Les origines du rituel dans l'Église et dans la Maçonnerie
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Les origines du rituel dans l'Église et dans la Maçonnerie

interpréter et comprendre les secrets cachés des loges et des cercles mystiques

  1. 42 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Les origines du rituel dans l'Église et dans la Maçonnerie

interpréter et comprendre les secrets cachés des loges et des cercles mystiques

À propos de ce livre

RÉSUMÉ: Dans "Les origines du rituel dans l'Église et dans la Maçonnerie", Helena Petrovna Blavatsky plonge au coeur des pratiques ésotériques et mystiques qui ont façonné deux des institutions les plus influentes de l'histoire. L'auteur explore les racines anciennes des rituels, révélant comment ces pratiques ont évolué et se sont adaptées à travers les siècles pour devenir des éléments centraux de la Maçonnerie et de l'Église. En s'appuyant sur des recherches approfondies et des textes sacrés, Blavatsky met en lumière les similitudes et les divergences entre ces traditions, offrant ainsi une perspective unique sur leur développement et leur signification spirituelle. Le livre invite le lecteur à comprendre les symboles et les rituels cachés derrière les portes closes des loges maçonniques et des sanctuaires religieux, tout en questionnant le rôle de ces pratiques dans la quête humaine de sens et de transcendance. À travers un langage accessible et académique, Blavatsky propose une réflexion sur l'importance du rituel dans la vie spirituelle et sociale, ouvrant la voie à une compréhension plus profonde des mystères qui entourent ces deux mondes.L'AUTEUR: Helena Petrovna Blavatsky, née en 1831 en Russie, est une figure emblématique de l'ésotérisme moderne et l'une des fondatrices de la Société Théosophique. Connue pour ses écrits influents sur la spiritualité, la philosophie et l'occultisme, elle a consacré sa vie à l'exploration des traditions mystiques du monde entier. Blavatsky a voyagé à travers l'Europe, l'Inde et l'Amérique, accumulant des connaissances qui ont enrichi ses oeuvres. Son travail le plus célèbre, "La Doctrine Secrète", a jeté les bases de la théosophie, un mouvement qui cherche à synthétiser science, religion et philosophie. Bien que controversée, sa contribution à la spiritualité moderne est indéniable, et elle continue d'inspirer les chercheurs et les passionnés d'ésotérisme. Son engagement envers la découverte des vérités cachées et sa capacité à relier différentes traditions spirituelles font d'elle une figure incontournable dans l'étude des rituels et des symboles.

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Informations

Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782322259397
ISBN de l'eBook
9782322215591

