Lettre à l'ange gardien de l'ile Maurice
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Lettre à l'ange gardien de l'ile Maurice

veille sur ce petit caillou dans l'ocean indien cher ange

  1. 120 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Lettre à l'ange gardien de l'ile Maurice

veille sur ce petit caillou dans l'ocean indien cher ange

À propos de ce livre

Un ange veille réussira-t-il à mener cette mission? Ce roman nous amène en balade dans un temps passé ou rien n'etait simple où la vie était semée d'embûches de cruauté de misère humaine

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Informations

Année
2019
ISBN de l'eBook
9782322189175

lettre a l'ange gardien de l'ile maurice

Lettre à l’Ange Gardien de l’Ile Maurice
Genevieve Leclercq
L'homme vêtu d'un uniforme très saillant, un habit napoléonien de marine qui lui donnait des airs de général, venait de débarquer sur l’Île de France quelques jours auparavant, le lieutenant de vaisseau Rohan Leguellec, officier sortit du rang faisait partit du régiment du général Decaen envoyé par Bonaparte pour imposer un nouveau régime politique et protéger port Louis de toutes invasions anglaise.
En cette fin d’après-midi, fasciné par le soleil couchant d'hiver qui disparaissait, il perçu un bruit de chaîne que l'on traîne qui attira son attention, montant à pieds joints sur une bite d'amarrage, il découvrit le débarquement d'hommes et de femmes de couleurs, attachés les uns aux autres arrivant de Madagascar ou d'Afrique orientale, déconcerté, il repensa à l'interdiction de la traite des esclaves qui avait été proclamée par la convention nationale en 1793, le décret prescrivait l'abolition immédiate, et pourtant huit années après des gens enchaînés descendaient d'un bateau négrier à Port-Louis,.
Récupérés sur les quais par des gardes chiourmes, qui les comptaient et les triaient par sexe et âge, et ensuite les diriger vers des masures aux toits de tôles.
Éberlué par cette vision d'hommes et de femmes enchaînés, il s'adressa a un fonctionnaire qui comme lui regardait l'arrivage troublant.
Il lui apprit que le propriétaire colons et l'assemblée coloniale de l’île de France s'étaient prononcer contre le décret de la convention nationale des qu'il avait été promulgué, ils promettaient une révolte et réclamaient sa suppression pure et simple.
Quand le premier consul Bonaparte annihila le décret de la convention en maintenant l'esclavage par la loi du 20 Mai 1802, cela ne changea rien pour les colons qui avaient de toute façon poursuivis la traite des esclaves, comme si les lois n’existaient pas pour eux, les intérêts économiques des planteurs avaient eu raison des idéaux révolutionnaires de liberté et d'égalité.
D'étoile en étoile,
De nuage en nuage,
Vois-tu les bougainvilliers sangloter,
Sur les fantômes des esclaves tombés ?
Rohan Leguellec, ce breton au regard clair, a la stature solide de six pieds et a la chevelure longue et ondulée, n'avait pas trente ans quand il fut promu au grade de lieutenant de marine, le haut commandement Amiral lui avait proposé une mission au bout du monde, qu'il avait accepté sans hésité en souvenir de son père mort au champs d'honneur en tant que premier maître sur le navire « L'orient » , ce vaisseau de guerre qui explosa à la bataille navale d'Aboukir devant l'amiral anglais Nelson en 1798, la mort héroïque de son père lui avait donné le droit de pouvoir être incorporer à l'école de marine de Saint-Malo, doué et revanchard, il gravit les échelons très rapidement, c'était les temps postérieurs à la révolution ou il n'y avait plus de droit du sang ou de lignée noble pour pouvoir accéder à des postes de commandement, après la révolution, il n'était pas rare que des généraux et maréchaux n'aient pas plus de trente-cinq ans.
Le goût de l'aventure et l'appel de la mer avaient fait la différence, et il embarqua sur « L’Achille » un vaisseau de 200 pieds de long, de 1600 tonneaux et armés de 74 canons.
