Le douloureux passé de la Méditerranée
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Le douloureux passé de la Méditerranée

Histoire

  1. 268 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Le douloureux passé de la Méditerranée

Histoire

À propos de ce livre

La méditerranée a des siècles d'une histoire passionnante et très mouvementée.Son passé tragique a laissé des traces dans la culture, la science, la langue, la mémoire. L'Islam a joué un rôle de relais, très important, dans l'épanouissement scientifique du haut Moyen-âge.Madame Taubira Christiane déclara dans l'Express du 4 mai 2006: "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane, pour que les jeunes arabes ne portent pas sur leur dos, tout le poids de l'héritage des méfaits des arabes "C'est oublier la traite des blancs, restée tabou longtemps.L'histoire ne se réécrit pas. il faut l'assumer pour grandir et regarder vers l'avenir. "Savoir, c'est se souvenir " Aristote.

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Informations

Année
2016
Imprimer l'ISBN
9782810628544
ISBN de l'eBook
9782322021970
Édition
1

Conquête de l'Algérie par la France

La conquête de l'Algérie par la France se réalise en plusieurs étapes distinctes, du débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 ; commandée par le général de Bourmont, jusqu'à la reddition formelle de l'émir Abd el-Kader au duc d'Aumale, le 23 décembre 1847. Cette conquête se conclut par l'annexion de l'Algérie à la République française, via la création des départements français d'Algérie en décembre 1848.
Dès 1830, la conquête de l'Algérie est accompagnée d'une colonisation de peuplement : les militaires français deviennent des colons en s'installant et aménageant le territoire conquis.
Les pionniers sont, par la suite, rejoints par des compatriotes tels les Corses ou les Alsaciens-Lorrains dont la région a été annexée par l'Allemagne en 1870, et également par des immigrants étrangers arrivant par vagues successives des pays méditerranéens frontaliers, surtout d'Espagne, mais aussi d'Italie et de Malte, possession britannique depuis 1814.
Les ressortissants d'Allemagne et de Suisse sont également encouragés à prendre part à la colonisation.
La première étape de la conquête commence avec la Régence d'Alger, la partie septentrionale de l'Algérie, le Sahara étant un territoire associé, bien qu'indépendant, de juin à juillet 1830, et prend fin avec la signature de l'accord de soumission du régent d'Alger Ahmed Dey, le 5 juillet 1830 à Alger.
La seconde étape commence avec la conquête de l'État d'Abd El-Kader de 1832 à 1847 et s'achève officiellement avec la signature de l'armistice signée par l'émir Berbère Abd El-Kader à Sidi Tahar le 23 décembre 1847. Il remet sa reddition au capitaine Bazaine le 21.
Les territoires de l'ex-régence d'Alger et ceux de l'État algérien sont annexés à la France en 1848, par la création de trois départements. Département d'Oran à l'ouest, département d'Alger au centre, et le département de Constantine à l'est.
La dernière étape, concerne le Sud algérien et est la conquête de mai à décembre 1902 qui prend fin avec le traité de soumission de la confédération touarègue Kel Ahaggar du Sahara en décembre 1902. Ceci entraîne la création des deux départements du Sahara. Département de la Saoura à l'ouest et département des Oasis à l'est.
La régence d'Alger, dont le territoire correspond à la partie non-saharienne de l'Algérie actuelle, est théoriquement une dépendance de l'Empire ottoman, en fait quasi indépendante. Elle est dirigée par le dey d'Alger, vassal du sultan de l'Empire ottoman.
Le territoire de la régence est réparti entre le territoire du sultan, Alger, le Sahel et la Mitidja, et trois beyliks, dont les responsables, les beys, sont des vassaux du dey : les beyliks du Titteri, chef-lieu : Médéa, d'Oran et de Constantine.
La régence est en déclin depuis le début des guerres napoléoniennes qui limitent le commerce en Méditerranée.
En 1802 à 1821, le pays est en proie à la violente dissidence des tribus de l'arrière-pays et à la rébellion des populations qui affichent ouvertement leur désir de se débarrasser de la Régence ( révolte de Belahrach).
Sur le plan militaire, la flotte d'Alger était dépassée et ne pouvait plus tenir tête aux marines des pays européens. À partir de 1815, les flottes britanniques et françaises dominent la Méditerranée. Cependant, Alger résiste une dernière fois à un bombardement britannique, de Lord Exmouth.
Les revenus du dey d'Alger baissent et se retrouvent gravement compromis à la suite d'obscures manœuvres orchestrées par deux négociants algériens, Busnach et Bacri. Pour compenser la perte des revenus maritimes et du commerce, celui-ci accroît la pression fiscale, mal supportée par la paysannerie.
