Essai sur les femmes
Leur destinĂ©e, Le mariage- un piĂšge et une servitude, BeautĂ© passagĂšre, La dame en Occident, L'honneur des femmesâŠ
Arthur Schopenhauer, Auguste Dietrich
- 14 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
Essai sur les femmes
Leur destinĂ©e, Le mariage- un piĂšge et une servitude, BeautĂ© passagĂšre, La dame en Occident, L'honneur des femmesâŠ
Arthur Schopenhauer, Auguste Dietrich
Ă propos de ce livre
Essai sur les femmes est un texte publiĂ© par Arthur Schopenhauer en 1851 (en Allemand, Ăber die Weiber). Il s'agit de considĂ©rations reprĂ©sentatives de l'opinion commune Ă cette Ă©poque mais qui ne doivent pas ĂȘtre interprĂ©tĂ©es selon les critĂšres contemporains.Extrait: " Leur destinĂ©e: Elles vivent plus que l'homme dans le prĂ©sent, elles sont plus portĂ©es vers la pitiĂ© que vers la justice; le mensonge est la dĂ©fense naturelle de leur faiblesse. Les passions des femmes servent les intĂ©rĂȘts de l'espĂšce. Leur rivalitĂ© vient de leur vocation unique. Au fond ce sexe laid n'a pas le sentiment du beau... "Arthur Schopenhauer (1788-1860) est un philosophe allemand, il se rĂ©fĂšre Ă Platon, se place en unique hĂ©ritier lĂ©gitime de Kant, et se dĂ©marque surtout ouvertement des post-kantiens de son Ă©poque; en effet, dĂšs que l'occasion se prĂ©sente, il critique fĂ©rocement non seulement les personnalitĂ©s - de façon souvent " comique " par l'outrance de ses imprĂ©cations et de ses " insultes " - mais aussi et surtout les idĂ©es de Fichte, Hegel et Schelling, philosophes qu'il exclut non seulement de la filiation de la philosophie kantienne en arguant de leur incomprĂ©hension de celle-ci mais aussi, parfois, purement et simplement, de la philosophie.
Foire aux questions
Informations
⊠Le seul aspect de la femme rĂ©vĂšle quâelle nâest destinĂ©e ni aux grands travaux de lâintelligence, ni aux grands travaux matĂ©riels. Elle paie sa dette Ă la vie non par lâaction mais par la souffrance, les douleurs de lâenfantement, les soins inquiets de lâenfance; elle doit obĂ©ir Ă lâhomme, ĂȘtre une compagne patiente qui le rassĂ©rĂšne. Elle nâest faite ni pour les grands efforts, ni pour les peines ou les plaisirs excessifs; sa vie peut sâĂ©couler plus silencieuse, plus insignifiante et plus douce que celle de lâhomme, sans quâelle soit, par nature, ni meilleure ni pire.