Quelques heures après, curieux, il décida de rejoindre les masures ou se trouvaient les esclaves, en abordant discrètement le secteur enclavé, un soldat lui conseilla de ne pas approcher trop près, le mettant en garde contre les bêtes sauvages qui pourraient malgré leurs chaînes l'estourbir d'un seul coup de poing.
Il n'écouta pas le conseil et présuma qu'il était assez armé pour faire face aux soit disant sauvages qu'il avait vu épuisés, descendre des navires négriers, approchant des bâtisses, il fut incommodé par l'odeur pestilentielle qui régnait aux abords de ces dernières, la nuit étant tombée, il tenta de jeter un regard dans la pénombre de la première cellule et recula immédiatement, écœuré par ce qu'il avait vu et par les soufflées d'air nauséabondes, les hommes a moitiés nus attachés les uns aux autres étaient couchés, quasiment entassés a même le sol, la plupart dormaient, un jeune esclave appela, Rohan passa la tête a travers la grille et demanda ce qu'il désirait, le jeune noir aux traits fins lui demanda de l'eau, sans comprendre vraiment, il pensa qu'a l'apparence de son teint blafard, de ses lèvres gonflées et laiteuse, qu'il était en train de mourir de soif, Rohan affecté, se retourna et héla le garde qui fumait une bouffarde mal odorante, entendant le ton agité du lieutenant lui demandant des comptes, il lâcha sa pipe, et au garde a vous lui signifia qu'il n'y était pour rien, le jeune lieutenant lui somma d'aller chercher de l'eau, le soldat n'en rajoutant pas s’exécuta, le bruit des voix fit approcher un quartier maître responsable de l'escouade de garde, qui voyant qu'il avait a faire a un officier, donna des explications en affirmant qu'il n'avait aucun ordre pour s'occuper des esclaves, ils étaient là seulement pour surveiller qu'ils ne s'échappe pas et que personne ne s'approche des bâtisses pour voler la marchandise.
Rohan lui rappela que cette marchandise était des êtres humains qui étaient en train d'agoniser, qu'il était dans l'obligation sous ses ordres de les secourir.
De la haut, glorifie en criant,
La montagne du Morne brabant,
Vois-tu le paille-en queue
Marauder dans les gorges ?
Effarer par sa découverte, il appela les autres soldats et leur commanda la même chose, puis prit le seau qu'avait rapporter le soldat et voulu entrer dans la bâtisse, le quartier maître lui déconseilla, il le fit mettre au garde à vous, et ordonna d'ouvrir immédiatement, l'homme rechigna mais s’exécuta.
En entrant dans la masure, Rohan avait des hauts de cœur, l'odeur dégagée des excréments, amalgamés avec les vomissures étaient une horreur pour ses narines, quand il décela une odeur de mort flottant au-dessus des premières émanations qu'il avait perçus, il se plaça un mouchoir sur le nez, en s'approchant du jeune noir qui avait du mal a lever son bras, il était obligé de grimper sur des esclaves qui somnolaient, par précaution il avançait à petits pas, certains relevaient la tête et regardaient cet officier un seau d'eau à la main, distribuer leur future source de vie, puis d'autres seaux arrivèrent et les assoiffés se jetèrent dessus sans réfléchir, malgré l'agitation, un ne bougeait plus, Rohan s'approcha et découvrit que ce déraciné avait atteint la fin de son long voyage, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen lui revint en mémoire, cette déclaration que son père les larmes aux yeux, lui avait fait lire quand il était jeune, il revoyait les mots magnifiques qui étaient inscrit devant l'assemblée révolutionnaire de Saint-Malo,
Liberté, Égalité, Fraternité.
Il vida les récipients et commanda aux hommes du quartier maître d'aller en chercher d'autres, à chaque passage les esclaves le remerciaient d'un sourire fatigué ou d'un mot qui voulait sûrement dire merci, la plupart ne parlant que leur langue ou leur dialecte.
Accroche un cumulus plus haut,
Le firmament est ton domaine,
Réveilleras-tu le dodo ?
Héritage de son emblème.
La jeune esclave n'en pouvait plus, elle avait l'impression d'étouffer, l'humidité chaude qui régnait dans la bâtisse des femmes arrivées en cette fin d’après-midi de Madagascar, était abominable.
