
- 144 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
Début 1981 la loi autorise les radios sur la bande FM. Après avoir étaient pirates, elles deviennent libres.L'aventure commence par la création de la deuxième radio libre sur Bordeaux et sa région.De Bordeaux Star à Skyrock en passant par Studio 2000, Régie 7et Radio Star, de radio libre à radio professionnelle, un épisode de la vie de toutes les radios crées et dirigées par l'auteur. Dix ans d'aventures vécues avec passions et de bonheur.
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Informations
Deuxième partie
Radio libre
Début Août 1982, me voila remercié de ma radio .Que faire : mon hobbie s’était transformé en passion et de passion je ne pouvais plus y goûter.
Plusieurs solutions s’offraient à moi : les opposants d’hier venaient me proposer de travailler pour eux, ou la solution la plus facile était de revenir à Bordeaux Star (il n’attendait d’ailleurs que ça).
Toutes ces options ne me convenaient pas, car j’aime bien voir des choses nouvelles et être toujours sur une pente ascendante.
D’autres amitiés radiophoniques connaissant ma situation m’ont contactée pour travailler avec eux. J’avoue que j’avais fait le tour de la radio locale classique et tout ce que l’on me proposait ne me passionnait plus : de responsables de sports, aux relations publiques ou directeur adjoint ou……
J’hésitais longuement car cela me démangeait de revenir à ma passion.
J’ai passé de longues après midis, sur la plage à réfléchir et à retourner le problème dans tous les sens.
Ma décision fut longue et douloureuse : je n’accepterai pas toutes ces propositions, j’attendrai.
L’attente fut courte car depuis longtemps germait l’idée d’une radio à moi.
Un soir j’annonçais à mon épouse que j’allais créer ma propre radio. Sa réaction fut de me traiter de fou et que je n’y arriverai jamais .Comme je suis têtu, j’exposais mon plan : créer une radio purement sportive au niveau du département.
Le sport est un phénomène ou tout le monde est impliqué de manière direct ou indirecte. Nous tous nous sommes des sportifs en puissance. Tout le monde suit les progrès de son enfant dans le sport qu’il pratique et au fond de soi nous tous plus ou moins sportif.
Le sport au niveau des medias était tellement mal représente que j’étais sûr d’arriver à mon but.
Faire du sport sur les ondes, c’était bien joli, mais je devais trouver des partenaires. Pour cela je devais peaufiner mon idée et préparer un dossier.
J’ai mis du temps à écrire le projet car je devais expliquer à des néophytes de la construction à la finition en passant par les autorisations.
Projet
d’Association pour la promotion du sport
par la radio avec
création d’une radio locale privée
Phases préparatoires
1- création de l’Association pour la Promotion du sport par la radio.
2- Demande de dérogation auprès de la commission consultative des radios privées locales.
3-Création de la radio.
Création de l’association
- Création de l’association pour la promotion du sport par le biais de la radio « libre » avec le support de la musique.
- Donner un libre accès à la radio aux différentes ligues ou comités pour faire connaître par une plus grande audience, chaque sport pris séparément ou dans son ensemble.
- Les sports représentés au sein du conseil d’administration peuvent être des sports collectifs ou individuels.
- Association à but non lucratif régie par la loi 1901 dirigée par un conseil d’administration.
Etc. etc.…six pages expliquant toutes les démarches et mesures à prendre.
C’est muni de plusieurs photocopies de ce projet que je mis en quête de partenaires.
Mon idée première fut de créer l’association avec un conseil d’administration regroupant les principaux sports, qui allaient financer les sports plus confidentiels.
Partant de là, je pris contact auprès des dirigeants du football, du tennis, du rugby, du basket, du tennis de table, de l’équitation etc.…..Mon idée séduisait beaucoup de gens et mon enthousiasme à présenter le projet faisait avancer beaucoup de choses. J’avais l’accord verbal de plusieurs comites ou ligues, et chaque jour, mes contacts devenaient plus nombreux et les accords augmentaient.
