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L'Ăcole des femmes
Jean-Baptiste MoliĂšre
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L'Ăcole des femmes
Jean-Baptiste MoliĂšre
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Ă propos de ce livre
Une femme instruite peut-elle ĂȘtre vertueuse? Selon le vieil Arnolphe, l'ignorance seule permet aux femmes de rester sages et droites. Pour s'assurer une Ă©pouse docile, il Ă©lĂšve sa jeune pupille, AgnĂšs, Ă l'Ă©cart des garçons et des choses de l'amour. Mais voilĂ qu'elle aperçoit par la fenĂȘtre un jeune homme, Horace, qui lui fait la cour...
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Informations
Acte cinquiĂšme
ScĂšne I
Arnolphe, Alain, Georgette.
ARNOLPHE
TraĂźtres, quâavez-vous fait par cette violence ?
ALAIN
Nous vous avons rendu, monsieur, obéissance.
ARNOLPHE
De cette excuse en vain vous voulez vous armer ;
Lâordre Ă©tait de le battre, et non de lâassommer ;
Et câĂ©tait sur le dos, et non pas sur la tĂȘte,
Que jâavais commandĂ© quâon fĂźt choir la tempĂȘte.
Ciel ! dans quel accident me jette ici le sort !
Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ?
Rentrez dans la maison, et gardez de rien dire
De cet ordre innocent que jâai pu vous prescrire.
(Seul.)
Le jour sâen va paraĂźtre, et je vais consulter
Comment dans ce malheur je me dois comporter.
HĂ©las ! que deviendrai-je ? et que dira le pĂšre,
Lorsque inopinément il saura cette affaire ?
ScĂšne II
Horace, Arnolphe.
HORACE, Ă part.
Il faut que jâaille un peu reconnaĂźtre qui câest.
ARNOLPHE, se croyant seul.
EĂ»t-on jamais prĂ©vuâŠ
(HeurtĂ© par Horace, quâil ne reconnaĂźt pas.)
Qui va lĂ , sâil vous plaĂźt ?
HORACE
Câest vous, seigneur Arnolphe ?
ARNOLPHE
Oui. Mais vous ?âŠ
HORACE
Câest Horace.
Je mâen allais chez vous vous prier dâune grĂące.
Vous sortez bien matin !
ARNOLPHE
Quelle confusion !
Est-ce un enchantement, est-ce une illusion ?
HORACE
JâĂ©tais, Ă dire vrai, dans une grande peine ;
Et je bénis du ciel la bonté souveraine
Qui fait quâĂ point nommĂ© je vous rencontre ainsi.
Je viens vous avertir que tout a réussi,
Et mĂȘme beaucoup plus que je nâeusse osĂ© dire,
Et par un incident qui devait tout détruire.
Je ne sais point par oĂč lâon a pu soupçonner
Cette assignation quâon mâavait su donner ;
Mais, Ă©tant sur le point dâatteindre Ă la fenĂȘtre,
Jâai, contre mon espoir, vu quelques gens paraĂźtre,
Qui, sur moi brusquement levant chacun le bras,
Mâont fait manquer le pied et tomber jusquâen bas,
Et ma chute, aux dépens de quelque meurtrissure,
De vingt coups de bĂąton mâa sauvĂ© lâaventure.
Ces gens-lĂ , dont Ă©tait, je pense, mon jaloux,
Ont imputĂ© ma chute Ă lâeffort de leurs coups ;
Et comme la douleur, un assez long espace,
Mâa fait sans remuer demeurer sur la place,
Ils ont cru tout de bon quâils mâavaient assommĂ©,
Et chacun dâeux sâen est aussitĂŽt alarmĂ©.
Jâentendais tout leur bruit dans le profond silence :
Lâun lâautre ils sâaccusaient de cette violence ;
Et, sans lumiĂšre aucune, en querellant le sort,
Sont venus doucement tĂąter si jâĂ©tais mort.
Je vous laisse Ă penser si, dans la nuit obscure,
Jâai dâun vrai trĂ©passĂ© su tenir la figure.
Ils se sont retirĂ©s avec beaucoup dâeffroi ;
Et, comme je songeais Ă me retirer, moi,
De cette feinte...