Pour échapper au pouvoir central, une partie de la population,, celle des hauts-plateaux, se nomadise. Une autre partie, les Montagnards, déclare la guerre au pouvoir. La production de blé algérien se heurte au monopole de spéculateurs peu scrupuleux et à la concurrence de l'Europe de l'Est, et la chute de l'Empire français.
La crise sociale déclenche une crise politique, le dey d'Alger semble contesté par les beys.
L'implosion intérieure est effective dans les années 1820, où le pays est fragilisé. La perte de sa flotte de combats à la célèbre bataille de Navarin le 20 octobre 1827, livre le pays au blocus maritime étranger.
Cela commence en juin 1827 et va durer trois ans. La disette pousse le reste de la population dans l'action armée qui prend la forme d'une guérilla larvée contre les représentants de la Régence.
Le gouvernement français avait attendu trois ans après le coup d'éventail de 1827, ( raison affichée de la conquête). En fait, le gouvernement du prince de Polignac espérait non seulement revivre les conquêtes militaires de Napoléon et consolider l'influence française dans le bassin occidental de la Méditerranée, mais aussi juguler l'opposition intérieure pour renouer avec le prestige de la monarchie dont rêvait Charles X.
Un blocus maritime est mis en place. L'invasion est conseillée par Polignac, afin de sauver la situation intérieure française. Charles X avoue vouloir retrouver l'esprit des victoires de Cortès, avec l'espoir de conquérir l'Afrique.
Charles X était à court de trésorerie et la colère du peuple parisien menaçait, dès lors, l'immense pactole que constituait la fortune du Dey d'Alger, sa convoitise et celle de quelques aventuriers. S'emparer de ce trésor pouvait ainsi représenter un objectif majeur de cette expédition.
Charles X, saisit alors l'occasion pour monter une expédition punitive sur les côtes algériennes. Cette opération militaire doit lui permettre de contenir l'attention de l'opinion publique face aux difficultés intérieures.
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est, de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
Si ces deux facteurs correspondaient à des réalités historiques, et si la traite négrière continuait d'exister sous la Régence, il ne restait en 1830 qu'un petit nombre d'esclaves chrétiens en Algérie, la majorité des chrétiens dans la province ottomane étant des travailleurs libres.
Quant aux pirates, ils avaient fortement réduit leurs activités depuis le XVIIIe siècle. Le Dey avait dû, renoncer en 1818 à la traite des esclaves chrétiens comme à la piraterie suite à l'intervention de la flotte britannique deux ans plus tôt, soit plus de dix ans avant le conflit avec la France.
En 1800, lors de la campagne d' Égypte de Bonaparte, deux négociants algériens, Busnach et Jacob Bacri, proposent au Directoire de ravitailler en blé l'armée française. Le contrat est signé et le dey d'Alger avance l'argent pour toute l'opération. Les caisses du Directoire sont vides et le paiement est ajourné. Une fois au pouvoir, Napoléon repousse à la fin de la guerre le paiement de ses créances. Sous la Restauration, le gouvernement de Louis XVIII rembourse la moitié de la somme, l'autre partie étant bloquée dans le cadre d'un arbitrage juridique. Trente ans après l'emprunt, en 1830, le dey d'Alger n'a toujours pas été payé.
Recevant le 30 avril 1827, en audience le consul de France Pierre Deval, le dey lui demande la réponse du roi de France à trois lettres « amicales », qu'il lui avait écrites.
Le consul lui répondant que le roi, ne peut lui répondre, et ajoutant, aux dires du dey « des paroles outrageantes pour la religion musulmane » ( que le dey ne précise pas d'ailleurs), celui-ci le frappe « deux ou trois fois de légers coups de chasse-mouche ». Il n'y eut donc jamais de soufflet ou de coup d'éventail, mais un prétexte tout trouvé pour créer un incident diplomatique qui sera exploité par la diplomatie française.
Le dey refusant de présenter ses excuses, l'affaire est considérée par la France comme un casus belli entraînant l'envoi d'une escadre pour opérer le blocus du port d'Alger. L'escalade diplomatique conduira à l'expédition d' Alger.
En juin 1827, le gouvernement français envoie deux missions à Alger, la première est chargée d'évacuer le consul Deval ainsi que tous les ressortissants français d'Alger, la seconde doit adresser un ultimatum au dey d'Alger. La mission d'évacuation est remplie le 11 juin 1827 par la goélette la Torche, tandis que le capitaine Collet, arrivé peu après à bord de la Provence, est à la tête d'une division navale chargée de la mission de négociation. Les relations diplomatiques entre Paris et Alger étant rompues, le consul de Sardaigne Datili de la Tour, fait office de médiateur en adressant un ultimatum de 24 heures au dey, dont le rejet entraînerait le blocus et la guerre d'Alger.
Les conditions imposées par cet ultimatum étaient :