Le projet a vu le jour au cours d’un repas dans un des clubs de tennis de Bordeaux. Le représentant de la ligue de Guyenne, qui n’était autre que son secrétaire général, eut LA bonne idée. Il m’invita à rencontrer le Président du Comité Départemental Olympique et Sportif Français (CDOSF), car mon interlocuteur faisait partie de cette structure en temps que vice-président.
Ce Président, dont beaucoup de personnes m’avait déjà parlé, ne me semblait plus si lointain, puisque maintenant un coup de téléphone suffisait. Je pensais le connaître sans jamais l’avoir rencontré, car du poste qu’il occupait il avait des amis et aussi des ennemis, mais qui croire.
Rendez vous fut pris a la ligue de volley ball car mon homme était aussi Président de la ligue de Guyenne de ce sport .Voila mon projet sous l’éclairage d’un homme de l’art (du moins je le croyais) et je me souviendrai longtemps de cette entrevue.
Derrière son bureau ministre, l’air froid et détaché, la question piège à chaque instant, le sourire et l’humour absent, c’était sinistre et peu encourageant, d’autant que son bureau était glacial au sens propre du terme car non chauffé. Ses détracteurs semblaient avoir raison. Toujours est-il qu’à la fin de l’entretien d’une heure, nous avons convenu d’une deuxième rencontre une semaine après, même lieu, même heure mais un pull en plus pour moi. Mon idée avait l’air d’avoir fait tilt.
Pour cette deuxième entrevue l’homme et l’ambiance avaient changés. L’homme était maintenant charmant, presque jovial et enthousiaste par l’idée. Notre travail allait réellement commencer et cet homme pour la suite du livre je l’appellerai JBP (la suite expliquera pourquoi).
Le CDOSF représentait à lui seul l’ensemble de tous les sports, gros ou petits et devenait un interlocuteur appréciable dans l’avancement du projet.
Pour créer la radio, il fallait commençait par créer l’association .Pour cela il fallait regrouper toutes les personnes concernées, et ce n’était pas une partie de plaisir.
Les premières réunions se tinrent d’une manière informelle avec seulement l’idée d’un hurluberlu que quelques personnes soutenaient. Je dois remercier par son soutien constant mon ami le Dr Tallier qui a toujours cru a mon idée et y a toujours apporte son concours. Mon ami le Docteur se souvient de ces réunions ou l’on sortait à deux heures du matin sans avoir fait avancer le projet. Cinq à six heures de discussion ou invariablement JBP et moi-même tentions de répondre aux questions et pensions convaincre.
Réunions parfois très chaudes, et heureusement, car dans de grandes salles pas souvent chauffées, et au mois de Décembre !
Les influences contre le projet étaient très nombreuses. De l’existence d’une radio locale, alors que le journal local relatait l’information mal mais cela suffisait. Toutes les remarques nous faisaient encore plus croire au projet.
L’association devait naître quelques mois plus tard, avec toutes les composantes du mouvement sportif :
-le Comite Départemental Olympique et sportif (CDOSF).
-le Groupement Départemental des Clubs Omnisports (GDCO).
- le Comite d’Education Populaire et Sportif (association émanant du ministère de la jeunesse et des sports) dit CODEPS.
- les licenciés.
Tout ce beau monde réunissait 13 personnes émanant des divers collèges : CDOSF 7 membres ; GDCO 2 membres ; CODEPS 2 membres ; licenciés 2 membres.
Mon ami le Dr Tallier et moi-même étions l’émanation des « licenciés ». Je précise quand même que le Docteur était aussi médecin d’une équipe de rugby et savait de quoi il parlait en temps que médecin spécialisé en médecine sportive.
Le bureau se composait ainsi :
Président : JBP, Président du CDOSF.
Vice président : le Président du GDCO, vice-président de l’organisme au niveau national.
