
- 28 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
La Lettre volée
À propos de ce livre
"La Lettre volée" ("The Purloined Letter" dans l'édition originale) est une nouvelle d'Edgar Allan Poe, parue en décembre 1844. On retrouve dans cette nouvelle le Chevalier Auguste Dupin, apparu dans "Double Assassinat dans la rue Morgue".
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Informations
La Lettre volée
Nil sapientiæ odiosius acumine nimio.
Sénèque.
J’étais à Paris en 18… Après une sombre et orageuse soirée d’automne, je jouissais de la double volupté de la méditation et d’une pipe d’écume de mer, en compagnie de mon ami Dupin, dans sa petite bibliothèque ou cabinet d’étude, rue Dunot, no 33, au troisième, faubourg Saint-Germain. Pendant une bonne heure, nous avions gardé le silence ; chacun de nous, pour le premier observateur venu, aurait paru profondément et exclusivement occupé des tourbillons frisés de fumée qui chargeaient l’atmosphère de la chambre. Pour mon compte, je discutais en moi-même certains points, qui avaient été dans la première partie de la soirée l’objet de notre conversation ; je veux parler de l’affaire de la rue Morgue, et du mystère relatif à l’assassinat de Marie Roget[1]. Je rêvais donc à l’espèce d’analogie qui reliait ces deux affaires, quand la porte de notre appartement s’ouvrit et donna passage à notre vieille connaissance, à M. G…, le préfet de police de Paris.
Nous lui souhaitâmes cordialement la bienvenue ; car l’homme avait son côté charmant comme son côté méprisable, et nous ne l’avions pas vu depuis quelques années. Comme nous étions assis dans les ténèbres, Dupin se leva pour allumer une lampe ; mais il se rassit et n’en fit rien, en entendant G…… dire qu’il était venu pour nous consulter, ou plutôt pour demander l’opinion de mon ami relativement à une affaire qui lui avait causé une masse d’embarras.
— Si c’est un cas qui demande de la réflexion, observa Dupin, s’abstenant d’allumer la mèche, nous l’examinerons plus convenablement dans les ténèbres.
— Voilà encore une de vos idées bizarres, dit le préfet, qui avait la manie d’appeler bizarres toutes les choses situées au delà de sa compréhension, et qui vivait ainsi au milieu d’une immense légion de bizarreries.
— C’est, ma foi, vrai ! dit Dupin en présentant une pipe à notre visiteur, et roulant vers lui un excellent fauteuil.
— Et maintenant, quel est le cas embarrassant ? demandai-je ; j’espère bien que ce n’est pas encore dans le genre assassinat.
— Oh ! non. Rien de pareil. Le fait est que l’affaire est vraiment très-simple, et je ne doute pas que nous ne puissions nous en tirer fort bien nous-mêmes ; mais j’ai pensé que Dupin ne serait pas fâché d’apprendre les détails de cette affaire, parce qu’elle est excessivement bizarre.
— Simple et bizarre, dit Dupin.
— Mais oui ; et cette expression n’est pourtant pas exacte ; l’un ou l’autre, si vous aimez mieux. Le fait est que nous avons été tous là-bas fortement embarrassés par cette affaire ; car, toute simple qu’elle est, elle nous déroute complètement.
— Peut-être est-ce la simplicité même de la chose qui vous induit en erreur, dit mon ami.
— Quel non-sens nous dites-vous là ! répliqua le préfet, en riant de bon cœur.
— Peut-être le mystère est-il un peu trop clair, dit Dupin.
— Oh ! bonté du ciel ! qui a jamais ouï parler d’une idée pareille.
— Un peu trop évident.
— Ah ! ah ! ah ! ah ! oh ! oh ! criait notre hôte, qui se divertissait profondément. Oh ! Dupin, vous me ferez mourir de joie, voyez-vous.
— Et enfin, demandai-je, quelle est la chose en question ?
— Mais, je vous la dirai, répliqua le préfet, en lâchant une longue, solide et contemplative bouffée de fumée, et s’établissant dans son fauteuil. Je vous la dirai en peu de mots. Mais, avant de commencer, laissez-moi vous avertir que c’est une affaire qui demande le plus grand secret, et que je perdrais très-probablement le poste que j’occupe, si l’on savait que je l’ai confiée à qui que ce soit.
— Commencez, dis-je.
— Ou ne commencez pas, dit Dupin.
— C’est bien ; je commence. J’ai été informé personnellement, et en très-haut lieu, qu’un certain document de la plus grande importance avait été soustrait dans les appartements royaux. On sait quel est l’individu qui l’a volé ; cela est hors de doute ; on l’a vu s’en emparer. On sait aussi que ce document est toujours en sa possession.
— Comment sait-on cela ? demanda Dupin.
— Cela est clairement déduit de la nature du document et de la non-apparition de certains résultats qui surgiraient immédiatement s’il sortait des mains du voleur ; en d’autres termes, s’il était employé en vue du but que celui-ci doit évidemment se proposer.
— Veuillez être un peu plus clair, dis-je.
— Eh bien, j’irai jusqu’à vous dire que ce papier confère à son détenteur un certain pouvoir dans un certain lieu où ce pouvoir est d’une valeur inappréciable. Le...
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