Critiques littéraires - Tome 2
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Critiques littéraires - Tome 2

  1. 83 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Critiques littéraires - Tome 2

À propos de ce livre

Deuxième tome de mes critiques littéraires où je vous propose de découvrir ces auteurs: - Sur la monnaie et l'économie; Les conséquences économiques de la paix de Keynes- The road to serfdom d'Hayek- La nature du totalitarisme d'Hannah Arendt- Aliénation et accélération d'Hartmut Rosa- Les conséquences politiques de la paix de Bainville- Orages d'acier d'Ernst Jünger- Les partis politiques et la décentralisation; Lettre des jeux olympiques; Trois idées politiques; Si le coup de force est possible de Charles Maurras- Gorgias de Platon- L'ancien régime et la Révolution de Tocqueville - La crise du monde moderne de René Guénon

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Informations

Année
2020
ISBN de l'eBook
9782322208944

Sur la monnaie et l’économie de John Maynard Keynes ainsi qu’une réflexion sur l’Etalon-Or (1931)


John Maynard Keynes est sans doute un des économistes les plus connus, pas seulement parmi tous les économistes du XXe siècle, mais sans doute parmi tous ceux qui ont existé. Tout d’abord il a donné son nom à une doctrine, une école de pensée économique : le keynésianisme. Aujourd’hui encore nous avons ce que nous appelons des néo-keynésiens avec les plus connus comme Stiglitz ou Mundell.

Dans ce livre publié en 1931, juste après le krach boursier de 1929, pendant la crise économique qui toucha l’Angleterre, Keynes nous présente un livre dans lequel il élaborera sa théorie comme quoi l’Etat doit intervenir, car le marché est incapable de se réguler tout seul. Il attaque donc frontalement les idées libérales qui avaient cours.

On peut diviser son livre en trois parties, tout d’abord la première partie s’attarde sur les conséquences de la crise sur l’économie. Il s’intéresse à l’absence de reprise de l’activité économique, au chômage et à la commission économique de 1931 qui préconisait ce que nous appellerions une politique d’austérité budgétaire. En d’autres mots, la réduction des dépenses de l’Etat.

La deuxième partie s’attarde sur ce que Keynes préconisait dans les années 20 et ce qu’a fait la banque centrale d’Angleterre, la sortie du système d’étalon-or. Lors de la crise de 1929, la banque d’Angleterre dut en sortir puisqu’elle n’arrivait pas à garder un taux de change fixe avec le dollar.

Durant ces différents chapitres, Keynes se livre à une liste des multiples défauts dont fait preuve le système d’étalon-or. Cette sortie permis la dévaluation de la monnaie et à gagner selon Keynes un avantage pour le commerce. Il utilise aussi un chapitre à la fustigation du « laisser-faire » contre lequel il combat intellectuellement. Aujourd’hui encore nous avons des personnes qui luttent contre cette idée que le marché doit se réguler tout seul.

On peut d’ailleurs apporter de l’eau à leur moulin en partant du fait que le marché n’est pas auto-généré, c’est une construction humaine. Comme toute construction humaine, il y a pu avoir des malfaçons, des biais idéologiques qui vont finalement accentuer le manque d’efficience. En fait la structure du marché est déterminée par ce que les humains ont voulu en faire ce qui nous amène donc à explorer ces structures et à voir quels sont les biais, les contournements possibles du fonctionnement normal du marché.

Pour lui le marché doit être régulé par l’Etat. C’est pour cela que l’on associe le keynésianisme à ce que l’on nomme « le choc de demande » c’est-à-dire que l’Etat va utiliser des fonds pour faire des commandes aux entreprises et relancer l’économie.

Dans la troisième et dernière partie, Keynes nous livre sa vision pour l’avenir. A son époque, on se rend compte que la productivité augmente d’année en année, notamment grâce à l’électrification massive. Il imagine une société où de plus en plus de classes sociales seront délestées de la nécessité de travailler. Il nous faudra néanmoins selon lui contrôler notre population avec un discours quasi malthusien, éviter les guerres et la discorde civiles et nous en remettre à la science.

C’est d’ailleurs assez particulier de voir pointer une once de positivisme chez quelqu’un qui a connu la Première Guerre mondiale et a vu ce que la technologie pouvait faire quand il s’agit de destruction. C’est un livre extrêmement intéressant qui nous présente la thèse de Keynes dans un contexte de grave crise économique et la fin d’un système d’étalon-or que l’on croyait prospère et bien établi.

L’Etalon-Or :

Dans son livre sur la monnaie et l’économie où sont réunis des chapitres écrits entre la fin des années 20 et le début des années 30, le célèbre économiste John Maynard Keynes nous livre une critique de l’étalon-or qui avait cours en Grande-Bretagne jusqu’en 1931.

