
- 488 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
... Une longue protestation parcourut le public. Avant que quiconque eût pu faire un geste, la fille blonde avait tiré de sa jarretière un surin, avançait le couteau vers la Ferrandine. Le visage contracté de peur, la rousse reculait vers les spectateurs qui lui barraient la retraite. Affolée, protégeant sa figure, elle buta et tomba entraînant dans sa chute, la grande Sonia, arme levée...En décembre 1904, le détective grenoblois Philip Wilhem est appelé à Lyon, à la demande de Denise Baratier, une distinguée "mère" lyonnaise. C'est ainsi que l'on nomme les femmes qui officient aux fourneaux des meilleures tables. Mais le plus délicieux fumet peut bien dissimuler un inquiétant brouet...
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Informations
1
Lundi 5 décembre 1904
« Vous supplie venir au plus vite aux Balcons de Saint Irénée, place de la Trinité à Lyon. Suzanne Amiral vous conjure de m’aider. Denise Baratier. »
Pouvais-je demeurer insensible à la détresse d’une femme ? D’autant qu’elle se recommandait de la plus suave, la plus talentueuse, la plus divine cantatrice au visage d’ange auréolé de cheveux blonds : Suzanne Amiral !
Sur les quais, mille bras pétrissaient d’infernales vapeurs, au-dessus de cohortes turbulentes surchargées de malles et de colis.
Aussi fébrile que les voyageurs, le convoi de Lyon soufflait et crachait. J’allais me hisser sur le marchepied, lorsque Cécilon Lamandier parut, crevant la foule. Embarrassé d’un sac de voyage bâillant d’indigestion, le professeur laissa choir son fardeau pour consulter un oignon d’argent fixé à son paletot.
— Mon bon Wilhem ! Je craignais d’avoir inéluctablement manqué le train de quatre heures !
Cécilon Lamandier, professeur de chimie et grand adepte des nouvelles méthodes scientifiques de la police initiées par le Dr Lachassagne, se faisait fort d’aider par ses recherches, à l’avancement des enquêtes que l’on confiait à ma petite agence grenobloise. Il entretenait d’ailleurs une correspondance assidue avec un jeune et prometteur chirurgien féru de médecine légale, répondant au nom d’Edmond Locard.
— Mais ces Buffon, quoique d’un format in octavo bien commode, pèsent leur poids de savoir, expliquait notre ami tirant de sa poche deux ouvrages reliés en basane. Pourtant, il me les faut bien emporter, car rien ne dit qu’on se les puisse procurer dans la place.
— Peut-on savoir votre destination ?
— Je dois remettre à l’éminent conservateur du Musée Saint-Pierre de Lyon, Octave Dumonval, mes conclusions sur la constitution de la couleur dite « de la Momie ». Le cher homme m’a confié par le téléphone ne plus se tenir d’impatience.
— La couleur dite « de la Momie » ?
— On se la procure uniquement en pilant des bandelettes retrouvées dans les sépulcres des pharaons.Tout est consigné là dans mon carnet, et je compte soumettre mes déductions à mon ami Dumonval, avant de publier ces résultats. J’ai aussi quelques notes des plus curieuses, portant sur certain poème ésotérique du grand alchimiste Jehan de La Fontaine, que l’on a souvent récrit, mais de quelles malencontreuses façons ! — traduttore, traditore ! —, mais ceci est une autre histoire … Après l’examen de la précieuse dépouille de Thoutmès IV, dont le sarcophage fut prêté par le musée du Caire pour l’exposition lyonnaise sur l’Egypte des Pharaons, nous nous lançâmes, ce bon Dumonval et moi-même, dans des recherches proprement passionnantes. Et voici qu’Octave m’appelle au téléphone : il a déniché quelque trouvaille proprement stupéfiante ! Cela vous intéresserait-il de faire connaissance de notre conservateur ?
— Mais comment donc !
— Magnifique ! Je profiterai également de ce séjour pour consulter les archives de la Faculté de Sciences. Certain renseignement me fait cruellement défaut pour compléter ma monographie sur la genèse des mollusques céphalopodes archaïques, et plus précisément sur l’évolution des spirules fossiles lors de la dernière ère interglaciaire. Et le meilleur, qui vous passionnera, j’en suis sûr ! Je dois rencontrer le jeune médecin Locard, car nous n’avons eu à ce jour, sur l’avancée de ses travaux de médecine judiciaire, que des échanges épistolaires ! Voilà qui serait avantageux pour vos investigations ! M’accompagnerez-vous ?
