La transparence en communication
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La transparence en communication

Une clé théorique et pratique pour la réussite

  1. 468 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La transparence en communication

Une clé théorique et pratique pour la réussite

À propos de ce livre

À l'Ăšre de l'information continue, le moindre soubresaut sur la planĂšte est susceptible d'ĂȘtre retransmis dans les secondes qui suivent au moyen d'un appareil Ă©lectronique – images et textes compris. L'Ă©volution accĂ©lĂ©rĂ©e des technologies transforme les professions, en particulier celle de relationniste.

La transparence en communication présente les théories et les concepts qui sous-tendent les principes de la communication exemplaire en relations publiques, et montre qu'une approche créative conduit à des pratiques innovantes.

Le corpus de donnĂ©es porte sur une sĂ©lection d'Ă©tudes de 79 cas rĂ©els qui illustrent la crĂ©ativitĂ© du relationniste Ă  l'Ɠuvre. Il tient compte du nouveau lieu d'action du communicateur, du contexte mĂ©diatique et de l'horizontalitĂ© des communications actuelles.

Une référence incontournable pour les praticiens comme les théoriciens, les futurs relationnistes, les chefs d'entreprise et les gestionnaires porte-parole de leur société ou organisme.

Ce livre est publié en français.

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The volume illustrates theories and conceptsunderlying the principles of exemplary communications in public relations. Thebody of research data comes from a selection of 79 real case studies thatdemonstrate the creativity of public relations specialists in action.

The book caters to the needs of any college oruniversity teacher looking for concrete examples to illustrate theories, concepts and new practices in organizational communication. Starting fromselected global media events, the teacher will be able to do a careful analysiswith the help of students to meet the learning goals.

The book takes into account the new action site of thecommunicator, the media context and the horizontal nature of today's communications.In this era of 24/7 information, even a small jolt on the planet can beretransmitted in the following seconds through a digital device – with imagesand sound too. What's more, today's media sphere thrusts economic, social andpolitical organizations into an almost chronic state of potential crisis. Thisforces them to come out of their safe and enclosed frameworks and to compromisedaily in the public space.

The book presents various plans available topublicists in businesses. Each case is approached within its context whileoutlining the key events that led to the disagreement. The participants in thedispute are identified and their reactions noted, and an analysis based on theprinciples of communications follows. Questions are asked to triggerdiscussions and for learning purposes. Each case study ends through anassessment of the situation – the lessons learned.

This book is published in French.

