Correspondance, 1812-1876 - Tome 1
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Correspondance, 1812-1876 - Tome 1

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  1. 446 pages
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Correspondance, 1812-1876 - Tome 1

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À propos de ce livre

pubOne.info present you this new edition. Que j'ai de regret de ne pouvoir te dire adieu! Tu vois combien j'ai de chagrin de te quitter. Adieu pense a moi, et sois sure que je ne t'oublierai point.

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Informations

Éditeur
pubOne.info
Année
2010
ISBN de l'eBook
9782819931713
AURORE[1].
  [1] Mademoiselle Aurore Dupin avait alors onze ans.
III
A.M. CARON, A PARIS
  Nohant, 21 novembre 1823.
  J'ai reçu votre envoi, mon petit Caron, et je vous remercie de votre extrême obligeance. Toutes mes commissions sont faites le mieux du monde, et vous êtes gentil comme le père Latreille[1].
  Vous m'avez envoyé assez de guimauve pour faire pousser deux millions de dents; comme j'espère que mon héritier[2] n'en aura pas tout à fait autant, j'ai fait deux bouteilles de sirop dont vous vous lécherez les barbes si vous vous dépêchez de venir à Nohant; car mon petit n'est pas disposer à vous en laisser beaucoup. Au reste, votre envoi a fait bon effet, puisque nous avons deux grandes dents. Vous seriez amoureux de lui maintenant: il est beau comme vous, et leste comme son père. J'aimerais autant tenir une grenouille, elle ne sauterait pas mieux.
  Adieu, mon petit père. Nous vous embrassons et sommes vos bons amis.
LES DEUX CASIMIRS[3].
  [1] Vieil ami et correspondant de la famille. [2] Maurice, son fils, qui avait alors quatre mois. [3] Nom de François-Casimir Dudevant, son mari.
IV
A MADAME MAURICE DUPIN, A PARIS
  Je ne sais pas la date. Nous sommes le deuxième dimanche de carême[1].
  Je suis enchantée d'apprendre que vous vous portiez mieux, chère petite maman, et j'espère bien qu'à l'heure où j'écris, vous êtes tout à fait guérie; du moins je le désire de tout mon coeur, et, si je le pouvais, je vous rendrais vos quinze ans, chose qui vous, ferait grand plaisir, ainsi qu'à bien d'autres.
  C'est un grand embarras que vous avez pris de sevrer un gros garçon comme Oscar[2], et vous avez rendu à Caroline[3] un vrai service de mère. Le mien n'a plus besoin de nourrice, il est sevré. C'est peut-être un peu tôt; mais il préfère la soupe et l'eau et le vin à tout, et, comme il ne cherche pas à teter, mon lait a diminué, sans que ni lui ni moi nous en apercevions.
  Il est superbe de graisse et de fraîcheur il a des couleurs très vives, l'air très décidé, et le caractère idem. Il n'a toujours que six dents; mais il s'en sert bien pour manger du pain, des oeufs, de la galette, de la viande, enfin tout ce qu'il peut attraper. Il mord, comme un petit chien, les mains qui, l'ennuient en voulant le coiffer, etc. Il pose très bien ses pieds pour marcher, mais il est encore trop jeune pour courir après Oscar: dans un an ou deux, ils se battront pour leurs joujoux.
  J'espère, ma chère maman, que le désir que vous me témoignez de nous revoir, et que nous partageons, sera bientôt rempli. Nous espérons faire une petite fugue vers Pâques, pour présenter M. Maurice à son grand-papa, qui ne le connaît pas encore et qui désire bien le voir, comme vous pensez. Je veux lui faire une surprise. Je ne lui parlerai de rien dans mes lettres et je lui enverrai Maurice sans dire qui il est. Nous, nous serons derrière la porte pour jouir de son erreur. Mais j'ai tort de vous dire cela, car je veux vous en faire autant. Ainsi n'attendez pas que je vous prévienne de mon arrivée.
