
- 268 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Ă propos de ce livre
pubOne.info thank you for your continued support and wish to present you this new edition. En l'annee 1872, la maison portant le numero 7 de Saville-row, Burlington Gardens - maison dans laquelle Sheridan mourut en 1814 -, etait habitee par Phileas Fogg, esq., l'un des membres les plus singuliers et les plus remarques du Reform-Club de Londres, bien qu'il semblat prendre a tache de ne rien faire qui put attirer l'attention.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramÚtres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l'application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idĂ©al pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large Ă©ventail de sujets. AccĂ©dez Ă la BibliothĂšque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, dĂ©veloppement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimitĂ© et une voix standard pour la fonction Ăcouter.
- IntĂ©gral: Parfait pour les apprenants avancĂ©s et les chercheurs qui ont besoin dâun accĂšs complet et sans restriction. DĂ©bloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres acadĂ©miques et spĂ©cialisĂ©s. Le forfait IntĂ©gral inclut Ă©galement des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es comme la fonctionnalitĂ© Ăcouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement Ă des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Ăcouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'Ă©couter. L'outil Ăcouter lit le texte Ă haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser lâapplication Perlego sur appareils iOS et Android pour lire Ă tout moment, nâimporte oĂč â mĂȘme hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous ĂȘtes en dĂ©placement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Oui, vous pouvez accéder à Le tour du monde en quatre-vingts jours par en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Letteratura et Classici. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
Sujet
LetteraturaSujet
ClassiciXXXIII
OU PHILEAS FOGG SE MONTRE A LA HAUTEUR DES CIRCONSTANCES
Une heure aprÚs, le steamer Henrietta dépassait le Light-boat qui marque l'entrée de l'Hudson, tournait la pointe de Sandy-Hook et donnait en mer. Pendant la journée, il prolongea Long-Island, au large du feu de Fire-Island, et courut rapidement vers l'est.
Le lendemain, 13 décembre, à midi, un homme monta sur la passerelle pour faire le point. Certes, on doit croire que cet homme était le capitaine Speedy! Pas le moins du monde. C'était Phileas Fogg. esq.
Quant au capitaine Speedy, il était tout bonnement enfermé à clef dans sa cabine, et poussait des hurlements qui dénotaient une colÚre, bien pardonnable, poussée jusqu'au paroxysme.
Ce qui s'Ă©tait passĂ© Ă©tait trĂšs simple. Phileas Fogg voulait aller Ă Liverpool, le capitaine ne voulait pas l'y conduire. Alors Phileas Fogg avait acceptĂ© de prendre passage pour Bordeaux, et, depuis trente heures qu'il Ă©tait Ă bord, il avait si bien manoeuvrĂ© Ă coups de bank-notes, que l'Ă©quipage, matelots et chauffeurs â Ă©quipage un peu interlope, qui Ă©tait en assez mauvais termes avec le capitaine â , lui appartenait. Et voilĂ pourquoi Phileas Fogg commandait au lieu et place du capitaine Speedy, pourquoi le capitaine Ă©tait enfermĂ© dans sa cabine, et pourquoi enfin l'Henrietta se dirigeait vers Liverpool.
Seulement, il était trÚs clair, à voir manoeuvrer Mr. Fogg, que
Mr. Fogg avait été marin.
Maintenant, comment finirait l'aventure, on le saurait plus tard. Toutefois, Mrs. Aouda ne laissait pas d'ĂȘtre inquiĂšte, sans en rien dire. Fix, lui, avait Ă©tĂ© abasourdi tout d'abord. Quant Ă Passepartout, il trouvait la chose tout simplement adorable.
âEntre onze et douze noeudsâ, avait dit le capitaine Speedy, et en effet l'Henrietta se maintenait dans cette moyenne de vitesse.
Si donc â que de âsiâ encore! â si donc la mer ne devenait pas trop mauvaise, si le vent ne sautait pas dans l'est, s'il ne survenait aucune avarie au bĂątiment, aucun accident Ă la machine, l'Henrietta, dans les neuf jours comptĂ©s du 12 dĂ©cembre au 21, pouvait franchir les trois mille milles qui sĂ©parent New York de Liverpool. Il est vrai qu'une fois arrivĂ©, l'affaire de l'Henrietta brochant sur l'affaire de la Banque, cela pouvait mener le gentleman un peu plus loin qu'il ne voudrait.
