L'enfer (1 of 2) La Divine Comedie - Traduit par Rivarol
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L'enfer (1 of 2) La Divine Comedie - Traduit par Rivarol

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  1. 166 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
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L'enfer (1 of 2) La Divine Comedie - Traduit par Rivarol

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À propos de ce livre

pubOne.info present you this new edition. Des les premieres heures de notre publication, nous avons annonce le chef-d'oeuvre du poete florentin comme devant figurer en premiere ligne parmi les joyaux de notre modeste ecrin. Nous avons voulu, au debut, donner acces a tous les ouvrages consacres par le temps et par l'admiration universelle. Un succes constant pendant quatre longues et parfois difficiles annees, nous a prouve que nous nous etions tres rarement trompe sur la valeur des ecrits dont nous tentions la remise au jour. Si des impatiences honorables gourmandaient les editeurs de la Bibliotheque Nationale de n'avoir pas toujours obei a un systeme de chronologie litteraire qui ne nous paraissait pas si logique qu'on semblait le croire, nous avons maintes fois pris a tache de rassurer ces impatiences dans la mesure de ce qui nous paraissait sage et raisonnable, et nous nous estimons heureux de leur donner enfin satisfaction en inaugurant la cinquieme annee d'existence de notre collection par la publication du poeme le plus grandiose qu'ait produit le genie humain, sans en excepter l'Iliade et l'Eneide