  Adieu, ma chère maman; donnez-moi encore de vos nouvelles. Je vous embrasse de tout mon coeur, Casimir en fait autant; pour Maurice, quand on veut l'embrasser, il tourne la tête et présente son derrière; j'espère que vous le corrigerez de cette mauvaise habitude.
  [1] C'était le 17 mars 1824. [2] Oscar Cazamajou, neveu de George Sand. [3] Madame Cazamajou, soeur aînée de George Sand.
V
A LA MÊME
  Nohant, 29 juin 1825.
  Vous devez me trouver bien paresseuse, ma chère petite maman, et je le suis en effet. Je mène une vie si active, que je ne me sens le courage de rien, le soir en rentrant, et que je m'endors aussitôt que je reste un instant en place.
  Ce sont là de bien mauvaises raisons, j'en conviens; mais, du moment que nous sommes tous bien portants, quelles nouvelles à vous donner de notre tranquille pays, où nous vivons en gens plus tranquilles encore; voyant pen de personnes et nous occupant de soins champêtres, dont la description ne vous amuserait guère? J'ai reçu des nouvelles de Clotilde[1], qui m'a dit que vous vous portiez bien; c'est ce qui me rassurait sur votre compte et contribuait à mon silence puisque j'étais sans inquiétude.
  Si vous eussiez effectué le projet de venir à Nohant, nous aurions dans ce moment le chagrin de vous quitter. Je pars dans huit jours pour les Pyrénées. J'ai eu le bonheur d'avoir ici pendant quelques jours, deux aimables soeurs, mes amies intimes de couvent, qui se rendent aux mêmes eaux, avec leur père, et un vieil ami fort gai et fort aimable. En quittant Chateauroux, elles n'ont pu se dispenser de venir passer quelques jours à Nohant, qui était devenu pour moi un lieu de délices par la présence de ces bonnes amies. Je les ai reconduites un bout de chemin et ne les ai quittées qu'avec la promesse de les rejoindre bientôt.
  Nous allons donc entreprendre un petit voyage de cent quarante lieues d'une traite. C'est peu pour vous qui faites le voyage d'Espagne comme celui de Vincennes; mais c'est beaucoup pour Maurice, qui aura demain deux ans. J'espère néanmoins qu'il ne s'en apercevra pas, à en juger par celui de Nohant, qu'il trouve trop court à son gré. D'ailleurs, nous ne voyagerons que le jour et en poste. Nous sommes donc dans l'horreur des paquets. Nous emmenons Fanchou[2], et Vincent[3], qui est fou de joie de voyager sur le siège de la voiture. Pour moi, je suis enchantée de revoir les Pyrénées, dont je ne me souviens guère, mais dont on me fait de si belles descriptions. Ne manquez pas de nous donner de vos nouvelles: car il semble qu'on soit plus inquiet quand on est plus éloigné.
  Adieu, ma chère maman, je vous embrasse tendrement et vous désire une bonne santé et du plaisir surtout; car, chez vous comme chez moi, l'un ne va guère sans l'autre. Maurice est grand comme père et mère et beau, comme un Amour. Casimir vous embrasse de tout son coeur. Pour moi, je me porte très bien, sauf un reste de toux et de crachement de sang qui passeront, j'espère, avec les eaux.
  Nous resterons deux mois au plus aux eaux; de là, nous irons à Nérac chez le papa[4], où nous demeurerons tout l'hiver. Au mois de mars ou d'avril, nous serons à Nohant, où nous vous attendrons avec ma tante et Clotilde.
   [1] Clotilde Daché, née Maréchal, cousine de George Sand.
   [2] Femme de chambre.
   [3] Cocher
   [4] Le baron Dudevant, beau-pére de George Sand.
VI
A LA MÊME
Bagnères, 28 août 1825.
Ma chère petite maman,
J'ai reçu votre aimable lettre à Cauterets, et je n'ai pu y répondre tout de suite pour mille raisons. La première, c'est que Maurice venait d'être sérieusement malade, ce qui m'avait donné beaucoup d'inquiétude et d'embarras.
