- 252 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
ode lai sonnets marotiques théâtre d'objets style japonais
Foire aux questions
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Informations
petit théâtre
japonais
Objet : Théâtre des objets
Le hibou, le peigne, le rouleau de massage, le cache trou,
Le ticket de la Française des Jeux, le ruban attrape-mites, la boîte de pastilles Vichy, le bus miniature, le faux billet, l’aimant, l’enveloppe de dons, la cloche du Père Noël le rond de caddie, vont se suivre dans ce jeu de Kim animé.
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Le Hibou :
— Pour le hibou. Hib Hib Hourra !
C’est juste pour le réveiller.
L’oiseau nocturne ne bouge pas. On lui a coupé les ailes. Pauvre bête empaillée.
La dame de maison est près de sa cuisinière, elle a mis de l’eau dans une casserole. Elle s’écrie :
— Mon Dieu faites bouillir mon eau !
Dieu lui répond :
— Ouvre le bouton de feu et attends !
Quelques instants passent et quelques bulles d’air apparaissent ; elle dit :
— Chouette l’eau y bout !
Dieu affirme personnellement sa satisfaction et stipule :
— Eteins le feu, malheureuse tu vas te brûler avec l’eau chaude, car y Bou .
— Diable, je n’ai pas de corne comme le caribou, mon hibou ulule comme une cocotte ; minute, j’éteins le feu !
Dieu dit :
— Je ne suis pas tabou, mais ton hibou dans ta cuisine est trop chouette, il ne m’effraie pas, il est beau comme le Dieu Ra pace !
— J’habite à Plaisir au Valibout !
Elle rajoute :
— Mon boubou est en bambou lorsque je suis debout et que je lis mon marabout, l’embout de la casserole à la main !
— HiB Hib Hourra, excusez-moi je me suis enrhumé!
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Le peigne :
Il a du cran le peigne ; il en a même plusieurs, ils ne se touchent pas. Ce n’est pas le cas de ma voiture qui a reçu une beigne ; il lisse ma perruque de tous les épis de ma chevelure sans teigne. Mon règne commence, Mon Dieu, daigne que tu ne geignes pas devant ce pou, ce tique, mes cheveux blancs sans mélanine.
L’Homme dans la salle de bains :
— Il faut boire du Champony plutôt que du shampoing. Champion le peigne qui frotte la peau du crâne et abat tous les épis en respectant le cran sur le côté de ma chevelure. Le peigne fait son office, il est canon. Il communie avec ce crâne si rond, lui, peigne droit aux dents parallèles parfois manquantes certes, toutes sorties de chez le dentiste.
Le peigne devant un chauve :
— J’en ai la frousse, le chômage ça fait peur même pour un peigne.
Il rajoute :
— Mais quelle délice de coiffer une jeunette qui a des cheveux jusqu’aux reins ! .
— L’ éternité n’est rien à côté de ça, je ne suis jamais seul avec un fer à friser ou des ciseaux, pour une coupe.
Il dit :
— Il y a loin de la coupe aux lèvres ; je dévoile des secrets par massage du cuir chevelu.
— Sur le front une mèche se mérite, plutôt qu’une ride et j’ enrichis mon possesseur en divulguant des secrets.
Sur ce fait il entonne cette phrase :
— Maintenant, avoue et vend la mèche !
Toute jeune, Shirley Temple était déjà ravissante, là où l’hypothétique cheveu ne prend racine, le peigne caresse la tempe, sans poil, ce qui est absurde.
Le peigne se redressant dans son étui veut dire :
— Allez ! Montre ta tignasse de Loyola.
Sous l’eau du robinet le peigne se baigne ; dans un sac il s’ oublie ; on l’y ressort surtout quand on n’a rien à faire d’autre.
On le retrouve par terre, moribond, complètement rempli de poils ; celui qui le reprend devra lui ôter le superflu d’un geste des doigts, délaissant l’ amoindrissement de la chevelure de son prédécesseur.
Quelques crans en moins, le peigne devient palmer, un serre-tête ou un double-décimètre. Il n’aura pas vocation non plus d’être un appareil photo malgré les pellicules du coiffé.
