Dictionnaire de la guerre civile espagnole et de ses prémices 1930-1939
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Dictionnaire de la guerre civile espagnole et de ses prémices 1930-1939

  1. 376 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Dictionnaire de la guerre civile espagnole et de ses prémices 1930-1939

À propos de ce livre

Dans une Europe démocratique en crise, la guerre d'Espagne fut tout à la fois la dernière révolution "romantique" du siècle, et un simple théâtre d'expérimentation et de confrontation pour les totalitarismes de tous bords (communisme, fascisme, nazisme).Retrouvez dans ce dictionnaire aux 250 entrées les faits, évènements et personnages qui précédèrent et marquèrent ce sanglant conflit - véritable prélude à la Seconde Guerre mondiale.

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Informations

Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782322193219
ISBN de l'eBook
9782322263202
Édition
1

C

Cabanellas (Miguel) Carthagène
1/1/1872 – Malaga 14/5/1938

Miguel Manuel Virgilio Joaquin Cabanellas Ferrer, général de l'Armée espagnole, fut un des chefs de file du soulèvement militaire qui conduisit à la guerre civile.
Type même de l'officier africaniste, il participe à la création des premières unités de Regulares, les troupes maures de l'armée espagnole. Se déclarant ouvertement républicain et franc-maçon, il est alors placé à la tête de la garnison de Saragosse par le gouvernement de Manuel Azaña.
Contre toute attente, il rejoint alors la rébellion des militaires en juillet 1936 et est nommé président de la Junte de Défense Nationale, l'embryon du premier gouvernement franquiste. Mais, opposé à la nomination de Franco comme chef suprême du camp nationaliste (il l'avait eu sous ses ordres en Afrique et en avait une opinion plus que défavorable), celui-ci l'écarte de tout pouvoir effectif en lui octroyant le poste d'Inspecteur général des armées.
Immédiatement après son décès, Franco ordonne que l'on se saisisse de tous les documents personnels du général Cabanellas, preuve que celui-ci en savait peut-être un peu trop sur son compte.

Caciquisme

Terme provenant du mot taïno 'cacique', désignant le chef d'une tribu des Caraïbes ou d'Amérique centrale.
En Espagne, c'est le nom qu'on a attribué à l'ensemble des relations politiques qui animaient les années de la Restauration des Bourbons, de 1874 à 1931 (il faut cependant noter que ce type de relation politique était encore souvent de mise pendant la Seconde République).
Le caciquisme est un concept politique dont la seule ambition était de contrôler l'électorat ; le 'cacique' - en tant que composant de l'administration centralisée et chef local de l'un des partis en place - étant un maillon essentiel de la chaîne politique. Sa mission était la manipulation électorale dans le but d'obtenir des résultats plus ou moins factices mais toujours favorables à son parti, souvent par des moyens illégaux.

Calanda

Calanda est une commune de la province de Teruel dont les anarchistes de la CNT-FAI prirent le contrôle et en firent leur « base », pendant la première année de la guerre d'Espagne.
Un grand nombre d'idées anarchistes y furent mises en pratique (notamment en matière d'auto-gestion) car, de fait, dès juillet 1936, le syndicat « héritait » de tout : des terres, des bâtiments, des machines, des véhicules et même des banques.
D'une manière générale, la culture et la production suivaient des objectifs préétablis et planifiés. Mais dans la pratique chaque groupe de huit hommes organisait son travail à sa guise tout en restant en contact avec le responsable de l'agriculture ou des magasins.
Grâce au travail collectif et en dépit du fait que 300 hommes de Calanda se battaient sur le front, il semblerait que la superficie travaillée ait augmenté, ainsi que les rendements, et ceci pour moins d'heures de travail effectuées. Comme on avait aboli la monnaie, il n'y avait pas de salaire : après avoir fait l'inventaire des ressources en viande, on attribuait un certain nombre de kilos par personne, le surplus étant destiné au front. Le cadastre et les titres de propriétés disparurent aussi et on répartissait les produits sur une base familiale. Tout était gratuit : la médecine et la pharmacie, comme les tomates et le vin, le logement, les vêtements et les loisirs.
Dans l'ancien couvent, on installa le groupe scolaire Francisco Ferrer qui disposait de dix-neuf enseignants et était fréquenté par 1 200 élèves (auparavant seuls six instituteurs s'occupaient de 450 enfants). Les femmes du groupe Mujeres Libres participèrent également activement à la collectivité. Il existait un cinéma, un groupe théâtral et la villa de Buñuel donnant sur le Guadalope, avec sa pinède, sa piscine et sa bibliothèque, fut transformée en centre de loisirs.
L'emprise du pouvoir communiste sur le gouvernement républicain et la dissolution du Conseil d'Aragon mirent fin à l'expérience, comme à celles de nombreuses autres communes libertaires à partir de juin 1937.