Pendant les premiers jours, la navigation se fit dans d'excellentes conditions. La mer n'était pas trop dure; le vent paraissait fixé au nord-est ; les voiles furent établies, et, sous ses goélettes, l'Henrietta marcha comme un vrai transatlantique.
Passepartout Ă©tait enchantĂ©. Le dernier exploit de son maĂźtre, dont il ne voulait pas voir les consĂ©quences, l'enthousiasmait. Jamais l'Ă©quipage n'avait vu un garçon plus gai, plus agile. Il faisait mille amitiĂ©s aux matelots et les Ă©tonnait par ses tours de voltige. Il leur prodiguait les meilleurs noms et les boissons les plus attrayantes. Pour lui, ils manoeuvraient comme des gentlemen, et les chauffeurs chauffaient comme des hĂ©ros. Sa bonne humeur, trĂšs communicative, s'imprĂ©gnait Ă tous. Il avait oubliĂ© le passĂ©, les ennuis, les pĂ©rils. Il ne songeait qu'Ă ce but, si prĂšs d'ĂȘtre atteint, et parfois il bouillait d'impatience, comme s'il eĂ»t Ă©tĂ© chauffĂ© par les fourneaux de l'Henrietta. Souvent aussi, le digne garçon tournait autour de Fix; il le regardait d'un oeil â qui en disait longâ! mais il ne lui parlait pas, car il n'existait plus aucune intimitĂ© entre les deux anciens amis.
D'ailleurs Fix, il faut le dire, n'y comprenait plus rien! La conquĂȘte de l'Henrietta, l'achat de son Ă©quipage, ce Fogg manoeuvrant comme un marin consommĂ©, tout cet ensemble de choses l'Ă©tourdissait. Il ne savait plus que penser! Mais, aprĂšs tout, un gentleman qui commençait par voler cinquante-cinq mille livres pouvait bien finir par voler un bĂątiment. Et Fix fut naturellement amenĂ© Ă croire que l'Henrietta, dirigĂ©e par Fogg, n'allait point du tout Ă Liverpool, mais dans quelque point du monde oĂč le voleur, devenu pirate, se mettrait tranquillement en sĂ»retĂ©! Cette hypothĂšse, il faut bien l'avouer, Ă©tait on ne peut plus plausible, et le dĂ©tective commençait Ă regretter trĂšs sĂ©rieusement de s'ĂȘtre embarquĂ© dans cette affaire.
Quant au capitaine Speedy, il continuait Ă hurler dans sa cabine, et Passepartout, chargĂ© de pourvoir Ă sa nourriture, ne le faisait qu'en prenant les plus grandes prĂ©cautions, quelque vigoureux qu'il fĂ»t. Mr. Fogg, lui, n'avait plus mĂȘme l'air de se douter qu'il y eĂ»t un capitaine Ă bord.
Le 13, on passe sur la queue du banc de Terre-Neuve. Ce sont lĂ de mauvais parages. Pendant l'hiver surtout, les brumes y sont frĂ©quentes, les coups de vent redoutables. Depuis la veille, le baromĂštre, brusquement abaissĂ©, faisait pressentir un changement prochain dans l'atmosphĂšre. En effet, pendant la nuit, la tempĂ©rature se modifia, le froid devint plus vif, et en mĂȘme temps le vent sauta dans le sud-est.
C'Ă©tait un contretemps. Mr. Fogg, afin de ne point s'Ă©carter de sa route, dut serrer ses voiles et forcer de vapeur. NĂ©anmoins, la marche du navire fut ralentie, attendu l'Ă©tat de la mer, dont les longues lames brisaient contre son Ă©trave. Il Ă©prouva des mouvements de tangage trĂšs violents, et cela au dĂ©triment de sa vitesse. La brise tournait peu Ă peu Ă l'ouragan, et l'on prĂ©voyait dĂ©jĂ le cas oĂč l'Henrietta ne pourrait plus se maintenir debout Ă la lame. Or, s'il fallait fuir, c'Ă©tait l'inconnu avec toutes ses mauvaises chances.
Le visage de Passepartout se rembrunit en mĂȘme temps que le ciel, et, pendant deux jours, l'honnĂȘte garçon Ă©prouva de mortelles transes.