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Informations

Éditeur
pubOne.info
Année
2010
ISBN de l'eBook
9782819940470
C'EST MOI QUI VIS TOMBER LES LÉGIONS REBELLES; C'EST MOI QUI VOIS PASSER LES RACES CRIMINELLES; C'EST PAR MOI QU'ON ARRIVE AUX DOULEURS ÉTERNELLES, LA MAIN QUI FIT LES CIEUX POSA MES FONDEMENTS: J'AI DE L'HOMME ET DU JOUR PRÉCÉDÉ LA NAISSANCE, ET JE DURE AU DELÀ DES TEMPS. ENTRE, QUI QUE TU SOIS, ET LAISSE L'ESPÉRANCE [1].
  Je vis ces paroles qu'éclairait un feu sombre, écrites sur une porte, et je dis:
  — Maître, ces paroles sont dures.
  — C'est ici, me répondit le sage, qu'il faut laisser toute crainte; ici doit expirer toute faiblesse: nous voilà dans ces lieux où je t'ai dit que tu verrais les tribus désolées, pour qui il n'est plus de félicité.
  Il dit; et, tournant vers moi son visage assuré, il me prit par la main, et m'introduisit dans ces horreurs secrètes.
  Les soupirs, les pleurs et les gémissements qui s'élevaient dans cette nuit sans étoiles formaient un si lugubre murmure, que je ne pus retenir mes larmes. Bientôt la confusion des langues, les horribles imprécations, les accents de la rage et les cris du désespoir, les hurlements perçants et affaiblis, mêlés au choc impétueux des mains, agitèrent tumultueusement cette noire atmosphère, comme les tourbillons de sable emportés par les vents [2].
  Éperdu de terreur, je m'écriai:
  — Maître, qu'entends-je! et qui sont ceux qui vivent ainsi travaillés de douleurs?
  — Ce sont, me dit-il, les âmes qui vécurent sans vertus et sans vices: elles sont ici confondues avec cette légion qui garda jadis la neutralité entre les anges de Dieu et les esprits rebelles [3]. Le ciel rejeta ces lâches enfants qui souillaient sa pureté, et l'abîme leur refusa ses profondes retraites, de peur que les coupables ne se glorifiassent d'avoir de tels compagnons de leurs peines.
  — Qui peut donc, repris-je, leur arracher ces cris désespérés?
  — Apprends en peu de mots, ajouta mon guide, que ces infortunés n'attendent pas une seconde mort; et qu'oubliés à jamais dans cette ombre de vie, il n'est point de condition qui ne leur semblât plus douce. La clémence et la justice les dédaignent également; le monde n'a pas même conservé leurs noms; taisons-nous sur eux aussi; mais jette un coup d'oeil, et passe.
  Je regardai, et je vis un drapeau rapidement emporté dans une course sans repos et sans terme: il était suivi d'une foule si innombrable, que je ne pouvais croire que la mort eût moissonné autant de victimes. Parmi celles que je reconnus, je considérai l'ombre solitaire, qui se refusa lâchement au grand fardeau du Pontificat [4]; et je compris alors que j'étais au séjour des âmes tièdes, également réprouvées de Dieu et de ses ennemis. Ces malheureux, qui n'ont point su goûter la vie, étaient nus, et toujours assaillis d'insectes et de mouches cruelles. Leurs larmes et le sang qui coulait de leurs blessures allaient abreuver les vers qui fourmillaient à leurs pieds [5].
  Portant ensuite mes regards plus avant, j'aperçus un concours de peuples sur les bords d'un grand fleuve [6].
  — Apprenez-moi, dis-je à mon guide, quels sont ceux qu'un reste de lueur me fait découvrir, et quel est cet attrait puissant qui les appelle au delà du fleuve.
  — Tu le sauras, me répondit-il, quand tu seras à ce triste rivage.
  Frappé de crainte et de respect, je marchais en silence; et voilà qu'un vieillard [7] blanchi par les années venait à nous dans une barque et criait: «Malheur à vous, âmes perdues! n'espérez plus de voir les cieux: je viens pour vous porter à l'autre rive, dans ces ténèbres, au milieu des glaçons et des brasiers éternels… Et toi qui oses m'aborder, homme vivant, sépare-toi de l'assemblée des morts. Mais, voyant que je ne m'éloignais pas: C'est par une autre voie, me dit-il, c'est sur d'autres bords et dans une autre barque que tu dois passer le fleuve [8]. »
  Alors mon guide prit la parole:
  — Vieillard, cesse de t'effaroucher, et ne résiste pas: ainsi le veut celui qui peut tout ce qu'il veut.
  À ces mots, le nocher des eaux livides apaisa son visage ombragé de barbe et ses yeux qui roulaient des flammes.
  Mais ces malheureuses âmes, dans l'abattement et la nudité, entendant les cruelles paroles du vieillard, changèrent de couleur et grincèrent des dents. Elles blasphémaient Dieu et maudissaient les auteurs de leurs jours et la génération de l'homme; les temps, les lieux et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants.
  Ensuite elles descendirent tumultueusement, en élevant de grands cris, sur ce fatal rivage où descendra quiconque n'a pas craint le Dieu des vengeances. Le pilote infernal les rassemble d'un coup d'oeil, en agitant ses prunelles embrasées, et frappe avec son aviron celles qui se reposent sur les bancs de sa nacelle. Comme on voit le faucon tomber au cri de l'oiseleur, ou les feuilles d'automne se détacher une à une, jusqu'à ce que l'arbre ait rendu sa dépouille à la terre: ainsi les tristes enfants d'Adam tombaient dans la barque, et traversaient l'onde noire; mais ils ne touchaient pas encore l'autre bord qu'une seconde foule pressait déjà le rivage.
  — Mon fils, dit le poëte, tous ceux qui meurent dans la colère de Dieu se rassemblent ici de toutes les régions, et s'empressent d'arriver au delà du fleuve; car la rigueur de cette justice qui les poursuit donne à leur effroi l'emportement du désir [9]. Une âme juste ne se montra jamais sur ces rives funestes; aussi tu vois combien le nocher des Enfers s'irrite de t'y voir.
  Comme il parlait, ces noires campagnes s'ébranlèrent si fortement, qu'au souvenir seul j'éprouve encore une sueur glacée: des vents s'échappaient de la terre plaintive, et des éclairs sanglants sillonnaient les ombres.
  Je tombai alors sans sentiment, comme un homme enchaîné d'un profond sommeil.
NOTES
SUR LE TROISIÈME CHANT
  [1] On entrevoit, dans cette fameuse inscription, le génie et les défauts de Dante. D'abord le trois fois per me si và établit une harmonie monotone et lugubre, très conforme au sujet, et donne un air plus imposant et plus brusque à cette porte personnifiée qui prend tout à coup la parole. Mais on voit bientôt que le poëte, n'ayant pas gradué ses expressions, n'a pas songé à faire passer le lecteur d'une moindre sensation à une plus forte. Eterno dolore précède mal à propos perduta gente; ensuite il dit plus mal à propos encore que l'Enfer a été construit par le primo amore, joint à la divina potestate et à la somma sapienza. Jamais l'amour n'a pu concourir à la construction de l'Enfer; c'était assez de la puissance et de la justice que le poëte vient de nommer; il paraît qu'il a sacrifié la convenance au plaisir d'exprimer la trinité en deux vers. Enfin, dans le grand trait qui termine l'inscription, peut-être fallait-il laissez l'espérance, et non laissez toute espérance. L'espérance personnifiée en aurait eu plus de vie et de force; ce que je n'ose pourtant affirmer.
  Quoi qu'il en soit, cette inscription est d'une si grande beauté, qu'on ne peut assez l'admirer, d'abord par la place qu'elle occupe, et ensuite par sa forme.