Tout d’abord, nous ferons une présentation de ce qu’a été l’étalon-or, ensuite nous présenterons deux points de vue divergents, celui de Keynes puis celui des économistes de l’école autrichienne qui sont de fervent défenseur de ce système.

I- Principe

L’or est un métal dont l’être humain semble friand depuis ses débuts. Quand nous retrouvons des momies en Egypte, des tombes de noble germain ou de noble celte, nous retrouvons très souvent des objets en or. C’est un métal qui nous attire du fait de sa beauté, sa capacité à être facilement travaillé, sa résistance aux affres du temps ainsi que sa relative rareté. C’est une marchandise dans lequel on peut avoir confiance pour conserver de la valeur et servir de moyen d’échange.

Ce métal avait déjà toutes ses chances pour être accepté comme monnaie universelle. Et il a été utilisé comme monnaie par énormément de peuples à travers les âges et les continents. Mais ce n’est qu’en 1871 que les Allemands et en 1873 pour les pays de l’Union latine (France, Suisse, Italie, Belgique, Grèce) décidèrent d’adopter le système d’Etalon-or.

Ce système suppose que chaque émission de monnaie, que ce soient des billets ou des pièces, soit convertible contre de l’or. Cela réduit drastiquement la capacité de création monétaire des banques centrales et donc cela réduit l’inflation. Quand on demande à Christine Lagarde, l’actuelle présidente de la Banque Centrale européenne, quels sont ses objectifs, elle nous répondra que son principal objectif est d’atteindre et de maintenir un taux d’inflation de 2 %.

Si nous étions restés à un système d’étalon-or, une inflation de 2 % aurait signifié une augmentation de la masse monétaire de 2 % tous les ans. Or, nous sommes dans un système où les banques ont des réserves fractionnaires. C’est-à-dire qu’elles ont un montant de fonds propres à conserver au cas où leurs clients voudraient retirer des liquidités, mais qu’elles peuvent prêter tout le reste.

Imaginons une banque A qui doit garder 5 % de ses fonds propres en liquidités. Ses fonds propres sont de 100 euros pour le besoin de l’exercice. Elle a donc le droit de prêter :

(100 €/5 %) = 2000 que la banque peut prêter théoriquement, mais dans la réalité, les centimes indivisibles vont réduire la quantité possible.

Ce système permet d’injecter des liquidités dans l’économie, de créer de l’inflation et donc selon les théories couramment admises de relancer l’activité économique. Or, le terme inflation a pris au cours du XXe siècle une nouvelle définition, le fait d’avoir une augmentation des prix, ce qui n’est pas forcément corrélé à une augmentation de la masse monétaire.

Il y a déjà de base un manque de définition qui fait consensus, cela pose un problème pour ensuite se comprendre. Nous prendrons comme définition de l’inflation, une définition stricte, l’augmentation de la masse monétaire qui peut donc amener à une augmentation des prix, mais pas obligatoirement.

Prenons pour exemple Microsoft. Imaginons que sur la distribution des logiciels d’édition de texte elle soit sur un marché duopolistique, c’est-à-dire qu’il y a deux entreprises qui se partagent la majorité du marché, Microsoft ainsi que l’entreprise B. Microsoft et B commercialise leurs produits à 50 € par an. Pour le besoin de l’exemple, les logiciels d’édition de texte sont les seuls produits de l’économie.

Un jour, l’entreprise B fait un dépôt de bilan. Microsoft se retrouve en monopole sur son marché et décide donc de vendre ses produits au prix de 60 € puisque les clients n’ont pas de substituts. Nous avons une augmentation des prix de 20 %, peut-on pour autant dire que la masse monétaire ait augmenté de 20 % ? Voilà pourquoi il est diff...

Table des matières

  1. Présentation de l’auteur
  2. Sur la monnaie et l’économie de John Maynard Keynes ainsi qu’une réflexion sur l’Etalon-Or (1931)
  3. Abrégé de la route de la servitude de Friedrich A. Hayek (1944)
  4. La nature du totalitarisme de Hannah Arendt (1954)
  5. Aliénation et accélération de Hartmut Rosa (2010)
  6. Les conséquences économiques de la paix de John Maynard Keynes (1919)
  7. Les conséquences politiques de la paix de Jacques Bainville (1920)
  8. Orages d’Acier d’Ernst Jünger (1920)
  9. Les partis politiques et la décentralisation de Charles Maurras (1896)
  10. Lettre des Jeux Olympiques de Charles Maurras (1896)
  11. Gorgias de Platon (Antiquité)
  12. Trois idées politiques : Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve de Charles Maurras (1898)
  13. Si le coup de force est possible de Charles Maurras (1910)
  14. L’ancien régime et la Révolution d’Alexis de Tocqueville (1856)
  15. La crise du monde moderne de René Guénon (1927)
  16. Conclusion
  17. Annexes :
  18. Page de copyright