Decamerone Londonien
eBook - ePub

Decamerone Londonien

DeuxiĂšme partie

  1. 196 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Decamerone Londonien

DeuxiĂšme partie

À propos de ce livre

La deuxiĂšme partie du Decamerone Londinien comprend le sixieme jour Avec une Visite du chateau de Hampton Court. Les histoires se concentrent sur la splandide cour dÂŽHenri VIII et de ses femmes.

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Informations

Éditeur
Books on Demand
Année
2019
Imprimer l'ISBN
9783749454747
ISBN de l'eBook
9783749458998
Édition
1

Le sixiĂšme jour

Voyage en autobus Ă  Hampton Court (6.1)
Houston m’avait promis quelque chose de rĂ©ellement spĂ©cial pour cette journĂ©e, quelque chose que les visiteurs de Londres ne sont en gĂ©nĂ©ral pas habituĂ©s Ă  voir. Il s’agit des magnifiques jardins du chĂąteau de Hampton Court. Hampton Court se trouve un peu en hauteur par rapport Ă  la Tamise et relativement loin du centre-ville, Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la capitale. Pour y aller, nous prĂźmes l’un des bus Ă  impĂ©riale de Londres car nous avions Ă©galement prĂ©vu de dĂ©couvrir ces quartiers urbains de Londres qui rappelaient plutĂŽt de petites villes avec leurs maisons trĂšs typiques et pour certaines idylliques avec leur petits jardins privatifs, conçues pour une seule famille.
Miroslav
Il m’expliqua pendant le voyage que nous allions Ă©galement rencontrer l’un des meilleurs amis de sa bande, qui faisait aussi partie de temps Ă  autre du petit cercle des personnes prĂ©sentes aux soirĂ©es organisĂ©es rĂ©guliĂšrement et oĂč l’on discutait. Son pĂšre Ă©tait arrivĂ© Ă  Londres en 1941 avec le gouvernement polonais en exil.
La fuite du gouvernement polonais
Le gouvernement Ă  Varsovie a immĂ©diatement fui Ă  la suite de la dĂ©faite contre les Allemands. Habituellement, un gouvernement reste sur place et nĂ©gocie un traitĂ© de paix. Dans ce cas prĂ©cis, les Polonais auraient plutĂŽt dĂ» accepter une liaison ferroviaire et automobile entre l’Allemagne et la Prusse-Orientale. Les reprĂ©sentants du gouvernement prĂ©sumĂšrent cependant qu’Hitler ne ferait qu’une bouchĂ©e d’eux et allĂšrent donc se mettre en sĂ©curitĂ© en passant la frontiĂšre roumaine.
Les Roumains Ă©taient cependant alliĂ©s aux Allemands et ils furent ainsi internĂ©s. C’est ainsi que se forma un nouveau gouvernement polonais en exil sous Sigorski.
Le gouvernement polonais en exil
Sigorski avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© une fois prĂ©sident et Ă©tait connu pour sa haine des Allemands. Il disait : « Nous devons dĂ©pouiller les Allemands (ici les Allemands des territoires qui devaient Ă  l’origine revenir aux Polonais Ă  la fin de la premiĂšre guerre mondiale) de leurs maisons et de leurs terres, et s’ils ne disparaissent pas d’eux-mĂȘmes nous devrons alors les tuer. » Des mots difficilement imaginables d’un homme d’État aujourd’hui. Plus d’un million d’Allemands furent expulsĂ©s de cette maniĂšre et ceci dĂšs la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale, par consĂ©quent avant l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. 65 000 Allemands pĂ©rirent Ă©galement lors de massacres selon ce qu’ont indiquĂ© les nationaux-socialistes. Churchill a cependant revu ce chiffre Ă  la baisse. Il Ă©crit dans son histoire de la Seconde Guerre mondiale en dix volumes qu’il ne s’agissait que d’environ 8 000 personnes, pas grand-chose d’intĂ©ressant en somme.
SiĂšge de gouvernement provisoire
Sigorski s’est dans un premier temps exilĂ© Ă  Paris avec les membres de son gouvernement. Churchill l’avait plus que déçu. Il fut en effet celui qui les exhorta Ă  se mettre en guerre et qui par la suite les laissa tomber de maniĂšre honteuse, malgrĂ© le pacte d’assistance mutuelle. Le gouvernement en exil dĂ» cependant ensuite partir pour l’Angleterre en urgence aprĂšs la dĂ©faite de la France.