XIII

Prêtons quelques moments d’attention aux Assemblées des « Constructeurs du Temple Supérieur » dans les premiers temps du Christianisme. Ragon nous a montré pleinement l’origine des termes suivants :
  1. a) Le mot « Messe » vient du latin Messis — « moisson » d’où le nom de Messias, celui qui fait mûrir les moissons : « Christ-Soleil ».
  2. b) Le mot « Loge » dont se servent les maçons, faibles successeurs des Initiés, prend sa racine dans loga (loka en sanscrit) une localité et un monde ; et du grec logos, le Mot, un discours ; dont la pleine signification est un « lieu où certaines choses sont discutées. »
  3. c) Les réunions des logos des Maçons primitifs Initiés finirent par être appelés synaxis « assemblées » de Frères, dans le but de prier et de célébrer la Cène (souper), où seules, les offrandes non entachées de sang, les fruits et céréales étaient utilisés. Bientôt après, ces offrandes furent appelées hostiae, ou hosties pures et sacrées, par contraste, avec les sacrifices impurs (comme les prisonniers de guerre, hostes d’où le hostage — otages) et parce que les offrandes consistaient en fruits de la moisson, les premiers fruits de messis. Puisqu’aucun Père le l’Église ne mentionne, comme certains savants l’auraient fait, que le mot messe vient de l’hébreu Missah (oblatum, offrande), cette explication est aussi bonne que l’autre 13.
Maintenant, le mot synaxis avait, chez les Grecs, son équivalent dans le mot agyrmos (une réunion d’hommes, une assemblée). Il se rapportait à l’initiation dans les Mystères. Les deux mots synaxis et agyrmos 14 tombèrent en désuétude et le mot missa, ou messe, prévalut et demeura.
Désireux, comme ils le sont, de voiler son étymologie, les Théologiens nous diront que le terme « messias » (Messiah) est dérivé du mot latin Missus (Messager, l’Envoyé). Mais, s’il en est ainsi, ce mot pourrait tout aussi bien être appliqué au Soleil, le messager annuel, envoyé pour apporter une nouvelle vie à la terre et à sa production. Le mot hébreu Messiah mashiah (l’oint, de mashah, oindre) pourrait difficilement être appliqué dans le sens ecclésiastique ou son emploi être justifié comme authentique, pas plus que le mot latin Missa (messe) ne dérive de l’autre mot latin mittere, missum, « envoyer » ou « renvoyer ». Parce que le service de la communion, son cœur et son âme, est fondée sur la consécration et l’oblation de l’hostie ou hostia (sacrifice), un pain azyme (un pain mince comme une feuille) représentant le corps du Christ dans l’Eucharistie, un tel pain de fleur de farine est un développement direct de la moisson ou offrandes de céréales.
En outre, les messes primitives étaient des Cènes (le dernier repas de la journée), simples repas des romains où « ils faisaient des ablutions », étaient oints et portaient un vêtement senatory, qui devinrent des repas consacrés à la mémoire du dernier souper du Christ.
Au temps des apôtres, les Juifs convertis se réunissaient à leurs synaxes pour lire les Évangiles et leurs correspondances (Épîtres). Saint Justin (l’an 150 de notre ère) nous dit que ces Assemblées solennelles étaient tenues le jour appelé « sun » (le jour du Seigneur, et en latin, dies magnus). Ces jours-là comprenaient le chant des psaumes la « collation » du baptême avec l’eau pure et l’agape de la Sainte Cène « avec de l’eau et du vin ». Qu’a donc à faire cette combinaison hybride des dîners romains, païens, érigée par les inventeurs des dogmes de l’Église en un mystère sacré, avec le Messiah, hébreu : « celui qui doit descendre dans l’abîme » (ou Hadès) ou avec Messias (qui est sa traduction grecque) ? Ainsi que Nork l’a démontré, Jésus ne fut jamais oint ni comme Grand Prêtre, ni comme roi, c’est pourquoi son nom de Messias ne peut dériver du mot équivalent hébreu, cela d’autant moins que le mot « oint » ou « frotté d’huile », terme homérique, est Chris et Chrio, les deux signifiant oindre le corps avec de l’huile 15. Les phrases suivantes d’un autre Maçon d’un grade élevé, l’auteur de la Source des Mesures, résument cet imbroglio séculaire en quelques lignes : « Le fait est, dit-il, qu’il y a deux messies : l’un, descendant de sa propre volonté dans l’abîme pour le salut du monde 16 celui-là est le soleil dépouillé de ses rayons d’or et couronné de rayons noirs comme d’épines (symbolisant cette perte) ; l’autre, le Messie triomphant, qui a atteint le sommet de l’arche du ciel personnifié par le Lion de la Tribu de Judas. Dans les deux cas, il a la croix. »
Aux Ambarvalès les fêtes données en l’honneur de Cérès, l’Arvale, l’assistant du Grand Prêtre, vêtu de blanc immaculé, plaçant sur l’Hostia (les offrandes du sacrifice) un gâteau de blé, de l’eau et du vin, goûtait le vin des libations et le donnait à goûter à tous les autres. L’oblation (ou offrande) était alors élevée par le Grand Prêtre. Cette offrande symbolisait les trois royaumes de la Nature ; le gâteau de blé (le royaume végétal), le vase du sacrifice ou calice (le royaume minéral) et le pallium (l’écharpe) du Hiérophante, dont une extrémité était posée sur la coupe contenant le vin de l’oblation. Cette écharpe était faite en pure laine blanche de toison d’agneau.
Les Prêtres modernes répètent geste pour geste les actes du culte païen. Ils élèvent et offrent le pain pour la consécration ; ils bénissent l’eau qui doit être mise dans le calice et ils y versent ensuite le vin ; ils encensent l’autel, etc., et, retournant à l’autel, ils se lavent les doigts disant : « Je laverai mes mains parmi le Juste et j’entourerai ton autel, ô Grande Déesse (Cérès) ». Il fait cela parce que l’ancien prêtre païen agissait ainsi disant : « Je lave mes mains (avec l’eau lustrale) parmi le Juste (les frères complètement initiés) et j’entoure ton autel, O grande déesse (Cérès) ».
Le Grand Prêtre faisait trois fois le tour de l’autel portant les offrandes, élevant au-dessus de sa tête le calice recouvert avec l’extrémité de son écharpe faite de laine d’agneau, blanche comme neige.
Le vêtement consacré, porté par le pape, pallium, a la forme d’une écharpe et est faite de laine blanche bordée de croix pourpres. Dans l’Église grecque, le Prêtre couvre le calice avec l’extrémité de son écharpe jetée sur son épaule.
Le Grand Prêtre de l’antiquité répétait trois fois, pendant le service divin, son « O Redemptor Mundi » à Apollon, — le Soleil son « Mater Salvatoris » à Cérès, — la Terre ; son « Virgo Parturita » à la Vierge déesse, etc., et prononçait sept commémorations ternaires. (Écoutez, ô Maçons !) Le nombre ternaire si révéré dans l’antiquité comme de nos jours, est prononcé sept fois pendant la Messe ; nous avons trois Introïbo, trois Kyrie Eleison, trois Mea culpa, trois agnus Dei, trois Dominus vobiscum, de vraies séries maçonniques ! Ajoutons-y les trois et cum spiritu tuo et la messe chrétienne nous offrira les mêmes sept commémorations triples.
Paganisme, Maçonnerie et Théologie, telle est la trinité historique qui gouverne le monde sub rosa.
Pouvons-nous terminer avec un salut maçonnique et dire : Illustre dignitaire de Hiram Abif Initié et « Fils de la Veuve » le Royaume des Ténèbres et de l’ignorance disparaît rapidement, mais il est encore des régions inexplorées par les savants et qui sont aussi noires que la nuit d’Égypte. Fratres sobrii estote et Vigilate.