— Si je tire les cheveux en quatre, néanmoins mon meilleur ami est le sèche-cheveux après la brosse lente qui épouse mon crâne orné d’épis.
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Le rouleau de massage.
Le souffrant :
— Ah ! Ce rouleau de massage que je tiens dans la main ! .
— Que vais-je en faire alors que je souffre partout dans mon corps ?
— Commençons par la tête, la nuque, les épaules c’est plus fort !
— Roulons les épaules, pas dans la farine, au passage roulons sur la nuque, hum ! Ça fait du bien d’être sage, tel est mon message ; maintenant je bois un soda ; zut il abime l’émail de mes dents, tel dans mon deuxième message, un email, roulons! .
— Mon cerveau me recommande de rouler sur la colonne, pas de pisser sur la commode, là où ça fait mal.
— Merci, Seigneur ! Ça chauffe là où ça fait mal.
Le rouleau s’écrie :
— Ça roule, maboule, t’es pas Maboul.
Le souffrant :
Y a un passage entre deux, allez ! Vas-y !
Le rouleau :
— Là où y a des poils ? Tu as besoin d’un bon rasage !
Le souffrant :
— Aie ! Maintenant tu roules sur mon bleu, pas celui que j’ai repassé hier, ça me donne le blues et du stress, mais celui que m’a donné le fer à repasser en tombant !
— C’est plutôt une détente réflexe que j’ attends.
Le rouleau est descendu vers les genoux :
— Sur les genoux, je suis sur les genoux ! Le Seigneur est avec moi, et moi le rouleau je passe et repasse.
— Sur tes genoux je construirai une Eglise ; fer qui roule n’ amasse pas mousse ! .
Le souffrant s’ étonne :
— Mes poils sur la jambe sont en érection et mes fesses à confesse ; il n’y a rien au nombril seulement un trou.
Le rouleau s’ exclame :
— Ton point G tu peux le garder pour toi !
Le souffrant :
— Tu penses sans doute que nombril et le point G c’est la même chose ? G comme gravitation ? N comme nombril ?
— Là où y a GN il n’y a pas de plaisir !
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Le cache-trou.
— Où je vais me poser, moi la belle fleur emblème de ma boîte à outils ?
Le bricoleur :
— Ici ou là, un portrait est tombé à terre, j’ai retiré le clou, maintenant y a un trou !
Le bouche trou :
— C’est pas si facile, il faut que le trou soit à la bonne dimension pour me poser sur le mur !
Le bricoleur étonné s’ exclame :
— T’ es marteau ! Un trou c’est un trou pas la peine d’avoir du mortier pour un si petit trou !
Le cache trou :
— D’accord j’y vole mais je te préviens si ça ne tient pas...
Le bricoleur :
— J’ai fait déjà beaucoup d’entretien avec ma boîte à outils, tu sais nul n’est indispensable !
Le cache trou :
— Je n’ai jamais vu un trou aussi profond, j’ai le vertige, moi c’est ma fonction je reste à la surface, je suis juste pour la Déco, OK ?
Le bricoleur enrage :
— De toute façon le voisin n’a pas de trou à cet endroit, à cette place. C’est mon trou, j’ai fait mon trou avant que le portrait de mon ancêtre ne tombe, et j’ai ôté le clou, maintenant je tiens à ce qu’on respecte ma volonté : chaque chose à sa place, une place pour chaque chose, toi c’est sur le mur ta place !
Le cache-trou moralisateur :
— Sans colle ça ne tiendra pas, il en faut pour boucher le trou avant de m’appliquer, je suis si petit, si ténu, tu sais ; même si un trou ne me fait pas peur, ici ou là quelle importance ; et tu préfères m’avoir sous tes yeux plutôt qu’une crevasse dans ton mur, alors d’accord !
Le bricoleur confus :
— Oui, je me sentirai moins seul en te voyant. Que mon trou soit beau, j’ai pas la trouille (sic), j’ ai confiance en toi ! Tu fais le même effet qu’un verre de cidre bouché !