Il est parfaitement guéri depuis quelques jours que nous sommes ici et que nous avons retrouvé le soleil et la chaleur. Il a repris tout à fait appétit, sommeil, gaieté et embonpoint. Aussitôt qu'il a été hors de danger, j'ai profité de sa convalescence pour courir les montagnes de Cauterets et de Saint-Sauveur, que je n'avais pas eu le temps de voir. Je n'ai donc pas eu une journée à moi pour écrire à qui que ce soit; tout le monde m'en veut et je m'en veux à moi-même. Mais, après avoir fait, presque tous les jours, des courses de huit, dix, douze et quatorze lieues à cheval, j'étais tellement fatiguée, que je ne songeais qu'à dormir, encore quand Maurice me le permettait. Aussi j'ai été fort souffrante de la poitrine, et j'ai eu des toux épouvantables; mais je ne me suis point arrêtée à ces misères, et, en continuant des exercices violents, j'ai retrouvé ma santé et un appétit qui effraye nos compagnons de voyage les plus voraces.
Je suis dans un tel enthousiasme des Pyrénées, que je ne vais plus rêver et parler, toute ma vie, que montagnes, torrents, grottes et précipices. Vous connaissez ce beau pays, mais pas si bien que moi, j'en suis sûre; car beaucoup des merveilles que j'ai vues, sont enfouies dans des chaînes de montagnes où les voitures et même les chevaux n'ont jamais pu pénétrer. Il faut marcher à pic des heures entières dans des gravats qui s'écroulent à tout instant, et sur des roches aiguës où on laisse ses souliers et partie de ses pieds.
À Cauterets, on a une manière de gravir les rochers fort commode. Deux hommes vous portent sur une chaise attachée à un brancard, et sautent ainsi de roche en roche au-dessus de précipices sans fond, avec une adresse, un aplomb et une promptitude qui vous rassurent pleinement et vous font braver tous les dangers; mais, comme ils sentent le bouc d'une lieue et que très souvent on meurt de froid après une ou deux heures de l'après-midi, surtout au haut dés montagnes, j'aimais mieux marcher. Je sautais comme eux d'une pierre à l'autre, tombant souvent et me meurtrissant les jambes, riant quand même de mes désastres et de ma maladresse.
Au reste, je ne suis pas la seule femme qui fasse des actes de courage. Il semble que le séjour des Pyrénées inspire dé l'audace aux plus timides, car les compagnes de mes expéditions en faisaient autant. Nous avons été à la fameuse cascade de Gavarnie, qui est la merveille des Pyrénées. Elle tombe d'un rocher de douze cents toises de haut, taillé à pic comme une muraille. Près de la cascade, on voit un pont de neige, qu'à moins de toucher, on ne peut croire l'ouvrage de la nature; l'arche, qui a dix ou douze pieds de haut, est parfaitement faite et on croit voir des coups de truelle sur du plâtre.
Plusieurs des personnes qui étaient avec nous, (car on est toujours fort nombreux dans ces excursions) s'en sont, retournées, convaincues qu'elles, venaient de voir un ouvrage de maçonnerie. Pour arriver à ce prodige, et pour en revenir, nous avons fait douze lieues à cheval sur un sentier de trois pieds de large, au bord d'un précipice qu'en certains endroits on appelle l'échelle, et dont on ne voit, pas le fond. Ce n'est pourtant pas là ce qu'il y a de plus dangereux; car les chevaux y sont accoutumés et passent à une ligne du bord, sans broncher. Ce qui m'étonne bien davantage dans ces chevaux de montagne, c'est leur aplomb sur des escaliers de rochers qui ne présentent à leurs pieds que des pointes tranchantes et polies.
J'en avais un fort laid, comme ils le sont tous, mais à qui j'ai fait faire des choses qu'on n'exigerait que d'une chèvre: galopant toujours dans les endroits les plus effrayants, sans glisser, ni faire un seul faux pas, et sautant de roche en roche en descendant. J'avoue que je ne supposais pas que cela fût possible et que je ne me serais jamais cru le courage de me fier à lui avant que j'eusse éprouvé ses moyens.