Foire aux questions

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CHAPITRE 1

Conjoncture

1.1 La place de la communication dans l’entreprise
La fonction de communication relĂšve du plus haut dirigeant d’une organisation et participe Ă  la prise de dĂ©cisions au mĂȘme titre que les autres fonctions telles que les finances, les ressources humaines et le marketing. Le gestionnaire siĂšge Ă  titre de conseiller stratĂ©gique et d’expert dans le domaine des relations avec les divers publics de l’entreprise. Son Ă©quipe est formĂ©e de spĂ©cialistes de la planification, de la rĂ©daction, du design, des relations avec les mĂ©dias et du Web 2.0. Cette fonction sert de levier pour promouvoir les valeurs de l’entreprise en vue d’atteindre des objectifs directoriaux.
Ce que l’on observe aujourd’hui, Prost y apportait un Ă©clairage en 1967, en affirmant que la valeur d’une organisation tient Ă  l’ensemble de ses activitĂ©s, c’est-Ă -dire Ă  la valeur des rapports qui rĂšglent celle-ci : rapports avec les employĂ©s, les actionnaires, les fournisseurs et tout autre groupe touchĂ© par ses activitĂ©s. Depuis, cependant, la recherche a clairement dĂ©montrĂ© que « tout autre groupe », comme le consommateur ou le client, est devenu le principal auditoire visĂ© par la communication d’entreprise.
Deux phĂ©nomĂšnes marquants ont contribuĂ© au positionnement de cette fonction au cours des derniĂšres dĂ©cennies, soit l’accĂ©lĂ©ration du rythme de production du savoir et la dĂ©mocratisation de celui-ci, et surtout, l’essor des rĂ©seaux sociaux, nouvel outil de production et de diffusion d’informations qui ne cesse d’accĂ©lĂ©rer l’accessibilitĂ© aux donnĂ©es et de susciter l’engagement citoyen. Ces deux facteurs ont modifiĂ© fondamentalement les rapports de la personne avec elle-mĂȘme ainsi qu’avec les gouvernements et les organismes.
Maintenant, la gestion de crise se vit au rythme du Web 2.0. Il n’y a plus de crises locales, elles sont mondiales. Les activistes occupent le Net et y sont trĂšs actifs. Les frontiĂšres entre la communication interne et externe de l’entreprise sont de plus en plus tĂ©nues. La transparence est devenue subordonnĂ©e Ă  la dĂ©mocratie. Dans l’espace numĂ©rique, on n’oublie rien, la mĂ©moire est vive.
Ce constat n’est pas sans rappeler la transformation qui traverse la notion de sphĂšre publique. Il est bon de se remĂ©morer qu’à l’époque oĂč Habermas prĂ©cisait le concept de « sphĂšre publique » comme le lieu mĂȘme de formation et d’expression de l’opinion publique (Habermas, 2015, p. 15), les mĂ©dias Ă©taient mobilisĂ©s seulement lorsqu’on souhaitait donner une plus grande amplitude Ă  son expression. Les mĂ©dias n’étaient qu’un simple outil de la sphĂšre publique. Aujourd’hui, l’outil est devenu la sphĂšre publique en soi. Nous assistons Ă  l’inversion du rapport entre les mĂ©dias et la sphĂšre publique. De nouveaux enjeux se profilent sur le plan de la gestion habile des phĂ©nomĂšnes que provoque cette inversion. Cette mutation requiert de nouvelles structures mentales, une mobilisation de la crĂ©ativitĂ© ainsi qu’un nouveau mode d’action. Elle interpelle l’intellectuel engagĂ©, un rĂŽle de plus en plus exercĂ© par le relationniste.
Ce dernier se retrouve Ă  gĂ©rer la complexitĂ© des Ă©vĂ©nements au quotidien et Ă  innover quant aux stratĂ©gies que doit adopter et maintenir l’entreprise. Les enjeux Ă©conomiques, sociaux, culturels et politiques sont omniprĂ©sents et stimulent la crĂ©ativitĂ© des employĂ©s vers des savoir-faire qui assurent productivitĂ©, rentabilitĂ© et constance dans la rĂ©putation de la marque, avec ou sans crise. La qualitĂ© de surveillance et d’écoute de l’environnement assure une gestion Ă©thique des enjeux soulevĂ©s lorsqu’ils se prĂ©sentent. C’est dans ce contexte, et soucieux de faire preuve de transparence envers le public tout en demeurant fidĂšle Ă  son entreprise, que le relationniste se voit investi d’un rĂŽle « d’intellectuel engagĂ© ». C’est-Ă -dire qu’il a le pouvoir et le devoir de conseiller ses patrons sur les pratiques exemplaires de communication en assumant son rĂŽle de mĂ©diateur et d’analyste minutieux, dans le plus grand intĂ©rĂȘt du public et de l’organisation.
1.2 Les catégories de cas
Tous les cas retenus ont une portĂ©e internationale, nationale, rĂ©gionale ou locale. Ils ont Ă©tĂ© choisis parce qu’ils reprĂ©sentent la tendance postmoderne qui promeut la reconnaissance des unicitĂ©s, des groupes souvent marginalisĂ©s, des injustices Ă©conomiques ou sociales, des abus de pouvoir, de la dĂ©sinformation. Leur pertinence contemporaine ne peut ĂȘtre passĂ©e sous silence et fait partie du devoir de l’intellectuel engagĂ© dans les fonctions quotidiennes reconnues au relationniste.
