
- 477 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
Emma Rouault, fille d'un riche fermier, a été élevée dans un couvent. Elle rêve d'une vie mondaine comme les princesses des romans à l'eau de rose dans lesquels elle se réfugie pour rompre l'ennui.... Emma est déçue par la naissance de la petite Berthe, puisqu'elle aurait préféré mettre au monde un garçon.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
- Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à MADAME BOVARY par GUSTAVE FLAUBERT en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Littérature et Fiction historique. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
VIII-2.
Ils arrivèrent, en effet, ces fameux Comices ! Dès le matin de la solennité, tous les habitants, sur leurs portes, s’entretenaient des préparatifs ; on avait enguirlandé de lierres le fronton de la mairie ; une tente dans un pré était dressée pour le festin, et, au milieu de la Place, devant l’église, une espèce de bombarde devait signaler l’arrivée de M. le préfet et le nom des cultivateurs lauréats. La garde nationale de Buchy (il n’y en avait point à Yonville) était venue s’adjoindre au corps des pompiers, dont Binet était le capitaine. Il portait ce jour-là un col encore plus haut que de coutume ; et, sanglé dans sa tunique, il avait le buste si roide et immobile, que toute la partie vitale de sa personne semblait être descendue dans ses deux jambes, qui se levaient en cadence, à pas marqués, d’un seul mouvement. Comme une rivalité subsistait entre le percepteur et le colonel, l’un et l’autre, pour montrer leurs talents, faisaient à part manœuvrer leurs hommes. On voyait alternativement passer et repasser les épaulettes rouges et les plastrons noirs. Cela ne finissait pas et toujours recommençait ! Jamais il n’y avait eu pareil déploiement de pompe ! Plusieurs bourgeois, dès la veille, avaient lavé leurs maisons ; des drapeaux tricolores pendaient aux fenêtres entr’ouvertes ; tous les cabarets étaient pleins ; et, par le beau temps qu’il faisait, les bonnets empesés, les croix d’or et les fichus de couleur paraissaient plus blancs que neige, miroitaient au soleil clair, et relevaient de leur bigarrure éparpillée la sombre monotonie des redingotes et des bourgerons bleus. Les fermières des environs retiraient, en descendant de cheval, la grosse épingle qui leur serrait autour du corps leur robe retroussée de peur des taches ; et les maris, au contraire, afin de ménager leurs chapeaux, gardaient par-dessus des mouchoirs de poche, dont ils tenaient un angle entre les dents.
La foule arrivait dans la grande rue par les deux bouts du village. Il s’en dégorgeait des ruelles, des allées, des maisons, et l’on entendait de temps à autre retomber le marteau des portes, derrière les bourgeoises en gants de fil, qui sortaient pour aller voir la fête. Ce que l’on admirait surtout, c’étaient deux longs ifs couverts de lampions qui flanquaient une estrade où s’allaient tenir les autorités ; et il y avait de plus, contre les quatre colonnes de la mairie, quatre manières de gaules, portant chacune un petit étendard de toile verdâtre, enrichi d’inscriptions en lettres d’or. On lisait sur l’un : « Au Commerce » ; sur l’autre : « À l’Agriculture » ; sur le troisième : « À l’Industrie » ; et sur le quatrième : « Aux Beaux-Arts ».
Mais la jubilation qui épanouissait tous les visages paraissait assombrir madame Lefrançois, l’aubergiste. Debout sur les marches de sa cuisine, elle murmurait dans son menton :
– Quelle bêtise ! quelle bêtise avec leur baraque de toile ! Croient-ils que le préfet sera bien aise de dîner là-bas, sous une tente, comme un saltimbanque ? Ils appellent ces embarras-là, faire le bien du pays ! Ce n’était pas la peine, alors, d’aller chercher un gargotier à Neufchâtel ! Et pour qui ? pour des vachers ! des va-nu-pieds !…
L’apothicaire passa. Il portait un habit noir, un pantalon de nankin, des souliers de castor, et par extraordinaire un chapeau, – un chapeau bas de forme.
– Serviteur ! dit-il ; excusez-moi, je suis pressé.
Et comme la grosse veuve lui demanda où il allait :
– Cela vous semble drôle, n’est-ce pas ? moi qui reste toujours plus confiné dans mon laboratoire que le rat du bonhomme dans son fromage.