Mais Phileas Fogg Ă©tait un marin hardi, qui savait tenir tĂȘte Ă la mer, et il fit toujours route, mĂȘme sans se mettre sous petite vapeur. L'Henrietta, quand elle ne pouvait s'Ă©lever Ă la lame, passait au travers, et son pont Ă©tait balayĂ© en grand, mais elle passait.
Quelquefois aussi l'hélice émergeait, battant l'air de ses branches affolées, lorsqu'une montagne d'eau soulevait l'arriÚre hors des flots, mais le navire allait toujours de l'avant.
Toutefois le vent ne fraßchit pas autant qu'on aurait pu le craindre. Ce ne fut pas un de ces ouragans qui passent avec une vitesse de quatre-vingt-dix milles à l'heure. Il se tint au grand frais, mais malheureusement il souffla avec obstination de la partie du sud-est et ne permit pas de faire de la toile. Et cependant, ainsi qu'on va le voir, il eût été bien utile de venir en aide à la vapeur!
Le 16 décembre, c'était le soixante quinziÚme jour écoulé depuis le départ de Londres. En somme, l'Henrietta n'avait pas encore un retard inquiétant. La moitié de la traversée était à peu prÚs faite, et les plus mauvais parages avaient été franchis. En été, on eût répondu du succÚs. En hiver, on était à la merci de la mauvaise saison. Passepartout ne se prononçait pas. Au fond, il avait espoir, et, si le vent faisait défaut, du moins il comptait sur la vapeur. Or, ce jour-là , le mécanicien étant monté sur le pont, rencontra Mr. Fogg et s'entretint assez vivement avec lui.
Sans savoir pourquoi â par un pressentiment sans doute â , Passepartout Ă©prouva comme une vague inquiĂ©tude. Il eĂ»t donnĂ© une de ses oreilles pour entendre de l'autre ce qui se disait lĂ . Cependant, il put saisir quelques mots, ceux-ci entre autres, prononcĂ©s par son maĂźtre:
âVous ĂȘtes certain de ce que vous avancez? â
âCertain, monsieur, â rĂ©pondit le mĂ©canicien. âN'oubliez pas que, depuis notre dĂ©part, nous chauffons avec tous nos fourneaux allumĂ©s, et si nous avions assez de charbon pour aller Ă petite vapeur de New York Ă Bordeaux, nous n'en avons pas assez pour aller Ă toute vapeur de New York Ă Liverpool! â
âJ'aviseraiâ, rĂ©pondit Mr. Fogg.
Passepartout avait compris. Il fut pris d'une inquiétude mortelle. Le charbon allait manquer!
âAh! si mon maĂźtre pare celle-lĂ , â se dit-il, âdĂ©cidĂ©ment ce sera un fameux homme! â
Et ayant rencontrĂ© Fix, il ne put s'empĂȘcher de le mettre au courant de la situation.
âAlors, â lui rĂ©pondit l'agent les dents serrĂ©es, âvous croyez que nous allons Ă Liverpool! â
âParbleu! â
âImbĂ©cile! â rĂ©pondit l'inspecteur, qui s'en alla, haussant les Ă©paules.
Passepartout fut sur le point de relever vertement le qualificatif, dont il ne pouvait d'ailleurs comprendre la vraie signification; mais il se dit que l'infortunĂ© Fix devait ĂȘtre trĂšs dĂ©sappointĂ©, trĂšs humiliĂ© dans son amour-propre, aprĂšs avoir si maladroitement suivi une fausse piste autour du monde, et il passa condamnation.
Et maintenant quel parti allait prendre Phileas Fogg? Cela Ă©tait difficile Ă imaginer. Cependant, il paraĂźt que le flegmatique gentleman en prit un, car le soir mĂȘme il fit venir le mĂ©canicien et lui dit:
âPoussez les feux et faites route jusqu'Ă complet Ă©puisement du combustible. â
Quelques instants aprÚs, la cheminée de l'Henrietta vomissait des torrents de fumée.
Le navire continua donc de marcher à toute vapeur; mais ainsi qu'il l'avait annoncé, deux jours plus tard, le 18, le mécanicien fit savoir que le charbon manquerait dans la journée.