  Qu'on songe en effet combien il était difficile de donner une inscription aux Enfers; et combien, même après avoir eu la sublime idée d'en personnifier la porte et de la faire parler, il était difficile de lui prêter des paroles convenables. Elle dit en peu de mots quand et pourquoi elle fut construite, sa destination actuelle et sa durée future. Par ce vers: La main qui fit les cieux posa mes fondements, elle agrandit encore l'image qu'on se fait du créateur: je le vois d'une main arrondir la voûte des Cieux et creuser les Enfers de l'autre. Il faut admirer ces formes de style: c'est moi qui vis tomber; c'est moi qui vois passer; c'est par moi qu'on arrive. Il faut s'arrêter à la belle attitude de cette porte qui voit par une de ses faces la naissance du temps, et l'éternité par l'autre. Il faut enfin se pénétrer de la dernière pensée qui invite l'homme à laisser l'espérance, elle qui ne nous quitte ni à la vie ni à la mort! On sait comment Milton s'est approprié ce grand trait.
  [2] Il règne dans cette tirade une grande beauté d'harmonie initiative; l'aria senza tempo tinat ressemble beaucoup au loca senta situ de Virgile. À propos de l'aer senza stelle, on peut faire une observation sur ces mystères qu'on appelle caprices de langue, sur ces rapports secrets qui font que les mots s'attirent ou se repoussent entre eux. Le poëte dit un air sans étoiles ce qui n'a point de physionomie: parce que, les idées d'air et d'étoiles ne formant pas une association dans notre esprit, on ne gagne rien à les séparer: le mot air a plus de rapport avec le jour, puisqu'il en réveille d'abord le souvenir. Un ciel sans étoiles, n'aurait point été non plus une expression assez mélancolique, parce que la liaison entre les étoiles et le ciel n'est pas encore assez étroite, et que le seul mot ciel est trop voisin de la sérénité du jour. Enfin une nuit sans étoiles produit de l'effet, parce qu'il existe une telle association entre la nuit et les étoiles qu'on ne peut nommer l'une sans réveiller l'idée des autres, ni les séparer sans donner un contrecoup à l'imagination. La nuit annonce une obscurité que ces mots sans étoiles rendent terrible. (Voyez la note 2 du chant XXI. )
  [3] On ne sait où Dante a pris cette histoire des anges neutres qui attendirent l'événement, et voulurent se déclarer pour les heureux.
  [4] C'est saint Célestin, cinquième du nom, qui abdiqua la tiare, après neuf mois de siége, s'étant laissé effrayer par Boniface VIII, alors cardinal, qui lui persuada qu'on ne pouvait être pape et faire son salut. Célestin, homme pieux et faible, se retira dans un ermitage, et fonda l'ordre qui porte son nom.
  [5] On voit ici le premier supplice que le poëte ait encore décrit: les âmes égoïstes et paresseuses y sont condamnées à une course sans fin et aux piqûres des insectes; ce qui contraste avec leur goût pour les jouissances personnelles et leur indifférence pour les devoirs de la société. Voltaire peint, d'un seul vers ces esprits: Trop faibles pour servir, trop paresseux pour nuire.
  [6] Le fleuve qu'on rencontre au vestibule des Enfers est l'Achéron. On passe après lui le Styx, ensuite le Phlégéton, et enfin le Cocyte; car le Léthé coule au Purgatoire, où les fautes sont oubliées. C'est ainsi que Dante accommode les idées du paganisme à son Enfer chrétien.
  On verra au XIVe Chant une belle allégorie sur ces quatre fleuves. Tout le monde connaît celle que Platon avait imaginée d'après la signification primitive du nom de chacun. Ce philosophe, qui en a tant conté aux Grecs, leur disait que l'âme, ornée des plus belles connaissances, sortait du sein de Dieu, pour venir habiter un corps et commencer son pélerinage. Elle oubliait d'abord, en passant le Léthé, toutes ses idées premières, et le souvenir de sa céleste patrie: bientôt elle trouvait l'Achéron, qui signifie privation de joie; ensuite le Styx, fleuve de tristesse; et le Cocyte, plaintes et pleurs; enfin, le Phlégéton, douleur brûlante et forcenée, dernier degré du désespoir. Ainsi la terre était, selon Platon, le véritable Enfer, où l'âme gémissait dans les angoisses, jusqu'à ce que la mort vînt rompre ses liens, et la rejoindre à la source de son être et de sa félicité.
  [7] Le vieillard qui passe les âmes est quelque ange de ténèbres qui trouve ici son Enfer.
  [8] On ignore à quel passage le nocher fait allusion; on voit seulement que les deux poëtes sont transportés au delà du fleuve, et qu'ils s'y trouvent sans savoir comment ils y sont arrivés. Les réprouvés seuls étaient reçus dans la barque de Caron.
  [9] Sainte Thérèse dit qu'une âme criminelle, au sortir de son corps, ne trouvant point de lieu qui lui soit plus propre et moins pénible que l'Enfer, s'y précipite comme dans son centre, et dans le seul asile qui lui reste contre la colère de Dieu.
CHANT IV
ARGUMENT
Dante se réveille au delà du fleuve, sur le bord des limbes qui forment le premier cercle des Enfers. — Il y voit les enfants morts sans baptême et les hommes qui n'ont suivi que la loi naturelle.
La voix lugubre de la foudre rompit ce long assoupissement, et je me relevai dans l'agitation d'un homme qu'on éveille en sursaut. Rien n'arrêtait encore ma vue errante; mais, en fixant plus attentivement ces lieux, il se trouva que j'étais penché sur le bord de l'abîme, d'où le bruit sourd et confus des gémissements et des pleurs remontait jusqu'à moi.
La bouche de l'abîme était vaste, profonde et si ténébreuse, que j'enfonçais mon regard dans son centre sans y rien distinguer.
— Or, descendons, il est temps, dans cet empire de la nuit et de la douleur, me dit mon guide pâlissant.
Et moi qui vis son trouble:
— Comment pourrai-je vous suivre si vous, qui souteniez ma vertu, partagez mon effroi?
Il me répondit:
— Les souffrances de tant d'êtres à jamais perdus dans ces gouffres troublent mon visage de cette compassion que tu prends pour l'épouvante. Allons, nos moments s'écoulent, et la longueur du voyage nous presse.
Aussitôt il s'avance, et je descends après lui sur le premier cercle dont le contour embrassait l'abîme.
Là, mon oreille fut troublée, non des cris, mais des soupirs dont l'antique nuit était sans cesse émue: c'est là qu'une foule d'époux, de mères et d'enfants, étaient plongés dans un deuil éternel.
— Tu ne demandes point, me dit le sage, quelles sont ces âmes: apprends qu'elles n'ont point péché, et que le courroux du Ciel les épargna; mais la plupart n'ont pas reçu l'eau salutaire qui lave les enfants de Christ; et celles qui vécurent avant les jours du christianisme n'ont pas honoré le vrai Dieu du culte qu'il demande. Moi-même, je suis avec elles perdu pour avoir ignoré, et malheureux d'avoir sans cesse le désir et jamais l'espérance.
Ces paroles remplirent mon coeur d'une grande amertume; car j'avais reconnu, parmi ces ombres errantes, des personnages vertueux et renommés, et, pour augmenter en moi cette lumière qui dissipe la nuit de nos erreurs:
— Apprenez-moi, dis-je à mon guide, si jamais un seul de vous a pu, par sa propre vertu, ou par une assistance étrangère, remonter de ces bords vers les lieux de la...

