Oeuvres complètes d'Épicure
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Oeuvres complètes d'Épicure

  1. 229 pages
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Oeuvres complètes d'Épicure

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Retrouver dans cette édition intégrale les oeuvres majeures les lettres, les maximes capitales et son testament d'Épicure.

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Informations

ÉPICURE par Diogène Laërce


Traduction Ch. Zevort

Extrait de Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité


Introduction

Diogène Laërce : Du fait que le dixième et dernier livre de ses Vies et doctrines des philosophes illustres est consacré à Épicure, certains ont voulu faire de Diogène Laërce un philosophe épicurien. On ne sait presque rien de lui. Quant à la période où il vécut, dans la mesure où ce mystérieux Diogène Laërce cite Sextus Empiricus, on a pu en déduire qu'il a dû vivre au début du IIIe siècle. C'est grâce à lui que nous possédons les œuvres d'Epicure, les lettres (à Hérodote, à Pythoclès, à Ménécée) et les Maximes capitales.

Épicure, fils de Néoclès et de Chérestrate, était Athénien, du bourg de Gargette, et appartenait, suivant Métrodore, dans le traité de la Noblesse, à la famille des Phillides. Quelques auteurs, — entre autres Héraclide, dans l'Abrégé de Sotion, — rapportent que les Athéniens ayant envoyé une colonie à Samos, Épicure y fut élevé, et qu'il ne revint à Athènes qu'à l'âge de dix-huit ans, à l'époque où Xénocrate enseignait dans l'Académie, et Aristote à Chalcis. Ils ajoutent, qu'après la mort d'Alexandre de Macédoine, lorsque Perdiccas eut expulsé les Athéniens de Samos, Épicure alla rejoindre son père à Colophon où il séjourna un certain temps et réunit quelques disciples. S'étant ensuite rendu à Athènes, sous l'archontat d'Anaxicrate, il enseigna quelque temps, confondu avec les autres philosophes, puis se sépara d'eux et fonda l'école qui a pris son nom. Nous savons par lui-même qu'il commença à philosopher à l'âge de quatorze ans. Apollodore l'épicurien dit, au premier livre de la Vie d'Épicure, qu'il s'attacha à la philosophie par suite du mépris qu'il avait conçu pour les grammairiens, ceux-ci n'ayant pu résoudre une objection sur un passage d'Hésiode relatif au chaos . Hermippus rapporte, de son côté, qu'Épicure avait commencé par enseigner la grammaire, et qu'ensuite la lecture des ouvrages de Démocrite décida sa vocation philosophique. C'est là ce qui a fait dire de lui par Timon :
De Samos est venu le dernier et le plus effronté des physiciens, un mauvais maître d'école, le plus ignorant des hommes.
Il avait pour compagnons d'étude ses trois frères : Néoclès, Chérédème et Aristobule, qu'il avait gagnés lui-même à la philosophie, ainsi que l'atteste Philodémus l'épicurien, au dixième livre du Recueil des Philosophes. Myronianus rapporte, dans les Sommaires historiques semblables, qu'un de ses esclaves, nommé Mus, était aussi associé à ses travaux.
Diotimus le stoïcien, adversaire déclaré d'Épicure, chercha à le décrier, en publiant sous son nom cinquante lettres impures, et en lui attribuant celles qui passent généralement pour être de Chrysippe. Il n'a pas été mieux traité par Posidonius le stoïcien, par Nicolaüs, par Sotion dans le douzième livra des Réfutations de Dioclès, lesquelles sont au nombre de vingt-deux ; enfin, par Denys d'Halicarnasse. Ils disent qu'il accompagnait sa mère lorsqu'elle allait de cabane en cabane faire les purifications, et que c'était lui qui lisait le formulaire ; qu'il tenait une école avec son père, et enseignait à lire à vil prix ; qu'il avait un commerce amoureux avec un de ses frères et vivait avec la courtisane Léontium ; qu'il s'était approprié les doctrines de Démocrite sur les atomes et celle d'Aristippe sur le plaisir. Ils prétendent encore qu'il n'était pas véritablement citoyen, quoique Timocrate et Hérodote, dans le traité de la Jeunesse d'Épicure, assurent le contraire. Ils lui reprochent d'avoir bassement flatté Mythrès, intendant de Lysimaque, et de l'avoir appelé, dans ses lettres, Apollon et roi ; d'avoir