La Divine Comédie
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La Divine Comédie

Tome III : Le Paradis

  1. 217 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La Divine Comédie

Tome III : Le Paradis

À propos de ce livre

Le troisième et dernier tome de l'épopée de Dante. Béatrice fait passer Dante au Paradis, qui est construit à l'inverse de l'Enfer (neuf cercles concentriques dirigés vers le haut). Ici on croise de nombreux saints. Chaque cercle correspond en fait à un ciel (ciel de la Lune, de Mercure, de Vénus, etc.) dans lequel sont logés les hommes sans péchés selon leur mérite. À la fin du parcours les apôtres du Christ interrogent Dante, qui répond justement à leurs questions, et passe au dixième ciel ou Empyrée. Là Béatrice le quitte et c'est saint Bernard de Clairvaux qui devient le dernier guide de Dante. Il adresse une prière à la Sainte Vierge et finalement Dante s'éteint complètement en Dieu, l'«Amour qui meut le ciel et les étoiles».

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Informations

Année
2020
ISBN de l'eBook
9782322192724
Édition
1
Sujet
Poésie

CHANT XVI

Mesquine ambition de notre pauvre sang,
si tu rends les mortels si glorieux et vains
ici-bas, sur la terre où notre amour languit,
je n’en serai jamais étonné désormais,
puisque là, dans le ciel où mauvaise envie
ne pousse pas, tu pus me rendre vain moi-même !
Mais tu n’es qu’un manteau qui bientôt reste court
et que de jour en jour il nous faut rapiécer,
car les ciseaux du temps le rognent de partout.
Par ce « vous » que dans Rome on a d’abord admis
et que ses habitants conservent moins que d’autres[i],
je repris aussitôt le fil de mon discours ;
et comme Béatrice était auprès de moi,
le sourire qu’elle eut me rappelait la toux
qui du premier faux pas avertissait Genièvre[ii].
Ainsi je commençai : « Vous êtes bien mon père,
vous rendez à ma voix une entière assurance ;
vous me relevez tant que je suis plus que moi ;
et par tant de ruisseaux se remplit d’allégresse
mon esprit, qu’en lui-même il se fait une fête
de pouvoir la souffrir sans que le cœur se brise.
Pourtant, veuillez me dire, ô mes chères prémices,
quels furent vos aïeux, et quelle fut l’année
qui de votre jeunesse a marqué le début ;
et représentez-moi le bercail de saint Jean[iii]
tel qu’il était alors ; et quels étaient les hommes
plus dignes d’y siéger aux places les plus hautes. »
Comme au souffle du vent s’avive la couleur
dans le charbon ardent, je vis cette clarté
devenir plus brillante aux mots affectueux ;
et comme elle devint plus belle à mes regards,
elle dit, d’une voix plus douce et plus suave,
mais non avec les mots que l’on sait maintenant :
« À partir de ce jour où l’ange dit Ave
jusqu’au jour où ma mère, à présent dans la gloire,
se délivra de moi, dont elle était enceinte,
cinq cent cinquante et trente est le nombre de fois
que cet astre où je suis vint auprès du Lion
pour ranimer sa flamme aux plantes de ses pieds[iv].
Mes ancêtres et moi, nous sommes nés au point
par où font leur entrée au dernier des sextiers
ceux qui courent chez vous aux jeux de tous les ans[v].
II suffit de savoir cela de mes aïeux :
car quels étaient leurs noms et d’où venait leur race,
il semble plus séant de ne pas en parler.
Tous ceux qui, dans ce temps, se trouvaient en état
de s’armer, depuis Mars jusqu’à Saint Jean-Baptiste,
des vivants d’à présent n’étaient que le cinquième[vi] ;
mais le commun du peuple, où maintenant se mêlent
les gens de Castaldo, de Campi, de Figline[vii],
était alors très pur jusqu’au moindre artisan.
Oh ! qu’il eût mieux valu n’être que les voisins
de ces gens que j’ai dit, et fixer vos confins
en deçà de Galuzze et de Trespiano[viii],
que de les accepter, souffrant la puanteur
du vilain d’Aguglion, ou de celui de Signe
dont l’œil déjà perçant promet les vols futurs[ix] !
Et si le plus pourri des états des humains
ne s’était pas montré marâtre pour César[x],
mais une mère aimant son fils avec tendresse,
tel devient Florentin et commerce et trafique,
qui n’aurait pas quitté son bouge à Semifonte,
où jadis son aïeul mendiait pour son pain[xi].
Montemurlo serait toujours aux mains des comtes[xii] ;
au doyenné d’Acone on verrait les Cerchi[xiii],
et les Buondelmonti peut-être à Valdigrieve[xiv].
Car la confusion de tous ces habitants
fut le commencement des maux de la cité,
comme de ceux du corps l’aliment superflu :
le taureau qui voit mal tombe plus pesamment
que l’agneau né sans yeux[xv] ; et souvent une épée
taille plus et fend mieux que cinq qu’on met ensemble.
Tu n’as qu’à regarder Urbisaglia, Luni
disparaître du monde, et comment derrière elles
Chiusi, Sinigaglia suivent la même route[xvi] ;
et d’entendre comment s’éteignent les familles
ne te paraîtra plus étrange et difficile,
si toute une cité peut disparaître ainsi.
Enfin, toutes vos choses conduisent à la mort,
vous y menant aussi, lorsqu’elles durent plus ;
vous ne le voyez pas, mais la vie, elle, est brève.
Comme le ciel lunaire avec son mouvement
recouvre et met à nu sans cesse les rivages,
ainsi fait la Fortune avec ceux de Florence.
On ne devrait donc pas tenir pour surprenant
ce que je te dirai des Florentins illustres
dont le temps obscurcit la réputation.
Oui, je les ai tous vus, Ughi, Catellini,
...

Table des matières

  1. La Divine Comédie
  2. CHANT I
  3. CHANT II
  4. CHANT III
  5. CHANT IV
  6. CHANT V
  7. CHANT VI
  8. CHANT VII
  9. CHANT VIII
  10. CHANT IX
  11. CHANT X
  12. CHANT XI
  13. CHANT XII
  14. CHANT XIII
  15. CHANT XIV
  16. CHANT XV
  17. CHANT XVI
  18. CHANT XVII
  19. CHANT XVIII
  20. CHANT XIX
  21. CHANT XX
  22. CHANT XXI
  23. CHANT XXII
  24. CHANT XXIII
  25. CHANT XXIV
  26. CHANT XXV
  27. CHANT XXVI
  28. CHANT XXVII
  29. CHANT XXVIII
  30. CHANT XXIX
  31. CHANT XXX
  32. CHANT XXXI
  33. CHANT XXXII
  34. CHANT XXXIII
  35. Page de copyright