Table des matières

  1. AVERTISSEMENT
  2. DE LA VIE ET DES POËMES
  3. VUE GÉNÉRALE DE L'ENFER
  4. L'ENFER
  5. NOTES
  6. CHANT II
  7. NOTES
  8. CHANT III
  9. C'EST MOI QUI VIS TOMBER LES LÉGIONS REBELLES; C'EST MOI QUI VOIS PASSER LES RACES CRIMINELLES; C'EST PAR MOI QU'ON ARRIVE AUX DOULEURS ÉTERNELLES, LA MAIN QUI FIT LES CIEUX POSA MES FONDEMENTS: J'AI DE L'HOMME ET DU JOUR PRÉCÉDÉ LA NAISSANCE, ET JE DURE AU DELÀ DES TEMPS. ENTRE, QUI QUE TU SOIS, ET LAISSE L'ESPÉRANCE [1].
  10. NOTES
  11. CHANT IV
  12. NOTES
  13. CHANT V
  14. NOTES
  15. CHANT VI
  16. NOTES
  17. CHANT VII
  18. NOTES
  19. CHANT VIII
  20. NOTES
  21. CHANT IX
  22. NOTES
  23. CHANT X
  24. NOTES
  25. CHANT XI
  26. NOTES
  27. CHANT XII
  28. NOTES
  29. CHANT XIII
  30. NOTES
  31. CHANT XIV
  32. NOTES
  33. CHANT XV
  34. NOTES
  35. CHANT XVI
  36. NOTES
  37. CHANT XVII
  38. NOTES
  39. Copyright