Vice-président, le vice président CDOSF.
Trésorier : le vice-président du GDCO, Président du club des Girondins de Bordeaux Omnisport et par ailleurs comptable.
Secrétaire général : moi-même.
Secrétaire général adjoint : mon ami le Docteur.
Bureau ayant fière allure et montrant notre détermination à créer quelque chose de sérieux. Les clubs, les licenciés, le comité olympique, bref tout le monde était la.
Pour une association de cette importance il fallait créer des statuts particuliers car les classiques de la préfecture étaient un peu légers.
Pour cela j’ai fait appel à un camarade, et oui un de plus. Nous étions membre tous les deux du comité directeur de mon club de tennis et notre rapprochement était inévitable puisqu’il avait comme métier : avocat A titre bénévole il participa à plusieurs réunions et nous mit souvent à contribution, par le soulèvement de points juridiques.
Des statuts clairs et précis furent ainsi déposés. Tout était prévu : des réunions de bureau ou d’association, au remplacement des membres au …….tout y était même le nom barbare de l’association :
« Association pour le développement par la radio locale libre des activités sportives de jeunesse et d’éducation populaire du département de la Gironde ».
Un nom compliqué mais qui avait l’avantage de satisfaire toutes les parties.
Le « bébé » était lancé.
Je déposais les statuts fin Mai 1983 avec beaucoup de monde derrière le projet mais ils y en avaient encore qui cautionnaient, par obligation, l’idée de quelques fous, mais n’y croyaient guère.
Parallèlement à toutes ces démarches il fallait trouvait un siège social et surtout des studios d’émission. Mon idée était de rester en banlieue et surtout sur la commune où j’habitais. Simplement lorsqu’on regarde Bordeaux sur une carte, c’est un grand demi cercle sur la rive gauche de la Garonne et un petit sur l’autre rive avec comme diamètre le fleuve.
Au milieu du grand demi-cercle se trouve la commune ou j’habitais. Les recherches s’avèrent difficiles et faciles à la fois. Difficiles car je ne voyais pas d’emplacement intéressant se présentant à moi.
Faciles car c’est après mon deuxième contact que j’allais trouver ce que je cherchais.
Régulièrement sur le trajet de mon travail, je passais devant un village exposition de maisons individuelles, appartenant à une grande société du bâtiment. Je pris mon courage à deux mains et après plusieurs tentatives infructueuses j’avais un rendez vous un lundi à 11h avec le PDG de la dite société.
Un homme charmant et gentil comprenant rapidement l’importance et le but de la création de cette radio. La discussion porta sur les structures actuelles et à venir de la radio et aussi, bien sur, sur l’association.
Ce monsieur était d’une gentillesse extraordinaire. Mon enthousiasme devait être communicatif, car nous avons pris un autre rendez vous pour approfondir le sujet en m’assurant une grande possibilité d’installation dans son village exposition.
Après plusieurs réunions, nous avons trouvé un terrain d’entente sur l’installation des studios dans la plus belle des maisons exposées.
Nous aurions la maison pour nous seul et nous aurions été à la pointe, puisque cette maison était un logis expérimental de maison solaire.
Au rez-de-chaussée la chambre d’ami devait être le bureau du secrétariat ; la salle à manger, le salon d’accueil, une autre chambre communiquait avec la véranda par une fenêtre ; l’une allait être les studios, l’autre la régie. Au premier étage deux chambres devaient être les bureaux de la direction. Le chauffage et l’électricité étaient gracieusement pris en compte par la société de bâtiment.
C’était fabuleux les locaux allaient être somptueux.
L’accord verbal était...
Table des matières
- Dédicace
- Indication
- Sommaire
- Première partie : Radio pirate
- Deuxième partie : Radio libre
- Troisième partie : Radio locale associative
- Quatrième partie : Radio locale privée
- Cinquième partie : Radio privée
- Page de copyright