Les négriers arabes avaient butinés une cinquantaine d'hommes et de femmes en Somalie, dont elle et son frère jumeau, leurs maîtres contraint de repartir en Europe les avaient vendus a comme on vend des meubles pour ne pas perdre d'argent, les négriers maures conscient de la beauté de leurs nouvelles acquisitions, à qui ils ne donnaient pas plus de dix-huit ans, leurs donnaient la certitude qu'ils allaient réaliser une bonne affaire, dès qu'ils arriveraient sur l’Île de France, du coup le chef maures n'avait pas hésiter à mettre la main à la bourse.
Vêtue d'une robe en coton qui avait dû être blanche un jour, elle essayait de s'occuper de sa codétenue attachée à elle par des fers aux chevilles, la femme d'un certain âge commençait a perdre connaissance, ses lèvres gonflées par la soif étaient impressionnantes, son teint devenu terreux depuis le début de l’après-midi avait alerté la jeune esclave, la traversée depuis les cotes somalienne avait été un enfer, beaucoup n'avaient par survécus au cours du voyage jusqu'à Madagascar, sans prière coranique, la plupart étaient musulmans, sans la moindre prière coranique les négriers les avaient jetés par-dessus bord pour ne pas propager de maladie à la marchandise, au grand dam du chef maure qui voyait son capital croqués par les requins.
Après avoir récupérer à Madagascar une centaine d'esclaves, ils voguaient vers l’île de France, sur le bateau négrier ils étaient maintenant 150, dont un tiers étaient des femmes, la jeune esclave était depuis le port Berbera de Somalie séparée de son frère, les hommes se trouvaient souvent en fond de cale à l’arrière du bateau et les femmes à l'avant.
Dans l'obscurité de la case, elle entendit un remue-ménage à l'entrée, des soldats avec des seaux a la main distribuaient de l'eau, elle bénit Allah qui avait entendu ses prières, les soldats prenaient le temps de s’arrêter à chaque femme et les rafraîchissaient de leur eau bienfaitrice, elle prit le gobelet que lui tendait un officier et le porta a la bouche de sa codétenue, la femme se ravivait à chaque goulée et n’arrêtait pas de s'abreuver en tenant vigoureusement le récipient, de peur qu'on lui enlève.
L'officier attendait patiemment qu'elle en finisse et offrit un autre gobelet a la jeune somalienne, elle leva ses grands yeux noir vers l'officier et le remercia en Français.
De la haut, apprécie en chantant,
Vois-tu les pirogues colorées ?
Là où les pécheurs impatients,
Tirent leurs filets déchirés.
Rhoan était subjugué par la beauté de cette jeune femme, ses yeux noir cerclés de longs cils étaient magnifiques, l' ovale de son visage harmonieux et lisse était étonnant malgré la fatigue, ses cheveux lisses et délié encadraient un sourire timide de gratitude, il fut surprit quand elle le remercia en Français, il remarqua un morceaux de bois accroché autour de son cou ou était inscrit un mot, Malak, il lui demanda ce que ça voulait dire, elle lui répondit que toutes les esclaves portaient leur nom accroché, sa voix était douce et calme, elle le récompensa d'un beau sourire, Rohan trouva que c'était un merveilleux sourire, et sans décrocher son regard de ce visage de madone il s'accroupit à côté d'elle et sortit un mouchoir brodé a son prénom pour essuyer la sueur de son front, il s'aperçut qu'une larme coulait sur sa joue, il l'a stoppa d'un doigt avec douceur, puis se sentant observé il se releva d'un coup, et comme un pantin prit la direction de la sortie en évitant les corps allongés des femmes.
Abasourdit par le charme des yeux de l'esclave somalienne, il se retourna avant de passer la porte, à la lueur des torches des soldats, il aperçut Malak son mouchoir brodé dans la main, qui le contemplait comme s'il était un prince venu des cieux.
En rentrant à son casernement heureux d'avoir eu l'occasion de faire le bien pour aider ces pauvres déracinés, il pensa a son père lui avait toujours apprit à respecter et à aider plus faible que lui, il était sûr qu'il aurait été fier de lui, malgré ça, une chose le tracassait, il ne comprenait pas la traite des esclaves qu'il croyait révolu depuis la révolution, en France personne n'en parlait, depuis que Bonaparte avait pris le pouvoir, on ne causait plus que de ses victoires et de la renaissance de la France a l'étranger.