Ces cas font ressortir les diffĂ©rents domaines de la vie organisĂ©e en sociĂ©tĂ©. Ainsi, la politique, la dĂ©mocratie, le droit, l’édition, le journalisme, les modes d’organisation, la gestion, la production, la richesse, la pauvretĂ©, l’injustice et les inĂ©galitĂ©s sociales sont au rendez-vous. On peut les regrouper dans les catĂ©gories suivantes : enjeux contemporains et sociĂ©tĂ©, Ă©nergie, transport, environnement, santĂ© et recherche, sport, mƓurs et morale, politique et entreprise.
1.3 Le choix de la stratégie
Les sujets complexes Ă©numĂ©rĂ©s prĂ©cĂ©demment mobilisent le savoir et le savoir-faire adaptĂ©s aux dimensions perceptibles et implicites de leurs retombĂ©es sociales. L’écrit, la dĂ©nonciation, l’aveu et la manifestation sont autant de formes lĂ©gitimĂ©es pour conscientiser et promouvoir le changement nĂ©cessaire. Ce dernier peut toucher l’ensemble d’une population ou encore des segments de population, mais il peut aussi toucher la population mondiale tout comme il peut ĂȘtre contenu Ă  l’intĂ©rieur d’une entreprise.
Tout problĂšme portĂ© dans la sphĂšre publique force l’organisme concernĂ© Ă  agir rapidement et Ă  faire un choix appropriĂ©. Le choix initial est habituellement garant de la durĂ©e et de l’espace qui y seront consacrĂ©s par les intervenants externes et les mĂ©dias. Dans la plupart des cas, c’est un tiers public qui provoque la rĂ©action de l’acteur principal. Ce dernier a peu de temps pour rĂ©agir. Il doit choisir l’option qui, normalement, attĂ©nuera le plus possible les consĂ©quences sur ses publics.
La nature de la stratĂ©gie retenue vise toujours le meilleur moyen pour garder contact avec ses publics, qu’ils soient internes ou externes. Ceci dans une approche proactive pour Ă©viter des malentendus, des frustrations, voire des dommages.
Voici la nature des réactions possibles :
■ Le dĂ©ni. Dire que tout est faux. L’entreprise se place sur la dĂ©fensive. Elle doit rĂ©torquer avec des donnĂ©es prĂ©cises pour Ă©teindre le feu.
■ L’intimidation. L’insulte. La confrontation. L’entreprise s’en prend Ă  ceux qui l’accusent pour tenter de les faire taire ou de nuire Ă  leur crĂ©dibilitĂ©.
■ La menace. Cette stratĂ©gie conduit rapidement aux recours judiciaires, forçant ainsi la partie adverse Ă  divulguer tous les faits ou Ă  se rĂ©tracter.
■ L’insinuation. Sous le voile d’une probabilitĂ©, l’accusateur laisse entendre qu’une situation pourrait s’ĂȘtre produite, mettant ainsi la partie adverse dans une position de dĂ©fense. On accuse par association.
■ L’accusation. Pour se dĂ©fendre, la partie accusĂ©e blĂąme l’autre pour ses dĂ©boires.
■ La dĂ©fense. Elle prend les grands moyens pour dĂ©montrer que les accusations sont fausses.
■ La revendication. Il peut s’agir de droits, d’usages, d’exceptions, de conditions exceptionnelles.
■ La vengeance. L’entreprise prend des moyens physiques ou psychologiques pour nuire à celui qui l’accuse.
■ La nuance. Tout n’est pas blanc ou noir. Il y a du gris. Alors, on invoque des circonstances plausibles qui auraient menĂ© au litige.
■ L’attente. L’ignorance. L’entreprise ne fait rien, en espĂ©rant que le temps arrangera les choses, que les mĂ©dias et le public oublieront vite. Elle se cache en attendant que la tempĂȘte passe.
■ La reconnaissance. La stratĂ©gie consiste Ă  admettre son erreur, tout simplement. L’entreprise fait son mea culpa dans l’espoir d’attĂ©nuer les risques et de mettre fin Ă  l’histoire rapidement afin de regagner la confiance de ses publics.
■ L’aveu. L’excuse. L’entreprise admet ses dĂ©boires, en accepte l’entiĂšre responsabilitĂ© et va plus loin en exprimant ses regrets et en annonçant des mesures de redressement.
Chacun de ces choix ou toute suite de choix aura des consĂ©quences d’abord sur la rĂ©putation de l’entreprise, puis sur ses produits et services, et enfin, sur la confiance qu’elle a bĂątie avec ses publics. Le temps qu’elle prendra et la façon dont elle rĂ©agira auront Ă©galement des rĂ©percussions sur l’image de l’entreprise et sur ses dirigeants. Elle ne peut pas se permettre un faux pas. La direction devra Ă©valuer soigneusement les conseils de son relationniste, qui sera responsable de la suite des choses.
1.4 Les concepts utiles dans la gestion de ces cas