– Quel fromage ? fit l’aubergiste.
– Non, rien ! ce n’est rien ! reprit Homais. Je voulais vous exprimer seulement, madame Lefrançois, que je demeure d’habitude tout reclus chez moi. Aujourd’hui cependant, vu la circonstance, il faut bien que…
– Ah ! vous allez là-bas ? dit-elle avec un air de dédain.
– Oui, j’y vais, répliqua l’apothicaire étonné ; ne fais-je point partie de la commission consultative ?
La mère Lefrançois le considéra quelques minutes, et finit par répondre en souriant :
– C’est autre chose ! Mais qu’est-ce que la culture vous regarde ? vous vous y entendez donc ?
– Certainement, je m’y entends, puisque je suis pharmacien, c’est-à-dire chimiste ! et la chimie, madame Lefrançois, ayant pour objet la connaissance de l’action réciproque et moléculaire de tous les corps de la nature, il s’ensuit que l’agriculture se trouve comprise dans son domaine ! Et, en effet, composition des engrais, fermentation des liquides, analyse des gaz et influence des miasmes, qu’est-ce que tout cela, je vous le demande, si ce n’est de la chimie pure et simple ?
L’aubergiste ne répondit rien. Homais continua :
– Croyez-vous qu’il faille, pour être agronome, avoir soi-même labouré la terre ou engraissé des volailles ? Mais il faut connaître plutôt la constitution des substances dont il s’agit, les gisements géologiques, les actions atmosphériques, la qualité des terrains, des minéraux, des eaux, la densité des différents corps et leur capillarité ! que sais-je ? Et il faut posséder à fond tous ses principes d’hygiène, pour diriger, critiquer la construction des bâtiments, le régime des animaux, l’alimentation des domestiques ! il faut encore, madame Lefrançois, posséder la botanique ; pouvoir discerner les plantes, entendez-vous, quelles sont les salutaires d’avec les délétères, quelles les improductives et quelles les nutritives, s’il est bon de les arracher par-ci et de les ressemer par-là, de propager les unes, de détruire les autres ; bref, il faut se tenir au courant de la science par les brochures et papiers publics, être toujours en haleine, afin d’indiquer les améliorations…
L’aubergiste ne quittait point des yeux la porte du Café Français, et le pharmacien poursuivit :
– Plût à Dieu que nos agriculteurs fussent des chimistes, ou que du moins ils écoutassent davantage les conseils de la science ! Ainsi, moi, j’ai dernièrement écrit un fort opuscule, un mémoire de plus de soixante et douze pages, intitulé : Du cidre, de sa fabrication et de ses effets ; suivi de quelques réflexions nouvelles à ce sujet, que j’ai envoyé à la Société agronomique de Rouen ; ce qui m’a même valu l’honneur d’être reçu parmi ses membres, section d’agriculture, classe de pomologie ; eh bien, si mon ouvrage avait été livré à la publicité…
Mais l’apothicaire s’arrêta, tant madame Lefrançois paraissait préoccupée.
– Voyez-les donc ! disait-elle, on n’y comprend rien ! une gargote semblable !
Et, avec des haussements d’épaules qui tiraient sur sa poitrine les mailles de son tricot, elle montrait des deux mains le cabaret de son rival, d’où sortaient alors des chansons.
– Du reste, il n’en a pas pour longtemps, ajouta-t-elle ; avant huit jours, tout est fini.
Homais se recula de stupéfaction. Elle descendit ses trois marches, et, lui parlant à l’oreille :
– Comment ! vous ne savez pas cela ? On va le saisir cette semaine. C’est Lheureux qui le fait vendre. Il l’a assassiné de billets.
– Quelle épouvantable catastrophe ! s’écria l’apothicaire, qui avait toujours des expressions congruentes à toutes les circonstances imaginables.
L’hôtesse donc se mit à lui raconter cette histoire, qu’elle savait par Théodore, le domestique de M. Guillaumin, et, bien qu’elle exécrât Tellier, elle blâmait Lheureux. C’était un enjôleur, un rampant.
– Ah ! tenez, dit-elle, le voilà sous les halles ; il salue madame Bovary, qui a un chapeau vert. Elle est même au bras de M. Boulanger.
