CHAPITRE 1
Histoire occulte des
TEMPLIERS
Et des hauts-lieux cosmotelluriques
L’histoire des templiers débute au moment où naît l’Islam. Jérusalem, où le Christ est mort et ressuscité (en principe), n’a pas cessé d’attirer les pèlerins depuis la Christianisation de l’Empire romain.
Une rotonde a été bâtie par l’empereur Constantin au-dessus du tombeau du Christ et à la même époque, en 392, et 2 monastères ont été fondés à Bethléem.
En 610, Mahomet, selon la tradition, est contacté par l’archange Gabriel qui lui transmet la parole divine. C’est à Jérusalem, qu’il reçoit la parole de « Dieu » qu’il nomme « Allah ». Il reconnaît Abraham et Jésus comme prophètes de « Dieu », reprochant aux Juifs de l’avoir persécuté, et prône la « Guerre sainte » (le « Jihad ») la lutte sur soi-même, le combat intérieur pour évoluer.
Le Coran est rédigé en 650, soit 20 ans après la mort de Mahomet, et le « Jihad » au lieu d’être un combat personnel, devient pour raisons politiques évidentes, un combat des musulmans contre le monde entier. On les nomme les « Infidèles », même si ceux-ci ont le même Dieu (qu’il soit nommé Allah ou Yahvé) et les mêmes grands prophètes (dont Abraham et Jésus Christ).
Au nom de l’Islam, les Musulmans construisent une mosquée près du St Sépulcre (lieu du tombeau du Christ) à l’endroit où, selon le Coran, Mahomet aurait posé le pied (le Dôme du rocher).
Puis au nom du Jihad et de la guerre sainte, ils envahissent le monde, l’Egypte, l’Afrique, l’Espagne… mais sont arrêtés en France en 732 à Poitiers par Charles Martel.
Ils se retirent alors aux limites de la frontière espagnole.
Au 9ème siècle, Charlemagne met en place les pèlerinages Chrétiens vers Jérusalem où deux monastères sont construits ; l’un sur le mont Sion et l’autre près du Saint Sépulcre.
Mais en 997, les musulmans prennent et détruisent Saint Jacques de Compostelle en Espagne, le 3ème haut lieu Chrétien après Jérusalem et Rome. Puis en 1009, ils détruisent le St Sépulcre à Jérusalem, essayant d’effacer toutes traces de la religion catholique, massacrant au passage tous les pèlerins Chrétiens. Le vénérable Pierre L’Ermite, ayant assisté à ces massacres à Jérusalem, rentre en Europe, traverse tout le pays et essai de lever tous les Chrétiens pour délivrer Jérusalem.
En 1095, le pape Urbain II appelle les Chrétiens (au Concile de Clermont) à la première croisade pour délivrer les lieux saints. Quelques chevaliers dont Godefroi du Bouillon et 12 000 hommes s’engagent dans cette croisade. Après une victoire à Antioche, ils prennent Jérusalem en 1099, tout en massacrant une grande partie de la population. Godefroi du Bouillon y meurt et c’est son fils Baudouin I qui devient roi de Jérusalem.
C’est alors, qu’une seconde histoire vient se mêler à la première. Au soldat du Christ va s’ajouter le moine porteur de tradition. Le guerrier va être dirigé par l’Initié.
Depuis l’ancienne Egypte, en passant par les Esséniens et les Gnostiques, un enseignement initiatique s’est perpétué parmi certains groupes qui demeurent en retrait de l’église officielle.
En 1104, un Initié champenois, Hugues de Champagne se rend à Jérusalem avec quelques chevaliers dont Hugues de Payns (autre Initié, qui avait participé à la première croisade). Ils en reviennent avec de nombreux textes hébreux qu’ils donnent à étudier à l’abbaye de Cîteaux et au grand théologien Juif : Salomon RACHI. Cette étude va durer 9 ans.
En 1113, 9 ans plus tard, il repart à Jérusalem avec Hugues de Payns. Et en revient en 1115 avec d’autres informations. Il va voir Etienne Harding abbé de Cîteaux et lui donne une terre près de Bar Sur Aube du nom de « Vallée d’Absinthe » pour y fonder une abbaye. C’est le jeune Bernard de Fontaine qui va y fonder l’abbaye de Clairvaux. Jeune peut-être, mais déjà initié et « Grand Druide des Gaules ».
En 1118, 8 chevaliers partent pour Jérusalem. Il s’agit de : Hugues de Payns.
- Eude André de Montbard (oncle de St Bernard).
- Payen de Montdidier.
- Archambaud de St Amand.
- Geoffroy de St Omer, surnommé Gondemar.
- Robert de Craon, surnommé Rosal.
- Hugues Rigaud,
- Et Godefroy Bizol.
Hugues de Champagne (le 9ème Chevalier) les rejoint en 1125 et y demeure jusqu’à sa mort en 1130.
Sous prétexte que les pèlerins se faisaient souvent attaquer sur la route de Jérusalem. Les 8 Chevaliers s’y rendent pour assurer la sécurité des routes. Or, pendant 9 ans, ils ne quitteront pratiquement jamais Jérusalem et ne se feront jamais remplacer ni renforcer par quelque troupe que ce soit.
