Nègre Blanc
eBook - ePub

Nègre Blanc

Collectio

  1. 422 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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À propos de ce livre

422 pages rassemblant les 5 premiers numéros de Nègre Blanc: Poésie, nouvelles et arts visuels contemporains, expérimentaux et sans détermination de classe artistique, explosifs et à vifs.

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Informations

Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782322237920
ISBN de l'eBook
9782322196678
Édition
1
Sujet
Poetry

Farah

I.
…Pauvre Farah… De toi, il ne reste que cet espace vide de ta présence mais encore plein de toi et de tes choses. Il y fotte encore une odeur de toast chaud… comme un semblant de dimanche matin ensoleillé…
Je sens les larmes qui montent, un frisson me parcourt. J’ai les yeux gros de l’envie de pleurer. Je pose ma main sur ta table, celle sur laquelle tu dessinais parfois ces androgynes squelettiques, les paupières lourdes de couleurs, les yeux pleins de mélancolie, éternels… Je pense, « Je n’aurais jamais dû t’ofrir ce livre sur Egon Schiele » et j’en ris.
J’empile ce que je sais de toi, je l’associe, je pose mon front sur une pile de bouquins t’ayant appartenu, je crie dans la salle de bain pour espérer décoller des murs un peu de tes murmures, de ces choses que tu devais te dire, le matin, devant ta petite glace.
Je théâtralise mon chagrin.
J’ai ce livre entre les mains, Ombres et Lumières sur les Mythologies perdues, il était sur ton rocking-chair. J’adore ce genre de livre. J’ai eu le temps d’en lire un bout, ça m’a donné envie d’écrire. Sais-tu que j’adore raconter des histoires ? Dans ce bouquin il y a un tas de phrases efrayantes. Des paragraphes obscurs qui parlent de tout et de rien, bourrés de métaphores. Tiens celui-là par exemple :
[…] Ainsi des Faluns était né l’homme de cristal, dont l’intérieur visible comme le sommet des montagnes renfermait une étrange vapeur triturée d’éclairs dansants, menée par des vents qui en dictaient les tourbillons. Mais voilà, avec le temps la vapeur devint grasse, maculant les parois de cristal. Bientôt il ne fut plus possible d’y voir et l’homme fgé, retourné à la roche, n’avait gardé de ses secrets que des orbites remplies de sable […]
Ça me parle, ça me parle bien plus que tous ces torchons remplis de petits sentiments indigestes que j’ai pu lire.
Je ne m’aime pas. J’aime Farah. Est-ce qu’elle m’aimait ? En était-elle seulement capable ?
Il y a du bruit dans la cage d’escalier.
Il y a du bruit dans la cage d’escalier.
Je me précipite à la porte, je m’y colle de tout mon long, déverse mon regard dans le judas. Mon cœur ne palpite plus, il vibre. Ma bouche est sèche, je n’ai rien mangé depuis hier.
J’ai un couteau dans la poche.
Dans le petit cercle j’aperçois deux types plein de cambouis qui descendent l’escalier. La voisine sur son palier leur dit bonjour. Encore une vieille folle.
Elle me regarde.
Elle a tourné ses yeux vers moi, à travers la putain de porte, comment a-t-elle fait ? Je retiens ma respiration, comme à l’école quand je ne voulais pas que le prof de math me fasse passer au tableau.
Elle me regarde.
Je me laisse glisser le long de la porte, doucement.
Elle me regarde.
Il ne faudrait pas non plus qu’elle m’entende. Il ne faut surtout pas qu’elle panique. Je reste assis contre la porte. Aujourd’hui encore, la lumière est telle dans cet appartement, que je fnis par faire éclater en sanglots. J’ouvre grand la bouche, je plisse fort mes yeux. Mon nez est envahi par la morve et ma bouche est comme remplie de glu. J’étoufe un râle de désespoir. Faudrait pas qu’elle m’entende la vieille carne. J’étale mes larmes sur mon visage et me lève. Je cale mon œil rougit dans le judas. Elle n’est plus là.
J’aime bien cet immeuble. L’appartement est au cinquième étage et la cuisine a une vue plongeante sur une cour exiguë qui croule sous les chaussettes et les torchons qui ont été pris dans le vent sur les cordes à linge. En face on peut voir la cuisine de la voisine. J’imagine Farah papoter de fenêtre à fenêtre dans la ligne directe des éviers, en faisant la vaisselle en même temps que la vieille. Le vent qui s’engoufre dans la pièce lui faisant doucement frémir ses cheveux…
La vieille est dans sa cuisine et elle me fxe. Je sursaute. On reste tous les deux à se regarder avec étonnement, prêts à déguerpir s’il le faut, comme deux chats qui se croisent sur un toit de tuiles. Je la salue d’un geste sec et maladroit. En retour, elle me dévisage.
J’ai un couteau dans la poche.