Nous avons été hier à six lieues d'ici à cheval, pour visiter les grottes de Lourdes. Nous sommes entrés à plat ventre dans celle du Loup. Quand on s'est bien fatigué pour arriver à un trou d'un pied de haut, qui ressemble à la retraite d'un blaireau, j'avoue; que l'on se sent un peu découragé. J'étais avec mon mari et deux autres jeunes gens avec qui nous nous étions liées à Cauterets et que nous avons retrouvés à Bagnères, ainsi qu'une grande partie de notre aimable et nombreuse société bordelaise. Nous avons eu le courage de nous enfoncer dans cette tanière, et, au bout d'une minute, nous nous sommes trouvés dans un endroit beaucoup plus spacieux, c'est-à-dire que nous pouvions nous tenir debout sans chapeau et que nos épaules n'étaient qu'un peu froissées à droite et à gauche.
Après avoir fait cent cinquante pas dans cette agréable position, tenant chacun une lumière et ôtant bottes et souliers, pour ne pas glisser sur le marbre mouillé et raboteux, nous sommes arrivés au puits naturel, que nous n'avons pas vu, malgré tous nos flambeaux, parce que le roc disparaît tout à coup sous les pieds, et l'on ne trouve plus qu'une grotte si obscure et si élevée, qu'on ne distingue ni le haut ni le fond.
Nos guides arrachèrent des roches avec beaucoup d'effort et les lancèrent dans l'obscurité; c'est alors que nous jugeâmes de la profondeur du gouffre: le bruit de la pierre frappant le roc fut comme un coup de canon, et, retombant dans l'eau comme un coup de tonnerre, y causa, une agitation épouvantable. Nous entendîmes pendant quatre minutes l'énorme masse d'eau ébranlée, frapper le roc avec une fureur et un bruit effrayant qu'on aurait pu prendre tantôt pour le travail de faux monnayeurs, tantôt pour les voix rauques et bruyantes des brigands. Ce bruit, qui part des entrailles de la terre, joint à l'obscurité et à tout ce que l'intérieur d'une caverne a de sinistre, aurait pu glacer des coeurs moins aguerris que les nôtres.
Mais nous avions joué à Gavarnie avec les crânes des templiers, nous avions passé sur le pont de neige quand nos guides nous criaient qu'il allait s'écrouler. La grotte du Loup n'était qu'un jeu d'enfant. Nous y passâmes près d'une heure, et nous revînmes chargés de fragments des pierres que nous avions lancées dans le gouffre. Ces pierres, que je vous montrerai, sont toutes remplies de parcelles de fer et de plomb qui brillent comme des paillettes.
En sortant de la grotte du Loup, nous entrâmes dans las Espeluches. Notre savant cousin, M. Defos[1], vous dira que ce nom patois vient du latin.
Nous trouvâmes l'entrée de ces grottes admirable; j'étais seule en avant, je fus ravie de me trouver dans une salle magnifique soutenue par d'énormes masses de rochers qu'on aurait pris pour des piliers d'architecture gothique, le plus beau pays du monde, le torrent d'un bleu d'azur, les prairies d'un vert éclatant, un premier cercle de montagnes couvertes de bois épais, et un second, à l'horizon, d'un bleu tendre qui se confondait avec le ciel, toute cette belle nature éclairée par le soleil couchant, vue du haut d'une montagne, au travers de ces noires arcades de rochers, derrière moi la sombre ouverture des grottes: j'étais transportée.
Je parcourus ainsi deux ou trois de ces péristyles, communiquant les uns aux autres par des portiques cent fois plus imposants et plus majestueux que tout ce que feront les efforts des hommes.
Nos compagnons arrivèrent et nous nous enfonçâmes encore dans les détours d'un labyrinthe étroit et humide, nous aperçûmes au-dessus de nos têtes une salle magnifique, où notre guide ne se souciait guère de nous conduire. Nous le forçâmes de nous mener à ce second étage. Ces messieurs se déchaussèrent et grimpèrent assez adroitement; pour moi, j'entrepris l'escalade.