Les concessions d’Hitler
Hitler avait presque rĂ©ussi Ă  rĂ©aliser une union avec les Polonais Ă  travers des concessions surprenantes, plus importantes que celles que la rĂ©publique de Weimar n’avait jamais pu leur consentir. Il avait mĂȘme planifiĂ© de lutter avec les Polonais contre les bolchĂ©viques. Les classes moyenne et supĂ©rieure en Pologne Ă©taient contre un renversement communiste, Ă  l’instar de celles d’Allemagne. Pour cela, la Pologne devait se voir attribuer la totalitĂ© de la Lituanie, comme au temps des Jagellon. Certains territoires d’Ukraine, dans lesquels vivaient des Polonais, bien qu’en minoritĂ©, devaient Ă©galement ĂȘtre annexĂ©s par la Pologne.
Les promesses de Churchill
Churchill a cependant promis bien plus aux Polonais si ces derniers ne collaboraient pas avec Hitler. Ils devaient gagner la totalitĂ© de la Prusse-Orientale, la SilĂ©sie, la Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale y compris toute la cĂŽte de la mer Baltique. Sans oublier par ailleurs, ce qui Ă©tait important Ă  leurs yeux pour des raisons historiques, la Marche de Brandebourg et la capitale, Berlin. Tout cela semble inimaginable aujourd’hui. Les Polonais sont tombĂ©s dans le piĂšge de ces promesses.
Dissimulation
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, Churchill a cependant prĂ©tendu que les Polonais avaient imposĂ© l’expulsion des Allemands de leur pays de maniĂšre totalement despotique, contre son grĂ©. Il parla mĂȘme de l’injustice de l’expulsion durant son discours de Fulton devant des Ă©tudiants amĂ©ricains de l’universitĂ©. Il avait pleinement conscience d’avoir violĂ© les droits de l’homme et le droit international mais crut judicieux de ne pas le dĂ©voiler.
Le « Brandebourg »
Le Brandebourg fut jusqu’au XIIe siĂšcle le chĂąteau-fort le plus imposant des Slaves occidentaux, Ă  l’époque encore paĂŻens. Les Polonais les considĂ©raient comme leurs ancĂȘtres. C’est pour cette raison qu’ils rĂ©clamĂšrent ces territoires. Ces peuples furent christianisĂ©s sous la contrainte au moment des croisades aux alentours de 1200. La population ne fut cependant pas expulsĂ©e. Elle se mĂȘla au fil des siĂšcles aux Allemands et adopta leur langue. Les restes de la langue slave se retrouvent aujourd’hui seulement dans la rĂ©gion de la forĂȘt de la Spree et ne sont parlĂ©s que par les Sorabes et les Wendes. Il est possible de reconnaĂźtre encore aujourd’hui grĂące aux noms de familles qu’une grande partie de la population possĂšde des origines slaves Ă  cet endroit. Un million de noms de famille allemands sont d’origine polonaise. Une histoire m’est alors venue Ă  l’esprit.
Thomas Gottschalk
Il est l’un des animateurs les plus apprĂ©ciĂ©s de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale. Il est originaire de cette rĂ©gion. Curieux comme il est, il a fait tester son ADN et fut trĂšs surpris d’apprendre que 50 % de son patrimoine gĂ©nĂ©tique Ă©tait d’origine polonaise. En rĂ©alitĂ©, cela n’est pas si Ă©tonnant que cela. Ce rĂ©sultat se retrouve en effet chez pratiquement toutes les personnes originaires du Brandebourg et de la Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale, si je me base sur ces informations, mon cher Houston.
Déferlement de haine
Gottschalk en a fait une petite plaisanterie. Cette dĂ©couverte surprenante pour lui Ă  propos de ses « racines » l’a incitĂ© Ă  faire une critique de lui-mĂȘme : « Je sais Ă  prĂ©sent pourquoi j’ai tant volĂ© lorsque j’étais enfant ».