— Je brûle de l’entendre ! Il se trouve que l’hôtesse des Balcons de Saint-Irénée, une hostellerie réputée du Vieux Lyon, me demande pour une mission qui semble délicate. Son message laisse deviner quelque péril latent … Peut-être, me direz-vous, ai-je tendance à bâtir des romans, mais sait-on jamais...
— En voiture, Messieurs les voyageurs !
Le train s’ébranlait à grand bruit, quittait souplement la ville et ses faubourgs industrieux, courait au pied des monts enneigés vers Voreppe, Moirans et Rives, pour joindre la froide plaine de la Tourdu-Pin et de Bourgoin. Un ciel gris et compact enrobait toutes choses, hésitant à fondre en larmes de pluie ou flocons mous. Dans une heure, nous longerions le Rhône impétueux fendant la banlieue, laissant aussitôt les hautes cheminées fumantes et les maisons ouvrières de Saint-Priest et Vénissieux, avant Perrache et l’affairement entêté de la capitale des Gaules. J’aimais Lyon et ses rubans d’eau métallique, tanguant avec fatalisme entre modernité et ancien temps, sans se résoudre à lâcher l’une pour l’autre.
Un chauffeur à vareuse envoyé dit-il, par la « mère » Baratier, nous pêcha sur les quais. S’ensuivit un périple dans une luxueuse Spijker de l’année, subtilement pétaradante, et verte comme une « demoiselle » : le mécanicien insinuait avec brio notre équipage dans le trafic forcené des omnibus à chevaux et des tramways bringuebalant de la rue Victor Hugo, contournait en virtuose la Place Bellecour noyée de pluie, désertée de sa joyeuse population de bouquetières, de nurses et de marmots. Puis ce furent les quais de Saône aux barques d’opaline sous la lumière vacillante des becs de gaz, où s’affairaient de mystérieuses silhouettes.
Le quartier Saint-Georges suspendait vaillamment ses antiques maisons à l’assaut de la balme, repaire des plus vieux canuts telle la noble figure du père Neyret, des dévideuses et ovalistes. Ici, le savoir-faire est la règle d’or : le moindre troquet est un émule de Brillat-Savarin, et le plus secret orfèvre, un disciple de Fabergé.
Place de la Trinité, les Balcons de Saint Irénée fendait la colline comme un navire de haute mer, avec, en figures de proue, un soleil flanqué de deux gracieuses statues de la Vierge et de Saint Pierre.
L’immeuble semblait étayer la Montée du Gourguillon de triste mémoire. Dix ans auparavant, le souteneur Busseuil y assassina sa maîtresse, la belle Clothilde Berthéas. L’affaire occupa longtemps les journaux illustrés. Subsistait aussi le souvenir de l’autre siècle, du vieil harpagon Crépin, « dont les débauches avec sa servante auraient fait rougir un singe », et qui fut abreuvé un funeste jour par les soins de la même, d’une fatale infusion de pavots.
Mais la commune débonnaire oubliait à présent ces poussiéreuses tragédies pour s’ouvrir à la clientèle bourgeoise, occupée de dépenser en quelques divertissements le fruit d’un travail acharné, et installait entre ces murs chargés d’histoire, de séduisants havres du bon vivre et du bien manger.
Tandis que le chauffeur emportait notre bagage, on nous mena jusqu’à un petit bureau dans le style Renaissance.
Une belle femme à la chevelure flamboyante nous fit savoir qu’elle souhaitait que nous soyons ses invités le temps qu’il nous plairait, balayant d’un geste péremptoire nos protestations énergiques.
— Point de cérémonies ! On me nomme ordinairement « la mère Baratier ». Je vous engage à en user d’autant ! Ce titre s’applique aux femmes qui officient aux fourneaux des tables lyonnaises traditionnelles. Il suffit à tout mon orgueil !
— Une bien jeune mère, alors !m’exclamai-je, subjugué par tant de grâce.
Evoquant sa nécessaire entrevue au Palais Saint-Pierre, le professeur demanda la permission de s’éclipser, dûment convoqué à huit heures pour un dîner de bienvenue.
Les prunelles de Denise Baratier avaient la couleur des cosses veloutées des amandes fraîches.