En marchant vers son cantonnement il revoyait la jeune esclave, bon Dieu qu'elle était jolie ! ses yeux et son sourire le hantait, il se coucha dans sa cellule d'officier, satisfait de sa première prise d'initiative de lieutenant de marines, demain il irait voir le général Decean pour avoir de plus amples informations, après tout sa mission n'était pas que de défendre l’île de France des attaques des anglais, il devait aussi s'occuper des humains qui y vivaient, et les esclaves en faisaient partis.
Le sommeil ne vint pas tout de suite, l'odeur désagréable des bâtisses subsistait dans ses sinus comme s'il elle s'y était accolée, il ferma les yeux, le visage de Malak troublait ses pensées sans cesse, il ne trouva pas ça désagréable et s'endormit.
Perche-toi dans l'azur,
Vois-tu cap Malheureux ?
lieu déchirant et pur,
Rêvant d’un instant heureux,
Rohan se leva très tôt, après avoir fait une toilette au mess des officiers, mit un nouvel uniforme, celui de la veille était imprégné des odeurs malodorantes des bâtisses aux esclaves, il marcha jusqu'à l’hôtel du gouvernement et demanda audience a son général qui le reçu.
Le capitaine général des indes Charles Decaen appréciait le lieutenant Leguellec, il était comme lui sortit du rang, le général après avoir été 2eme classe au corps des canonniers matelot de Brest, s'engagea pendant la révolution comme volontaire dans l'armée du nord, puis fit la campagne de Vendée, de batailles en batailles, de campagnes en campagnes, son impétuosité fit des miracles au sein des combats, il fut nommé adjudant-général chef de brigade et quelques temps plus tard général de brigade, en 1800 il prit Munich par un coup de main génial.
C'est au milieu de ces exploits qu'il fut nommé général de brigade, sur les conseils de ses généraux, le premier consul Bonaparte le fit capitaine-général des indes avec la mission qu'il soit le précurseur d'un retour massif des français en inde, arrivé à Pondichéry en 1802 il se heurte au gouverneur général anglais qui refuse de lui remettre les cinq comptoirs en dépit des clauses de la paix d'Amiens, plutôt que d'affronter les anglais en mer, en 1803 il revient avec ses hommes accompagné du futur préfet colonial Léger sur l’île de France, sa mission était d'organiser l'administration monétaire de l'archipel et donc de régler les différends entre la loi et les colons qui avaient depuis toujours leur propre conseil supérieur sur l’île, depuis une semaine qu'il était descendu de « l'Achille », il s'aperçut qu'il n'était pas le bienvenu.
Le capitaine-général Decaen aimait ses hommes et en particulier Rhoan Leguellec qui lui rappelait sa jeunesse et son engagement pour la France, ce matin alors qu'il avait rendez-vous avec le préfet Léger, il prit le temps de le recevoir et de l'écouter.
Rohan lui parla de sa découverte la veille sur le port d'esclaves agonisants, parqués dans des conditions déplorables, à l'intérieur de cases sordides, et de ne pas s’être remit d'avoir d'y avoir trouvé des morts, et qu'il ne serait pas étonné, malgré son intervention, qu'il y en est d'autres ce matin.
Le Capitaine-général le comprit et lui assura de son soutien moral mais que sa responsabilité sur les esclaves était nulle, les colons avaient leur code et il était prisonnier de la loi que Bonaparte avait promulguée sur l'esclavage le 20 mai 1802 abrogeant la loi du 4 février 1794 de la convention, il le prévint qu'il ne pourrait pas intervenir dans l'immédiat, mais qu'il en parlerait au nouveau préfet Léger, malgré ça il le félicita pour son intervention de la veille en espérant qu'il n'aurait pas de plaintes des marchands et des colons, l’atmosphère était déjà assez délétère comme ça depuis qu'il avait voulu mettre le nez dans leurs affaires.
Il fouilla dans la bibliothèque et en ressortit un gros livre noir, Rohan le soupesa et lu le titre, Le code noir, le général lui conseilla de lire ce livre dont les codes étaient plus que jamais en œuvres sur l’île de France, il lu...

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  1. lettre a l'ange gardien de l'ile maurice
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