âQue l'on ne laisse pas baisser les feux, â rĂ©pondit Mr. Fogg.
âAu contraire. Que l'on charge les soupapes. â
Ce jour-là , vers midi, aprÚs avoir pris hauteur et calculé la position du navire, Phileas Fogg fit venir Passepartout, et il lui donna l'ordre d'aller chercher le capitaine Speedy. C'était comme si on eût commandé à ce brave garçon d'aller déchaßner un tigre, et il descendit dans la dunette, se disant:
âPositivement il sera enragĂ©! â
En effet, quelques minutes plus tard, au milieu de cris et de jurons, une bombe arrivait sur la dunette. Cette bombe, c'était le capitaine Speedy. Il était évident qu'elle allait éclater.
âOĂč sommes-nous? â telles furent les premiĂšres paroles qu'il prononça au milieu des suffocations de la colĂšre, et certes, pour peu que le digne homme eĂ»t Ă©tĂ© apoplectique, il n'en serait jamais revenu.
âOĂč sommes-nous? â rĂ©pĂ©ta-t-il, la face congestionnĂ©e.
"A sept cent soixante-dix milles de Liverpool (300 lieues), répondit Mr. Fogg avec un calme imperturbable.
âPirate! â s'Ă©cria Andrew Speedy.
âJe vous ai fait venir, monsieurâŠâ
âEcumeur de mer! â
ââŠmonsieur, â reprit Phileas Fogg, pour vous prier de me vendre votre navire.
âNon! de par tous les diables, non! â
âC'est que je vais ĂȘtre obligĂ© de le brĂ»ler. â
âBrĂ»ler mon navire! â
âOui, du moins dans ses hauts, car nous manquons de combustible. â
âBrĂ»ler mon navire! s'Ă©cria le capitaine Speedy, qui ne pouvait mĂȘme plus prononcer les syllabes. Un navire qui vaut cinquante mille dollars (250 000 F). â
âEn voici soixante mille (300 000 F)! â rĂ©pondit Phileas Fogg, en offrant au capitaine une liasse de bank-notes.
Cela fit un effet prodigieux sur Andrew Speedy. On n'est pas Américain sans que la vue de soixante mille dollars vous cause une certaine émotion. Le capitaine oublia en un instant sa colÚre, son emprisonnement, tous ses griefs contre son passager. Son navire avait vingt ans. Cela pouvait devenir une affaire d'or! ⊠La bombe ne pouvait déjà plus éclater. Mr. Fogg en avait arraché la mÚche.
âEt la coque en fer me restera, â dit-il d'un ton singuliĂšrement radouci.
âLa coque en fer et la machine, monsieur. Est-ce conclu? â
âConclu. â
Et Andrew Speedy, saisissant la liasse de bank-notes, les compta et les fit disparaĂźtre dans sa poche.
Pendant cette scÚne, Passepartout était blanc. Quant à Fix, il faillit avoir un coup de sang. PrÚs de vingt mille livres dépensées, et encore ce Fogg qui abandonnait à son vendeur la coque et la machine, c'est-à -dire presque la valeur totale du navire! Il est vrai que la somme volée à la banque s'élevait à cinquante-cinq mille livres!
Quand Andrew Speedy eut empoché l'argent:
âMonsieur, â lui dit Mr. Fogg, "que tout ceci ne vous Ă©tonne pas.
Sachez que je perds vingt mille livres, si je ne suis pas rendu
à Londres le 21 décembre, à huit heures quarante-cinq du soir.
Or, j'avais manqué le paquebot de New York, et comme vous
refusiez de me conduire Ă LiverpoolâŠ"
âEt j'ai bien fait, par les cinquante mille diables de l'enfer, âs'Ă©cria Andrew Speedy, âpuisque j'y gagne au moins quarante mill...
Table des matiĂšres
- LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGTS JOURS
- I
- II
- III
- IV
- V
- VI
- VII
- VIII
- IX
- X
- XI
- XII
- XIII
- XIV
- XV
- XVI
- XVII
- XVIII
- XIX
- XX
- XXI
- XXII
- XXIII
- XXIV
- XXV
- XXVI
- XXVII
- XXVIII
- XXIX
- XXX
- XXXI
- XXXII
- XXXIII
- XXXIV
- XXXV
- XXXVI
- XXXVII
- FIN
- Copyright