewan, où il implanta un système de soins de santé universel qui allait servir de modèle à tout le Canada.À partir de 1961, comme leader du Nouveau Parti démocratique, Tommy Douglas s'est révélé un irréductible défenseur des libertés civiles. Il s'opposa farouchement à Pierre Elliott Trudeau quand celui-ci imposa les mesures de guerre, en 1970. C'est grâce à lui que la social-démocratie s'est établie durablement sur la scène politique canadienne.

Preguntas frecuentes

¿Cómo cancelo mi suscripción?
Simplemente, dirígete a la sección ajustes de la cuenta y haz clic en «Cancelar suscripción». Así de sencillo. Después de cancelar tu suscripción, esta permanecerá activa el tiempo restante que hayas pagado. Obtén más información aquí.
¿Cómo descargo los libros?
Por el momento, todos nuestros libros ePub adaptables a dispositivos móviles se pueden descargar a través de la aplicación. La mayor parte de nuestros PDF también se puede descargar y ya estamos trabajando para que el resto también sea descargable. Obtén más información aquí.
¿En qué se diferencian los planes de precios?
Ambos planes te permiten acceder por completo a la biblioteca y a todas las funciones de Perlego. Las únicas diferencias son el precio y el período de suscripción: con el plan anual ahorrarás en torno a un 30 % en comparación con 12 meses de un plan mensual.
¿Qué es Perlego?
Somos un servicio de suscripción de libros de texto en línea que te permite acceder a toda una biblioteca en línea por menos de lo que cuesta un libro al mes. Con más de un millón de libros sobre más de 1000 categorías, ¡tenemos todo lo que necesitas! Obtén más información aquí.
¿Perlego ofrece la función de texto a voz?
Busca el símbolo de lectura en voz alta en tu próximo libro para ver si puedes escucharlo. La herramienta de lectura en voz alta lee el texto en voz alta por ti, resaltando el texto a medida que se lee. Puedes pausarla, acelerarla y ralentizarla. Obtén más información aquí.
¿Es Tommy Douglas un PDF/ePUB en línea?
Sí, puedes acceder a Tommy Douglas de Vincent Lam, Alain Roy en formato PDF o ePUB, así como a otros libros populares de Politics & International Relations y Political Biographies. Tenemos más de un millón de libros disponibles en nuestro catálogo para que explores.

Información

1

Le plus grand Canadien de tous les temps
Il ne faut jamais avoir peur ni honte de chérir ses rêves. On ne peut pas tous les réaliser, on ne peut pas réussir à tous les coups ; mais sans vision un peuple est voué à disparaître. Les peuples privés de rêves, d’espoirs et d’aspirations sont condamnés à mener des vies ternes et dépourvues de sens.
Tommy Douglas, cité dans Dream No Little Dreams : A Biography of the Douglas Government of Saskatchewan, 1944-1961, de A. W. Johnson
Un soir d’hiver, après qu’il fut rentré tard de l’Assemblée législative de la Saskatchewan à Regina, le premier ministre Tommy Douglas et sa fille Shirley sortirent promener le chien. Père et fille adoraient ces promenades de fin de soirée sous le ciel pur des Prairies. Douglas demandait à Shirley comment se passaient ses journées à l’école et il lui racontait comment se passaient les siennes à l’Assemblée, tout en lui pointant les différentes constellations. Il adorait les étoiles et la nature, quoique son travail le confinât à l’intérieur presque toute la journée. Tandis que la neige crissait sous leurs bottes, le père dit à sa fille : « Quelle nuit merveilleuse. Regarde la Lune. Un jour, ma petite Shirley, tu iras sur la Lune. » Cette scène se déroulait dans les années cinquante, et l’idée que des hommes iraient sur la Lune pouvait alors sembler farfelue, mais Douglas insista : « Ta génération marchera sur la Lune. Quelques-uns s’y rendront d’abord pour préparer les choses, puis les gens pourront y faire des voyages. »
Voilà ce qu’était Tommy Douglas — un visionnaire. Mais la plupart des initiatives qu’il mit en œuvre à partir de 1942 en tant que chef de la Co-operative Commonwealth Federation (CCF) de la Saskatchewan, puis comme premier ministre de cette province durant dix-sept années (de 1944 à 1961, il dirigea le premier gouvernement socialiste en Amérique du Nord), et ensuite comme chef fondateur du Nouveau Parti démocratique (NPD) en 1961, et enfin comme père de l’assurance maladie universelle au Canada, ne furent pas associées à l’exploration de l’espace. Elles étaient liées à ce que le Canada pouvait devenir si les Canadiens travaillaient de concert et s’ils se souciaient du bien-être de leur prochain. Dans le Canada où il avait grandi, l’assurance maladie universelle, la charte des droits et libertés, les lois assurant la protection des droits des travailleurs, et d’autres facettes de notre société que nous tenons aujourd’hui pour acquises, n’existaient que dans les rêves et l’imagination. Douglas contribua à la réalisation de plusieurs de ces initiatives, en faisant la preuve que les gens ordinaires peuvent réussir quand ils s’unissent pour accomplir des changements positifs.
 