– Madame Bovary ! fit Homais. Je m’empresse d’aller lui offrir mes hommages. Peut-être qu’elle sera bien aise d’avoir une place dans l’enceinte, sous le péristyle.
Et, sans écouter la mère Lefrançois, qui le rappelait pour lui en conter plus long, le pharmacien s’éloigna d’un pas rapide, sourire aux lèvres et jarret tendu, distribuant de droite et de gauche quantité de salutations et emplissant beaucoup d’espace avec les grandes basques de son habit noir, qui flottaient au vent derrière lui.
Rodolphe, l’ayant aperçu de loin, avait pris un train rapide ; mais madame Bovary s’essouffla ; il se ralentit donc et lui dit en souriant, d’un ton brutal :
– C’est pour éviter ce gros homme : vous savez, l’apothicaire.
Elle lui donna un coup de coude.
– Qu’est-ce que cela signifie ? se demanda-t-il.
Et il la considéra du coin de l’œil, tout en continuant à marcher.
Son profil était si calme, que l’on n’y devinait rien. Il se détachait en pleine lumière, dans l’ovale de sa capote qui avait des rubans pâles ressemblant à des feuilles de roseau. Ses yeux aux longs cils courbes regardaient devant elle, et, quoique bien ouverts, ils semblaient un peu bridés par les pommettes, à cause du sang, qui battait doucement sous sa peau fine. Une couleur rose traversait la cloison de son nez. Elle inclinait la tête sur l’épaule, et l’on voyait entre ses lèvres le bout nacré de ses dents blanches.
– Se moque-t-elle de moi ? songeait Rodolphe.
Ce geste d’Emma pourtant n’avait été qu’un avertissement ; car M. Lheureux les accompagnait, et il leur parlait de temps à autre, comme pour entrer en conversation :
– Voici une journée superbe ! tout le monde est dehors ! les vents sont à l’est.
Et madame Bovary, non plus que Rodolphe, ne lui répondait guère, tandis qu’au moindre mouvement qu’ils faisaient, il se rapprochait en disant : « Plaît-il ? » et portait la main à son chapeau.
Quand ils furent devant la maison du maréchal, au lieu de suivre la route jusqu’à la barrière, Rodolphe, brusquement, prit un sentier, entraînant madame Bovary ; il cria :
– Bonsoir, M. Lheureux ! au plaisir !
– Comme vous l’avez congédié ! dit-elle en riant.
– Pourquoi, reprit-il, se laisser envahir par les autres ? et, puisque, aujourd’hui, j’ai le bonheur d’être avec vous…
Emma rougit. Il n’acheva point sa phrase. Alors il parla du beau temps et du plaisir de marcher sur l’herbe. Quelques marguerites étaient repoussées.
– Voici de gentilles pâquerettes, dit-il, et de quoi fournir bien des oracles à toutes les amoureuses du pays.
Il ajouta :
– Si j’en cueillais. Qu’en pensez-vous ?
– Est-ce que vous êtes amoureux ? fit-elle en toussant un peu.
– Eh ! eh ! qui sait ? répondit Rodolphe.
Le pré commençait à se remplir, et les ménagères vous heurtaient avec leurs grands parapluies, leurs paniers et leurs bambins. Souvent il fallait se déranger devant une longue file de campagnardes, servantes en bas bleus, à souliers plats, à bagues d’argent, et qui sentaient le lait, quand on passait près d’elles. Elles marchaient en se tenant par la main, et se répandaient ainsi sur toute la longueur de la prairie, depuis la ligne des trembles jusqu’à la tente du banquet. Mais c’était le moment de l’examen, et les cultivateurs, les uns après les autres, entraient dans une manière d’hippodrome que formait une longue corde portée sur des bâtons.
Les bêtes étaient là, le nez tourné vers la ficelle, et alignant confusément leurs croupes inégales. Des porcs assoupis enfonçaient en terre leur groin ; des veaux beuglaient ; des brebis bêlaient ; les vaches, un jarret replié, étalaient leur ventre sur le gazon, et, ruminant lentement, clignaient leurs paupières lourdes, sous les moucherons qui bourdonnaient autour d’elles. Des charretiers, les bras nus, retenaient par le licou des étalons cabrés, qui hennissaient à pleins naseaux du côté des juments. Elles restaient paisibles, allongeant la tête et la crinière pendante, tandis que leurs poulains se reposaient à leur ombre, ou venaient les téter quelquefois ; et, sur la longue ondulation de tous ces corps tassés, on voyait se lever au vent, comme un flot, quelque crinière blanche, ou bien saillir des cornes aiguës, et des têtes d’hommes qui couraient. À l’écart, en dehors des lices, cent pas plus loin, il y avait un grand taureau noir muselé, portant un cercle de fer à la narine, et qui ne bougeait pas plus qu’une bête de bronze. Un enfant en haillons le tenait par une corde.