Je passai sans frayeur sur le taillant d'un marbre glissant, au-dessous duquel était une profonde excavation. Mais quand il fallut enjamber sur un trou que l'obscurité rendait très effrayant, n'ayant aucun appui ni pour mes pieds, ni pour mes mains, glissant de tous côtés, je sentis mon courage chanceler. Je riais, mais j'avoue que j'avais peur. Mon mari m'attacha deux ou trois foulards autour du corps et me soutint ainsi pendant que ...

Table des matières

  1. CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND
  2. II
  3. AURORE[1].
  4. III
  5. LES DEUX CASIMIRS[3].
  6. IV
  7. V
  8. VI
  9. VII
  10. VIII
  11. AURORE D.
  12. IX
  13. X
  14. AURORE.
  15. XI
  16. XII
  17. XIII
  18. XIV
  19. XV
  20. XVI
  21. XVII
  22. AURORE.
  23. XVIII
  24. XIX
  25. XX
  26. AURORE.
  27. XXI
  28. XII
  29. AURORE.
  30. XXIII
  31. AURORE.
  32. AURORE
  33. XXV
  34. XXVI
  35. AURORE
  36. XXVII
  37. AURORE.
  38. XXVIII
  39. XXIX
  40. XXX
  41. AURORE DÙDEVANT.
  42. XXXI
  43. XXXII
  44. AURORE DUDEVANT.
  45. XXXIII
  46. AURORE DUDEVANT
  47. XXXIV
  48. XXXV
  49. XXXVI
  50. XXXVII
  51. XXXVIII
  52. XXXIX
  53. XL
  54. XLI
  55. XLII
  56. XLIII
  57. XLIV
  58. XLV
  59. AURORE D.
  60. XLVI
  61. XLVII
  62. XLVIII
  63. XLIX
  64. L
  65. LI
  66. LII
  67. LIV
  68. LV
  69. LVI
  70. LVII
  71. LVIII
  72. LIX
  73. LX
  74. LXI
  75. LXII
  76. LXIII
  77. LXIV
  78. LXV
  79. LXVI
  80. LXVII
  81. LXVIII
  82. LXIX
  83. LXX
  84. LXXI
  85. LXXII
  86. LXXIII
  87. LXXIV
  88. LXXV
  89. LXXVI
  90. LXXVII
  91. LXXVIII
  92. LXXIX
  93. LXXX
  94. LXXXI
  95. LXXXII
  96. LXXXIII
  97. LXXXIV
  98. AURORE.
  99. LXXXV
  100. LXXXVI
  101. LXXXVII
  102. LXXXVIII
  103. LXXXIX
  104. GEORGE.
  105. XCI
  106. GEORGE.
  107. XCII
  108. XCIII
  109. XCIV
  110. XCV
  111. XCVI
  112. XCVII
  113. XCVIII
  114. XCIX
  115. C
  116. GEORGE.
  117. CII
  118. CIII
  119. GEORGE SAND.
  120. CIV
  121. CV
  122. G.S.
  123. AURORE.
  124. GEORGE.
  125. CVIII
  126. AURORE.
  127. CX
  128. AURORE D.
  129. CXII
  130. G.S.
  131. CXIII
  132. GEORGE S.
  133. CXIV
  134. CXV
  135. CXVI
  136. CXVII
  137. CXVIII
  138. CXIX
  139. CXX
  140. CXXI
  141. CXXII
  142. CXXIII
  143. GEORGE.
  144. GEORGE.
  145. CXXV
  146. GEORGE.
  147. CXXVI
  148. GEORGE SAND.
  149. CXXVII
  150. CXXVIII
  151. GEORGE.
  152. CXXX
  153. GEORGE.
  154. CXXXI
  155. G.S.
  156. GEORGE SAND.
  157. CXXXIV
  158. CXXXV
  159. CXXXVI
  160. CXXXVII
  161. GEORGE.
  162. GEORGE SAND.
  163. CXXXIX
  164. CXL
  165. GEORGE SAND.
  166. GEORGE SAND.
  167. CXLII
  168. GEORGE.
  169. CXLIII
  170. GEORGE.
  171. CXLV
  172. Copyright