En 2004, Thomas Clement Douglas fut élu « le plus grand Canadien de tous les temps » dans le cadre d’une compétition télévisée organisée par la CBC. Ce concours de popularité ne reposait sur aucun critère précis ; Douglas y était en lice non seulement en compagnie d’autres politiciens, tel Pierre Elliott Trudeau, mais aussi avec des joueurs de hockey comme Wayne Gretzky. Que les auditeurs du Canada lui aient accordé ce titre en dit long sur ce qu’ils chérissent à propos de leur pays et de la contribution qu’ils reconnaissent à Tommy Douglas. Grâce à une victoire aussi surprenante que décisive, il fut élu premier ministre de la Saskatchewan, province qu’il réinventa de fond en comble. Plus tard, lorsque son influence s’exerça à l’échelle nationale, le caractère humaniste et les retombées concrètes des innovations dont il s’était fait le défenseur transformèrent en profondeur toute la société canadienne.
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’ai profité de l’influence de Douglas avant même de savoir qui il était, par l’entremise de notre système de soins de santé. Dans ma jeunesse, son legs le plus connu était déjà solidement implanté et constituait alors l’un des éléments caractéristiques du Canada. Enfant, je savais que je voulais devenir écrivain, mais d’autres activités m’attiraient aussi. J’aspirais à une profession qui me permettrait d’être en contact avec les gens et de gagner ma vie sans avoir à être dans les affaires. Dans mon Canada natal et bien-aimé, la médecine était le choix parfait pour moi. Je pouvais me mettre au service des gens, qu’ils soient riches ou pauvres (aucun patient n’ayant à se préoccuper d’avoir les moyens nécessaires pour se faire soigner) ; je toucherais mes honoraires sans avoir à tendre des factures, et c’est ainsi que je me suis inscrit à la faculté de médecine.
 
Homme de petite taille, sans fortune ni relations, Douglas influençait les gens avec ses mots et ses idées, qu’il communiquait avec un mélange de compassion et de sens pratique bien à lui. Autour d’une table avec des collègues, il écoutait plus qu’il ne parlait ; il faisait intérieurement la synthèse de tout ce qu’il entendait. C’était un orateur charismatique — les gens conduisaient des heures à travers les Prairies pour l’entendre parler. Sur scène, Douglas captait facilement l’attention de toute la salle. Il commençait toujours ses discours avec une histoire ou une plaisanterie empreinte d’autodérision. Il gagnait ainsi l’auditoire avant de transmettre son message. Quand il touchait le cœur de son propos, Douglas savait se montrer à la fois radical, sensible et humain.
Ses paroles cherchaient à communiquer une forme bien précise de magie : le pouvoir irrésistible qui émane des rêves réalisables. Il croyait que si ses concitoyens et lui-même étaient capables d’imaginer une société meilleure, s’ils se vouaient à cet idéal et travaillaient dans ce but, alors cet idéal deviendrait réalité. Le caractère concret des rêves constituait pour lui une donnée cruciale ; Douglas était peu porté vers les théories abstraites. Il voulait que les gens puissent travailler dans la dignité et qu’ils obtiennent des salaires corrects, qu’ils aient accès à des services sociaux humains, comme les soins de santé et l’assistance sociale, et qu’ils puissent vivre dans une société libre et égalitaire où chacun a la possibilité de se réaliser.
L’enthousiasme contagieux de Douglas faisait naître de hautes aspirations chez ceux qui le côtoyaient. Il ne voulait pas que les gens le suivent aveuglément ; il souhaitait leur transmettre des idées. Il préconisait la participation de tous à la définition de ce qu’ils croyaient bon pour eux-mêmes et leurs concitoyens. Une société, soutenait-il, ne peut progresser que si les gens travaillent pour ce en quoi ils croient. Alors qu’elle était adolescente, Shirley Douglas demanda à son père comment il réagirait si, plus tard, elle décidait de ne pas voter pour lui. Il répondit : « Eh bien, c’est une très bonne chose que les gens décident pour qui ils veulent voter, on ne devrait pas voter pour quelqu’un simplement parce qu’il est de la famille. »
 