Cependant, entre les deux rangées, des messieurs s’avançaient d’un pas lourd, examinant chaque animal, puis se consultaient à voix basse. L’un d’eux, qui semblait plus considérable, prenait, tout en marchant, quelques notes sur un album. C’était le président du jury : M. Derozerays de la Panville. Sitôt qu’il reconnut Rodolphe, il s’avança vivement, et lui dit en souriant d’un air aimable :
– Comment, monsieur Boulanger, vous nous abandonnez ?
Rodolphe protesta qu’il allait venir. Mais quand le président eut disparu :
– Ma foi, non, reprit-il, je n’irai pas ; votre compagnie vaut bien la sienne.
Et, tout en se moquant des comices, Rodolphe, pour circuler plus à l’aise, montrait au gendarme sa pancarte bleue, et même il s’arrêtait parfois devant quelque beau sujet, que madame Bovary n’admirait guère. Il s’en aperçut, et alors se mit à faire des plaisanteries sur les dames d’Yonville, à propos de leur toilette ; puis il s’excusa lui-même du négligé de la sienne. Elle avait cette incohérence de choses communes et recherchées, où le vulgaire, d’habitude, croit entrevoir la révélation d’une existence excentrique, les désordres du sentiment, les tyrannies de l’art, et toujours un certain mépris des conventions sociales, ce qui le séduit ou l’exaspère. Ainsi sa chemise de batiste à manchettes plissées bouffait au hasard du vent, dans l’ouverture de son gilet, qui était de coutil gris, et son pantalon à larges raies découvrait aux chevilles ses bottines de nankin, claquées de cuir verni. Elles étaient si vernies, que l’herbe s’y reflétait. Il foulait avec elles les crottins de cheval, une main dans la poche de sa veste et son chapeau de paille mis de côté.
– D’ailleurs, ajouta-t-il, quand on habite la campagne…
– Tout est peine perdue, dit Emma.
– C’est vrai ! répliqua Rodolphe. Songer que pas un seul de ces braves gens n’est capable de comprendre même la tournure d’un habit !
Alors ils parlèrent de la médiocrité provinciale, des existences qu’elle étouffait, des illusions qui s’y perdaient.
– Aussi, disait Rodolphe, je m’enfonce dans une tristesse…
– Vous ! fit-elle avec étonnement. Mais je vous croyais très gai ?
– Ah ! oui, d’apparence, parce qu’au milieu du monde je sais mettre sur mon visage un masque railleur ; et cependant que de fois, à la vue d’un cimetière, au clair de lune, je me suis demandé si je ne ferais pas mieux d’aller rejoindre ceux qui sont à dormir…
– Oh ! Et vos amis ? dit-elle. Vous n’y pensez pas.
– Mes amis ? lesquels donc ? en ai-je ? Qui s’inquiète de moi ?
Et il accompagna ces derniers mots d’une sorte de sifflement entre ses lèvres.
Mais ils furent obligés de s’écarter l’un de l’autre, à cause d’un grand écha...
Table des matières
- MADAME BOVARY
- PREMIÈRE PARTIE.
- I.
- II.
- III.
- IV.
- V.
- VI.
- VII.
- VIII.
- IX.
- DEUXIÈME PARTIE.
- I-2.
- II-2.
- III-2.
- IV-2.
- V-2.
- VI-2.
- VII-2.
- VIII-2.
- IX-2.
- X-2.
- XI-2.
- XII-2.
- XIII-2.
- XIV-2.
- XV-2.
- TROISIÈME PARTIE.
- I-3.
- II-3.
- III-3.
- IV-3.
- V-3.
- VI-3.
- VII-3.
- VIII-3.
- IX-3.
- X-3.
- XI-3.
- Page de copyright