L'École des femmes
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L'École des femmes

Jean-Baptiste MoliĂšre

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  1. 76 pages
  2. French
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L'École des femmes

Jean-Baptiste MoliĂšre

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À propos de ce livre

Une femme instruite peut-elle ĂȘtre vertueuse? Selon le vieil Arnolphe, l'ignorance seule permet aux femmes de rester sages et droites. Pour s'assurer une Ă©pouse docile, il Ă©lĂšve sa jeune pupille, AgnĂšs, Ă  l'Ă©cart des garçons et des choses de l'amour. Mais voilĂ  qu'elle aperçoit par la fenĂȘtre un jeune homme, Horace, qui lui fait la cour...

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Informations

Éditeur
Books on Demand
Année
2019
ISBN
9782322092468
Édition
1

Acte cinquiĂšme

ScĂšne I

Arnolphe, Alain, Georgette.

ARNOLPHE

Traütres, qu’avez-vous fait par cette violence ?

ALAIN

Nous vous avons rendu, monsieur, obéissance.

ARNOLPHE

De cette excuse en vain vous voulez vous armer ;
L’ordre Ă©tait de le battre, et non de l’assommer ;
Et c’était sur le dos, et non pas sur la tĂȘte,
Que j’avais commandĂ© qu’on fĂźt choir la tempĂȘte.
Ciel ! dans quel accident me jette ici le sort !
Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ?
Rentrez dans la maison, et gardez de rien dire
De cet ordre innocent que j’ai pu vous prescrire.

(Seul.)

Le jour s’en va paraütre, et je vais consulter
Comment dans ce malheur je me dois comporter.
HĂ©las ! que deviendrai-je ? et que dira le pĂšre,
Lorsque inopinément il saura cette affaire ?

ScĂšne II

Horace, Arnolphe.

HORACE, Ă  part.

Il faut que j’aille un peu reconnaütre qui c’est.

ARNOLPHE, se croyant seul.

Eût-on jamais prévu


(HeurtĂ© par Horace, qu’il ne reconnaĂźt pas.)

Qui va là, s’il vous plaüt ?

HORACE

C’est vous, seigneur Arnolphe ?

ARNOLPHE

Oui. Mais vous ?


HORACE

C’est Horace.
Je m’en allais chez vous vous prier d’une grñce.
Vous sortez bien matin !

ARNOLPHE

Quelle confusion !
Est-ce un enchantement, est-ce une illusion ?

HORACE

J’étais, Ă  dire vrai, dans une grande peine ;
Et je bénis du ciel la bonté souveraine
Qui fait qu’à point nommĂ© je vous rencontre ainsi.
Je viens vous avertir que tout a réussi,
Et mĂȘme beaucoup plus que je n’eusse osĂ© dire,
Et par un incident qui devait tout détruire.
Je ne sais point par oĂč l’on a pu soupçonner
Cette assignation qu’on m’avait su donner ;
Mais, Ă©tant sur le point d’atteindre Ă  la fenĂȘtre,
J’ai, contre mon espoir, vu quelques gens paraütre,
Qui, sur moi brusquement levant chacun le bras,
M’ont fait manquer le pied et tomber jusqu’en bas,
Et ma chute, aux dépens de quelque meurtrissure,
De vingt coups de bĂąton m’a sauvĂ© l’aventure.
Ces gens-lĂ , dont Ă©tait, je pense, mon jaloux,
Ont imputĂ© ma chute Ă  l’effort de leurs coups ;
Et comme la douleur, un assez long espace,
M’a fait sans remuer demeurer sur la place,
Ils ont cru tout de bon qu’ils m’avaient assommĂ©,
Et chacun d’eux s’en est aussitĂŽt alarmĂ©.
J’entendais tout leur bruit dans le profond silence :
L’un l’autre ils s’accusaient de cette violence ;
Et, sans lumiĂšre aucune, en querellant le sort,
Sont venus doucement tĂąter si j’étais mort.
Je vous laisse Ă  penser si, dans la nuit obscure,
J’ai d’un vrai trĂ©passĂ© su tenir la figure.
Ils se sont retirĂ©s avec beaucoup d’effroi ;
Et, comme je songeais Ă  me retirer, moi,
De cette feinte...

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