En arrivant sur place, ils sont accueillis par le roi Baudouin II, déjà avisé de leur venue. Celui-ci leur attribue toute une partie de l’ancien temple de Salomon, à l’endroit qui deviendra plus tard la mosquée Al Aqsa, ainsi que le sous-sol qui, dit-on, pouvait contenir 3 000 chevaux.
Le 25 décembre 1119, jour où Baudouin est couronné roi, l’ordre des « pauvres chevaliers du Christ et du temple de Salomon » est fondé.
En 1127, les chevaliers retournent en France, portant un message au pape Honorius II. Ils lui demandent une reconnaissance officielle puis se rendent en Champagne voir St Bernard. Commence ensuite pour Hugues de Payns un parcourt dans toute la France : Poitiers d’abord (où il rencontre Raymond de Poitiers), l’Anjou et le Maine ensuite (où il rencontre Foulque d’Anjou), la Normandie (où il rencontre HENRI I roi d’Angleterre), la Grande Bretagne, l’Ecosse, La Flandre puis retour en Champagne.
En 1128, le 13 janvier, au Concile de Troyes, cour des comtes de Champagne, et sous la direction de St Bernard, l’ordre du temple est officialisé. Une règle des chevaliers comprenant 72 articles est adoptée. Hugues de Payns y reçoit le titre de « Grand maître de l’ordre ». A partir de 1128, pendant 2 siècles et sans transition, les templiers vont payer, concevoir et construire 80 cathédrales et basiliques en France, plus de 200 dans le monde ainsi que des dizaines de milliers d’églises (une pour 200 habitants), 3 000 commanderies dont les premières seront à Marseille, Saint Gilles et Arles, 6 000 autres commanderies dans le monde entier, 87 forteresses et 300 maisons. En outre, cathédrales et églises sont entièrement peintes et remplies de sculptures couvertes d’or et d’argent. Une seule cathédrale coûtait l’équivalent de 50 à 100 millions d’euros.
Par quel miracle tout cela a-t-il été possible ?
Comment, en si peu de temps, a-t-il été possible de persuader autant de personnes à se joindre au groupe et d’y laisser terres et fortunes ?
Comment autant d’argent et autant de connaissances ont-ils pu être assemblés ?
Il faut, pour ne pas nous y perdre, distinguer cette histoire en 4 parties.
- Quelle est l’origine du « miracle » qui a déclenché cet engouement ?
- L’argent en question ! D’où et comment est-il venu ?
- Quelles sont ces connaissances, et d’où viennent-telles ?
- Quant à l’histoire des templiers, le sommet de l’iceberg ; n’oublions pas de la citer.
Quelle est l’origine du miracle ayant déclenché cet engouement ?
L’étincelle de cette histoire se trouve à Jérusalem. Quels étaient ces textes sacrés Hébraïques si importants ? Pourquoi a-t-on affecté à 9 Chevaliers un si vaste site, qu’ils n’ont pratiquement pas quitté pendant 9 ans ?
Suivant la bible, ce temple fut édifié en 960 avant JC. Rectangulaire, il abritait les 300 concubines du roi et 700 princesses. Il était rempli d’objets précieux et sacrés ;
- L’Autel des parfums en or massif.
- La table des pains de proposition, en cèdre et or.
- Le chandelier sacré à 7 branches en or, la Ménorah.
- 10 candélabres et lampes d’argent.
- Des coupes de libation finement ciselées.
- Des bassins sacrés et des brasiers de sacrifice.
- Et en vedette : L’Arche d’Alliance, les Tables de la loi de Moïse et le Saint Graal.
D’autres textes parlent de 27 cachettes d’objets en or, placés pendant le règne de Salomon, et d’autres de 2 saints Graal, dont l’histoire remonte à l’ancienne Egypte l’un en métal qui aurait transité dans l’Arche d’Alliance avant d’arriver dans les mains de Jésus Christ et l’autre en pierre venant de Vénus appelé Lapis Exilis et de couleur verte, 2 objets extrêmement importants (vibratoirement).
En 586 avant JC, Nabuchodonosor, s’empara du trésor en détruisant la ville, du moins une partie du trésor. Le temple fut reconstruit, puis pillé à nouveau en 69 après JC par les Romains qui ramenèrent à Rome en 70 leur butin. La Ménorah faisait partie de ce second butin, puisqu’il a été gravé sur l’arche de Titus à Rome. Ce trésor romain a été récupéré par les Wisigoths en 410 et a été ramené et caché dans le bas de la France, suivant les Historiens, constituant le trésor d’Alaric. Trésor qui a fait couler beaucoup d’encre, qui a été recherché par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, et qui a aussi été redécouvert et utilisé en partie par l’abbé Saunière à Rennes le Château.
Une partie du trésor de Jérusalem n’a pourtant jamais été citée par les historiens, ni retrouvée. Il s’agit de l’Arche d’Alliance, des tables de la loi et du ou des Saint Graal.
Sur le roman de « Parzival » écrit par le templier Wolfram Von Eschenbach, il est mentionné « le Graal a été transmis par la lignée de Salomon et les templiers en sont les gardiens ». Suivant certains rabbins, l’Arche était cachée SOUS le temple de Salomon lorsqu’il y avait risque de conflit, pour éviter le pillage. Ce qui n’est pas surprenant vu l’importance de l’objet. Une légende indique que le propre fils de Salomon et de la Reine de Saba, a dérobé l’Arche...