Essai sur le projet des Etats Unis d'Afrique

Aballo Pierre Bokonake

• Éditeur: Books on Demand
• Année: 2015
• Imprimer l'ISBN: 9782322018932
• ISBN de l'eBook: 9782322000630
• Édition: 1
• Sujet: Politique et relations internationales
• Sujet: Politique

2013 a été la fête du cinquantième année de l'indépendance pour la plupart des pays africain, la réalité en est tout autre, l'exode de la jeunesse africaine, pas de véritable politique économique afin de sortir le continent africain de ce marasme.

I. Les causes du mépris à l’encontre de la communauté africaine.

Il y’a des sujets tabou en France et en Europe sur la question de la non représentation des communautés dans la sphère politique, dont la communauté d’origine africaine noire, et je tiens à faire cette précision, c’est un fait prégnant que ces politiciens issu des différents partis politiques souhaitent faire l’amalgame. Dans les esprits simple et facilement manipulable de ces électeurs, en expliquant à ces consommateurs profanes que le problème de l’immigration peut être résolu. En englobant, tous les différents problèmes des étrangers, terme non approprié, ce ne sont pas des étrangers en question, car ils font parti de la société dans son fonctionnement au quotidien, ces hommes et femmes qui représentent la communauté africaine et se distinguant des autres communautés. Il est maintenant temps de mettre les pendules à l’heure du XXI siècle à ces hommes politiques.

Je ne veux pas créer une polémique en installant le sujet sur la distinction entre les différentes communautés, Afrique noire, magrébine, asiatique et autres minorités, mais chacune a sa culture, son identité, une histoire et on ne peut pas regrouper tout cela dans un même sac, afin de se débarrasser de ce problème ennuyant pour ces politiciens. L’idée même d’accorder le droit de vote aux étrangers enflamme tous les esprits et personne n’ose affronter la réalité des faits. Les immigrés sont une force qui participe à l’économie, dans le passé par exemple, ils ont participés à la libération de la France durant la seconde guerre mondiale. Nous sommes au XXI siècle et je ne me sens pas représenté dans ces différents partis politiques en France, tout simplement, parce qu’il n’y a pas de candidat issu de notre communauté qui puisse « nous » représenté la communauté africaine noire, ce n’est pas un élu d’origine magrébine ou latine qui va comprendre nos attentes ou nous représenter. Ce n’est pas en lisant des enquêtes, des statistiques qui permettent de légitimer la représentation de nos électeurs d’origine africaine.

Je n’ai rien contre les autres communautés, mais je fais un constat à partir de faits réel, cela m’attriste parfois de voir et d’entendre dans des manifestations, mes frères africains participer à des causes qui ne les concernent pas et qu’ils n’en tireront aucun gain. Ils sont là, car les organisateurs veulent remplir le quota de participant. Les médias ne sont pas en reste, favorisant ainsi la propagande de l’homme africain fragile qu’il faut aider comme un enfant demandant de l’aide à ces parents, comme par exemple des images de personnes en détresse qu’il faut sauver les immigrants sur les côtes européenne. L’objectif recherché est de montrer aux consommateurs électeurs, que les africains ne sont pas capable de résoudre les problèmes eux-mêmes comme un adulte et qu’il faut toujours les venir en aide. Ce qui est totalement faux, le continent africain est en pleine mutation, les experts de différentes disciplines le savent très bien, dans les 20 à 30 prochaines années, l’Afrique deviendra une nouvelle puissance économique. Le citoyen français va penser que le continent africain souffre, il ne voit que des les actualités des clandestins africains demandant l’asile politique, expliquant qu’il a fui la misère de son pays, ce qui est totalement faux, le continent africain est composé de 54 états, la misère et la souffrance ne règnent pas dans tous ces états et beaucoup d’entre eux finiront par regretter leur exode, en découvrant les conditions difficile d’intégration en Europe, en grande partie de la montée du nationalisme populaire. À la recherche du paradis, victime des illusions comme ces compatriotes français, victime de la désinformation médiatique. Le message que je peux apporter est de garder confiance, de persévérer et d’avoir la volonté de construire une Afrique unie, une nation unie, de ne pas s’aliéner en perdant son identité.

Il faut passer du stade de spectateur à celui d’acteur, maître de son existence, terminé le temps de l’exécution des directives, sans volonté d’initiative, et quand fait rare un des nôtres commence à faire des propositions, des observations, alors les autres sont surpris, voire étonné qu’il ne se comporte pas comme ces semblables. Pensons, agissons différemment d’eux, je ne dis pas de les haïr ou de les combattre, mais de leur montrer que nous avons, nous aussi une belle histoire, une identité, je ne supporte à l’idée d’entendre le discours de certains politiciens ou d’intellectuels proposant la solution de l’assimilation pour pouvoir s’intégrer, mais de qui parlons t on?, ce n’est pas la génération de l’après guerre, c'est-à-dire nos parents qui sont venus pour venir reconstruire le pays dans l’optique d’un temps déterminé et de repartir chez eux. Donc le constat concerne la seconde et troisième génération, comment expliquer à une personne naît en France, qu’il est considéré comme une personne « sans papier ». Il y a plusieurs catégories d’individus et d’objectif recherché dans la communauté africaine, pour moi, ils font tous partis de la communauté. Chaque individu a droit de conserver son identité hériter de ces parents, mais il peut par la suite adopter une autre, mais en aucun cas, on ne peut l’obliger de renier ces origines, car une personne qui ne connaît pas son passé, ne pourra pas construire son avenir. Nous pouvons le voir avec la seconde et la troisième générat...

Table des matières

• Sommaire
• I. Les causes du mépris à l’encontre de la communauté africaine.
• II. L’Union africaine ; un siège permanent au Conseil de Sécurité.
• III. Mettre fin au franc CFA « colonies française d’Afrique » et création d’une monnaie fédéral.
• IV. Création des Etats unis d’Afrique et son fonctionnement.
• V. Indépendance et souveraineté de l’état fédéral.
• Conclusion.
• Page de copyright