Le cache trou conclut :
Maintenant regarde comme le mur est beau, je me suis posé comme une abeille en quête de nectar sur une fleur, je ne suis pas plus gros qu’une mouche. Je me sens utile à cet habitant de Rotrou (dans les Yvelines) qui siège rue de la Mare de Troux à Guyancourt... Est-ce que les habitants du Trou aux Chats, Ducos en Martinique, m’ écoutent ?
Il rajoute enfin :
Oups ! Je suis devenu un cache misère, comme celui qui recouvrait le sexe d’Eve la première femme sans prédécesseur, en l’ occurrence cette feuille de vigne en absence de nombril triomphant !
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Le ticket de la française des jeux.
On n’hérite pas de la Chance, mais de quel mérite parle-t-on ? La chance est une probabilité de gains. Par le seul examen de son eczéma des traces peuvent rester, là pas de chance, alors que casser la croute et se soigner, c’est sûr ça coûte, et ne rapporte pas gros !
Bon, le ticket impatient :
— Vas-tu me gratter ?
Le joueur :
— Voilà, voilà ! Je ne suis pas pressé, si je gratte un abricot, je gagne une amande, seulement si je perds je me gratte le fion du cul ! Et si je gagne j’ai de quoi rembourser mon amende au Trésor !
Le ticket :
— Je connais un joueur qui a gagné des pesettes. Au-delà de 200 euros il faut aller à la Française des Jeux, tu te déplaces assez loin à tes risques et périls, tu prends une bonne assurance et tu vas à ma maison retirer ton butin, avec fierté car ça n’arrive qu’ aux autres et si rarement...
Le joueur interloqué :
— La crise est passée par là, depuis 2008 chacun se débrouille comme il peut pour augmenter son pouvoir d’achat. Tu es le moyen, mais Dieu ne jouant pas aux dés, il me donnerait l’occasion d’avoir le gros lot, à coup sûr : ça m’ arrivera un jour, quand je ne m’ y attendrais pas !
Le ticket surpris :
— Tu joues à la consolante... Ici si tu me grattes, tu verras si tu perds ou si tu gagnes, millionnaire en vingt secondes, c’est un bon rapport, en sachant que le temps c’est de l’ argent, tu ne crieras pas si tu perds car le silence est d’or.
Le joueur commente :
— Pour gagner, il faut qu’il y ait beaucoup de perdants, pour mo...
Table des matières
- Sommaire
- Pennac
- Vivons pour prier
- Les moulins de mon cœur
- Poésie de la Saint Valentin
- Vive le vent
- Lettre à une amie
- Voici une petite poésie
- L'écrivain et sa muse
- Prière à mon père
- Prière à notre Dame
- La marche de saint joseph
- Requête à Dieu
- Un p'tit vers
- Un bananier sur le sol islandais
- Oh vanina
- Essai de poésie
- Là
- Un peu de sagesse en est-ce?
- Les nuages
- Une bonne bière
- Rimes en âme
- Embouteillages
- Vas y tout doux
- Un aprem chez Glawdys et Sté
- A l'occasion
- Claude écrit une ode
- Une petite poésie pour Zézette
- Un israélite
- Poésie du matin
- Encore une poésie
- Rimes en age
- Famille
- Respire le vent
- Du passé
- Faux témoignage
- Un jour le soleil
- La panne
- Ca va?
- Délice
- Sonnet marotique
- Sonnet français
- Royaume
- Ministre de l'économie
- But de la vie
- Militaire
- Rencontre
- Paris
- Mariage
- Canicule
- Poète
- Punition
- Ego du passé
- Vélo
- Salade de fruits
- Rumeur
- Amour interdite
- Amours sauvages
- L'argent
- Entre la vie et la mort
- Pensées
- Lamentations
- Cigarillo
- Un ami
- Les péchés
- Parousie
- Sabine(gentil) kiki (hargneux)
- Les dix commandements
- La lumière
- Ballade homophone
- Gens heureux
- Le mariage
- Le souffleur de feuilles
- Noir et blanc
- Rondeau ancien
- Rondeau nouveau
- Rondeau actuel
- L'homme et son chien
- Une fille
- Virelai
- Chant royal
- Une pièce de théâtre d'objets
- Page de copyright