Il est effectivement connu que les Polonais sont particuliĂšrement actifs en matiĂšre de vol de voitures Ă  la frontiĂšre. Le fait que cette plaisanterie d’autodĂ©rision ait créé un tel dĂ©ferlement de haine n’est toutefois pas un signe d’une cohabitation de citoyens des plus dĂ©contractĂ©e.
Expulsion
AprÚs 1945, les Polonais ont dépossédé et expulsé leurs propres concitoyens qui avaient opté pour la langue allemande au cours des 800 années écoulées.
Ignorance
J’avouais Ă  Houston n’avoir jamais entendu parler de ce fait historique avant qu’il ne me le raconte. J’ignorais beaucoup de choses. J’ai l’impression que l’histoire de l’Allemagne est tout simplement boudĂ©e dans les programmes des Ă©coles allemandes.
Pureté de la race
Dans le domaine de l'Ă©levage canin et chevalin, la puretĂ© de la race est l’exigence numĂ©ro un. Beaucoup pensent que la puretĂ© de la race serait Ă©galement ce qui il y a de plus important pour les ĂȘtres humains. C’est ainsi qu’Hitler a pu ĂȘtre convaincu que la grande intelligence dont faisait preuve les juifs s’expliquait par le fait que ces derniers aient accordĂ© une grande importance Ă  la puretĂ© de la race tout au long de leur histoire. Votre mĂšre devait ĂȘtre juive pour que vous puissiez ĂȘtre juif. Peu importe qui Ă©tait le pĂšre. Il est possible que mĂȘme les mĂšres ne l’aient pas su elles-mĂȘmes.
Coudenhaven-Calergi
Coudenhaven-Calergi, un homme politique d’importance et aux capacitĂ©s extraordinaires, et qui Ă©tait lui-mĂȘme mĂ©tisse, Ă©tait persuadĂ© que le mĂ©lange des races produisait des sujets infĂ©rieurs. Son pĂšre venait d’une trĂšs ancienne famille de nobles de la BohĂȘme qui s’était mĂ©langĂ©e Ă  une lignĂ©e nĂ©erlandaise, sa mĂšre Ă©tait une Calergi, une Japonaise de la haute noblesse au Japon.
Le métissage
Nous discutĂąmes de cette thĂ©orie. Il me sembla cependant plus vraisemblable que le mĂ©tissage soit meilleur que la puretĂ© de la race. Coudenhaven-Calergi en est le meilleur exemple. La Saxe et le Brandebourg en sont Ă©galement d’excellentes illustrations, comme on l’a dĂ©jĂ  vu avec le cas de Thomas Gottschalk, lĂ  oĂč le mĂ©lange moitiĂ©-moitiĂ© d’origines germaniques et slaves est la norme. Les plus grands gĂ©nies : Bach, HĂ€ndel, Schumann, Nietzsche sont selon toute probabilitĂ© des mĂ©langes rĂ©ussis de deux origines. On pourra cependant ĂȘtre choquĂ© de voir que les rĂ©sultats d’analyse ADN de Martin Luther dĂ©montreraient que cet Allemand « pure souche » serait peut-ĂȘtre gĂ©nĂ©tiquement Ă  moitiĂ© Polonais.
Le pacte entre Hitler et Staline
Hitler dut abandonner son plan de combattre le bolchevisme du cĂŽtĂ© des Polonais aprĂšs que ces derniers promirent aux Anglais de provoquer l’Allemagne pour qu’elle parte en guerre. Hitler dut alors changer de camp et dĂ©cida de s’allier Ă  Staline. Hitler souhaitait Ă  tout prix Ă©viter une guerre sur deux fronts comme cela fut le cas lors de la PremiĂšre Guerre mondiale.
Le feu et l’eau
Ce fut l’alliance la plus paradoxale que l’on puisse imaginer. L’objectif principal d’Hitler Ă©tait la destruction du bolchĂ©visme. Le but ultime de Staline Ă©tait l’accomplissement de la rĂ©volution internationale qui ne pouvait avoir Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e atteinte qu’une fois les drapeaux rouges flottant sur Berlin. Il s’agit ici d’une citation de LĂ©nine.
Dans son pacte avec Staline, il assure aux bolchĂ©viques qu’en signant un pacte de non-agression, ils pourraient occuper les pays baltes et les territoires que la Pologne avait rattachĂ© en 1920 en enfreignant le droit international, toutefois parmi les six millions de BiĂ©lorusses et d’Ukrainiens, seulement un million de Polonais s’y installĂšrent. Cela fut la promesse de Churchill Ă  Staline lorsqu’il attaquerait Hitler, que l’on pourrait appeler l’exigence minimale. Il fut simple pour Churchill de renoncer aux pays baltes. Il n’avait aucun lien avec ces pays et leur Histoire. Hitler, en revanche, savait combien de Germano-Baltes y vivaient et connaissait l'importante histoire hansĂ©atique des grandes villes qu’étaient Riga et Rebal (aujourd’hui Tallinn).