adressé des éloges exagérés et de misérables flatteries à Idoménée, à Hérodote et à Timocrate, parce qu'ils avaient publié ses doctrines secrètes. Ils l'accusent d'avoir écrit à Léontium des phrases de ce genre : « Grands Dieux, ma chère petite Léontium, quels transports de joie j'ai ressentis en lisant ta charmante lettre ; » à Thémista, femme de Léon te : « Je suis capable, si vous ne venez à moi, de franchir le monde, pour accourir à vos ordres, partout où vous m'appellerez, vous et Thémista ; » à un beau jeune homme nommé Pythoclès : « Immobile, j'attendrai ton aimable présence, ton divin aspect. » Théodore assure aussi, au quatrième livre du traité Contre Épicure, qu'il dit dans une lettre, à Thémista : « Il me semble que je jouis de tes embrassements ; » et qu'il écrivait de même à beaucoup d'autres prostituées, en particulier à Léontium, dont Métrodore était également épris. Il lui reproche encore de s'être exprimé ainsi, dans le traité de la Fin : « Je ne sais plus où est le bien, si l'on supprime les plaisirs du goût, les jouissances de l'amour, les sensations de l'ouïe et de la vue ; » et dans une lettre à Pythoclès : « Prends un vaisseau, et fuis au plus vite toute étude. »
Epictète l'appelle discoureur efféminé et lui prodigue mille injures. Timocrate, frère de Métrodore et déserteur de l'école d'Épicure, dit, dans l'ouvrage intitulé les Joyeux convives, qu'il vomissait deux fois le jour par suite de ses excès de table. Il prétend n'avoir pu lui-même échapper qu'avec beaucoup de peine à cette philosophie nocturne et à ces mystérieuses réunions ; Il l'accuse d'une honteuse ignorance en toutes choses, mais surtout pour ce qui concerne la conduite de la vie ; puis il continue ainsi : « Épicure était tellement épuisé par la débauche, que pendant nombre d'années il n'avait pu sortir de sa litière ; et cependant il dépensait journellement une mine pour sa table, comme il l'avoue lui-même dans une lettre à Léontium et dans celles aux philosophes de Mitylène. Il vivait, avec Métrodore, dans la compagnie d'une foule de prostituées, entre autres de Marmarium, d'Hédia, d'Hérotium, de Nicidium. Il se répète sans cesse dans les trente-sept livres sur la Nature ; il y attaque les autres philosophes, et en particulier Nausiphane, dont il dit mot pour mot : « Si jamais bouche a vomi la forfanterie sophistique et le langage trivial des esclaves, ce fut assurément celle de Nausiphane. » Il dit encore dans les Lettres sur Nausiphane : « Cela l'avait tellement exaspéré qu'il m'accablait d'injures et se vantait d'avoir été mon maître. » Épicure traitait encore Nausiphane de stupide, d'ignorant, de fourbe, de prostitué. Il appelait les disciples de Platon les flatteurs de Denys, et Platon lui-même, le doré ; Aristote, selon lui, était un prodigue qui, après avoir mangé son patrimoine, avait été réduit à se faire soldat et à vendre des drogues. Il appelait Protagoras portefaix, scribe de Démocrite, maître d'école de village. Il donnait à Héraclite le surnom de bourbeux ; à Démocrite celui de Lérocrite, ou éplucheur de riens ; à Antidore celui de Sénidore, ou chasseur aux présents ; enfin, il disait que les cyniques étaient les ennemis de la Grèce ; que les dialecticiens crevaient d'envie et que Pyrrhon était un ignare et un malappris. »
Tels sont les reproches qu'on lui adresse. Mais tous ces gens-là déraisonnent ; car une foule de témoins dignes de foi ont attesté sa bienveillance sans bornes envers tout le monde. La noblesse de son caractère a pour preuves les statues d'airain dont l'a honoré sa patrie, ses nombreux amis, que des villes entières n'auraient pu contenir, et cette foule de disciples que retenait auprès de lui le charme de sa doctrine. Un seul fait exception, Métrodoro de Stratonice, qui passa à Carnéade, sans doute parce qu'il ne pouvait supporter les vertus incomparables d'Épicure. Faut-il invoquer encore la perpétuité de son école, qui seule s'est maintenue lorsque presque toutes les autres étaient oubliées, et a produit une foule innombrable de philosophes qui se sont succédé sans interruption ? Que dire de sa piété filiale, des services qu'il