« 1°- tous les grands de la Régence, à l'exception du dey, se rendront à bord du vaisseau la Provence pour faire, au nom du chef de la Régence, des excuses au consul de France.
2°- à un signal convenu, le palais du Dey et tous les forts arboreront le pavillon français et le salueront de cent un coups de canon.
3°- les objets de toute nature, propriété française, et embarqués sur les navires ennemis de la Régence, ne pourront être saisis à l'avenir.
4°- les bâtiments portant pavillon français, ne pourront plus être visités par les corsaires d'Alger.
5°- le dey, par un article spécial, ordonnera dans le royaume d'Alger des capitulations entre la France et la Porte ottomane.
6°- les sujets et les navires de la Toscane, de Lucques, de Piombino et du Saint-Siège, seront regardés et traités comme les propres sujets du roi de France ».
Le pacha Hussein Dey rejeta l'ultimatum, le blocus du port d'Alger fut ainsi formé.
L'affaire de l'éventail, est le casus belli, qui provoque le blocus maritime d'Alger par la marine française.
Le 4 octobre 1827, quelques embarcations de l'escadre de la régence tentent de forcer le blocus. Elles sont détruites par la marine française.
L'équipage d'une chaloupe de la frégate française Duchesse de Berry est massacré et décapité par un millier d'Algériens, près de Dellys à l'est d'Alger, les têtes mutilées sont vendues au dey d'Alger 100 piastres la pièce.
Si l'affaire de l'éventail est une première provocation qui a pour conséquence le blocus maritime d'Alger en 1827, c'est une seconde provocation en 1829, alors que la France lève le blocus et tente de négocier qui provoque la conquête d' Alger.
Le bâtiment de la marine royale française, la Provence monté par l'amiral de la Bretonnière, commandant les forces navales du roi dans ces parages, et battant pavillon parlementaire arrive dans la rade d'Alger le 30 juillet 1829, précédé du brick l'Alerte.
Le 3 août 1829, les négociations entre les parlementaires et le dey d'Alger échouent, le Bretonnière quitte le port quand son navire, est bombardé par les batteries d'Alger. L'amiral ne riposta pas par égard à son pavillon, « une seule bordée aurait compromis sans gloire, son caractère de parlementaire », ce qui aurait provoqué la solidarité du capitaine britannique Quin, commandant la corvette la Pilorus s'écriant « Don't fire, my boys, keep up close to the wind ! » ( ne faites pas feu, mes enfants serrez le vent !).
Mais, l'insulte faite à la France constitua un échelon supplémentaire vers l'opération de représailles terrestres qui eut lieu en 1830 avec le débarquement de Sidi-Ferruch.
L'objectif de l'opération militaire demeure flou. On parle d'indemnités que la France ferait payer au dey. Mais, déjà certains songent à la conquête de ces terres, au riche potentiel.
Le 3 juillet 1830, la Provence navire amiral de l'escadre de l'Amiral Duperré participe au bombardement d'Alger, en support des troupes débarquées. Le 14 juillet 1830, un mois après le débarquement victorieux de Sidi-Ferruch et neuf jours après la prise d'Alger, le bateau la Provence est rebaptisé, Alger.
L'état-major français bénéficie d'un plan de débarquement, reconnaissance des forts et batteries d'Alger, dressé par un officier du génie sous le Premier Empire, Vincent-Yves Boutin. Le capitaine Boutin est envoyé en espion dans la régence en 1808, sur ordre de Napoléon. Celui-ci prépare la suite, et après, la Campagne d' Égypte (1798-1801), avec un débarquement à Alger et une colonisation de l'Afrique du Nord. Afin de ne point éveiller les soupçons des Ottomans, Boutin est officiellement envoyé auprès du consul général français à Alger Dubois de Thimville ( le frère du général).
Il accomplit sa mission d'espionnage du 24 mai 1808 au 16 juillet 1808, ses relevés lui permettent non seulement d'établir Sidi-Ferruch, comme lieu propice au débarquement, mais, également d'élaborer un plan de contournement d'Alger dont l'itinéraire emprunte, Staoueli, Sidi Khalef et le fort de l'Empereur.
Du reste, son rapport suggère l'emploi d'une force d'invasion s'élevant à 35 000 / 40 000 hommes et contient des recommandations à l'adresse de la future armée d'occupation.
Quinze ans après l'assassinat de Boutin par les Hashashins syriens, le commandant en chef du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger Louis de Bourmont ( ministre de la guerre), assisté du commandant de la flotte Duperré mettent en application son travail de 1808. Travail, qui du reste sert de base au géographe Charles Picquet pour son « Aperçu historique », statistique et topographique sur l'état d'Alger. À l'usage de l'armée expéditionnaire d'Afrique publié par le dépôt de la guerre en 1830.
À l'occasion du centenaire du débarquement français, les autorités d'Alger rendent hommage à Boutin avec l'inauguration d'une table d'orientation à son nom.
Avant que l'avenir ...