Ce n’est pas que j’aie envie de m’en servir, mais elle commence à m’inquiéter. Va savoir ce qu’il peut passer comme idioties dans le crâne d’une vieille. Je vais aller la voir moi, je vais prendre les devants et je lui dirai : Bonjour ! Je suis monsieur un tel, ami-amant-frère-cousin-avocat de mademoiselle Kannila, oui, drôle de mélange ces noms, hein ? Oui, bien sur ma petite dame !
J’irai lui dire tout ça et je serai à l’aise, pour qu’elle pense à autre chose que sa méfance, qu’elle se dise simplement que je suis une curieuse personne. Il faut en arriver là avec les gens, il faut prendre les devants si on veut s’en débarrasser, leur raconter tout et n’importe quoi pour bien les endormir. À un moment la personne en face de vous lâche l’afaire et petit à petit se fait à l’idée que vous êtes un crétin inofensif, et c’est à moment qu’il faut attaquer.
II.
Je suis dans l’appartement de la vieille, une certaine madame Schnitzer, je l’ai lu sur sa sonnette. J’ai d’ailleurs dû sonner deux fois avant qu’elle ne daigne m’ouvrir. Comme tous les vieux elle doit être sourde comme un pot. J’ai attendu un petit moment, j’ai entendu des bruits de pas traînant dans des pantoufes bien larges.
La vieille m’a ouvert la porte et ne m’a pas reconnu. J’aurais dû laisser les choses là et dire que je m’étais trompé, mais ça sentait bon le gâteau chaud et le café.
J’ai donc menti :
Monsieur Bergstein, Wallace, avocat et ami proche de mademoiselle Kannila. Elle aurait été victime de harcèlements de la part de son ex petit-ami et m’aurait envoyé dans son appartement en éclaireur au cas où le psychopathe roderait encore dans les parages. « Avez-vous lu les faits divers récents madame ? On n’est jamais trop prudents ! » lui avais-je dit, avec toute l’afectation d’un homme inquiet pour sa patrie. Schnitzer opina du chef et se confondit en oh là là typiques des gens fatigués qui ne savent même plus de quoi on parle, sur quoi elle m’invita à venir discuter de tout ça à l’intérieur.
Alors que je suis assis dans un fauteuil confortable, les mains croisées sur le ventre, je réalise que je suis extrêmement fatigué. La nuit dernière a été terriblement courte et agitée.
Autour de moi, les nombreuses babioles semblent de la moisissure sortie d’un bois pourri. Il y a quelques photos de famille. L’appartement n’est pas très lumineux et le peu de soleil qui entre est fltré par des rideaux bleus azur que je n’aime pas. J’imagine le reste de la pièce parce que j’ai les yeux fermés et que je divague dans ma somnolence. J’entends une porte qui s’ouvre au loin, des craquements, peut-être même de la musique à fond dans des écouteurs. Encore des pantoufes ? Dans la cuisine j’entends tinter de la vaisselle. L’air frémit. Je sombre.
« Alors monsieur Bergstein, vous l’aimez avec du sucre votre café ? », Je sursaute comme un petit chien et bondit du fauteuil, je ne crois pas que la vieille ait remarqué quoi que ce soit. Je raccommode mon pantalon, mes cheveux et refuse le sucre. Il y a une grosse part de gâteau dans une soucoupe et même plus précisément trois parts, dans trois soucoupes diférentes. J’écarquille les yeux et regarde la vieille. Elle est tellement sénile qu’elle ne sait plus compter ! Il y a pourtant ce bourdonnement constant et insupportable qui semble provenir d’une paire d’écouteurs. Quelque chose ne va pas, il doit y avoir quelqu’un derrière moi.
« Je vous présente ma petite-flle. Elle s’appelle Clara. Vous vous rendez compte qu’elle passe tout son temps à écouter de la musique ? Les jeunes aujourd’hui ils n’ont pas peur des conséquences, c’est moi qui vous le dit ! ». Je me retourne et je vois plantée derrière moi une jeune femme, la vingtaine et jolie comme tout, qui me dévisage avec un air sérieux de mannequin professionnel. Est-ce qu’elle m’a vu dormir ? Depuis combien de temps est-ce qu’elle est là ? Je suis confus et dans ma précipitation je lui tends la main. « Salut moi c’est Wally. Ça va ? » et tout de suite après ça, gêné, je balbutie des onomatopées. Ce qui semble totalement en inadéquation avec celui que je prétends être. Je la sens perplexe. Elle retire ses écouteurs qui dégueulent un bruit terrible et me serre la main comme si c’était un torchon. Elle s’assoit sur mon fauteuil et attrape une part de gâteau qu’elle entame brutalement. Je pense à Jupiter qui dévore son fls. Sur le coup j’ai des difcultés à me souvenir de pourquoi est-ce que je suis là, ensuite je remarque que je suis le seul debout.