— Vous jugerez mes façons quelque peu cavalières, dit-elle, désignant un siège. Je ne sais comment vous remercier de vous être rendu à mes raisons ! Suzanne, qui devait séjourner à Lyon, étant l’interprète principale d’une pièce qui se donne aux Célestins pour les festivités de Noël, m’a si vivement recommandé vos services !
La dame sourit malicieusement, sans doute au vu de la brusque chaleur que le souvenir de la diva rencontrée l’été dernier, faisait monter à mes joues :
— Notre grande amie serait bien évidemment descendue aux Balcons de Saint Irénée ! Or, imaginez-vous qu’il n’y a pas une semaine, Suzanne a chu dans l’escalier du théâtre parisien où elle répétait, pour la raison qu’il y faisait noir, et qu’on avait tout bonnement oublié de recharger les lampes à pétrole ! Décidément, plus personne ne travaille proprement ! Le résultat de tout cela est qu’elle devra garder la chambre avec une cheville endommagée, et que nous n’aurons pas le plaisir d’applaudir la chère artiste cet hiver ! Elle vous embrasse tout de même, et vous fait dire d’être bien gentille avec moi, et de consentir à ma demande…
— Je souhaite que Melle Amiral se rétablisse au plus vite, et ce sera un plaisir immense que de vous être agréable !
Un garçon apporta un pot de confiture de célibataire. Denise Baratier emplit les coupes tout en posant des questions sur la profession de détective privé, le genre de tâches que l’on me donnait à élucider, bref, les banalités servies invariablement par des interlocuteurs désireux de me confier une mission délicate, mais différant longtemps d’entrer dans le vif du sujet. J’évoquai la manière de mener mes investigations, mais ne pus me tenir d’apprendre aussitôt, le motif pour lequel je me trouvais là :
— Il m’a semblé deviner plus que de l’inquiétude dans votre message …
— J’ai un pressentiment, M.Wilhem … Et aussi, la désagréable impression que depuis l’arrivée dans nos murs de cette troupe d’acteurs, hier matin, l’hôtel est pris d’une frénésie pénible. D’ailleurs, la pièce qu'ils joueront aux Célestins, s’intitule : « Les sept châteaux du diable» ! Quelle farce sinistre ! Sans être superstitieuse, je parierais que Suzanne est la première victime de ce nom de mauvais augure !
— Connaissant, par mon ancien métier d’agent artistique, l’habituelle insalubrité des coulisses, je pense que Mme Amiral a surtout pâti d’une défaillance de l’électricité. Les représentations sont-elles annulées ?
J’admirai le ballet gracieux des mains de l’hôtesse, puisant sans façons une griotte rose entre deux ongles bien polis.
— Non, car ces spectacles aux Célestins font partie des festivités du 8 décembre, et on y verra une foule de personnalités. Joliette de Salvagny, la doublure de Suzanne Amiral, reprend le rôle. Mais cette remplaçante est odieuse, M. le détective, exigeante et prétentieuse ! Figurez-vous qu’à peine installée dans ma maison, —ayant proposé de loger les acteurs, je ne pouvais me dédire malgré l’absence de mon amie Suzanne ! —, la voilà qui bouleverse tout, agrémente à son goût les appartements que nous lui destinons, convoque un bataillon de décorateurs gênant la préparation des services, mettant leur nez partout, jusque dans mes casseroles ! Excédée, je projetai hier soir de jeter tout le monde dehors ! Mais le régisseur Duplot, que la suppléante torture à plaisir, me supplia de me rendre aux lubies de cette divette, arguant qu’il serait impossible à ce moment de l’année, et un dimanche, avec la foule des visiteurs venus assister aux célébrations de Fourvière et aux illuminations, d’héberger toute une troupe autre part. Sans parler de l’impossibilité de répéter aux Célestins, occupée par la revue qui s’y donne jusqu’à demain.