Douglas donna l’un de ses derniers grands discours à la convention du NPD de 1983. Ses partisans se trouvaient devant des choix difficiles. Douglas était âgé de soixante-dix-neuf ans et il était affaibli par le cancer, mais son visage et son humour rayonnaient comme jamais. Le NPD venait de perdre les élections provinciales de la Saskatchewan aux mains des progressistes-conservateurs et peinait à faire des gains sur la scène fédérale. Aux délégués qui étaient divisés, il concéda que la situation était ardue ; il leur rappela que les choses avaient été souvent difficiles dans le passé et qu’elles le seraient encore à l’avenir. Il souligna que plusieurs des idées du NPD — l’assurance maladie, un régime de pension convenable — avaient été adoptées par des partis adverses. Même si cette cooptation prouvait la valeur de ces idées, Douglas reconnaissait qu’elle avait ses inconvénients ; les autres partis politiques diluaient souvent le contenu des programmes qu’ils adoptaient et laissaient ainsi le NPD avec une plateforme amputée. Le plus important n’était pas qu’ils remportent la prochaine élection, leur dit Douglas, mais qu’ils continuent à faire avancer leurs idéaux durant les cinquante prochaines années et qu’ils contribuent ainsi à l’édification d’une société productive, paisible et fraternelle.
Plusieurs délégués pleuraient sans retenue, sachant que c’était sans doute la dernière fois qu’ils l’entendaient prononcer un discours. Quand il eut fini de parler, la foule se leva et l’ovationna. Après cinq minutes d’applaudissements déchaînés, Douglas se rassit, mais la foule n’arrêta pas, au contraire, le vacarme s’amplifiait. Il finit par grimper sur une table pour leur demander de se calmer, mais cela ne fit qu’augmenter le brouhaha et les acclamations. L’effusion de joie, de gratitude et d’admiration se prolongea durant vingt-trois minutes. Ceux qui se trouvaient là savaient que Douglas avait vécu selon ses convictions. Tous l’admiraient pour cela ; et c’était pour cela même qu’il était un grand Canadien dans l’esprit de bien des gens.