Table des matières

  1. Sommaire
  2. Introduction
  3. Les Origines de la conquête
  4. La traversée des Pyrénées
  5. l'Emirat de Cordoue
  6. Successeur Abd el-Rahman
  7. Abd al-Rahman II, l'âge d'or
  8. Les Taïfas (1031-1086)
  9. Les Almohades
  10. La Bataille de Las Navas de Tolosa.
  11. Le Royaume de Grenade
  12. La révolte des Morisques 1609
  13. les ethnies du VIIIe au XIVe siècle
  14. La Reconquista
  15. Economie et commerce
  16. Présence sarrasine en France
  17. Histoire du Languedoc-Roussillon
  18. Commune de Passa, PO, le Monastir del camp
  19. Guifred le Velu
  20. Science arabe
  21. Quel héritage les Arabes ont-ils légué à l'Espagne
  22. L'histoire du Commerce en Europe
  23. La Finance italienne et les premières banques
  24. Et, après la reconquista
  25. Les pirates barbaresques ont réussi à tenir en échec
  26. Esclavage des blancs
  27. L'histoire oubliée des blancs réduits en esclavage
  28. La traite des Slaves
  29. La condition humaine, des blancs en terre d'Islam, dans le passé
  30. Pourqoi y a-t-il, si peu d'intérêt pour l'esclavage en Méditerranée ?
  31. L'histoire d'une attaque pirate
  32. Droit de la mer et des littoraux
  33. L'entrée en jeu des marines et de l'US Navy 1801-1805
  34. Conquête de l'Algérie, par la France
  35. Victor Hugo et la conquête de l'Algérie
  36. Les justificatifs idéologiques de la conquête
  37. Conclusions
  38. Référencement et outils au livre
  39. Du même auteur
  40. Page de copyright