Double surprise
Ce pacte entre Hitler et Staline fut une surprise au niveau mondial, mais pas pour Churchill. Son plan n’était pas d’évincer seulement Hitler mais Ă©galement Staline. Il souhaitait voir les deux se dĂ©chirer pour finir par se dĂ©truire mutuellement. Pour cela, une guerre Ă©tait d’abord nĂ©cessaire et cela fut compliquĂ© car Hitler savait que l’Allemagne n’était pas encore suffisamment rĂ©armĂ©e depuis le traitĂ© de Versailles. Il n’aurait jamais attaquĂ© la Pologne sans avoir au prĂ©alable reçu le soutien de Staline.
Churchill assura Ă  Staline qu’en signant un accord de statu quo avec Hitler, ce dernier recevrait le soutien total de l’Empire britannique et des États-Unis. Il aurait alors repris sa libertĂ© au moment qu’il aurait jugĂ© opportun pour la Russie. Il conclut ainsi ce plan avec la ferme intention de s’en retirer au moment qui serait le plus opportun pour lui.
Réciprocité
Hitler savait bien entendu Ă©galement que ce pacte avec Staline ne serait pas tenu. Telle n’était pas son intention. Il Ă©tait cependant d’avis de pouvoir engendrer une situation qui mĂšnerait Ă  un revirement de pouvoirs Ă  travers le monde.
C’est ainsi que fut tirĂ© le premier coup de feu Ă  GdaƄsk et que la Seconde Guerre mondiale Ă©clata. Ses premiĂšres victimes incluent les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es lors du massacre de Katyne.
Katyne
Staline, ayant Ă©tĂ© informĂ© par ses services secrets des plans initiaux visant Ă  contrer la rĂ©volution communiste mondiale dont il Ă©tait le chef de file, il dĂ©cida de se venger. Il fit mener des purges dans les territoires revendiquĂ©s par les Polonais mais qui lui revenaient Ă  prĂ©sent selon le pacte germano-soviĂ©tique, en clair, la classe supĂ©rieure et tous les hauts officiers furent « liquidĂ©s ». Cette extermination massive fut cependant rendue officielle seulement au moment oĂč les Allemands dĂ©couvrirent les fosses communes de Katyne lors de leur offensive.
PremiĂšre trahison de Churchill
Toutes les promesses faites par Churchill aux Polonais devinrent caduques une fois que l’armĂ©e polonaise fut battue par les Allemands. Le soutien militaire qu’on leur avait promis fut annulĂ©. Il en fut de mĂȘme pour le soutien lors de l’invasion de la Pologne par les Russes. Churchill prĂ©tendit que l’alliance fut valable uniquement contre les Allemands.
DeuxiĂšme trahison de Churchill
AprĂšs la guerre, Churchill trompa les Polonais une nouvelle fois. Deux semaines avant la confĂ©rence de Potsdam, il « renvoya » le gouvernement polonais en exil chez eux. Staline avait alors conquis la totalitĂ© du territoire de la Pologne et une collaboration du gouvernement polonais en exil avec Staline Ă©tait alors inenvisageable, aussi bien pour eux que pour Staline, et pas seulement en raison de Katyne. Le gouvernement polonais en exil resta ainsi en Occident, mais fut ensuite reconnu par moins en moins d’États pour finir par n’ĂȘtre reconnu que par le Vatican. MĂȘme les courageux soldats polonais qui avaient tant combattu ne souhaitaient pas rentrer dans leur pays. La dictature stalinienne Ă©tait pour eux pire que la vie dans un pays qui n’était pas le leur. Une grande partie des soldats polonais qui s’étaient Ă©galement battus aux Pays-Bas et dans le nord de l’Allemagne y restĂšrent et s’y installĂšrent.
Miroslav
Le pĂšre de Miroslav resta en Angleterre...

Table des matiĂšres

  1. Sommaire
  2. Le point de l’éditeur
  3. Le sixiĂšme jour
  4. Le septiĂšme jour
  5. Le huitiĂšme jour
  6. Page de copyright