La controverse interpelle des concepts et des principes issus des valeurs d’une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique dans laquelle l’entreprise exerce son mandat. À cet Ă©gard, l’entreprise est assujettie Ă  des principes de gouvernance, elle s’inscrit dans son environnement social, culturel et professionnel. Elle projette ainsi une image de respect et d’équitĂ© envers ses employĂ©s, en plus de dĂ©montrer sa capacitĂ© Ă  ĂȘtre compĂ©titive en ce qui a trait Ă  ses produits et services.
Dans ses agissements, la direction doit tenir compte de concepts et de principes qui gouvernent tout organisme, tant sur la scÚne locale que planétaire.
1.4.1 Le contrat social (l’acceptabilitĂ© sociale)
Jean-Jacques Rousseau Ă©voquait la notion de souverainetĂ© populaire comme modĂšle de dĂ©mocratie. Tout projet de sociĂ©tĂ© devrait, dans un monde idĂ©al, obtenir l’appui des citoyens. Aussi, les Ă©lus et les dirigeants d’entreprise devraient tenir compte des prĂ©occupations des citoyens en les consultant. Le citoyen se prĂ©occupe des impacts sociaux d’un projet proposĂ© dans son voisinage, dans sa ville, sa rĂ©gion, sa province et son pays. Ses prĂ©occupations s’expriment parfois par une lettre Ă  la rĂ©daction du journal local, un sondage d’opinion, une pĂ©tition, une manifestation, un rĂ©fĂ©rendum, une vidĂ©o publiĂ©e sur YouTube, une discussion sur un blogue ou par le lancement d’un mouvement de protestation sur Twitter. Souvent, l’accord des citoyens Ă  un projet d’entreprise ou gouvernemental s’exprime tacitement. Si les gens ne s’opposent pas publiquement, on prĂ©sumera que le projet relĂšve du bon sens. Les Ă©lus et les chefs d’entreprise veulent Ă  tout prix Ă©viter la grogne pour ne pas nuire Ă  leur popularitĂ© ou Ă  leur chiffre d’affaires. On a vu des projets avortĂ©s en raison de l’effet de surprise produit dans l’opinion publique, par des citoyens qui manifestaient avec vĂ©hĂ©mence leur dĂ©saccord ; ils n’avaient pas Ă©tĂ© consultĂ©s.
Ce concept se résume en un « assentiment de la population à un projet ou à une décision résultant du jugement collectif que ce projet ou cette décision est supérieur aux alternatives connues, incluant le statu quo » (Gendron, 2015, p. 119).
Donc, cette notion de contrat social, ou d’acceptabilitĂ© sociale, renvoie Ă  l’ethos, c’est-Ă -dire Ă  cet ensemble moral qui commande le respect de la volontĂ© du public sur tout projet et toute dĂ©cision qui lui semblent contraire Ă  ses valeurs, Ă  ses prĂ©occupations et Ă  ses besoins. Les exemples sont nombreux : le projet Ă©nergĂ©tique du SuroĂźt et celui des gaz de schiste, les accommodements dits « raisonnables », le registre des armes Ă  feu, les dĂ©penses excessives des gouvernements, le contrĂŽle hydroĂ©lectrique du Nouveau-Brunswick par Hydro-QuĂ©bec, le Plan Nord et les Innus de la CĂŽte-Nord, le projet d’olĂ©oduc entre l’Alberta et Kitimat en Colombie-Britannique, et la centralisation d’un marchĂ© canadien des valeurs mobiliĂšres.
1.4.2 Le contrat moral
Cet Ă©noncĂ©, au contraire de la dimension lĂ©gale, fait Ă©cho Ă  l’éthique, c’est-Ă -dire aux normes de comportement. Dans l’appareil gouvernemental, Ă  tous les Ă©chelons, ce concept prend toute son importance. Les rĂšgles d’éthique et de communication entre le siĂšge du gouvernement, les ministres et les fonctionnaires ne sont pas les mĂȘmes. Un gouvernement centralisateur sur le plan des communications, comme celui de l’ancien premier ministre Harper, enfreint les limites qui assurent l’indĂ©pendance de la fonction publique. Celle-ci doit garder sa neutralitĂ© et ne pas glisser dans la propagande de l’idĂ©ologie politique du gouvernement au pouvoir.
La communication responsable est plutĂŽt rattachĂ©e Ă  la communication institutionnelle et doit toucher la conscience civile de l’individu : « La communication de marque doit la complĂ©ter en instaurant un vĂ©ritable “contrat moral” avec le consommateur. L’entreprise se retrouve donc dans une situation dĂ©licate oĂč sa communication et ses actions doivent ĂȘtre responsables tout en intĂ©grant ses impĂ©ratifs de compĂ©...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Demi-page de titre
  3. Page titre
  4. Page de droits d’auteur
  5. Table des matiĂšres
  6. Avant-propos
  7. Chapitre 1: Conjoncture
  8. Chapitre 2: Les enjeux de société
  9. Chapitre 3: L’énergie
  10. Chapitre 4: Le transport
  11. Chapitre 5: L’environnement
  12. Chapitre 6: La santé et la recherche
  13. Chapitre 7: Le sport
  14. Chapitre 8: Les mƓurs et les valeurs sociales
  15. Chapitre 9: La politique
  16. Chapitre 10: L’entreprise
  17. Chapitre 11: La culture
  18. Conclusion et tendances observées
  19. Bibliographie
  20. Annexes
  21. Couverture arriĂšre