« Duplot ne put trouver de libre que le Guignol du quai Saint-Antoine, inutilisé pour deux semaines au moins pendant les peintures, et que la direction consent à prêter jusqu’à sa réouverture. Joliette Salvagny faillit étouffer de rage en apprenant cela, et sur les supplications du pauvre Duplot, je me rendis aux arguments du malheureux, redoutant un cataclysme si au final, la troupe se retrouvait à la rue ! D’autant que je crus comprendre que cette demoiselle bénéficierait d’appuis auxquels le metteur en scène ne souhaite point déplaire. »
Je cherchais dans ma mémoire d’ex-coordonnateur des Tournées Lahuc, — emploi que j’occupais avant de me lancer dans la carrière de détective privé —, le visage de Joliette de Salvagny. Il advint que je croisai l’artiste dans maints théâtres parisiens : brune physionomie, silhouette vive se mouvant dans les effluences d’un parfum entêtant. La dame avait un fort penchant pour les récriminations et les larmes, étant de cette race de comédiennes qui croient infléchir et faire marcher le monde en alternant câlineries et criailleries.
— Mais en quoi puis-je vous être utile, madame ?
— J’évoquais, M.Wilhem, le débarquement brouillon de cette troupe, car elle coïncide avec un regrettable événement, infiniment dommageable pour une maison de la réputation des Balcons ! J’ai à cœur de perpétuer l’assurance d’une cuisine honnête, goûteuse et abondante, telle que l’offraient mes prédécesseurs. Je m’y emploie de toutes mes forces. Mais... le combat est rude, la concurrence féroce ! J’ai comme un mauvais pressentiment…
— Eh bien ?
— Voici ce qui fit que je vous appelai à l’aide : hier, à l’heure du déjeuner, les Balcons étaient pleins à craquer. Par bonheur, les comédiens avaient déserté les lieux pour une réception aux Célestins, emmenant avec eux l’insupportable Salvagny qui venait encore de se singulariser, en refusant l’invitation à sa table, de l’huissier Charin, — un de mes meilleurs clients ! —, au prétexte qu’on ne l’y avait pas conviée par un carton en bonne et due forme ! De fait, je préférais qu’il en fût ainsi, par peur d’un nouvel esclandre de cette extravagante !
« Toute l’usine ronflait à présent comme une machinerie bien huilée, on avait affronté sans dommage la tempête du coup de feu, lorsque le monde arrive en même temps, et que les convives affamés semblent déterminés à dévorer tout crus les pauvres maîtres d’hôtel ! On m’appela plusieurs fois pour des félicitations, et même la barbante épouse Charin qui trouve toujours matière à critiquer, me fit compliment pour mon tournedos au poivre rose. Je dois dire que, toute modestie gardée, c’est une réussite ! Bref ! En cuisine et en salle, on respirait enfin, avec la sensation d’avoir échappé miraculeusement à un cataclysme ... »
Je me carrai dans mon fauteuil, laissant libre cours à la volubilité de l’hôtesse, dont le regard anxieux semblait chercher dans le miroir bombé reflétant toute la pièce, au-travers des carreaux donnant sur la montée du Gourguillon, les résurgences de cette fameuse matinée :
— Soudain, il y eut un grand bruit de chaises que l’on repousse. Une femme cria, je me précipitai. A une table centrale, un homme agrippa la nappe dans une explosion de cristaux, roula parmi les convives accourus. Un médecin se trouvait là par miracle. Il défit le col du malheureux, que je crus un moment étouffé avec une bouchée d’aliment. A mon grand soulagement, le praticien m’assura qu’il s’agissait d’une simple indisposition digestive, à laquelle les médecins de l’Hôtel-Dieu, où il se proposait d’acheminer ce patient, auraient tôt fait de remédier. Le médecin et l’épouse du malade, aidés de deux serveurs, portèrent l’homme pris de malaise jusqu’à un fiacre.
Mme Baratier emplit ma coupe de cerises.
— L’huissier Charin et son épouse regagnaient leur table, lorsque Mme Charin me désigna le mur, entre les baies : une soierie de Philippe de Lassalle s’y trouvait accrochée depuis toujours. Eh bien ! La place était vide ! On avait profité de l’incident pour s’empar...
Table des matières
- Epigraphe
- Sommaire
- Chapitre 1
- Chapitre 2
- Chapitre 3
- Chapitre 4
- Chapitre 5
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9
- Chapitre 10
- Chapitre 11
- Chapitre 12
- Chapitre 13
- Chapitre 14
- Chapitre 15
- Chapitre 16
- Chapitre 17
- Chapitre 18
- Chapitre 19
- Chapitre 20
- Chapitre 21
- Chapitre 22
- Chapitre 23
- Chapitre 24
- Chapitre 25
- Epilogue
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