13 Pour une enquête approfondie sur le mot Missah et Mizda, voir the Gnostics, par King, page 124 et suivantes.
14 Hésychius donne le nom agyrmos au premier jour de l’initiation dans les Mystères de Cérès, déesse des moissons et en parle aussi sous le nom de Synaxis. Les premiers chrétiens, avant que ce terme fut adopté, appelèrent leur messe et la célébration de leurs mystères Synaxis, mot composé du sun (avec) et ago (je conduis) d’où le grec Synaxis, ou une assemblée.
15 Voir Lucifer, 1887, The Esoteric Meaning of the Gospels.
16 De temps immémorial, chaque Initié, avant d’entrer dans la suprême épreuve des Initiations, dans l’antiquité, comme de nos jours, prononce ces paroles sacramentelles : « et je fais le serment de donner ma vie pour le salut de mes frères qui constituent l’ensemble de l’humanité si cela m’est demandé, et de mourir pour la défense de la Vérité. »

Table des matières

  1. Sommaire
  2. Chapitre I
  3. Chapitre II
  4. Chapitre III
  5. Chapitre IV
  6. Chapitre V
  7. Chapitre VI
  8. Chapitre VII
  9. Chapitre VIII
  10. Chapitre IX
  11. Chapitre X
  12. Chapitre XI
  13. Chapitre XII
  14. Chapitre XIII
  15. Page de copyright