La Schnitzer est assise sur une chaise qui lui semble prédestinée, puisqu’elle m’a l’air tout aussi grinçante et décrépie, et je remarque que la vieille me foudroie du regard avec sa tasse de café entre les mains. C’est à ce moment-là que je réalise qu’elle n’est pas si gâteuse que ça. Pendant ce qui me semble une éternité, je me sens incapable de proférer la moindre parole, d’autant plus que la musique de la môme me tape sur les nerfs. Je vois la grand-mère soudain sur le point d’ouvrir sa grande gueule, mais, fdèle à moi-même, je l’interromps et me décide à prendre les devants. Je déborde subitement d’énergie alors, dans un langage élaboré et plein de bon sens, je lui explique pourquoi est-ce que je suis là.
Ainsi, j’étale et fait feurir mes points de vue sur le civisme et l’importance de l’amour et de la compassion dans notre société, et, après une longue tirade je fnis sur quelque chose comme « Le monde est une lumière qu’il faut apprendre à fxer sans être aveuglé ». Entre temps la petite Clara a revissé son gadget dans ses oreilles. J’ai moi-même du mal à m’écouter, la vieille quant à elle n’a pas bronché.
« Votre alambiquisme ne cache en aucun cas ce que vous êtes réellement, M. Bergstein. Moi, tout ce que je vois ici, c’est le voisin de l’immeuble en face. Je ne vous ai jamais vu avec Mme Kannila. Vous comprenez ce que je veux dire ? »
J’attrape ma part de gâteau que j’enfourne dans ma bouche en poussant avec mes doigts, le regard rivé sur les yeux de cette fouine pernicieuse de Schnitzer. Je n’ai rien à dire à part peut-être qu’alambiquisme n’est pas un mot du dictionnaire, qu’elle voulait peut-être dire « votre sophistication » ou « votre phrasé complexe » je ne sais pas. Je pense à Farah. Ma salive s’épaissit, le sel me monte aux yeux. Je mâchonne avec force bruit et c’est à ce moment-là que Clara se lève comme une furie. Elle hurle après moi comme si j’étais un chien, parce que s’il y a bien quelque chose qu’elle déteste par-dessus tout, c’est les gens qui font du bruit en mangeant. Ça a vraiment l’air de lui tenir à cœur parce qu’elle s’attarde avec insistance sur tous les types de bruits écœurants, conséquences de cette répugnante manie. Je suis totalement décontenancé, d’autant plus qu’elle écoute toujours sa musique à fond. Aurais-je eu la malchance de mastiquer pendant un interlude ?
Clara est hors d’elle. De mon côté, je n’avais pas remarqué son mini-short et constate qu’elle a vraiment des jambes superbes. Musclées même. Je peux le voir à la tension de ses cuisses lorsqu’elle passe à côté de moi à grandes enjambées pour aller faire sa vie dans sa chambre. Je reste seul avec la vieille qui me dit : « Je ne veux plus vous voir ici tant que Mme Kannila ne sera pas rentrée. À ce moment-là, je parlerai avec elle. S’il s’avère que vous n’aviez rien à faire dans cet appartement, j’appellerais la police. Avalez donc votre gâteau et sortez d’ici s’il vous plaît. »
Je déglutis, m’avance vers elle et me retiens de la gifer. Je pose ma soucoupe sur la petite table en verre. La céramique claque à son contact. Je dois être tout rouge ou quelque chose comme ça parce que la Schnitzer a, pendant une fraction de seconde, eut l’air très surpris. Je sens un liquide chaud qui me coule du nez. Je saigne, et de plus en plus. La vieille se lève en un éclair et fonce vers la cuisine, je suppose qu’elle ne veut pas que j’asperge ses broderies à la con. Je ne le prends pas en compte, et au lieu de ça, je me mouche à la russe au-dessus de la moquette. Je m’en fous plein les mains et quand la vieille revient en me tendant un torchon, je la vois qu’elle tourne de l’œil à la vue de tant d’hémoglobine. Elle tombe. Je ne sais pas si elle s’est cognée. Elle est là par terre avec son torchon et moi debout avec du sang jusque dans les chaussettes, et la première chose qui me passe par la tête c’est de m’approcher de son corps inerte et de lui étaler sur le visage tout le sang que j’ai sur les mains. C’est assez contemporain.
Je la regarde cette pauvre chose en fn de vie, gisant là comme une simple bête, elle a le visage fn et les cheveux si blancs qu’ils en sont presque transparents. J’ai un pincement au cœur, sûrement était-elle une très belle femme. Ce n’est plus ce qui compte désormais. Je soupire, quand même un peu triste de ce que me réserve la vieillesse et puis je l’enjambe pour aller me rincer le visage dans la cuisine. L’évier est dans la ligne directe de celui de Farah. Si elle me voyait maintenant elle comprendrait combien je suis désolé. J’enfouis ma tête dans le creux de mes mains mouillées, plusieurs fois, jusqu’à sentir la fraîcheur de l’eau jusque sous ma peau. J’expire, j’inspire, j’expire. Longue...