Calvo Sotelo (José) Tui, Pontevedra
6/5/1893 – Madrid 13/7/1936

José Calvo Sotelo était un avocat et homme politique monarchiste, ministre des Finances sous la dictature de Primo de Rivera, qui fut assassiné quatre jours avant le putsch du 17 juillet 1936.
Durant la Seconde République, les critiques constantes et le talent oratoire de Calvo Sotelo agacent au plus haut point ses adversaires politiques, en particulier Casares Quiroga, le Ministre de la Guerre. Le 16 juin 1936, il prononce aux Cortès un célèbre discours dans lequel il réclame la fin des attentats anti-cléricaux et des désordres fomentés par les militants de gauche. Il est alors publiquement menacé par la députée communiste Dolores Ibarruri qui lance à l'Assemblée : « Cet homme a parlé pour la dernière fois ».
Le 12 juillet 1936, José Del Castillo, un lieutenant de la Garde d'assaut membre du Parti socialiste, est tué par un groupe de phalangistes à Madrid. Cet assassinat répond à celui de Andres Saenz de Heredia, cousin de José Antonio Primo de Rivera, et à la blessure par balle d'un étudiant carliste par le même Del Castillo, le 14 avril. Le jour d'après, en représailles, des militants des Jeunesses Socialistes prennent d'assaut la résidence de Calvo Sotelo et l'emmènent pour le tuer, son corps étant ensuite laissé dans un cimetière. Quelques jours plus tard, son enterrement est suivi par des dizaines de milliers de personnes alors que le silence du gouvernement républicain, embarrassé, se fait pesant.
L'événement servira de prétexte aux nationalistes pour justifier le coup d'État militaire du 17 juillet... coup d'Etat en fait déjà planifié par Emilio Mola depuis des mois. Mais c'est bien la mort de Calvo Sotelo qui va persuader le général Franco, encore hésitant, à se lancer dans le soulèvement.

Campagne du Nord

Dès le déclenchement du coup d'Etat, les nationalistes avaient porté leurs efforts sur les régions du nord de l'Espagne. Ils avaient conquis rapidement la partie orientale de la Biscaye (Oviedo, Irun, San Sebastian), coupant ainsi les républicains d'un accès à la frontière française par où des armes auraient pu aisément transiter.
En mars 1937, l'échec de l'intervention italienne à Guadalajara, chef-lieu de province situé à 80 km de Madrid, incite Franco à déplacer à nouveau le théâtre des opérations militaires. Il est alors décidé de lancer une nouvelle campagne dans le nord pour conquérir le reste de la Biscaye, une région qui possède de riches ressources en minerai de fer, ainsi que les nombreuses industries autour de Bilbao. C'est à cette occasion que l'aviation du corps expéditionnaire italien et de la Légion Condor vont mener pour la première fois des bombardements de grande ampleur sur les villes basques, parmi lesquelles Guernica.
Au début des opérations, c'est le général Mola qui est chargé du commandement. Mais celui-ci meurt dans un accident d'avion, le 3 juin 1937, et est remplacé par le général Solchaga. Les nationalistes se jètent dans la bataille avec les 40 000 hommes de la 61e division de Navarre soutenus par les 60 000 volontaires des forces italiennes du général Ettore Bastico. Face à eux se trouvent les hommes du général républicain Francisco Llano de la Encomienda, à la tête d'environ 50 000 soldats et miliciens.
Les opérations – qui se terminent par l'occupation franquiste totale du nord du pays – auront compris plusieurs actions, successives ou concomitantes :
  • début des opérations en Biscaye, le 31 mars 1937 : bombardement de Durango ;
  • bombardement de Guernica, le 26 avril 1937 ;
  • bataille de Bilbao, du 11 au 19 juin 1937 : la chute de Bilbao, capitale du Guipúzcoa, provoque la perte totale et définitive de la région ;
  • bataille de Santander, du 14 août au 1er septembre 1937 : la Cantabrie est occupée ;
  • bataille d'El Mazuco, du 6 au 22 septembre 1937 : la défaite des républicains permet aux franquistes d'entrer dans les Asturies, dernier réduit républicain, et d'avancer jusqu'à Gijón ;
  • bataille de Gijón, du 10 au 21 octobre 1937 : chute de la ville et des Asturies.

Campesino (El) Malcocinado,
Badajoz 7/11/1904 – Madrid
20/10/1983

De son vrai nom Valentín González, El Campesino fut un des plus célèbres combattants républicains de la guerre civile. Son courage, sa témérité et son engagement sans concession en firent un personnage de légende, voire un véritable héros. Mais aussi - de par sa brutalité, sa personnalité rigide et son intolérance politique - une figure controversée, même dans le camp républicain.
Dès le début de la guerre civile, il combat à la tête d'une unité d'élite, le fameux 5e régiment (Quinto Regimiento) des milices populaires communistes. Il est envoyé contre les rebelles et prend d'assaut le Cuartel de la Montaña, à Madrid, événement qui contribue grandement à l'échec du putsch dans la capitale. Par la suite durant le siège de Madrid, il est chargé du secteur de la Cité universitaire, un des plus dangereux et des plus stratégiques. Il a donc une grande part dans la sauvegarde de la ville, et ceci alors que le général Miaja et le gouvernement estiment la situation désespérée.
Il est ensuite de tous les combats : on le retrouve à Somosierra, à Ségovie, à Guadalajara, en Andalousie, en Estrémadure, sur le front du Levant, en Aragon, sur l'Ebre, en Catalogne, mais aussi à Jarama, à Brunete ou encore à Belchite !
La vie de ce combattant, blessé onze fois et passé plusieurs fois pour mort, fut aussi pleine de souffrances : son père, chef d'un groupe de miliciens en Estrémadure, et sa sœur furent tous les de...

Table des matières

  1. Epigraphe
  2. Plus d'infos
  3. Sommaire
  4. Chapitre A
  5. Chapitre B
  6. Chapitre C
  7. Chapitre D
  8. Chapitre E
  9. Chapitre F
  10. Chapitre G
  11. Chapitre H
  12. Chapitre I
  13. Chapitre J
  14. Chapitre K
  15. Chapitre L
  16. Chapitre M
  17. Chapitre N
  18. Chapitre O
  19. Chapitre P
  20. Chapitre Q
  21. Chapitre R
  22. Chapitre S
  23. Chapitre T
  24. Chapitre U
  25. Chapitre V
  26. Chapitre W
  27. Chapitre Y
  28. Chapitre Z
  29. Liste des sigles et acronymes
  30. Index des entrées
  31. Bibliographie
  32. Filmographie
  33. Dédicace
  34. Du même auteur
  35. Page de copyright