
- 946 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Les Compagnons de Jehu
À propos de ce livre
Les Compagnons de Jéhu est un roman historique écrit par Alexandre Dumas, publié en 1857.Le roman raconte l'histoire d'une conspiration royaliste après l'arrivée au pouvoir de Napoléon Bonaparte.
Foire aux questions
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Informations
LII : LE JUGEMENT
— Eh bien, je vous dirai comme vous disiez vousmême tout à
l’heure : nous parlerons de cela à mon retour, si je reviens.
— Oh ! pardieu ! fit Bonaparte, tu tueras encore celuilà comme tu
as tué les autres, je suis bien tranquille ; cependant, je te l’avoue, si tu
le tues, je le regretterai.
— Si vous devez le regretter tant que cela, général, il est bien
facile que ce soit moi qui sois tué à sa place.
— Ne vas pas faire une bêtise comme cellelà, niais ! fit vivement
le premier consul ; je te regretterais encore bien davantage.
— En vérité, mon général, fit Roland avec son rire saccadé, vous
êtes l’homme le plus difficile à contenter que je connaisse.
Et, cette fois, il reprit le chemin de Chivasso sans que le général le
retînt.
Une demiheure après Roland galopait sur la route d’Ivrée dans
une voiture de poste ; il devait voyager ainsi jusqu’à Aoste ; à Aoste
prendre un mulet, traverser le SaintBernard, descendre à Martigny,
et, par Genève, gagner Bourg, et, de Bourg, Paris.
Pendant que Roland galope, voyons ce qui s’était passé en France,
et éclaircissons les points qui peuvent être restés obscurs pour nos
lecteurs dans la conversation que nous venons de rapporter entre
Bonaparte et son aide de camp.
Les prisonniers faits par Roland dans la grotte de Ceyzeriat
n’avaient passé qu’une nuit seulement dans la prison de Bourg, et
avaient été immédiatement transférés dans celle de Besançon, où ils
devaient comparaître devant un conseil de guerre.
571
On se rappelle que deux de ces prisonniers avaient été si
grièvement blessés, qu’on avait été obligé de les transporter sur des
brancards ; l’un était mort le même soir, l’autre trois jours après son
arrivée à Besançon.
Le nombre des prisonniers était donc réduit à quatre : Morgan, qui
s’était rendu volontairement et qui était sain et sauf, et Montbar,
Adler et d’Assas, qui avaient été plus ou moins blessés pendant le
combat, mais dont aucun n’avait reçu de blessures dangereuses.
Ces quatre pseudonymes cachaient, on se le rappellera, les noms
du baron de SainteHermine, du comte de Jahiat, du vicomte de
Valensolle et du marquis de Ribier.
Pendant que l’on instruisait, devant la commission militaire de
Besançon, le procès des quatre prisonniers, arriva l’expiration de la
loi qui soumettait aux tribunaux militaires les délits d’arrestation de
diligences sur les grands chemins.
Les prisonniers se trouvaient dès lors passibles des tribunaux
civils.
C’était une grande différence pour eux, non point relativement à la
peine, mais quant au mode d’exécution de la peine.
Condamnés par les tribunaux militaires, ils étaient fusillés ;
condamnés par les tribunaux civils, ils étaient guillotinés.
La fusillade n’était point infamante, la guillotine l’était.
Du moment où ils devaient être jugés par un jury, leur procès
relevait du jury de Bourg.
Vers la fin de mars, les accusés avaient donc été transférés des
prisons de Besançon dans celle de Bourg, et l’instruction avait
commencé.
Mais les quatre accusés avaient adopté un système qui ne laissait
pas que d’embarrasser le juge d’instruction.
Ils déclarèrent s’appeler le baron de SainteHermine, le comte de
Jahiat, le vicomte de Valensolle et le marquis de Rihier, mais n’avoir
jamais eu aucune relation avec les détrousseurs de diligences qui
s’étaient fait appeler Morgan, Montbar, Adler et d’Assas.
Ils avouaient bien avoir fait partie d’un rassemblement à main
armée ; mais ce rassemblement appartenait aux bandes de
572
M. de Teyssonnet, et était une ramification de l’armée de Bretagne
destinée à opérer dans le Midi...
Table des matières
- Pages de titre
- PROLOGUE
- I : UNE TABLE D’HÔTE
- II : UN PROVERBE ITALIEN
- III : L’ANGLAIS
- IV : LE DUEL
- V : ROLAND
- VI : MORGAN
- DIRECTOIRE
- IX : ROMÉO ET JULIETTE
- X : LA FAMILLE DE ROLAND
- XIII : LE RAGOT
- XIV : UNE MAUVAISE COMMISSION
- XV : L’ESPRIT FORT
- XVI : LE FANTÔME
- XVII : PERQUISITION
- XVIII : LE JUGEMENT
- LA VICTOIRE
- XX : LES CONVIVES DU GÉNÉRAL
- BONAPARTE
- XXI : LE BILAN DU DIRECTOIRE
- XXII : UN PROJET DE DÉCRET
- XXIII : ALEA JACTA EST
- XXIV : LE 18 BRUMAIRE
- XXV : UNE COMMUNICATION
- IMPORTANTE
- XXVI : LE BAL DES VICTIMES
- XXVII : LA PEAU DES OURS
- XXVIII : EN FAMILLE
- XXIX : LA DILIGENCE DE GENÈVE
- XXXI : LE FILS DU MEUNIER DE
- LEGUERNO
- XXXII : BLANC ET BLEU
- XXXIII : LA PEINE DU TALION
- CADOUDAL
- XXXV : PROPOSITION DE MARIAGE
- XXXVI : SCULPTURE ET PEINTURE
- XXXVII : L’AMBASSADEUR
- XXXVIII : LES DEUX SIGNAUX
- XL : BUISSON CREUX
- XLI : L’HÔTEL DE LA POSTE
- XLII : LA MALLE DE CHAMBÉRY
- XLIV : DÉMÉNAGEMENT
- XLV : LE CHERCHEUR DE PISTE
- XLVI : UNE INSPIRATION
- XLVII : UNE RECONNAISSANCE
- MORGAN SE RÉALISENT
- XLIX : LA REVANCHE DE ROLAND
- L : CADOUDAL AUX TUILERIES
- LI : L’ARMÉE DE RÉSERVE
- LII : LE JUGEMENT
- LIV : LA CONFESSION
- LV : L’INVULNÉRABLE
- CONCLUSION
- UN MOT AU LECTEUR
- Page de copyright