Table des matières

  1. Indication
  2. Sommaire
  3. AVANT-PROPOS
  4. Aleph (Le temps suspendu)
  5. BLANC-NOIR
  6. Les Poissons
  7. Promenade
  8. D’un silence on fait la nuit
  9. L’immonde Bébé Vert
  10. Derniers rayons
  11. Désagrégations
  12. Froid
  13. Rue de Metz
  14. Compte-rendu de réunion
  15. Épiphanie haute-défnition
  16. Septembre, enfn
  17. </D2PLUM2>
  18. Mondes
  19. Repeindre son crâne de l’intérieur
  20. Tête d’or
  21. Branféré
  22. Chanson du Pyrauste
  23. Changement de propriétaire
  24. Un vendredi matin de trois soleils
  25. Solaris
  26. Portrait de l’artiste en jeune ombre
  27. Je suis né comme toi
  28. Le poème vide
  29. Monstre
  30. Le livre du soir et du matin
  31. Giboulée
  32. Visions
  33. Marée basse
  34. SMACK !
  35. Une nymphe nue contre le ciel
  36. Vertiges de bravoure
  37. Allen Ginsberg
  38. Lettres
  39. Les cendres, le sable et l’écume
  40. Nomade-Involontaire
  41. Atalaia – Le village de mon père
  42. Nouvelles chansons du Pyrauste
  43. Retro-Futur
  44. Le Mur de la Peste
  45. Poemas
  46. Reliqua lacrimae En quête d’absolu
  47. Alvaro
  48. Via Dolorosa
  49. Embriagas Entomoïdes
  50. Le Diable et la Prune
  51. Le rêve étalon
  52. Fracas
  53. Broyez-nous !
  54. D’ici la prochaine aube
  55. Canopée
  56. Fragments
  57. 29
  58. Patiences
  59. Le cerveau mécanique
  60. Murs de sable
  61. Encre et lumières
  62. La mécanique du son
  63. Jardin d’éternité
  64. Vous ne croirez jamais ce qui est sorti de son pantalon
  65. Le projet 0º
  66. Les cris sont thèmes et les cœurs de plomb
  67. Mélopées
  68. Visions
  69. La peau des flles n’a pas le goût du sucre
  70. FIGER LES FANTÔMES
  71. Automatismes
  72. Machine Vive
  73. Farah
  74. Index
  75. Contact
  76. Page de copyright