2

Un chrétien pragmatique (1904-1924)
Je me débrouillais assez bien avec les béquilles, mais c’était très difficile une fois l’hiver arrivé. Un garçon polonais et un garçon ukrainien sont venus frapper à ma porte avec un traîneau et ils ont dit à ma mère qu’ils me transporteraient tous les jours entre la maison et l’école. C’était aux alentours de 1914. Ces garçons parlaient un anglais approximatif, ils étaient de ceux que certaines personnes appelaient des métèques, des étrangers, des bohunks, et voilà qu’ils s’étaient manifestés, ils s’étaient intéressés à un autre fils d’immigrant. Sans eux, je n’aurais tout simplement pas pu me rendre à l’école.
Tommy Douglas, en 1958, à propos
de son enfance à Winnipeg
La ville de Falkirk, en Écosse, était une agglomération industrielle poussiéreuse située à proximité de districts où l’on faisait l’exploitation du charbon. Un bon nombre d’hommes étaient employés dans les hauts fourneaux, les aciéries et les forges des environs. C’est à cet endroit que Thomas Clement Douglas vit le jour, le 20 octobre 1904. Son père, Tom Douglas, était mouleur de fer pour la Carron Iron Works. À l’époque, l’Écosse était une importante région manufacturière. Elle produisait près de la moitié de l’acier en Grande-Bretagne ; ses produits finis incluaient des navires, des locomotives et des articles ménagers. Le grand-père de Tommy Douglas, qui s’appelait aussi Thomas Douglas, possédait deux petites maisons en pierre. Il habitait dans l’une d’elles avec les membres de sa famille, et le père et la mère de Douglas vivaient dans l’autre.
Le souvenir le plus ancien de Tommy, c’est celui de son grand-père paternel récitant des poèmes de Robert Burns à côté de l’âtre dans la maison en pierre. C’était une famille religieuse, mais aucunement rigide. Anne, la mère de Tommy, était baptiste et son père avait été élevé dans l’Église presbytérienne. Ils recevaient souvent des visiteurs et n’hésitaient pas à rouler le tapis pour faire place aux lectures de poésie et aux danses Highland Scottische. Tommy se souvint d’un mariage dans la maison de son grand-père, où le pasteur avait eu l’honneur de boire le premier verre de whisky. Telles étaient les manières dans la maisonnée Douglas — pieuses, mais sans austérité. Douglas décrivit son grand-père comme un homme entouré d’un « tourbillon de paroles ». Il se rappela : « Mon grand-père avait huit garçons, et tous aimaient argumenter encore plus que lui-même, de sorte que c’était un tintamarre continuel : politique, religion, philosophie, tous ces sujets étaient finalement résolus avec une citation de Bobbie Burns. » Cependant, tous les désaccords ne pouvaient être réglés par la poésie : lorsque Tom Douglas décida d’appuyer le Parti travailliste, son père d’allégeance libérale fut si furieux qu’il refusa de lui parler pendant plusieurs mois. Ce fut la naissance de Tommy qui réconcilia les deux hommes. Quelques années plus tard, le grand-père Thomas annonça à contrecœur qu’il s’était converti lui aussi au Parti travailliste.
Le grand-père maternel de Tommy, Andrew Clement, faisait des livraisons en charrette dans les rues de Glasgow. Parfois, il laissait le garçon voyager avec lui. Andrew avait été alcoolique dans sa jeunesse, jusqu’à ce qu’il voie la lumière avec les Plymouth Brethren1. Alors, il devint un homme tempérant et doux. Plus tard, il embrassa la confession baptiste. Dans l’Écosse presbytérienne, les Plymouth Brethren et les baptistes étaient vus comme des non-conformistes. Andrew Clement allait devenir aussi un loyal partisan du British Labour Party.
Du côté de son père, Tommy hérita d’une préoccupation pour la cause des travailleurs et d’un amour pour le poète écossais Robert Burns, dont il apprit la plupart des poèmes par cœur. Sa famille maternelle lui transmit un scepticisme théologique qui était néanmoins enraciné dans une foi profonde. Des deux côtés de la famille, il reçut l’art de penser librement, une curiosité intellectuelle fondée sur la rigueur, ainsi que la volonté de soutenir des opinions tranchées.
Tommy se fit un jour demander s’il était né dans une famille pauvre, riche ou entre les deux. Il répondit : « La pauvreté et la richesse sont des termes relatifs », et il expliqua que, par rapport à la classe ouvrière en Écosse, sa famille avait été à l’aise, mais que selon les standards de la classe moyenne, elle aurait pu être qualifiée de pauvre. Les hommes de la famille possédaient les qualifications requises pour gagner leur vie, dans la mesure où il y avait des emplois disponibles : « Si le travail se faisait rare, même les meilleurs artisans pouvaient traverser des périodes difficiles… [mais] comparativement aux travailleurs non qualifiés ou aux gens frappés par quelque infortune, nous nous en tirions pas si mal. » Son père partait travailler aux aurores : il se sentait tenu de donner à son employeur une pleine journée de labeur en échange de son salaire. Ainsi, depuis l’enfance, Tommy appréhenda le monde du point de vue des travailleurs. Pour mesurer le niveau de développement économique d’une société, il reviendrait toujours à cette question : une famille ouvrière gagnait-elle assez d’argent pour mener une vie décente ?
Alors que l’économie manufacturière d’Écosse déclinait, le Canada profitait d’une période d’expansion. Attirés par la promesse de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail, Tom Douglas et son frère Willie partirent pour le Canada en 1911. Ils traversèrent l’océan en bateau et le pays en train, puis débarquèrent à Winnipeg. Ils s’installèrent dans une maison de chambres, rue Disraeli, et se mirent à travailler pour la Vulcan Iron Works. Au printemps, Tom fit venir sa femme, Anne, leur fils, Tommy, et leur fille, Nan. Une autre fille, Isobel, naquit peu après. À cette époque, Winnipeg n’était encore qu’une ville frontière composée de rues boueuses et d’édifices en construction. Point de chute pour de nombreux immigrants qui arrivaient au Canada, ce centre économique et régional comptait alors une population de 150 000 habitants. Winnipeg était la ville la plus ethniquement diversifiée du pays ; les immigrants affluaient de partout en Europe pour y commencer une nouvelle vie.
Tom se réjouissait du visage multiculturel de Winnipeg. Dans la rue où il habitait, il y avait des Allemands, des Ukrainiens, des Polonais, ainsi que deux autres familles écossaises. Le père de Tommy encouragea son fils, dès son plus jeune âge, à aimer la diversité ethnique canadienne. Naturellement, cette philosophie lui fut transmise par un vers de Robert Burns : « Un homme est un homme après tout2 ». Tommy se souvint : « Il avait l’habitude de me marteler cela quand j’étais petit : “Tu joues avec le gamin Kravchenko. C’est merveilleux, voilà comment ça doit se passer. Évidemment, je ne peux comprendre la famille d’à côté, mais vous les enfants vous grandissez ensemble, vous travaillerez pour les mêmes choses et vous bâtirez un monde en commun.” »
Tom faisait pousser des oignons et des choux dans le jardin de la maison qu’ils louaient. Homme chaleureux et serviable, il partageait ses légumes avec ses voisins et cherchait souvent d...

Índice