rendit à ses frères, de sa douceur pour ses esclaves, attestée par son testament ? Il les associait même à ses études, en particulier Mus, le plus célèbre d'entre eux. Enfin il avait pour tout le monde une bienveillance incomparable. Rien ne saurait exprimer sa piété envers les dieux, son amour pour sa patrie. Son excessive modestie l'empêcha toujours de prendre part au maniement des affaires. Il a traversé les temps les plus difficiles de la Grèce, sans la quitter jamais, à part deux ou trois voyages qu'il fit en Ionie, auprès de ses amis. Ceux-ci au contraire accouraient de tous côtés, suivant Apollodore, pour venir vivre avec lui dans le jardin où il avait établi son école et qu'il avait acheté quatre-vingts mines. Dioclès rapporte, au troisième livre des Excursions, que leur vie était d'une sobriété et d'une simplicité excessives ; un cotyle de petit vin leur suffisait, dit-il, et, quant à l'eau, ils se contentaient de la première venue. Il ajoute qu'Épicure n'approuvait pas la communauté des biens, différent en cela de Pythagore, qui voulait que tout fût commun entre amis ; il prétendait que c'était là une preuve de défiance et qu'où la défiance commence, l'amitié cesse. On voit par ses lettres qu'il se contentait d'eau et de pain commun : « envoie-moi, dit-il, du fromage de Cythère, afin que je puisse faire grande chère, quand je le voudrai. »
Tel était l'homme qui faisait consister le souverain bien dans la volupté. Athénée fait son éloge dans l'épigramme suivante :
Mortels, vous vous soumettez aux plus rudes travaux : la soif insatiable du gain vous jette au milieu des luttes et des combats ; et cependant la nature se contente de peu de chose ; mais l'ambition n'a pas de bornes ; c'est l'illustre fils de Néoclès qui l'a dit, inspiré par les Muses ou par le trépied sacré d'Apollon.
Mais ce que j'avance sera mieux démontré encore dans la suite par ses doctrines et ses paroles.
Dioclès dit que, des philosophes anciens, ceux qu'il préférait étaient Anaxagore— qu'il combat cependant sur quelques points — et Archélaü, le maître de Socrate. On lit dans le même auteur qu'Épicure exerçait ses disciples à apprendre par cœur ses ouvrages.
Apollodore prétend, dans les Chroniques, qu'il avait eu pour maîtres Nausiphane et Praxiphane. Mais Épicure assure, dans la lettre à Eurydicus, n'avoir pas eu d'autre maître que lui-même. Il refusait, ainsi qu'Hermarchus, le titre de philosophe à Leucippe, que quelques auteurs, entre autres Apollodore, donnent pour maître à Démocrite. Démétrius de Magnésie dit qu'Épicure avait aussi reçu les leçons de Xénocrate.
Épicure emploie toujours le mot propre, et Aristophane le grammairien blâme à ce sujet la vulgarité de ses expressions. Il tenait tellement à la clarté que dans son traité de Rhétorique il ne recommande pas d'autre qualité. A la formule réjouissez-vous, il substituait dans ses lettres : agissez bien — vivez honnêtement.
Quelques-uns de ses biographes prétendent qu'il avait composé le traité intitulé Canon, d'après le Trépied de Nausiphane, dont il avait été disciple, et qu'il avait aussi suivi, à Samos, les leçons de Pamphilus le platonicien. Ils ajoutent qu'il s'adonna à la philosophie dès l'âge de douze ans, et devint chef d'école à trente-deux. Il était né, suivant les Chroniques d'Apollodore, la troisième année de la cent neuvième olympiade, sous l'archontat de Sosigène, le huit du mois Gamélion, sept ans après la mort de Platon. A l'âge de trente-deux ans, il établit son école à Mitylène, puis à Lampsaque ; après avoir enseigné cinq ans dans ces deux villes, il passa à Athènes, où il mourut âgé de soixante-douze ans, la seconde année de la cent vingt-septième olympiade, sous l'archontat de Pytharate. Il eut pour successeur le fils d'Agémarque, Hermarchus de Mitylène. On lit dans les lettres de ce dernier qu'Épicure mourut de la pierre, après quatorze jours de maladie. Suivant Hermippus il se fit mettre dans un bain chaud et demanda un peu de vin pur ; lorsqu'il l'eut bu., il recommanda à ses amis de ne point oublier ses doctrines et mourut quelques instants après. J'ai fait à ce sujet les vers suivants :
« Adieu, souvenez-vous de mes doctrines. » Telles furent les dernières paroles d'Épicure mourant a ses amis ; Il entra dans un bain chaud, prit un peu de vin pur et alla ensuite boire les eaux glacées du Styx.
Telles furent la vie et la mort de ce philosophe. Voici son testament :
Je lègue par le présent tous mes biens à Amynomaque, de Baté, fils de Philocrate, et â Timocrate de Polamos, fils de Démétrius, conformément à la donation qui est déposée dans le temple de la mère des dieux ; aux conditions suivantes :
Ils donneront le jardin et ses dépendances à Herrmarchus de Mitylène, fils d'Agémarque, à ses compagnons d'étude et à ses successeurs, pour y cultiver en commun la philosophie. Je leur recommande expressément de le conserver toujours, quoi qu'il arrive, aux philosophes héritiers de mes doctrines, pour y tenir leur école ; j'enjoins également de la manière la plus formelle aux héritiers d'Amynomaque et de Timocrate de maintenir en possession de ce jardin ceux auxquels l'auront légué les philosophes de mon école. Amynomaque et Timocrate laisseront à Hermarchus, sa vie durant, et à ses compagnons d'étude, la maison que je possède au bourg de Mélite.
Sur les revenus que je leur donne. Ils prélèveront, d'accord avec Hermarchus, ce qui sera nécessaire pour célébrer l'anniversaire des funérailles de mon père, de ma mère et de mes frères, et pour fêter chaque année, selon la coutume établie, le jour de ma naissance, le dix du mois de Gamélion. Ils veilleront également à ce que la réunion de tous les philosophes de notre école établie en l'honneur de Métrodore et de moi ait lieu le vingt de chaque mois. Enfin ils célébreront, comme je le faisais moi-même, le jour consacré à mes frères dans le mois de Posidéon, et celui consacré à Polyène dans le mois de Métagitnion.
Amynomaque et Timocrate veilleront sur Epicure, fils de Métrodore, et sur le fils de Polyène, tout le temps qu'ils demeureront avec Hermarchus et recevront ses leçons. Ils prendront soin de la fille de Métrodore, et, lorsqu'elle sera en âge, Ils la marieront à l'un des disciples d'Hermarcbus, choisi par ce dernier, pourvu toutefois qu'elle soit modeste et obéisse en tout à Hermarchus. Ils prendront chaque année, sur les revenus que je laisse, avec l'avis et du consentement d'Hermarchus, ce qui sera nécessaire pour l'entretien de ces enfants, et ils s'associeront Hermarchus dans l'administration et l'emploi de ces revenus : car il a vieilli avec mol dans la philosophie ; c'est lui que je laisse à la tête de mon école, et je désire que rien ne se fasse sans son aveu. Ils verront aussi avec lui à prélever sur mes biens une dot convenable pour la jeune fille, lorsqu'elle sera en âge d'être mariée.
Ils prendront soin de Nicanor, comme je l'ai fait moi-même ; car il est juste que ceux qui, partageant mes études, m'ont obligé de tout leur pouvoir et m'ont constamment témoigné une amitié à toute épreuve, ceux qui ont vieilli avec moi dans la philosophie, soient à l'abri du besoin autant qu'il dépend de moi.
Je donne tous mes livres à Hermarchus. Si Hermarchus venait à mourir avant que les enfants de Métrodore fussent en âge de se suffire, Je recommande à Amynomaque et à Timocrate de prendre sur les revenus que je laisse ce qui leur sera nécessaire et d'avoir soin que rien ne leur manque. Qu'ils respectent également toutes mes autres dispositions testamentaires et veillent autant que possible à leur rigoureuse exécution.
Parmi mes esclaves, j'affranchis Mus, Nicias et Lycon, le donne aussi la liberté à Phédrium.
Au moment de mourir il écrivit la lettre suivante à Idoménée :
Je t'écrivais ces mots au dernier, au plus heureux jour de ma vie. J'endurais de telles douleurs de vessie et d'entrailles que rien ne pouvait en égaler la violence. Mais je trouvais une compensation à toutes ces souffrances dans ...

Table des matières

  1. Pages de titre
  2. INTRODUCTION
  3. LETTRE À PYTHOCLÈS
  4. LETTRE À MÉNÉCÉE
  5. LETTRE À HÉRODOTE
  6. LETTRE À IDOMÉNÉE
  7. MAXIMES CAPITALES
  8. TESTAMENT
  9. ÉPICURE par Diogène Laërce
  10. ÉPICURE, SON ÉPOQUE, SA RELIGION, D’APRÈS DE RÉCENTS TRAVAUX
  11. Page de copyright